Cela fait maintenant plus de deux ans qu’après des séjours psychiatriques prolongés, pendant lesquels Michel mon époux a jonglé avec son travail, le soutien à nos enfants et ses visites régulières, calmantes et tranquilles dans le sud-est, je vis en province et mon époux vit à Paris avec, puis sans, nos grands enfants qui ont maintenant chacun leur studio.
J’ai de plus en plus de mal à "monter " à Paris, ma vie ici dans le sud est étant calme et réglée (3 jours de travail espacés dans la semaine) avec ma petite maison ancienne et son jardin que je soigne, et la proximité tumultueuse de mes parents et de ma sur (mariée sans enfants) et donc avec parcimonie !
Et je suis plutôt allergique aux transmissions type Skype et à l’utilisation personnelle de l’ordinateur !
Ma visite de juillet 2016, dans l’appartement parisien, m’a un peu secouée.
Prévenu, Michel, m’avait préparé la "chambre d’amis" la plus confortable avec sa salle de bain attenante (qui avait accueilli notre fille pendant une petite année), lui, gardant sa petite chambre avec son bureau en mezzanine et son lit une place assez proche de la couchette d’un bateau !
Il avait tout préparé, superbement, avec fleurs et mes affaires propres aérées et sans aucun doute repassées après un séjour dans les placards.
Après m’être installée, avoir dégusté les fruits qu’il avait mis de côté pour moi (il connait bien mes goûts), j’ai cherché des vieilles affaires (jogging et ensemble Hanro coton si agréable). Bon je ne trouve pas, je les ai peut être jetés ou ma fille ou Michel.
Je vais dans sa chambre qui a 4 énormes placards à surface miroir, et oh mes vieilles robes d’avant mes problèmes psy y compris ma robe cuir C Puerari, avec ses fausses fermetures éclairs sont là soigneusement rangées, et je me mets à chercher, je trouve une collection de dessous que je croyais avoir jetés, soigneusement rangés dans des boîtes transparentes Muji.
Ciel Michel serait-il plus fétichiste que je ne le croyais ?
Je trouve ce que je cherchais, culotte et brassière Hanro si douces, et sweat et jogging : une vraie tenue de cocooning !, mon regard est attiré par de la lumière sur la mezzanine, je monte, oh Michel a laissé ordinateur et disques externes en veille.
Un rien amusée j’effleure le clavier, tout s’allume, oh un dossier au nom dEmmanuelle……, avec des photos plus ou moins non identifiables de moi, prises à des époques différentes mais toutes avec un point commun j’y suis sexy, vêtue transparente ou pas du tout !!! Et des montages et des dessins qui me transforment en Maîtresse vêtue cuir avec fouet et des récits, mais chaque récit est soigneusement noté, daté comme un échange de mail et de photos avec des pseudos explicites, il a dû donc discuter sur des sites internet et semble-t-il en se faisant passer pour moi ! !
Les récits sont réécrits et notés Emmanuelle…, oh je commence à lire "Emmanuelle ma femme adorée me découvre" !!!!
Surprise, ce récit décrit ma découverte de Michel travesti, avec mes affaires et perruqué (oh je vais chercher réellement pour trouver ses affaires !) dans l’appartement et qui est en dialogue sur le net !!!! Je dois avouer que Michel me surprend, c’est bien écrit et cela se lit (avec stupéfaction et plaisir) sans effort, mais découvrir qu’il a écrit cela en adressant des dessins de moi et lui (mais fait par qui ?) qui correspondent aux situations !! Je déclenche l’impression pour pouvoir parcourir ce récit une fois que l’ordinateur sera éteint.
Je suis assez excitée et décide d’explorer tous ses placards, et je trouve des trésors de lingerie soit très extensibles en taille unique comme les bodys soit en trop grande taille pour moi (il fait 1,85 et moi 1,75 pour 56 kg !). Tout cela bien rangé dans des boîtes Muji, oh deux boîtes notées cadeaux ratés pour Emmanuelle !, j’ouvre et trouve des tenues latex et cuir !!! Hum j’ai un doute, je retourne au placard de mes robes et, prend ma robe cuir droite, juste à hauteur des genoux, à encolure carrée C Puerari, elle est sous protection, je pose cela sur le lit de Michel, ouvre la housse et ouiiiiiiiii les fermetures qui en faisaient le charme de par leur décoration en ligne, de dessous des aisselles jusqu’en bas et des coins de l’encolure jusqu’en bas (devant et derrière) et qui n’étaient pas fonctionnelles, par un travail fou de reprise couturière, extérieur et intérieur sur les doublures, sont toutes fonctionnelles !
Hum, et je trouve des dessous cuirs assortis dans une de mes deux boîtes, slip brésilien clouté et culotte montante en cuir si fin (un délice entre les doigts), serre taille avec jarretelles et balconnet 1/3 de sein, hum ce cloutage me parait étrange, et bingo la grosse boîte genre caisse à outils qui me narguait révèle un contenu extraordinaire de toys… Dont une trousse notée éléments pour slip cuir Ramba clouté. J’ouvre et oui il y a trois beaux vits métalliques avec un mode d’emploi explicatif, trois tailles différentes mais pouvant être fixés indifféremment sur slip cuir Ramba en extérieur ou en intérieur, et ils sont rechargeables pour des vibrations et modulations avec leur télécommande !
Je comprends mieux pourquoi Michel qui m’a toujours affirmé ne rien faire au black, avait pu m’offrir beaucoup d’extra jusqu’à mes hospitalisations et donc sans doute consacrer cet argent qui lui brulait les doigts depuis à d’autres plaisirs car son assistante Védi, dont je suis assez proche, m’avait affirmée que des patients des émirats payaient en liquide de fortes sommes et quelles étaient semble-t-il déclarées !!
Le téléphone sonne, Michel veut savoir si tout va bien, et si pour ce soir un resto chinois ou bien une livraison à domicile m’irait. Oui qu’il commande et fasse livrer, j’ai pris ma décision, grands soins en salle de bain puis revêtir ma tenue cuir qui le fait surement fantasmer, recevoir la commande du repas, puis attendre son arrivée………
Je m’occupe de mettre le couvert pour deux sur la grande table de salle à manger sous le lustre de Murano,
Je relis « Emmanuelle découvre » en attendant… Hum chapitre Emmanuelle m’emmène chez DEMONIA une boutique SM !!!! Mais Michel commence par décrire un jeu à l’appartement où il accepte d’être transformé en femme par mes soins sous prétexte de soirée costumée à préparer (sujet couples homo, et comme je refuse de me transformer en « homme » ce que j’ai déjà fait quelques fois !) la description sur plusieurs pages montre un Michel qui se laisse transformer avec délices tout en grognant.
Je suis décrite en femme autoritaire, oui je le suis dans mon travail ! Je l’oblige à l’épilation totale sous la douche et comme il se laisse faire, je lui réalise son sissy press-book en riant.
Je descends à la salle de bain, le récit à la main, grande avec douche et baignoire, Michel a décrit tout cela avec précision, cela se passe bien ici, et les produits décrits existent bien, le dépilatoire, eh oui même les produits de maquillage dans le meuble de bain (moi qui croyais que c’était pour moi, mes produits préférés Channel, Carita etc, en fait il fantasme dessus et en a sans doute essayé quelques-uns !).
Je prépare mon bain chaud, je lis, un petit paragraphe sur une cache, et la fin du chapitre où il range nos acquisitions à notre retour m’intrigue.
Je cherche et devant les bruits de creux derrière le meuble je ne peux que penser à la réalité de cette cache (sans doute réalisée après le départ notre fille il y a 2 ans).
Oh il y décrit, le trajet en taxi, lui habillé en femme avec robe droite et dessous féminins, et son obéissance dans le taxi, c’est lui qui donne l’adresse à la dame taxi !!!
Je ne trouve pas cette cache, bon je savoure, un bain avec le nécessaire Chanel coco (c’est mon parfum depuis longtemps et Michel le sait bien)
Je savoure cet instant dans cette baignoire moderne avec effets de jets et de bulles.
Oh le temps passe, je sors du bain et profite des pots intacts et récents de soins que Michel a achetés (pour moi ou pour lui ?).
Je suis en peignoir, et décide de me maquiller comme dans son récit, je me sens comme une actrice en train de prendre possession du rôle !
Mes souvenirs de jeune femme qui adorait faire tourner en bourrique mes amoureux me reviennent ! Je me sens décontenancée par l’excitation qui m’envahit !
Me voici qui essaie de me maquiller comme dans le récit : fardée, rouge à lèvres fond de teint mais aussi seins poudrés et tétons maquillés !!!!
Je vais rester soft, ma robe Puerari en cuir et dessous juste un body eres transparent mauve avec ses jarretelles et des bas coutures, et des escarpins, tout cela est à moi !!!
Mais je vais essayer de pianoter sur son ordi pour lui trouver un site pour ce soir et pour avoir une possibilité de le voir s’avilir devant moi, hum un listing historique des liaisons internet est édifiant, dress femdom qui reviennent sans cesse !
Hum mais je vois que les codes sont enregistrés, j’essaie de connecter il faut choisir l’ordinateur propose 3 pseudos, un à son prénom Michel, un michellle et un à mon prénom emmanuellez pourquoi z, sans doute y a-t-il d’autres Emmanuelle.
Par jeu je commence à regarder sur mon nom, oh mais si il ne répond pas trop aux candidats serviteur, il a débuté une correspondance avec une dominatrice black Dominique qui déclare avoir une boutique d’esthétique et pourrait me poser des anneaux, et oh elle me demande en discussion privée, j’hésite mais elle me présente des photos de moi assez déshabillée, c’est difficile de me reconnaître mais c’est possible, elle insiste pour m’aider à dominer ma sissy de mari, je cède.
Arrivée sur la page de discussion, elle met sa cam en route, oh je la connais c’est effectivement une esthéticienne qui a travaillé chez une marque luxueuse que je connais bien, elle m’avait fortement troublée il y a plusieurs années avec son insolence sensuelle et ses allusions à mes plus jolis aspects ! Elle insiste enfin pour une fois allumez votre cam, entre dominatrices, on peut se voir ou alors avec un loup ?
Il en y a dans le placard de Michel, j’obéis excitée, et reviens pour dialoguer en caméra avec cette peste des îles, qui de suite admire ma tenue et me traite comme une bourgeoise égarée, je frémis car elle semble avoir une fichue mémoire et de suite me parle des boutiques de luxe et comme je tique en entendant l’adresse de Carita Paris (où elle m’a maquillée et soignée, elle le remarque et m’ordonne, écoute ton époux m’a déjà payé pour que je l’aide à avoir une démarche plus féminine, et ce soir ma salope de jeune bourgeoise que tues et qui j’en suis sûre est déjà passée dans mes mains ce serait bien que tu me l’amènes, pour une épilation totale, et puis tu pourras vérifier si tu es une vraie dominatrice ou si ton côté soumise peut t’amener à d’autres vicissitudes. Je frémis encore et comme l’ordre tombe : tu vas m’obéir déshabilles toi comme une bourgeoise qui allume son époux, allez et j’obéis debout devant la caméra, ma robe tombe, je me laisse filmer et quand je reviens juste devant la caméra, j’entends un « tu veux aussi devenir pute et soumise, bourgeoise avilie, alors dis-moi ton prénom, ton nom je balbutie le nom que Michel a noté sur le mémo attaché à mon pseudo, Emmanuelle Batelle, et, la peste noire qui se déclare sous le prénom Dominique, insiste alors ôte ton masque et montre-moi tes papiers à l’écran, je suis sure que tu adorerais me laisser ton sissy de mec pendant que des maîtres blacks t’utiliseraient,.
J’essaie de me rebiffer, mais un « salope espèce de chienne albinos »me font un tel effet que j’ôte mon masque en pleurant et que oh sur le mémo je vois CNI Emmanuelle batelle : Michel a préparé une fausse carte avec mon pseudo et son adresse, je clique et l’envoie !!!!!
Salope de bourgeoise, le temps de trouver un taxi et j’arrive dans une petite heure et vais vous éduquer depuis le temps où ton époux me fait des offres sans suite, en plus dans votre coin les grands magasins font nocturne et Pigalle n’est pas loin !!!!
Je tremble et l’écran qui s’éteint !!
Je suis encore en train de trembler en body, et le téléphone sans fil de l’appartement sonne c’est elle qui vient vérifier, oui je ne bouge pas et je n’appelle pas la police, tu verras j’ai un joli enregistrement de Michel et de toi !!!!!! Et elle raccroche.
On sonne, c’est le livreur du restaurant marocain de la rue Saint Anne qui livre des entrées, un superbe couscous et des pâtisseries avec un vin frais.
Je vais ouvrir en peignoir, laisse un pourboire et le livreur va poser tout cela dans la cuisine, et ouvre et prépare les plats que je devrais rapporter
Et le téléphone qui résonne, c’est une voix charmante d’un vieux monsieur, chère madame, je connais votre appartement depuis longtemps (hé oui Michel l’a racheté à mes parents) et ai toujours apprécié ces grandes fenêtres d’appartement de réception très 17e siècle avec peu de rideaux pour avoir une vue sur votre mère vos surs et vous-même, voire votre père votre nièce ou votre époux, et j’ai hautement apprécié ce déshabillage au téléphone ce qui me permet de compléter ma filmographie !!! Oh mais c’est un de nos voisins d’en face, et comme bêtement je me suis retournée et me suis approchée de la fenêtre, je perçois un mouvement de doubles rideaux dans un appartement en vis à vis (même type d’hôtel ancien) il me filme moi en body et bas. Je balbutie mais il continue, il serait ravi de nous montrer sa collection enfin numérisée. Oh pas ce soir nous recevons dis-je, raison de plus insiste-t-il, je lui propose de rappeler demain et me dépêche de fermer les volets internes car la nuit est en train de tomber. Pourvu que Dominique ne sache pas !
Je suis en train de me rhabiller perturbée, hum une clef dans la porte : c’est Michel !
Il ouvre et a les bras chargés d’un gros bouquet de roses anciennes, il est adorable (pour cela !) et oh il est affolé il reconnaît la robe, et s’inquiète : elle te va toujours aussi bien ? Je le fais mariner en laissant supposer ne m’être rendu compte de rien !
Michel inquiet, terrorisé à l’idée que j’ai trouvé ses secrets, quel délice, je vais en profiter et le laisser mijoter jusqu’à l’arrivée de maitresse Dominique (oh j’ai pensé et frissonné, MAITRESSE, serais-je aussi maitresse ou mitigée ou bien soumise ?)
