L’arrivée au château
Maîtresse Sandra m’avait déposée devant la grille d’entrée d’un château situé à quelques kilomètres de Paris. J’avais pour unique consigne d’attendre. Quelqu’un devait venir me chercher et s’occuper de moi. Après mon aventure avec maîtresse Sandra, j’avais été jugé digne d’être éduquée et de devenir une esclave. La décision, d’accepter ou non cette invitation, était de mon seul ressort et comme tout mon être n’aspirait plus qu’à connaître cette sensation de dépendance à un maître, j’avais accepté. C’était la raison de ma présence en ces lieus. Un crissement sur les graviers de l’allée principale attira mon attention. C’est alors que j’eus une vision incroyable : une jeune femme tirant un sulky s’approchait de l’entrée du château, à son bord une élégante femme dirigeait l’attelage. Plus cet étrange équipage approchait plus je pouvais les distinguer. En premier j’avais pensé que la jeune femme tirant la charrette était nue, mais non. Sa taille était entourée d’une bande de cuir rouge, assez large, sur laquelle étaient fixés des anneaux permettant aux perches en bois de la charrette de coulisser. Des mousquetons reliaient des bracelets fixés à ses poignets aux perches de bois. Ses mains en tenaient fermement les extrémités soulignant l’effort qu’elle faisait pour faire avancer l’attelage. De cette bande de cuir, montaient deux lanières dont l’extrémité était fixée à un collier qui parait son cou. Chaque lanière masquait ses magnifiques seins, ne laissant apparaître que ses larges aréoles brunes au centre desquelles dardaient des tétons arrogants. Ses longs cheveux blonds étaient coiffés en arrière, semblable à une crinière. Dans sa bouche, un mors relié aux rênes permettait à l’élégante femme de lui indiquer la direction à prendre. Une fine bande de cuir, relié de part et d’autre à sa taille, couvrait son pubis rasé avant de se perdre entre des fesses fermes. Je remarquais que ses chaussures avaient de très hauts talons provoquant une cambrure exagérée des reins de la jeune femme. De cet attelage se dégageait une beauté irréelle. Lorsqu’ils arrivèrent en vue de la sortie, la grille s’ouvrit automatiquement. Je ne fis pas un geste, fasciné par ce spectacle. Arrivée à ma hauteur, la cavalière tira sur les rênes et l’équipage s’arrêta. C’est alors que je reconnus en cette magnifique femme à la chevelure rousse maîtresse Sandra. D’un mouvement souple elle descendit du sulky, provoquant l’envol de sa robe de mousseline verte, et s’approcha de moi.
— Ta formation commence dès maintenant, tends-moi tes poignets !
Sans hésitation je levais les bras en sa direction, encore sous le coup de l’émotion. Sandra sortit une corde de la charrette, attacha mes poignets ensemble et lia l’extrémité libre du lien à l’arrière de la charrette. J’étais quelque peu surprise par ce geste car je m’attendais à monter dans la charrette sa compagnie. Installé de nouveau à bord du sulky Sandra me regarda, un léger sourire flottant sur ses lèvres, puis elle tourna la tête.
— Ho !!, Dit-elle, tout en giflant avec la longe les épaules de la jeune fille qui entama un léger trot.
La corde se tendit et je du me mettre à courir à une allure modérée. Heureusement, j’étais dans une bonne forme et le perron du château n’était pas bien loin. Arrivées au bas des marches la jeune fille s’arrêta d’elle-même. Sandra descendit du sulky, me délia les poignets et me dit en me regardant droit dans les yeux.
— Entre, tu vas faire la connaissance du maître des lieux.
Puis elle s’en alla, suivit par la jeune fille, en direction d’un bâtiment qui ressemblait fort à une écurie.
Arrivée en haut des marches, je laissais à mes yeux le temps de s’habituer à l’a pénombre du hall d’entrée. Une jeune femme brune aux cheveux mi-longs était là. Lorsqu’elle me vit, elle me fit signe de la suivre. J’étais fasciné par la tenue qu’elle portait. Son buste était à peine dissimulé sous une fine étoffe de soie blanche, laissant deviner par transparence de petits seins vigoureux. Une courte jupe bleue parvenait avec peine à masquer ses fesses. Ses cuisses, fermes et musclées, étaient mises en valeur par de fins bas noirs. Des escarpins à hauts talons l’obligeaient à se tenir cambrée, mettant en valeur sa chute de rein. De cette jeune femme se dégageait une beauté sauvage, rehaussée par l’éclat de ses yeux verts.
— Suivez-moi, le maître vous attend. Me dit-elle d’une voie vive.
D’une démarche souple et féline elle me devança, me guidant jusqu’à un salon attenant.
— Attendez ici !
Elle entra seule et je l’entendis dire :
— Maître, la nouvelle esclave que vous attendiez vient d’arriver. Elle attend vos désirs. Une voie chaude et profonde répondit :
— Nadia, je ne sais pas encore si cette jeune femme désire devenir membre de notre club ni si elle en a les aptitudes aussi je te prie de ne plus lui donner le qualificatif d’esclave.
— Bien maître.
— Fais-la entrer, et va chercher de quoi nous rafraîchir.
— Oui maître.
Cette courte discussion me plongeait dans de nombreuses réflexions : Quel est donc ce mystérieux club et quelles sont donc les aptitudes à posséder pour y adhérer ? Toute à mes pensées, je ne vis pas Nadia revenir aussi je sursautais lorsqu’elle me dit :
— Le maître vous attend.
Elle s’effaça pour me laisser entrer et s’éloigna, certainement à la recherche des boissons demandées par le Maître. Je me surpris à penser à cet homme qui n’était pour moi qu’un inconnu comme au Maître. Le c?ur battant un peu plus rapidement, j’entrais dans le salon. La première chose qui me frappa fut le faste de cette pièce vraiment somptueuse. Un magnifique canapé, rouge et or, occupait l’ensemble du mur face à moi. Une grande table basse en chêne moulé se trouvait juste devant lui. A droite, sur une commode d’angle aux ferrures dorées trônait un magnifique bouquet de roses blanches. Sur la gauche une baie vitrée permettait au soleil d’inonder cette pièce d’une lumière vive mettant en valeur des tableaux représentant des scènes de chasse.
— Cela vous plaît ?
Encore sous le charme de la pièce je ne pensais plus à l’homme que je venais voir. Je me tournais rapidement sur ma gauche pour le voir pour la première fois. Son regard rieur me fixait droit dans les yeux. Il avait la trentaine sportive, ses cheveux coupés courts durcissaient ses traits sans pour autant atténuer le charme naturel de son visage. Vêtu d’un costume beige, mettant en valeur sa silhouette longiligne, il irradiait de lui une assurance et une volonté que j’avais rarement rencontrées chez quelqu’un. Bêtement, je ne sus que répondre par un simple :
— Oui c’est magnifique.
— Entrez et prenez place. J’avançais et m’asseyais sur le canapé à quelque distance du Maître.
— Sandra m’a parlé de vous, mais j’ai besoin de connaître vos motivations profondes.
— Mes motivations ?
— Qu’attendez-vous de nous ?
— Il y a quelques instants je vous aurai répondu que j’ais besoin d’un travail pour gagner de l’argent et que suite aux conseils de Maîtresse Sandra je suis venu vous voir afin que vous m’aidiez. Mais maintenant, après avoir découvert ce château, après avoir vu cette jeune femme qui ressemblait à un cheval et observé Nadia, je ne sais plus. Je pense que j’aimerai être cette femme cheval tout en étant soumise pourvue que …
J’allais ajouter : ce soit vous qui vous occupiez de moi. Mais Nadia revient, portant un plateau sur lequel se trouvait une carafe contenant un liquide ambré et un seul verre. Elle déposa le tout sur la table basse, devant le Maître. Puis fit mine de sortir.
— Nadia !! Votre comportement, depuis peu, me déplaît fortement, je vous ai demandé de NOUS apporter DES rafraîchissements pas de m’apporter UN rafraîchissement. Aussi pour vous rappeler votre condition de soumise, je vais vous punir sur l’instant !! Le ton sec et cassant de la voie du Maître résonna en moi, me faisant comprendre combien il pouvait être sévère. La jeune femme prise en faute supplia :
— Maître, ne me punissez pas en ça présence…
Sans lui laisser le temps de poursuivre le Maître l’interrompit :
— D’autant plus que cela servira également de leçon à Christine. Elle saura ainsi en toute connaissance ce qui pourra lui arriver si elle me déplaît, à la condition bien évidemment qu’elle décide de rester.
— Maître Marc, punissez-moi si vous le désirez, mais faites-le sans qu’elle soit là.
— Non, et comme tu te comportes comme une enfant capricieuse, je vais t’administrer une fessée.
— Ne me punissez pas comme une gamine ! Je vous en pris.
— Ne me fais pas attendre, à moins que tu ne désires une punition plus sévère ?
— Non Maître.
— Alors trousse ta robe et viens t’allonger en travers de mes jambes.
Lentement Nadia releva sa courte jupe, confirmant le fait qu’elle ne portait pas de culotte. Seul, un porte-jartelles noir lui enserrait la taille. Je la voyais de dos, et je ne pouvais pas m’empêcher de regarder ses fesses fermes et musclés. Elle s’approcha du Maître et s’allongea en prenant bien soin de serrer ses cuisses afin de ne rien me dévoiler de sa féminité. Elle eut un petit sursaut lorsque le Maître posa une main sur son séant. Il la caressa quelques instants faisant glisser sa main depuis son postérieur jusqu’au creux des genoux, cherchant à apprivoiser sa victime consentante. De son autre bras, il lui enserra la taille afin de mieux la tenir et je vis sa main disparaître en direction de son entrecuisse. Nadia se détendait de plus en plus sous l’action combinée des caresses entreprises sur ses fesses et à l’action plus mystérieuse dans son entre-jambes. Petit à petit son bassin se mit à onduler et quelques gémissements sortirent de sa bouche. Ce tableau érotique vivant commençait à m’émoustiller. J’aurais donné bien des choses pour être à la place de Nadia. Puis, sans prévenir, une première claque sèche marqua ses fesses, un petit cri sorti de sa bouche. Elle contracta immédiatement ses fessiers pour atténuer la douleur du prochain coup. La fessée venait de commencer. Une deuxième suivit rapidement d’une troisième claque marquèrent son postérieur. Puis le Maître garda sa main en l’air. Nadia, dans l’incertitude, gardait ses muscles tendus. Aussi pour gagner son abandon, le Maître reprit ses légères caresses sur son séant, tout en continuant son travail de sape dans son intimité. Les reins de Nadia commencèrent un va- et-vient de plus en plus rapide. C’est à cet instant que la fessée reprit, une suite de claques ininterrompus s’abattirent sur sa croupe. Les gémissements se transformèrent en râle puis en cri. Nadia essayait de cacher ses fesses avec ses mains mais rien n’y faisait, une pluie de coups tombait sur son fondement. Elle se trémoussait sur les genoux du maître, levant, écartant les jambes me laissant voir, toute pudeur disparue, ses replis les plus intimes. D’un côté les doigts de Maître Marc la masturbaient provoquant dans son corps des ondes de plaisir de l’autre, les claques rougissant de plus en plus ses fesses lui communiquaient des vagues de douleur. Lorsque ce mélange fut à son paroxysme le corps de Nadia s’arqua à se rompre et un immense cri de jouissance franchit ses lèvres. Puis elle retomba, les cuisses fermées emprisonnant cette main qui venait de lui donner tant de plaisir. Maître Marc, lui caressait tendrement le dos, les fesses et les jambes afin de l’aider à calmer la tempête qu’il avait sut allumer en elle.
Ce tableau avait déclenché en moi une réaction toute naturelle et pour me calmer, je n’arrêtais pas de croiser et de décroiser les jambes afin de compresser mes cuisses et d’éteindre le feu qui s’allumait dans mon intimité. Maître Marc surprit ce mouvement et me dit :
— Maintenant que cette petite gourgandine a été punie nous allons pouvoir continuer notre conversation. Puis s’adressant à Nadia il reprit :
— Quant à toi tu vas aller te mettre à genoux face au mur et tu attendras mon bon vouloir. Nadia se leva et tout en se massant les fesses elle alla prendre la position sans faire le moindre commentaire
— A nous deux Christine. Désires-tu faire parti de notre club ? Je m’efforçais à garder les cuisses légèrement écartées afin de ne provoquer aucun contact avec mon sexe tant mon excitation était forte. J’étais sûr que la moindre caresse me ferait jouir.
— Oui je désire faire partie de votre club. Mais quel sera mon rôle ?
— Nul ne le sait, tu seras servante, esclave ou maîtresse en fonction de tes désirs propres. Ici rien n’est imposé tout est consenti. Chacun d’entre nous respecte cette règle fondamentale. Si tu es toujours d’accord, tu seras présentée aux membres du club dés ce soir. Le désires-tu ?
Plus que jamais je désirais découvrir ce qui se cachait derrière les murs de ce château mais je désirais aussi partir à la découverte de mes propres fantasmes.
— Oui, je le désire.
— Sandra m’a parlé de tes problèmes financiers, considère qu’ils sont résolus. Ceci n’est pas un contrat que nous passons avec toi mais simplement un cadeau que nous te faisons -.Merci, mais comment faire pour …
— Tu n’as rien à faire sinon accepter notre amitié. Il se pencha vers moi, me prit la main, la porta à ses lèvres et y déposa un baiser. Son regard accrocha le mien. Je ne savais plus quoi faire, mon corps réclamait la délivrance d’une tension trop longtemps retenue et mon esprit me disait d’attendre.
— De quoi as-tu peur ? Me demanda-t-il d’une voie chaude.
— De moi, de vous, de ce qui peut ce passer ici …
— Si tu n’es pas sûr de toi tu peux encore partir.
Pour rien au monde je ne désirais partir aussi par l’intermédiaire de mon regard je m’offris. Comme dans un rêve je sentis les mains de Marc me débarrasser de la veste de mon tailleur puis défaire un à un les boutons de mon corsage. Il rabattit l’étoffe sur mes épaules et la fit glisser dans mon dos. Ses doigts glissèrent le long de ma colonne vertébrale, atteignirent l’agrafe de mon soutien-gorge de dentelle blanche et l’ouvrirent d’un geste rapide. Puis lentement ils remontèrent jusqu’à mes épaules, en firent glisser les bretelles, libérant ma poitrine de toute protection. Maître Marc glissa un genou entre mes cuisses. Peu à peu le désir se répandait en moi. Tout en faisant progresser son genou, Marc déposa de petits baisers sur mes seins, il enveloppa de ses lèvres un mamelon qu’il commença à mordiller. Aussitôt j’eus l’impression que mes tétons doublèrent de volume durcissant comme rarement je l’ai connu. Mes jambes s’ouvrirent plus largement alors que son genou atteignait le haut de mes cuisses. Réconforté quant à mon attitude, Maître Marc fit glisser une main le long de ma jambe. Sa caresse se fit plus tendre à l’approche de la chaire douce et chaude de l’intérieur de mes cuisses. Un doigt gratta le nylon de ma culotte, traçant un chemin diabolique le long de mes grandes lèvres dont le sillon était facile à suivre à travers la fine étoffe. Plusieurs fois le chemin fut parcouru, j’écartais mes jambes le plus que je pouvais, m’offrant à la caresse. D’un geste d’une précision infini, il appuya sur mon clitoris provoquant immédiatement la naissance d’un orgasme violent. Tout en refermant vivement mes cuisses afin de garder sa main entre mes jambes, je me laissais tomber dans son coup poussant un cri de plaisir. Tendrement, il passa sa main plusieurs fois dans mes cheveux, facilitant par ce geste le retour au calme dans mon corps. Puis il la fit glisser sous ma robe ou elle rejoignit celle que je maintenais prisonnière. Délicatement il retira cette main et la déposa sur ma taille. Je sentis mon ultime rempart glisser le long de mes cuisses. Complice je levais les jambes afin de lui permettre de me retirer ma petite culotte. Il fit remonter sa main vers mon entre-jambes repris sa caresse le long de mon sillon qu’il pénétra doucement avec son majeur. Un gémissement sortit de ma bouche alors qu’un autre doigt entrait dans mon vagin. Ses doigts commencèrent un profond et lent va-et-vient, s’écartant parfois afin de mieux me fouiller, griffant par moment mes parois intimes, déclenchant toujours des ondes de plaisir. Je me réfugiais à nouveau dans son coup, gémissant de plus en plus. Mes reins accompagnaient le rythme qu’il m’imposait par ses attouchements intimes. Je n’attendais plus que la délivrance qu’il m’accorda en accélérant ses va-et-vient et en écrasant mon bouton d’amour de son pouce. Un hurlement de bonheur sortit de ma bouche au moment ou la vague de plaisir me submergea. Il me garda quelque temps dans ses bras puis délicatement il me repoussa afin de m’allonger sur le canapé. Il me regarda un instant et me dit :
— Tu es très belle Christine, j’aimerais te voir entièrement nue.
Je me levais doucement, ouvrais les boutons qui fermaient ma jupe et la laissais glisser le long de mes cuisses. Une fois au sol je l’enjambais afin d’exhiber ma nudité à cet homme qui venait de me donner tant de plaisir. Maître Marc me contempla un long moment.
— Tu es vraiment très belle. Comme tu désires rester parmi nous, il va falloir te préparer pour la présentation de ce soir.
Va prendre ce que tu trouveras dans le premier tiroir de la commode et apporte-le-moi.
D’une démarche souple et gracieuse, heureuse de plaire à cet homme, je me dirigeais vers la petite commode d’angle. Ouvrant avec appréhension le tiroir, je découvris son contenu. Plusieurs objets de cuir blanc y étaient rangés : Une ceinture à laquelle plusieurs anneaux dorés étaient fixés, des bracelets à mousqueton et un collier comportant deux anneaux coulissants. Je pris le tout et le déposais sur le lit, près de Marc. Lentement je me mis à genoux devant lui, les mains sur le sol, paumes en avant. J’écartais légèrement les cuisses afin de ne rien cacher de mon corps à mon futur maître, prête à tout pour le seul bonheur d’être avec lui. Il prit en premier le collier qu’il fit tourner entre ses doigts. Puis de sa voix chaude il me dit :
— Soulève tes cheveux.
D’un geste gracieux je dégageais mon cou de tout obstacle, l’offrant en signe de soumission. Approchant son visage, il déposa sur mes lèvres un tendre baiser tout en fixant autour de mon cou la boucle du collier. Sentant pour la première fois cette marque de dépendance sur mon corps, je pris enfin conscience que j’avais un besoin viscéral de plaire à Marc. Il passa la ceinture autour de mes reins, la serrant fortement de façon à l’empêcher de tourner autour de ma taille. Mes poignets furent rapidement revêtus des bracelets qui leurs étaient destinés et pour terminer mon habillage, je dus fixer moi-même les derniers bracelets à mes chevilles. J’étais devenu la soumise de maître Marc. Il prit mes mains, en baisa les doigts plusieurs fois.
— Ma douce je doits te laisser quelques instants, Nadia va t’accompagner dans la chambre qui t’est réservée. Tu attendras que l’on vienne te chercher pour ta présentation aux membres du club.
Il prit les mousquetons, reliés à chacun des bracelets fixés à mes poignets, et les verrouilla aux anneaux de la ceinture. Je ne pouvais plus bouger mes bras. Dans cette position ma poitrine était mise en valeur, une véritable offrande à cet homme qui avait si bien su me donner du plaisir. Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres avant de quitter la pièce. Nadia se releva de son humiliante position et me regarda avec méchanceté, je sentais qu’elle m’en voulait d’avoir assisté à sa punition et je savais que tôt ou tard elle prendrait sa revanche sur moi.
— Viens, je vais te montrer ta chambre. Elle ouvrit la porte et s’éloigna dans le couloir sans chercher à savoir si je la suivais.
Franchir cette invisible frontière me paraissait insurmontable, n’importe qui pouvait me croiser et constater ma condition d’esclave. Mais le désir de plaire à maître Marc fut plus fort que mes hésitations. Je sortis et me mis à courir en direction de Nadia qui m’attendait devant l’entrée de la chambre qui avait été préparée à mon attention. Rapidement je passais devant elle et entrais. Quelle splendeur, un magnifique lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce. Les draps de soi bleus faisaient penser à un lac au sein duquel on avait envie de nager. Sur les murs de magnifiques tableaux érotiques, montrant de fraîches jeunes filles dans des poses lascives, ajoutaient une touche de sensualité à l’ambiance générale de cette pièce.
— Allonge-toi sur le lit, maître Marc ne m’a pas donné de consigne particulière aussi, je vais pouvoir prendre quelque liberté avec toi.
Sans chercher à m’opposer à elle, je fis ce qu’elle me demandait, me couchant avec délectation sur ce lit, pareil à une princesse des temps anciens. Nadia s’approcha et vient s’asseoir à côté de moi.
— Tu es belle, tu auras du succès ce soir.
Me dit-elle avec une pointe de jalousie dans la voie. Elle passa sa main plusieurs fois sur mon ventre, jouant quelque instant avec ma toison pubienne puis soudainement elle se leva, attrapa le mousqueton du bracelet attaché à ma cheville droite et tira dessus pour le verrouiller à un anneau fixé sur le montant du lit à baldaquin. Elle fit de même avec mon autre cheville. L’écartement de mes jambes était à la limite du supportable sans provoquer d’étirement pour autant.
Nadia sortit sans un regard pour moi.J’étais à la merci de n’importe qui entrant dans cette pièce, mon intimité livrée à qui voudrait la prendre. J’aurais donné beaucoup afin de savoir exactement en quoi consistait cette soirée de présentation à laquelle j’allais participer ce soir.