Une fumée épaisse baignait la pièce dans laquelle nous étions, créant une atmosphère brumeuse. Ce miasme blanchâtre était l’uvre des fumeurs de leur cigarette et de leur joint. Tout le monde riait, dansait et profitait de la soirée. Il y avait une certaine insouciance. Personne ne se rendait compte de ce qui se jouait à cette table de poker. Ma sur venait de retirer son soutien-gorge et son string, et il y avait à chaque fois pas mal d’argent sur la table. Étaient-ils trop défoncés pour se rendre compte que là nous allions jouer la bouche de ma sur ? Ou bien s’en fichait-il royalement ? Peu importait, je préférais ne pas être trop dérangé et ça pouvait éviter la triche. Il n’y avait autour de la table que des silhouettes anonymes faisant figuration. Les seules personnes importantes pour moi étaient Eléanore ma sur, et Romain mon ennemi de la soirée que je devais absolument neutraliser.
4 billets de 100 étaient posés devant Romain dont les yeux brillaient d’appétit face au potentiel gain : Une fellation de ma sur. Je ne pouvais permettre cela. Eléanore était une jeune fille bien trop innocente et c’était ma petite sur chérie. Il voulait la souiller, la profaner. Elle n’était pas vraiment maîtresse de ces décisions. Elle agissait parfois de manière impulsive, c’est ce qui faisait son charme, sa candeur.
Lorsque nous étions beaucoup plus jeunes, nous nous baladions dans la forêt à côté de chez mes grands-parents. Nous avions trouvé un jeu que nous pensions révolutionnaire à l’époque : Le sol c’est de l’acide ! Il ne fallait pas toucher le sol au risque de perdre le jeu. Nous étions donc montés sur un arbre et nous nous déplacions d’arbre en arbre avec les branches. Lorsque nous jouions avec ma sur, nous avions l’habitude de jouer des personnages. Moi j’étais Edgar le barbare qui n’avait peur de rien, et elle, c’était Misty la jeune parisienne qui découvrait la campagne. Elle jouait tellement bien ce rôle que l’on avait eu de gros moments de fou rire. A chaque jeu nous prenions ces personnages, c’était notre façon de rentrer dans un imaginaire où tout était plus magique.
Cela faisait une bonne heure que nous crapahutions d’arbre en arbre, lorsque ma sur lança :
— Regardez Edgar, ce grand sapin, nous devons l’escalader et atteindre le sommet afin de récupérer l’orbe magique !
— C’est un peu dangereux
— Enfin Edgar, vous êtes un couard.
Je me rappelais avoir trouvé ce mot rigolo, bien que je ne le connaissais pas. Ma sur explosa de rire et grimpa sur les branches. Je la suivais en faisant attention où je m’étais les pieds. Nous étions à une bonne quinzaine de mètres. Soudain un craquement retentit. Une branche cassa. Ma sur poussa un cri, elle était en train de tomber. Sans hésiter je m’élançais pour la rattraper. J’agrippai sa main et cramponnai ma main sur une autre branche. Le choc de son poids me fit écraser contre une branche qui me piquait le flanc. Malgré la douleur je ne lâchais pas. Elle pendait dans le vide, en me regardant avec ses petits yeux verts, elle me supplia :
— Me lâche pas Raphaël.
Je tirai de toutes mes forces, tandis que la branche me transperçait le flanc, et la ramenai près de moi. Elle me serra de toutes ses forces en pleurant. Je sus dès lors que je serais toujours là pour elle, et ne jamais l’abandonner.
Retour au poker. Romain et ma sur me regardaient pour savoir si je suivais ou non. 400 c’était une coquette somme que je n’avais pas sûr moi. Je sortis donc mon chéquier et fis un chèque de 400. Romain était vert de rage, il ne pensait pas que j’aurais pu suivre un si gros montant. Après avoir posé le chèque je regardais mes cartes, rien de bien glorieux. Ce n’était pas avec cette main que j’allais pouvoir sauver Eleanore. L’imaginer à genoux en train d’assouvir les bas instincts d’un inconnu me retournait l’estomac et m’excitait un peu honteusement. Je devais bluffer, pas le choix. J’essayais de cacher mon embarras, et ne pas montrer que mon jeu était nul, puis tentai une chose incroyable. Je jetai mes clés de voiture sur la table en disant :
— Je suis les 400 et je relance d’une voiture.
Romain resta bouche bée, tout comme ma sur. Là il s’agissait de quelque chose de palpable, quelque chose de matériel. L’enjeu était trop énorme pour qu’il continue, même s’il avait très envie de ma sur. Eleanore souffla :
— Moi en tout cas je me couche.
Je me dis alors que j’avais peut-être fait une erreur, peut être que ma sur avait un bon jeu, et qu’elle aurait pu gagner d’elle-même. Je regardai Romain et lui mis la pression :
— Bon, tu joues ou pas ?
Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, je sentais la résignation dans ses yeux. Dans ma tête je me disais « allez, couche-toi, couche-toi ».
Soudain il lança à son tour ses clés de voiture en souriant :
— Je sais que tu n’as rien dans la main, tu as ton chéquier, tu aurais pu relancer normalement, là tu essaies de m’intimider. Mais ça ne marche pas avec moi.
Ma sur me regarda avec terreur. Puis Romain, jubilant, fit voir ses cartes. Il avait une paire de 9. Je déglutis puis lâchai ma paire de 10. Tout s’arrêta. La tête de Romain semblait sur le point d’exploser, j’avais gagné. J’avais sauvé ma sur et gagné 400 et une voiture. Ma sur explosait de joie et je me laissais aller à un rire bien gras. Il fallait que l’on parte maintenant, avant que Romain ne découvre que j’avais pu voir ses cartes grâce au reflet d’une vitre.
Je me levai, ramassai ce que j’avais gagné, attrapai ma sur et commençai à partir quand Romain nous arrêta :
— Attends, tu n’as pas récupéré tout ce que tu as gagné.
— Pardon, lui demandais-je en lui montrant ses clés de voitures.
— Non, ta sur a perdu, elle te doit quelque chose.
Mon sang ne fit qu’un tour, qu’est-ce qu’il voulait. Je lui répondis :
— Je verrais ça plus tard, je lui laisse ça.
— Non, coupa Romain le visage rouge, elle te doit quelque chose qu’elle va te donner maintenant, sinon tu dois me donner tout ce que l’on a parié.
— Je crois que t’as la défaite qui te monte à la tête, blaguais-je en mauvais gagnant.
— Non, ta sur va te faire ce qu’elle a parié, sinon c’est moi qui reprends tout ce que tu as gagné.
Je voulus rétorquer quelque chose, lorsque je vis qu’avec sa main gauche il avait sorti un couteau papillon. Il me sourit lorsqu’il vit que j’avais compris son chantage. Il avait perdu et pouvait devenir dangereux si on le contrariait. Je regardai ma sur, dont le visage était affolé. Je ne pouvais pas demander à ma sur de me faire une fellation ici et devant tout le monde. Je tentais de calmer Romain :
— Ecoute, si tu veux on trouve un arrangement, je te rends tes…
— Je vais le faire, me coupa Eléanore.
— Quoi ? Non tu…
— Tais-toi, fit ma petite sur.
Elle se mit à genoux devant moi. Ma tête, mon cur, mon corps battait tellement fort. Qu’était-il en train de se passer ? À mes pieds ma sur dans sa robe noire sans culotte ni soutien-gorge. Elle se redressa et posa ses mains sur mes hanches. Elle me lança un regard de jade si intense que je faillis défaillir. Elle retira ma ceinture avec douceur. Les silhouettes de la fête commencèrent à s’attrouper comme des vautours autour d’une carcasse. Elle baissa mon pantalon et était en tête à tête avec mon caleçon. Je bandais. J’en avais honte mais je bandais.
Elle posa une de ces mains sur ma proéminence, je sentais la chaleur de sa paume. Elle baissa mon caleçon et se retrouva à quelque centimètre du bout de ma verge. Elle ne voulait pas le faire, elle était gênée. Et moi dans ma tête beaucoup trop d’idées tournaient. C’était ma sur, nous étions devant des gens. C’était interdit, c’était tabou, c’était malsain. Mais une partie de moi était très excitée. Elle se sentait coupable et je le sentais lorsqu’elle entreprit une petite branlette sans âme. Elle avait honte.
Je lui caressai les cheveux pour la rassurer, mais il n’en fut rien, elle se souciait du regard des autres. J’eus alors une idée, je relevais sa tête avec mon index et lui dis :
— Je veux que vous me montriez ce que vous avez appris à Paris Misty.
Elle me sourit de toutes ses dents, et entrepris de me branler avec plus de ferveur. Tout d’abord doucement en me décalottant avec amour puis augmentant le rythme. Ma queue était gonflée à bloc. Elle déposa des baisers sur la base de ma tige en murmurant :
— Je vais tout vous montrez Edgar.
Dès cet instant, tout autour semblait disparaître, il n’y avait que nous dans un jeu féerique. Elle me lécha de haut en bas. Voir cette innocente sur se rabaisser à ce que je voyais dans le porno m’excitait beaucoup. Puis elle ouvrit la bouche, je sentis son souffle chaud contre mon gland, c’était si bon. Puis elle m’engloutit, sa langue, sa bouche, sa bave, tout était au service de ma queue.
Elle fit tourner sa langue autour de mon sexe puis fit des allers retours avec sa tête. C’était très agréable, et je me demandais où avait-elle pu apprendre à faire cela ? Ses seins bougeaient au rythme de sa fellation frénétique. Cela était si intense. Ma petite sur chérie à ma merci qui avait dans sa bouche un objet impropre qu’elle ne devait jamais rencontrer.
Autour les invités parlaient, regardaient, mais cela ne nous dérangeait plus, nous étions dans notre monde, ensemble. Dans ce miasme de fumée et d’alcool, ma sur me pompait et me branlait en même temps. C’était divin, je sentais en moi le plaisir monter. Je la prévins :
— Misty je vais venir.
— Oui venez Edgar, je vais prendre tout votre foutre de barbare dans ma bouche.
Ses paroles m’encouragèrent et je sentis le plaisir monter de mon bas-ventre à travers mon sexe jusqu’à mon gland et exploser en une jouissance rarement égalée. Plusieurs jets s’échouèrent dans la gorge de ma sur qui continuait à me pomper, j’aperçus même un peu de sperme sur ses lèvres. C’était divin, c’était magique, c’était intense.
Elle s’arrêta en avalant. Je remontais mon pantalon et elle s’essuya la bouche. C’était si incroyable ce moment. Je voulais qu’il reste gravé toute ma vie. Je l’attrapai par l’épaule et l’invitai à quitter les lieux.
Tandis que nous marchions, une inquiétude prit place dans mon euphorie : et maintenant, quallait-il se passer ?