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Top Model – Chapitre 3

Top Model - Chapitre 3



5-

Je pensai avoir été clair.

On était en milieu de semaine et nous étions tous réunis devant la télé. Nicolas me laissait tranquille et pour moi, nos petites galipettes étaient derrière nous.

— J’ai fait un pari avec Laurent, annonça Nicolas.

Je blêmis.

— Oh, oh ! s’écria Léa. Et quel genre de pari ?

— Il accepte de coucher avec moi si je fais l’amour avec une fille, déclara Nicolas fier de lui.

— C’est pas vrai, crié-je. Je n’ai jamais accepté ton pari à la con. Je ne veux pas coucher avec toi ! Comment il faut te le dire ?

— A mon avis, il ne veut pas, dit Marion. Tu devrais lâcher l’affaire.

— Et pourquoi donc ? dit Léa. Moi je veux bien me sacrifier.

— Tu parles d’un sacrifice ! railla Marion. Depuis le temps que tu me dis que tu veux coucher avec lui !

— C’est vrai. Et alors ? Et puis, moi je le trouve bien ce pari. Tu devrais essayer Laurent, même si tu ne deviens pas homo. Faire des expériences, c’est toujours enrichissant.

— Et toi, tu as déjà couché avec une fille ? dis-je sur un ton agressif

— Evidemment ! Et pas qu’une fois ! N’est-ce pas Marion ?

— Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas parce que nous on aime, que tout le monde doit aimer aussi.

— Je ne suis pas d’accord, répliqua Léa. Tout le monde devrait essayer. Ça éviterait tous les préjugés, les idées reçues débiles et toutes les agressions homophobes.

— Ça ne tient pas la route ton argument. Je pense même que ça aurait l’effet inverse. Si on force les gens à avoir des relations homosexuelles alors qu’ils n’en sont pas, ils vont avoir encore plus de haine.

— Je ne te parle pas de les forcer, juste leur faire découvrir.

— Et s’ils ne veulent pas découvrir ?

Le débat continua encore un moment. Nicolas s’en mêla, se rangeant à l’avis de Léa.

— Toujours est-il que tu devrais le faire quand même, me dit Léa. Ne serait-ce qu’une fois, pour te sentir moins con, et dire je l’ai fait. Que tu aimes ou pas, tu n’auras aucun regret.

Je ne répondis pas, dépité. Marion, qui avait tentée de me faire échapper à cette sentence, finit par m’abandonner.

— Tu sais, moi non plus je n’avais jamais envisagé de faire l’amour avec une fille. Mais Léa réussit à me faire comprendre qu’il fallait que j’essaye avant de dire quoi que ce soit. Je préfère faire l’amour avec un homme, mais avec une fille, de temps en temps, ce n’est pas désagréable. Et je suis sure que Nico sera très doux.

J’étais à court de munitions et la coalition ennemie était trop forte. Je cédai.

— Bon d’accord.

Léa n’en attendit pas plus pour passer à l’action. En moins de temps qu’il en fallait pour le dire, elle avait désapé Nicolas et mit sa queue dans la bouche. Sans se soucier de notre présence, elle astiqua sa queue avec frénésie. Je savais que Léa était portée sur la chose mais pas à ce point. Marion regardait la scène avec un certain intérêt. Il se transforma en excitation, à en juger par sa main qui s’aventura sous le jean. Même moi, malgré la punition qui m’était destinée, je pris un certain plaisir à voir Léa sucer Nicolas avant de se mettre en levrette pour se faire ramoner.

Elle se rapprocha de Marion qui défit son pantalon et offrit sa chatte humide à sa langue.

Je quittai le salon avant de me répandre dans mon caleçon.

Les cris de jouissance de Léa résonnèrent encore un moment. Le silence se fit, puis du bruit dans les chambres et la salle de bains et enfin, de nouveau le silence.

Je dormis très mal, mon esprit embrumé par la scène pornographique que j’avais vu en direct et ma future défloraison.

Nicolas mit fin à mon tourment dès le lendemain soir. Etrangement, les filles avaient décidé de sortir.

— Un pari est un pari. J’ai fait ma part. A toi maintenant de faire la tienne.

— C’était facile avec cette nympho de Léa.

— Peut-être. Allez, ne t’en fait pas une montagne. Je ne vais pas te faire mal, t’inquiète. Au contraire, si je veux que tu apprécies, j’ai tout intérêt à être très doux.

— On fait comment ? demandé-je résigné.

— Tu te laisses faire, c’est tout. Ne t’inquiète pas, je ne ferai rien de tordu. On va faire l’amour, toi et moi, comme tu le ferais avec une fille. Sauf qu’en termes de pénétration ça ne sera pas pareil.

Je n’étais pas sûr que cela me rassure, mais je suivis Nicolas dans sa chambre, comme un animal qu’on menait à l’abattoir.

Il me fit assoir sur son lit et se colla à moi. Comme il en avait l’habitude, il commença par me faire des bisous dans le cou, jouer avec mes oreilles, chose qui ne me laissait pas indifférent. Sa main se posa sur mon sexe qu’il caressa à travers le pantalon. Sa bouche se dirigea vers la mienne. Je gardai les lèvres serrées, jusqu’à ce que je reprenne ma respiration. Il en profita pour fourrer sa langue entre mes dents. On bascula sur le lit. Nicolas menait la danse et il conduisait bien, fallait l’avouer. Même si j’étais crispé, je répondis maladroitement à son baiser. Il ne fit aucun commentaire, se contentant de continuer de fouiller ma bouche. Sa main s’insinua sous mon pantalon, trouva mon sexe mou. Il quitta enfin mes lèvres. Je pus reprendre ma respiration pendant qu’il défaisait mon pantalon. Puis, il me suça. Je mis un moment avant de commencer à durcir. Mais Nicolas ne montra aucun signe d’impatience ni d’exaspération.

— Viens, dit-il, il faut préparer ton petit trou.

Nous passâmes un moment à la salle de bains où il me donna un avant-goût de ce qui allait m’arriver. Lorsqu’il jugea que j’étais prêt, on revint dans la chambre. Il se déshabilla à son tour son sexe était à moitié bandé. Il s’allongea contre moi et m’embrassa de nouveau. Il prit ma main et la posa sur sa queue.

— Caresse-moi, demanda-t-il doucement, comme si tu te branlais.

J’obéis, docile. Refuser, résister ne servait plus à rien.

Je le fis pendant un moment. Puis il mit sa main sur ma tête et appuya. Comprenant ce qu’il voulait, je glissai vers sa queue désormais bien raide. Il me laissa faire. Avec une certaine appréhension, et il faut bien le dire, dégout, je pris son gland entre mes lèvres. Je fis quelques allers-retours timides, sans aller trop loin.

— Merci, c’était très bien. Pour une première fois.

Il n’y avait aucune critique, aucune ironie. Juste un simple encouragement.

— C’est le moment, dit-il avec un gentil sourire.

Je tressaillis.

Nicola prit son temps, tout son temps. Intérieurement, il me tardait d’en finir au plus vite. Il alternait caresses, insertion des doigts, et même léchage. Ce que je trouvais particulièrement sale. Puis il se redressa. Je l’entendis déchirer l’emballage d’un préservatif puis sa queue contre ma rondelle. Instinctivement, je me contractai.

— Surtout pas, dit-il gentiment. Laisse-toi faire. Tu peux même pousser, ça n’en sera que plus facile pour moi.

J’obéis. Plus vite il faisait son affaire plus vite je regagnerai mon lit. Je le sentis tenter de forcer le passage, en douceur. Puis soudain, mon petit trou céda et Nicolas s’y engouffra de tout son long. Je lâchai un petit cri, plus de surprise que de réelle douleur. D’ailleurs, je n’avais même pas eu mal. Finalement, sa longue préparation n’avait pas été inutile.

— Ça va ? demanda-t-il

— Oui, dis-je dans un soupir.

Puis il s’activa. Toujours en douceur. Je pris mon mal en patience. Régulièrement, il me demandait si ça allait, si je n’avais pas mal. Puis il accéléra, signe que la fin était proche. Et dans un râle étouffé, il se planta en moi et jouit dans le préservatif.

Il resta immobile, reprenant son souffle, puis toujours en douceur, se retira.

— Alors ? Tu as aimé ?

— Je ne sais pas, avoué-je.

— Tu m’aurais dit que n’as pas aimé, soit, j’accepte. Que tu as adoré, j’aurai crié au foutage de gueule car après tout ton cirque, je ne t’aurais pas cru. Que tu ne saches pas, laisse la porte ouverte à d’autres tentatives.

— Au risque de te décevoir, il n’y en aura pas d’autre, répondis en quittant sa chambre.

6-

Nicolas fut effectivement déçu. Mais les jours qui suivirent montrèrent qu’il respecta mon choix et ne m’importuna plus.

Cela dit, il avait largement de quoi s’occuper. En effet, la règle tacite qui voulait qu’il n’y ait pas de sexe entre nous avait volé en éclat avec notre pari. Léa fut la première à s’engouffrer dans la brèche.

Si butiner avec une femme ne la rebutait pas, il était clair qu’elle préférait de loin les hommes leur joujou extra. Aussi, elle ne se priva pas de solliciter Nicolas à ses moindres envies. Et des envies, elle en avait ! Même moi j’y eus droit. Mais on comprit très vite que, sexuellement, on n’était pas fait l’un pour l’autre. J’étais du genre pépère et elle pas du tout.

Et on se rendit compte aussi très vite que Léa n’était pas du genre discrète. Au point que les voisins nous laissaient régulièrement des petits mots nous enjoignant à plus de silence.

L’année se terminait. Le travail était toujours aussi frénétique. Si l’effervescence des défilés était tombée, c’étaient les fêtes de Noël qui monopolisait tout le monde. Je rentrai le soir tard, fatigué. Je grignotai quelque chose en vitesse, avant de me doucher et me coucher pour une courte nuit.

— Tu dors ?

Je reconnus la voix de Marion.

— Non, répondis-je.

La porte se referma doucement mais, dans l’obscurité, j’entendis le bruissement des pas de ma colocataire. Un nouveau bruissement puis ma couette se souleva et Marion glissa contre moi.

Elle chercha mon visage et m’embrassa. Un instant désemparé, je fini par poser ma main sur sa hanche nue. Je la fis glisser sur ses fesses toutes aussi nue. Toujours bouche contre bouche, Marion fit de même et ses doigts attrapèrent mon sexe raide. Elle ne fit aucun commentaire et le branla quelques instants. Elle abandonna ma bouche, se retourna et ses lèvres remplacèrent ses doigts.

Divin !

Je me laissais faire. Marion menait la danse.

Elle tâtonna dans le noir, saisit un préservatif et le déroula sur mon sexe. Elle m’enfourcha et s’empala sur mon modeste pieu. Elle me chevaucha un moment. J’empaumai ses seins lourds aux aréoles grumeleuses sur lesquelles se dressaient des tétons tout durs.

— Je … je …

— Retiens-toi encore un peu, s’il te plait.

Je pensai désespérément à autre chose. Puis, Marion se pencha, m’embrassa sauvagement, étouffant dans ma bouche son orgasme. J’explosai à mon tour.

Elle resta immobile un moment avant de venir s’allonger contre moi.

— M…

Elle posa son index sur mes lèvres, m’intimant au silence. On s’endormit.

Mon réveil me tira des bras de Morphée. Je n’avais pas aussi bien dormi depuis longtemps. Marion n’était plus là et un instant, je me dis que j’avais rêvé. Le préservatif étalé sur le parquet témoignait du contraire. Je bondis hors du lit, guilleret.

Lorsque je croisais Marion le soir, elle fit comme si rien ne s’était passé entre nous. Et je n’osais rien dire de peur de briser cette magie qu’il y avait eu entre nous. Magie qui pourrait bien se répéter, qui pouvait savoir…

Et la magie se répéta. Marion revint me revoir toujours dans le noir et toujours en silence. Nous faisions l’amour avant de s’endormir enlacés. Puis Marion disparaissait comme elle était venue.

Un soir, tard, Nicolas vint me chercher dans ma chambre. Son sexe tendu pointait sous son caleçon.

— Ne t’inquiète pas, je ne viens pas pour ton petit trou. Par contre, Léa aurait besoin de toi. Tu veux bien ?

— C’est grave ? demandé-je naïvement

Nicolas éclata de rire.

— Viens …

Arrivé dans la chambre de Léa, celle-ci était étendue sur le dos, vêtue seulement de bas noirs. Mais ce qui me surprit le plus était le bâillon en forme de boule placé dans sa bouche. Moi qui croyais qu’ils avaient arrêtés suite aux plaintes des voisins.

— Léa aimerait être prise par les deux trous. Je prends son cul et toi sa chatte. D’accord ?

Je fus tenté de refuser, parce que Léa et moi, ça n’accrochait pas. Mais s’il fallait rendre service …

Je me déshabillai rapidement. Léa handicapée par son accessoire, ce fut Nicolas qui me suça pour me donner de la vigueur. Puis jugeant que j’étais prêt, il déroula un préservatif sur ma queue.

Il s’allongea sur le dos. Léa s’empala sur sa queue sans hésitation. Timidement, je m’approchai et la pénétrai à mon tour. Mais cela n’allait pas assez vite. Elle empoigna mes fesses et m’attira sauvagement contre elle. Mes barrières de la bienséance et mes manières de gentleman volèrent en éclat. Léa aimait le sexe brutal, violent. Alors, je lui donnai ce qu’elle voulait, même si ce n’était pas ma conception de la chose. Le bâillon n’empêchait que la diffusion dans les étages de ses cris. Ses yeux et ses gémissements étouffés montraient qu’elle était aux anges. Comment imaginer que cette femme totalement dépravée enseignait quelques heures plus tôt les rudiments de la lecture et des comptines innocentes à des bambins à peine sortis du berceau.

Je n’éprouvai aucun plaisir à cette saillie sans romantisme. Aussi, je mis du temps à jouir. Pour le plus grand bonheur de Léa. Lorsque je sortis de la chambre, elle était étendue sur le ventre, les jambes écartées, notre sperme étalé sur son cul et son trou largement ouvert.

Les fêtes de fin d’années passèrent, laissant l’appartement vide de ses locataires, chacun étant reparti dans sa famille. On s’échangea des sms de meilleurs vux pour la nouvelle année. Sauf Marion qui m’appela directement. Entre ses visites nocturnes et cet appel, je ne pouvais pas croire qu’il n’y avait rien entre nous. Moi, je ressentais des choses pour elle, des sentiments très forts. Mais j’étais incapable de le lui dire, persuadé qu’elle me rejetterait. Marion était trop belle pour moi. Et aussi plus âgée.

La vie reprit son cours. Mon travail était toujours aussi intéressant, même s’il bouffait plus la moitié de mes journées. Chaque fois que j’entrai dans l’atelier, je me disais que j’avais une chance inouïe de pouvoir travailler dans ce milieu où je pouvais manipuler des tissus d’exception, voir naitre des modèles uniques. Et j’espérai toujours que les miens seraient un jour sur les mannequins d’osier alignés au fond de la salle.

Mais ce tableau idyllique ne pouvait pas rester sans tache. On était fin février et c’était le début des vacances d’hiver. Léa nous convoqua dans le salon. Ma première idée fut qu’elle allait demander une partouze.

— J’ai une nouvelle à vous annoncer.

— Tu es enceinte ? plaisanta Nicolas.

— Mon Dieu non ! répondit l’intéressée. Non, c’est beaucoup plus sérieux que ça. Cela fait plusieurs fois que je demande une mutation sur Bordeaux. Et enfin, ça été accepté.

— Mais c’est super ! s’exclama Marion. Félicitations !

Nicolas et moi nous joignirent aux félicitations.

— Merci, merci. Je commence à la rentrée de septembre. Ce qui veut donc dire que je vais devoir quitter la coloc. Cela vous laisse presque six mois pour me trouver une remplaçante.

Le silence se fit. On se regardait, réfléchissant à l’impact de cette nouvelle sur notre futur.

Cela faisait presque trois ans qu’on vivait ensemble, dans une entente presque parfaite. Bien sûr, il y avait parfois quelques engueulades, mais rien de grave et encore moins de méchant. On s’entendait très bien. Et il me semblait presque impossible de trouver quelqu’un de la même trempe que Léa. Evidemment, je ne parlais pas de sexe.

— Ça va pas être facile de te remplacer, dis-je.

— C’est gentil, dit Léa touchée par le compliment.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire, même si le pense aussi. Non, ce que je veux dire, c’est que trouver une ou une nouvelle coloc, qui se plie à nos règles et surtout qui soit aussi intégré qu’on l’est, ça, ça va pas être simple.

— Je comprends ce que tu veux dire, dit Marion. Et je dois vous avouer que ce sera l’occasion pour moi de me chercher un appart. J’ai pu mettre un peu d’argent de côté et avec les taux d’intérêt actuel, c’est le moment de se lancer.

— Il ne reste plus que toi et moi, dit Nicolas en me regardant avec un air tendre et gourmand.

Je fis une moue de dégout.

— Sauf qu’à deux, on ne pourra pas payer le loyer, dis-je.

— Non, ben je crois que c’est clair, conclut Nicolas. On va devoir se trouver un nouvel appart chacun.

La première à quitter l’appartement fut Marion qui trouva rapidement son petit nid. Et le fait qu’elle travaillait dans une banque facilita grandement son financement. Mais elle promit de payer sa part de loyer jusqu’à ce qu’on rendre l’appartement.

Léa nous quitta dès le lendemain de la fin des classes. Mais toutefois, elle nous demanda de lui laisser un dernier souvenir. Très intime. Marion nous rendit visite et on termina en partouze. Et cette fois, je pus faire l’amour à Marion en pleine lumière.

Nous rendîmes les clés de l’appartement. Mais malgré mes efforts, je ne réussis pas à trouver d’appartement dans le temps imparti. Les quelques logements qui m’intéressaient étaient pris d’assaut et des dizaines de candidats, pour la grande majorité, de futurs étudiants, se pressaient, dossier en main pour visiter et placer leurs jalons.

Mon faible salaire ne permettait pas de rivaliser.

Je retournai donc chez mes parents, près de Chartres. Solution temporaire car elle était loin d’être pratique. N’ayant pas le permis, c’étaient à mes parents de m’emmener ou venir me chercher à la gare. Ce qui devint très pénibles pour eux, d’autant que j’avais des horaires indécents.

Je pris donc une semaine de congé, malgré l’activité de l’atelier. Je devais absolument trouver un appartement. J’abandonnai Paris intra-muros et ses loyers exorbitants pour m’éloigner vers la proche puis finalement la grande banlieue.

Je dénichai enfin un minuscule studio, dans un quartier à la réputation douteuse près de Versailles. Le studio était assez loin de la gare, presque vingt minutes à pied, mal agencé et assez sombre. Mais il était refait à neuf. De toute façon, je m’en foutais, je n’avais pas l’intention d’y vivre. Seulement y dormir.

Aussi, mon mobilier se limita à un matelas posé à même le sol, d’une petite table et deux chaises. Pas de télé, je n’avais pas le temps de la regarder. Juste ma mini-chaîne hi-fi et mon ordinateur portable en guise de distraction.

Je revins à l’atelier juste à temps pour les défilés d’automne. Libéré de cette contrainte de logement, je me replongeai à corps perdu dans mon travail.

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