Bonjour cher lecteur,
Je m’appelle Alexia, j’ai 19 ans et je suis étudiante en commerce.
Je me trouve actuellement sur le lit de ma chambre étudiante que je partage normalement avec mon copain en train de me faire prendre en levrette par un parfait inconnu. Je voudrais vous le décrire rapidement, mais à vrai dire, je ne me souviens plus très bien à quoi il ressemble. Et je ne peux pas vraiment me retourner pour me rafraîchir la mémoire, puisqu’un autre homme a plongé sa virilité dans ma bouche et je suis occupée à le pomper avec ardeur. Est-ce mon copain ? Non plus.
Mon copain, justement, est assis dans un coin de la pièce, partagé entre la tristesse, l’humiliation et l’excitation. C’est d’ailleurs visible jusqu’à la caricature, puisque des larmes mêlées de colère et de chagrin se succèdent sur son visage, tandis que sa main s’est glissée, presque malgré lui, dans son caleçon pour caresser sa verge dressée à l’extrême. Il n’ose pas intervenir, il sait que cela ne servirait à rien, et de toute façon, il est beaucoup trop excité pour tenter quoi que ce soit.
Quel genre de couple est-on, pour se livrer à ce genre de jeux pervers ? Et surtout, quel genre de garce suis-je, moi, pour faire cela à mon copain ? A moins qu’il ne l’ait mérité par un comportement indigne ?
Eh bien non : mon copain est adorable, il l’a toujours été, et il n’a rien fait pour mériter cela. En tout cas pas que je sache. Et je ne suis pas non plus le stéréotype de la fille facile ni de la salope égocentrique et sans cur. Je suis une jeune fille sage, rangée, sans histoires. Ou plutôt, je pensais l’être.
Alors pour comprendre comment on a pu en arriver là, il faut remonter quelques semaines en arrière. Trois en fait.
Le matin où tout a commencé, rien n’aurait permis a priori de prévoir la direction que prendraient les événements. C’est pourtant bien par là qu’il faut commencer mon histoire.
Hugo, mon copain, m’avait préparé un petit-déjeuner de reine. Il s’était levé à l’aube pour m’acheter du pain frais, puis il s’était occupé de tout pour, littéralement, me servir mon repas sur un plateau.
Je me souviens de m’être fait à ce moment-là, la réflexion, que j’avais vraiment le meilleur petit ami du monde. Et ce ne serait pas la dernière fois que je me le dirai ! Déjà, Hugo était plutôt mignon. Il avait 19 ans, comme moi, puisque nous nous étions connus sur les bancs du lycée. Le coup de foudre avait été immédiat, nous sommes sortis ensemble dès la seconde. Et nous ne nous sommes jamais quittés depuis.
Il est châtain d’origine, mais il agrémente ses cheveux de jolies mèches blondes qui lui donnent un peu une coupe de skateur. Cela lui va très bien, d’autant plus que cela tranche avec son code vestimentaire plus « classique », élégant, mais sobre. Cette notion d’élégance dans la sobriété peut d’ailleurs également s’appliquer à son caractère. Hugo est un jeune homme raffiné, drôle, cultivé, mais pas prétentieux pour un sou. Bref, le petit copain parfait !
Quant à moi, je suis un peu plus petite que lui 1m66 contre 1m77 , mais dans le même genre de gabarit : sportive, mais mince. On dit généralement de moi que je suis mignonne, blonde avec quelques taches de rousseur qui, paraît-il, me procurent une innocence infantile. Innocence qui s’accorde mal avec mon comportement à venir, mais cela, on ne me le dit évidemment pas.
En tout cas, mon corps élancé s’accommode bien d’une poitrine de belle taille, sans être opulent (un petit C pour les curieux). Mes fesses sont, dixit Hugo (puis quelques autres), absolument sublimes. Si je ne partage évidemment pas cet avis (a-t-on déjà vu une femme, même la plus belle, aimer son corps ?), je dois dire que je n’en suis pas mécontente.
Voilà donc, en gros, un petit descriptif de nous deux, pour situer le contexte. Evidemment, le petit-déjeuner préparé par mon copain n’était pas destiné uniquement à célébrer la beauté de mes fesses, réelle ou supposée, mais à me faire oublier un peu mon stress. Je commençais en effet ce jour-là mon stage en entreprise, qui devait durer 2 mois. Or, une première immersion en entreprise pour une grande stressée comme moi, c’est toujours un événement.
C’est d’ailleurs avec une certaine difficulté que je suis parvenue à engloutir les tartines qu’il m’avait préparées, tellement j’avais l’estomac noué.
Ne te bile pas ! m’a rassuré Hugo. Ce n’est qu’un stage après tout, pourquoi voudrais-tu que ça se passe mal ?
Je le savais bien, ça, mais ce qui me chiffonnait n’avait rien de bien rationnel. Je n’avais pas vraiment peur de ne pas être à la hauteur, ni même de ne pas être acceptée- il ne s’agissait après tout effectivement que d’un stage , mais l’appréhension me vrillait pourtant les tripes. Pourquoi ? Je n’aurais même pas su le dire.
Tout s’est pourtant très bien passé quand je suis arrivée sur place. J’ai été bien accueillie, le directeur m’a présenté rapidement l’entreprise, son histoire et ses objectifs, puis il m’a fait visiter les lieux en me présentant aux salariés. Il me les a présentés aussi, bien sûr, mais ils étaient près d’une cinquantaine en tout, je n’en ai donc retenu qu’une toute petite partie.
En fin de matinée, il m’a enfin montré ce qui serait mon bureau, ainsi que les quelques personnes avec lesquelles j’allais travailler. Il y avait Chantal, qui était à la fois la plus ancienne et la responsable du service; Nabil, un jeune homme de 28 ans qui serait mon formateur référent, ainsi que Christophe et Alain, tous deux quarantenaire. L’un dans l’autre, toutes ces personnes m’ont semblé sympathiques.
Ce sont d’ailleurs mes futurs collègues qui m’ont accompagnée à la cantine, et nous avons passé la majeure partie du repas à faire connaissance. Nabil, en particulier, semblait très désireux de briser la glace. Il n’a d’ailleurs pas hésité à me questionner sur tout et n’importe quoi, y compris ma vie privée.
T’as un petit copain ? m’a-t-il demandé à un moment donné.
Oui, ai-je seulement répondu.
Dommage !
Bien que cette phrase ait été prononcée sur le ton de la plaisanterie, elle m’a quand même mise assez mal à l’aise. J’avais peur qu’il ne joue au dragueur pendant deux mois !
Lorsque nous sommes retournés au bureau l’après-midi, j’ai d’ailleurs constaté qu’il était assis à côté de moi, nos postes étant côte à côte. Christophe et Alain nous faisaient face, de l’autre côté de la marguerite, et Chantal était à l’écart sur son propre bureau. Il m’a montré plusieurs choses durant l’après-midi, notamment le fonctionnement global du service, de leurs logiciels et en quoi consistait concrètement leur travail.
J’ai rapidement constaté que la remarque à laquelle j’avais eu droit à la cantine ne serait sans doute pas isolée. Voulant me montrer où aller sur le logiciel, il a posé à un moment donné sa main sur la mienne pour guider ma souris. Quand ce fut fait, il a attrapé ma main et l’a levée devant ses yeux.
Waouh ! a-t-il lâché. T’as de super belles mains, et très douces.
Ce disant, il ne s’est pas gêné pour la caresser, allant même jusqu’à faire courir ses doigts sur mon avant-bras, en un geste que je jugeais très déplacé.
Il en a de la chance ton copain, a-t-il poursuivi. J’adorerais sentir des mains comme ça sur ma queue !
La remarque m’a mise extrêmement mal à l’aise, si bien que j’ai retiré ma main en rougissant jusqu’aux oreilles. J’ai jeté un coup d’il rapide sur nos collègues en face pour voir s’ils avaient entendu, mais apparemment non. Il faut dire qu’ils étaient tout de même assez loin.
Allez, fais pas la tête, a ricané Nabil, je plaisantais !
Je lui ai lancé un rapide sourire signifiant que je ne le prenais pas mal, mais j’ai eu du mal à ne pas regarder le sol avec obstination pendant les dix minutes qui ont suivies. Il m’a ensuite montré encore diverses fonctionnalités du logiciel, me guidant verbalement tandis que je manuvrais la souris, mais il a bientôt reposé sa main sur la mienne. Je l’ai aussitôt retirée par réflexe.
T’en fais pas, a-t-il encore rigolé. Je vais pas te manger !
Je commençais sérieusement à en douter, mais je ne voulais pas lui donner l’impression qu’il me faisait peur. Je voulais me faire bien voir, et surtout je voulais réussir mon stage.
Etaient-ce les seules raisons ? Je me le demande encore aujourd’hui. Même à ce moment-là, je dois bien reconnaître que je trouvais Nabil séduisant : il avait beau être insupportable, il était plutôt mignon !
Mais sur le moment, j’étais à mille lieues de penser ainsi. Je le regardais donc m’expliquer les différentes manipulations à retenir, ainsi que celles à éviter.
A un moment donné, il a posé négligemment la main sur mon épaule, comme si de rien n’était. Bien qu’un peu déplacé, le geste n’avait rien d’outrageant, je l’ai donc laissé faire. Petit à petit, j’ai pourtant réalisé que la main s’enhardissait et devenait plus aventureuse. Bientôt, c’est son bras qui s’est trouvé autour de mon épaule, comme s’il m’enlaçait. Il continuait pendant ce temps à me parler comme si de rien n’était.
J’étais clairement gênée par son attitude, mais, un peu intimidée sans doute, je ne savais pas comment le repousser sans faire de scandale ou instiller dès le premier jour une mauvaise ambiance. Après tout, il était peut-être juste un peu tactile, pas de quoi en faire toute une histoire !
Il a d’ailleurs fini par retirer sa main de mon épaule, puis il n’a rien fait d’embarrassant durant la dernière heure. Il m’a raccompagnée jusqu’au parking lorsque je suis partie, bavardant un peu de tout et de rien.
Tu n’as pas de voiture ? m’a-t-il demandé en voyant que je m’apprêtais à quitter le parking à pied.
Non, on est étudiants tous les deux avec mon copain, on n’a pas les moyens de…
C’est pas un souci ! m’a-t-il interrompu, non sans une certaine impolitesse. Je pourrais te reposer chez toi les soirs, si tu veux. Allez, viens !
Sans vraiment me laisser le choix, il a tourné les talons et s’est dirigé vers sa propre voiture dont il a ouvert la porte côté passager en me la tenant, pour m’inviter à entrer. J’ai cédé en me disant que cela me ferait gagner du temps et que de toute façon je ne risquais pas grand-chose. Pourtant, il m’a donné une petite claque sur les fesses au passage. Là encore, je n’ai rien dit.
Il n’a ensuite pas cessé de me questionner sur nos pratiques sexuelles, à Hugo et moi, durant le trajet. Il a sursauté quand je lui ai révélé que j’étais vierge, mais a heureusement retenu ses ricanements quand je lui ai expliqué que je ne voulais pas le faire avant le mariage.
Et ton mec accepte ça ?
J’ai haussé les épaules.
Il n’a pas vraiment le choix du coup, et pis il m’aime alors oui. Mais c’est vrai que c’est dur pour lui, il aimerait beaucoup que je revienne sur cette idée !
Il a aussi été étonné quand je lui ai révélé que je ne suçais pas.
« Mais pourquoi je lui racontais tout ça d’ailleurs ? »
Quoi ? m’a-t-il dit lorsque j’eus lâché l’information d’une toute petite voix. Ne pas sucer quand on a un aussi joli minois et une bouche aussi sublime, c’est un crime !
Je n’ai rien répondu, me contentant encore une fois de regarder mes pieds.
En arrivant devant mon appartement, il m’a dit au revoir en m’embrassant sur la joue, sans beaucoup de gêne là encore, alors que mon copain pouvait le voir ! Et de toute façon, ce n’était pas la question, me suis-je morigénée quelques secondes plus tard ? Je ne voulais tout simplement pas de cette familiarité ! Pourtant, je ne disais rien, trop intimidée sans doute.
J’ai pris quelques minutes avant de rentrer chez moi, consciente que cela ne suffirait probablement pas à me calmer, mais déterminée à faire le maximum pour qu’Hugo ne voie pas mon trouble. De toute façon, j’avais décidé que je ferais passer cela pour du stress s’il s’en rendait compte.
Heureusement, mon retour s’est passé sans problème. Forcément, Hugo m’a questionnée sur le travail lui-même, ainsi que sur mes relations avec mes collègues en général. J’ai donc pu lui raconter qu’ils étaient très sympas (ce qui était vrai) et que le boulot avait l’air intéressant (ce qui l’était moins). Voyant que je n’étais pas spécialement encline à lui raconter toute ma journée dans le détail, il n’a pas insisté plus que cela et il est passé à d’autres sujets. Très bien !
J’ai pourtant passé une bonne partie de la soirée à penser à Nabil. Bien que je le trouve sympathique et plutôt séduisant, je devais reconnaître qu’il me faisait un peu peur. Je ne savais pas quelle était la part de jeu dans ses allusions de moins en moins subtiles. Etait-ce d’ailleurs bien un jeu, ou me faisait-il clairement du rentre-dedans ?
Je repensais à plusieurs de ses gestes, notamment quand il m’avait pris la main et, surtout, quand il m’avait mis une claque sur les fesses. Même s’il l’avait ensuite pris à la plaisanterie, ce ne sont quand même pas des gestes anodins ! Il fallait que je le stoppe tout de suite avant qu’il ne se sente encouragé par mon absence de réaction, qu’il pouvait à la limite considérer comme de l’approbation. J’ai décidé que le lendemain, je serai plus ferme.
Le lendemain matin, il est d’ailleurs venu me chercher à l’appartement, comme convenu. Heureusement, Hugo était déjà parti. Je ne lui avais pas parlé de cela j’ignore d’ailleurs pourquoi au fond, sans doute je voulais tout simplement éviter de parler de lui et je ne tenais pas à ce qu’il l’apprenne de cette façon.
Il est sorti de la voiture pour m’accueillir, puis il m’a prise dans les bras avant de m’embrasser sur chaque joue. Je trouvais vraiment qu’il en faisait trop, que ses gestes étaient trop intimes, mais je ne trouvais pas vraiment à redire sur le moment, aussi, j’ai laissé couler une fois de plus.
« La prochaine fois, je ne laisserai pas passer », me suis-je quand même promis. Mais au fond de moi, je commençais à comprendre que la lutte que je prétendais engager était vaine et vouée à l’échec. Il avait bien trop d’emprise sur moi, d’une manière ou d’une autre.
En arrivant à l’entreprise, il m’a enlacée par la taille et, comme je n’ai toujours pas su le repousser, c’est ainsi que nous sommes entrés. Quelques personnes nous ont lancé des regards amusés, l’air de dire « ah tiens, ils n’ont pas perdu de temps ces deux-là ! ». J’espérais que Nabil était connu pour ce genre de comportement et dont on se douterait donc que ce n’était pas ce dont cela avait l’air, mais je bouillonnais à l’intérieur, de me retrouver dans cette situation.
Je ne savais même pas à qui j’en voulais finalement le plus : lui, pour ses avances parfaitement déplacées, ou moi, pour ne pas être capable de le remettre à sa place. Peu importe, au fond, cette situation ne pouvait plus durer; je l’ai pourtant laissé me guider ainsi jusqu’à notre bureau où nous nous sommes de nouveau installés côte à côte.
La matinée s’est déroulée à peu près comme la veille, sauf qu’il était de plus en plus entreprenant. Il posait sa main sur la mienne pour guider ma souris, il me prenait souvent par les épaules pour se pencher vers mon écran…une fois, il est même allé jusqu’à mettre sa main négligemment sur mon genou. Cela m’a mis extrêmement mal à l’aise, surtout que j’étais en jupe, mais encore une fois, je n’ai rien dit. Pourquoi ? Je crois qu’au fond la situation m’excitait un peu…
Vers la fin de matinée, il s’est mis debout à côté de moi (qui était toujours assise), pour me montrer différentes procédures sur nos logiciels. Comme je n’ai pas tardé à m’en rendre compte, cette position lui conférait une vue plongeante sur mon décolleté dans lequel il ne se gênait pas pour jeter des regards avec insistance.
Atrocement gênée, j’ai essayé de m’ajuster autant que possible pour dissimuler mes seins, mais il n’y avait pas grand-chose à faire.
A un moment donné, sans aucune gêne, il a fini par lâcher :
Putain, t’as une de ses paires de nichons, c’est trop bandant !
Rouge de honte, j’ai essayé de les cacher autant que possible, mais sans succès. Mon décolleté n’était pourtant pas particulièrement provocant, mais sous un angle savamment choisi et en se penchant bien dessus, on pouvait facilement voir la naissance de mes seins.
Nabil m’a alors pris la main, puis il m’a dit :
Regarde l’effet que tu me fais…
Avant que je ne comprenne ce qu’il faisait, il avait posé ma main sur son entrejambe. A travers son jean, je sentais clairement la barre de chair bien dure qui s’était dressée. Il a fait rapidement courir ma main tout le long pour m’en montrer l’étendue. Son sexe avait l’air impressionnant.
Plus gênée que jamais, j’ai baissé la tête et récupéré ma main avec hâte. Mais Nabil n’avait pas du tout l’intention d’en rester là. Quelques minutes plus tard, pendant que je mettais en pratique ce qu’il m’avait montré, mon regard a été attiré par un mouvement sur ma gauche, là où il se trouvait.
J’ai alors sursauté de surprise : il était en train de se masturber, juste à côté de moi ! Il s’était contenté de sortir son sexe par la braguette de son jean, et il était masqué aux autres par les ordinateurs. Mais moi, je ne pouvais rien rater de ses mouvements de va-et-vient…
Passée la surprise vint la frayeur : quel genre de relation était-il en train d’instaurer entre nous ? Je ne voulais pas de tout cela. Je ne voulais qu’apprendre mon travail, pas échanger des commentaires grivois avec un collègue. Et maintenant cela…
Ensuite, je me suis surprise à penser à autre chose. Une chose qui n’aurait même pas dû m’effleurer l’esprit : son sexe était long, sans doute plus que celui d’Hugo, et…beau. Cette dernière pensée m’a particulièrement effrayée, non seulement parce que je n’avais absolument pas le droit de l’avoir, mais aussi parce que je n’avais jamais pensé jusque-là d’un pénis qu’il pouvait être beau.
Nabil me regardait, un sourire aux lèvres, apparemment très fier de lui. De sa main droite (il était gaucher), il est venu chercher ma propre main, puis il l’a approchée lentement de son sexe. Je comprenais vaguement ce qu’il allait faire, mais j’étais trop sonnée pour m’y opposer. Avant que je ne puisse réagir correctement, il l’avait posée sur sa verge dressée.
Les pensées se sont alors bousculées à toute allure dans ma tête : mon Dieu que son sexe était gros, et tellement dur ! Il m’effrayait en fait, comment avais-je pu me retrouver avec un pénis dans les mains ? Moi, Alexia, la fille la plus prude de mon école ? Je ne parvenais pas à comprendre comment j’en étais arrivée là, et je ne savais absolument pas comment me sortir de cette situation.
Nabil a alors guidé ma main pour la faire épouser la forme de sa bite. Malgré moi, je l’ai donc serrée dans ma paume, puis j’ai entamé de délicats mouvements de va-et-vient.
Ah putain, t’as la main trop douce !! a-t-il lâché à voix basse.
J’étais monstrueusement gênée, mais je ne savais toujours pas comment réagir. J’aurais dû lâcher son sexe, le gifler, partir en courant… bref, tout, sauf continuer à le masturber servilement ! Mais pourquoi en étais-je incapable ?
Nabil a alors profité de mon atonie pour poser son autre main sur mon torse, puis il l’a fait descendre doucement jusqu’à ma poitrine. Quand sa paume s’est refermée autour d’un de mes seins, qu’il a pressé sans tendresse, j’ai enfin eu un électrochoc salutaire : j’ai lâché son sexe et j’ai repoussé l’intrusion. Je me suis ensuite mise en position ftale, les mains protégeant mes seins.
J’ai jeté des regards fébriles à travers la pièce, terrifiée à l’idée que quelqu’un ait pu voir la scène. Heureusement, tout le monde était trop absorbé par son travail pour prêter attention à ce que nous faisions, surtout que nous étions quasiment invisibles derrière nos ordinateurs.
Je ne sais pas pourquoi j’avais aussi honte des attaques de Nabil, comme si je me sentais coupable de les provoquer; ou, était-ce déjà de l’attirance que je ne m’autorisais pas à accepter ?
Quoi qu’il en soit, j’aurais pu le repousser plus rudement, ou même faire en sorte que les autres voient ce qu’il m’infligeait. Mais je ne voulais pas, et je ne m’expliquais pas pourquoi.
Viens avec moi, il faut qu’on parle, m’a dit Nabil en m’attrapant de nouveau la main.
Il m’a attiré avec lui dehors, et je reconnais que j’étais plutôt soulagée de quitter la pièce. Je ne voulais pas que les autres se doutent de quoi que soit; or, j’ai compris quelques secondes trop tard que c’était une tragique erreur : il ne pouvait pas tenter grand-chose devant tout le monde; mais si nous étions seuls, jusqu’où irait-il ?