chap2
Après trois combats et un hentai où Sacha la fiste avec toge pi, le village était en vu. De loin déjà je sentais lodeur dennuie se dégageant des bâtisses. Celle de ma tante, pour ce dont je me souviens, se trouvait légèrement à lécart du hameau. A environ une centaine de mètres, après un petit chemin qui sengouffrait dans la seule touche de verdure et de végétation du coin. Le reste nétant quasiment que des champs.
Nous entrions dans le village. Il fallait le traverser avant darriver à destination. Je rangeai mes affaires et observai la faune locale. Des vieux, des vieux, des vieux au bar, des vieilles, des vieux au deuxième bar et lépicière. Après tout ce nest pas comme si je comptais sortir rencontrer des gens de toute façon.
Nous nous engagions sur le sentier de terre. Lambiance avait radicalement changée. Les arbres cachaient le soleil et la fraîcheur de ce sous-bois miniature se ressentait jusque dans la voiture. Le contraste entre les champs accablés par une chaleur torride qui entouraient le village et cet humide jardin secret était réellement bluffant. Enfin bref, jallais presque mintéresser à la nature et au monde extérieur, mais faut pas abuser.
Au second virage on pouvait voir apparaître la maison au centre dune petite clairière. Une vieille ferme, inutilisée comme telle depuis des générations. Mais on pouvait encore voir la vieille annexe sur la gauche (En regardant la maison de face) qui servait détable, maintenant aménagée en haut vent pour voitures. La maison, bien que dune taille modeste, comportait un étage. Des murets à lavant délimitaient une petite cour et une terrasse sétendait en son sein. La maison faisait vraiment vieille, mais charmante.
Avec ses pierres apparentes, les volets en bois et sa grosse cheminée sur le toit, elle me remémorait ce que moi et Philippe Eugène avions un jour construit sur Minecraft.
Quand nous sortîmes de la forêt pour pénétrer dans la clairière mon père donna quelques coups de klaxon :
« Arrête enfin, on est à la campagne maintenant, ce nest pas lendroit pour arriver en tonitruant à tout bout de champs !! Sindigna ma mère.
— Mais enfin cest pas non plus la Creuse, ils connaissent les voitures les piafs. »
Ma tante sortit de la maison et vint nous saluer. Cétait une femme mûre, à peine plus âgée que ma mère. Elle était malgré tout plus petite, même plus petite que moi. Je dirais dans les 1m70, plutôt normale quoi. En fait avec elle, je crois que cest justement le mot qui la désignait le mieux : « normale ». Elle avait un visage banal et passe-partout, une corpulence moyenne et un comportement également ce quil y a de plus conventionnel.
Elle était polie, ses sujets de conversation et centres dintérêts parfaitement communs. Même ses vannes nétaient que des classiques. Efficaces, mais des classiques. Si normale quau final on ne pouvait pas plus lui reprocher de choses que lui louer de qualités.
Un problème avec la description de ma tante ? Je sens comme un sentiment dinsatisfaction chez vous Ah, je suis bête. Désolé de vous décevoir mais ses seins étaient ceux de la quadragénaires de base. Correctement rangés dans leur gilet, nattirant votre regard que par réflexe tout au plus. Idem pour son postérieur. Il avait le mérite de ne pas être plat comme les sprints de Paper Mario mais, de la même manière que sa poitrine, seul un moment dabsence aurait pu bloquer vos yeux dessus.
La seule chose qui la démarquait de la masse dans laquelle elle semblait senfoncer à chaque aspect de sa vie, cétait ses cheveux. Elle était rousse. Et pas dun brun tendant vers le rouge. Mais un vrai roux, vif et flamboyant. Ses cheveux raides favorisaient la réflexion du soleil ce qui avait pour effet de rendre leur éclat encore plus puissant.
Elle nous accueillit et nous aida, après quelques salutations et échanges rapides à rentrer nos affaires. Elle nous expliqua que Cécilia narriverai que demain car elle était en vacances chez son père. Enfin une bonne nouvelle, ou plutôt semi bonne nouvelle. Javais la soirée et une partie du lendemain de tranquilles avant que lhorreur ne commence vraiment. Je pourrai au moins récupérer du voyage.
La fin daprès-midi et la soirée se déroulèrent de manière parfaitement prévisible. Soit à limage de ma tante en fait. Après manger mes parents décidèrent daller se coucher. Ma tante leur souhaita bonne nuit avant de sinstaller devant la télévision. Jannonçais que jallais me doucher (histoire dêtre tranquille pour le séjour) et elle ajouta quelle mindiquerait ma chambre ensuite.
Bien que la salle de bain fût de vieille confection, elle nen restait pas moins très propre. Ceci dit je men fiche, je ne suis pas du genre à cheval sur lhygiène. Jinspectais tout de même le terrain, dans le but den faire mon bunker anti-cousine reloue pour my réfugier de temps en temps et ainsi échapper à sa présence que je prévoyais déjà malsaine.
« – Fun, tu en as encore pour longtemps ? minterrogea ma tante à travers la porte.
— Euh non, jai bientôt terminé tata. En vérité je venais tout juste de commencer à me tripoter, mais concernant la douche cétait bien terminé.
— Alors si tu veux bien, je voudrais aller me coucher alors viens que je te montre ta chambre !
— Ah ok pas de soucis jarrive. Jenfilais rapidement mon caleçon et mettais ma serviette autour de la taille.
— Oh mais cest quil a grandit ce jeune homme. Me lança-t-elle presque machinalement, comme laurait fait nimporte quel parent que lon na pas vu depuis quelques temps.
— Ah ah oui, je prends modèle sur Duke Nukem cest pour ça !! Je tentais de donner un minimum doriginalité à la conversation.
— Qui ça ? Mais en vain
— Nan rien, une bêtise. Tu me montres ma chambre ?
— Oui bien sûr suis moi. »
Elle passa devant et memmena à létage. Les escaliers de bois craquèrent. Je ne pus mempêcher de remarquer les trous qui traversaient certaines planches, laissant entrevoir la cuisine. Nous atteignîmes un couloir qui parcourait tout létage et permettait laccès à toutes les pièces.
« – ici, première à droite cest les toilettes. Mindiqua-t-elle à la première porte avant de continuer : Ensuite tu as la salle de jeu, elle ne sert pas beaucoup, mais cest bien pratique quand il y a du monde.
— Oui jimagine. Répondis-je sans vraiment être très intéressé
— La cest la chambre de Cécilia et juste à côté, au fond du couloir, cest pour toi ! »
Elle ouvrit la porte et me laissa entrer. Je pus admirer ce que serai mon cachot pour les deux semaines à vivre. Une mignonne petite chambrette avec un lit au matelas visiblement bien rembourré, un bureau parfaitement rangé pour que je puisse poser mon ordinateurs et mes livres, une armoire libre dêtre remplit et enfin une grande fenêtre donnant sur la cour qui éclairait superbement la pièce au matin daprès ma tante.
Lenfer. Les rideaux étaient trop fins pour que je puisse espérer quils me protègent de quoique ce soit. Bon, au moins concernant le reste cétait plutôt pas mal.
Jinstallais tout ce quil me fallait pour la nuit, jetais mes vêtements dans larmoire et ouvrit mon PC sur le bureau. Je mapprêtais à my asseoir quand ma tante minterrompit :
«- Hem, Fun ? lança-t-elle timidement.
— Ah, euh oui ? Je navais pas remarqué quelle était toujours là, elle navait pas bougé en fait !
— Je pourrais te demander un service ?
— Bien sûr quoi donc ? Fis-je, interpellé »
Elle sapprocha, me poussa sur le lit, et approcha son visage du miens : « Baise-moi. »
Elle posa sa main sur mon épaule, mentraîna sur le lit et approcha son visage du miens : « Baise-moi. »
Nous étions allongés sur le lit, se frôlant du bout du nez. Ses cheveux enfermaient nos visages dans une intimité rouge vive, comme si le lit fut à baldaquin. Je neus pas le temps de bouger, de réagir, de penser. Elle ferma les yeux, approcha ses lèvres et
Je la reteins.
« – Tati quest-ce que tu fais ? Puis-je tout juste demander.
— Ecoute, ça fait trop longtemps que je nai pas connu dhomme rend moi ce service sil te plaît. »
Elle revint à lassaut mais cette fois je la repoussai et lécartais. Elle devint aussi rouge que sa crinière et fuyant mon regard :
« – Je suis désolé. Tu as raison, tu nas pas à être intéressé par une vieille femme comme moi.
— Non pas du tout, tu es très euh charmante. Je tentais tout de même de ne pas lui faire trop de peine. Mais je suis ton neveu, on ne peut pas ! Ca mallait bien de dire ça.
— Tu veux dire que si ce nétait pas le cas ? Elle avait lair de dire ça sans réellement réaliser le sens de ses paroles.
— Non ! Enfin euh
— Tu as raison. Cest juste que, tu as tellement grandis, jaurais voulu enfin, jai cru que Bon oublions ça. Je suis désolée. »
Elle quitta ensuite la pièce. Je me retrouvai seul dans la fade pénombre de ma chambre.
Et avec un putain de barreau !!! La vérité cest que javais eu un vrai coup de flippe. En fait une femme cest vachement impressionnant quand cest entreprenant. Cest bien plus simple avec les filles du lycée qui me crachent dessus et tiennent une distance de sécurité dau moins vingt mètres.
Je décidai daller me coucher, tant pis pour la dernière nuit de jeux video que javais prévu avant larrivée de ma cousine. Le voyage et les derniers événements avaient eu raison de moi. Mais je pris quand même le temps dévacuer tout ce stresse dans ma chaussette.
Le lendemain matin, je me réveillai à 14h. La journée pouvait commencer. Je pris mon petit déjeuner tranquillement dans le salon pendant que les adultes finissaient leur repas sur la terrasse, au soleil. Je sentis lair gêné de ma tante, lorsquils rentrèrent à lintérieur. Je nen menais pas plus large, mais je parvenais à faire comme si de rien était.
« – Cécilia ne devrait plus tarder maintenant jimagine. Lança ma tante, plus ou moins à mon attention.
— Super. Répondis-je, tentant de paraître naturel.
— Eh bien moi jirai bien faire un tour du village pour me dégourdir un peu les jambes ! Tu en penses quoi chéri ? Fit ma mère, sans se douter de quoi que ce soit.
— Oui cest daccord, on ira faire quelques achats au passage, puisquon sera plus nombreux ce soir ! Ajouta mon père, de son habituel ton enjoué.
— Bonne idée, répondit sa belle-sur, à tout à lheure alors !
— Fun, tâche de tenir compagnie à ta tante et de ne pas te réfugier dans ta chambre hein ! Mordonna ma mère, avant de suivre mon père à lextérieur. »
Le malaise qui régnait dans la pièce était à son comble. Un lourd silence trônait à ses côtés et ni ma tante ni moi nosions nous interposer. Pourquoi avait-il fallut que ma mère ajoute ça Puis dans une espèce de rébellion :
« – Bon, euh je vais ranger un peu la maison avant larrivée de ta cousine
— Eh ben hum je monte. »
Et cest ce que nous fîmes sans rien ajouter.
Jallumai lordinateur et me connectai sur un site de jeux video. Je me marrais comme un con devant Crossed et de vieux gaming live de Frank quand jentendis une voiture savancer dans la cour. Je me résolvais à entrouvrir les volets pour observer si mes parents étaient de retour, ou si cela sonnait la fin de ma tranquillité.
Et ce fut la deuxième option. Jattendais quon mappelle pour descendre, histoire de retarder léchéance. Au bout de quelques minutes jentendis les escaliers grincer. A un rythme saccadé, la personne faisait de petits mais vifs pas. Les escaliers se turent et le parquet du couloir prit le relais. Et enfin, ce fut la porte : « toc toc »
« – Fun ? Maman ma dit que tu étais là ! Une voix aigue mais dune énergie certaine émit ces mots de lautre côté du seuil.
— Ouais, tu peux entrer Céci »
Elle nattendit pas que je finisse et sintroduit dans la pièce. Un grand courant dair fut entraîné par louverture de la porte. Il souleva jusqu’à mes narines un parfum doux et sucré qui métait alors inconnu. Cette odeur de nectar vint remplacer celle de la sueur et embauma ma chambre.
« Ben alors, tu en fais une tête. Fit-elle en arborant un sourire éclatant. Oh et il fait sombre ici, il faut ouvrir les volets et aérer ! »
Elle traversa la pièce jusqu’à la fenêtre, suivie de son aura douce et fleurée et louvrit. Un air frais entra alors, sans toutefois chasser lodeur exaltante de ma cousine. Le vent fit se tordre ses longs cheveux blonds. Ou alors était-ce leur nature torsadée qui la dotait de ses resplendissantes anglaises couleur de paille qui descendaient jusquaux épaules.
Elle avait le teint lumineux avec sa peau claire et légèrement rosée. Elle navait rien à voir avec la pseudo gothique quil mavait été donné de supporter à notre dernière rencontre. Et cette rencontre datait. Depuis elle avait admirablement grandit. Elle avait mûrit dans son allure. Et dans son corps aussi évidemment. Sa poitrine avait poussé, je pouvais le voir derrière la fine enveloppe que leur offrait son haut vert. Pareillement pour ses fesses. Sa jupe donnait limpression quon leut enveloppée dans une petite tulipe.
En descendant, javais la chance de pouvoir admirer sur quoi se tenait la sublime demoiselle quelle était devenue : Deux petites jambes, fines comme des roseaux et dune lisseur impeccable. Ses petites chaussures aux allures de ballerines donnaient à lensemble une incroyable légèreté. Si bien quon eut peur quelle senvole si lon soufflait trop fort.
Cette fille inspirait lenvie de la protéger.
Mais pour linstant il fallait que je men protège en priorité ! Elle commençait déjà à vouloir instaurer ses règles dans MA chambre :
« Eh oh, ici cest ma chambre, cétait très bien avec les volets fermés ! Vas ouvrir ceux de la tienne et reste dedans ! Lui ordonnais-je, ma conviction atténué par son magnifique sourire.
— Tu as perdu en autorité on dirait en cinq ans ! Se moqua-t-elle. Aller viens, on va rejoindre les parents ! »