La jeune fille somnolait quand le coffre souvrit. Clignant des yeux, elle tenta en vain de se redresser. Un des costauds la souleva et la déposa sans trop de manières sur ses pieds après avoir coupé lattache rapide de ses chevilles. Elle constata alors quelle était dans une propriété privée dont le parc était ceint de hauts murs. Lhomme la poussa devant lui alors quelle cherchait vainement son père. Il la conduisit près dune piscine toute neuve et la délivra enfin de ses liens et du bâillon puis lui montra la douche extérieure.
Tu te laves, il y a du gel douche et une serviette. Ensuite, tu pourras nager si tu veux. Il est 22 heures, nous arrivons dans une demi-heure. Je te préviens, nous sommes quinze. On va se relayer et te défoncer toute la nuit. Si tu es bonne, on te garde, sinon tu rejoindras ton père dans un trou.
Vous savez motiver les gens, vous, ironisa Blandine. Tout sera bon plutôt que de me retrouver avec ce salaud.
Tu nas pas lair de laimer, ton père.
Vous rigolez, là ? Je le déteste carrément. Jirai cracher sur sa tombe.
En tout cas, lave-toi, et prépare-toi à une nuit difficile.
Ouais, je me doute. Jespère juste que vous ne serez pas trop méchants avec moi.
Ça, tu ne dois pas y compter. Il y a des gardes qui sont de véritables bêtes et qui chercheront à te démolir.
Au moins, je sais à quoi mattendre, murmura-t-elle. Ce nest plus Blandine et les lions, mais Blandine et les loups. Et ils ont faim.
La soirée était douce, plusieurs réverbères éclairaient les lieux ainsi que des spots au fond de la piscine. Des chèvrefeuilles embaumaient, une petite chute deau glougloutait gentiment. La jeune fille se senti rassérénée dans ce cadre enchanteur. Elle jeta jupe et top maculés et froissés dans une poubelle et passa sous la douche après avoir testé la température de leau : tiède, parfaite. Sous le large pommeau elle dénoua sa chevelure dorée puis enleva le gros plug en grimaçant.
Quand elle se savonna, elle glissa trois doigts dans son anus avant dy enfoncer la douchette, comme Dédé lui avait appris. Une fois récurée, elle se sentit bien mieux, détendue et sereine. « Tu es dans lil du cyclone, ma petite, tu vas entrer dans une zone de turbulence. » se dit-elle.
Fataliste, elle plongea tête la première dans la piscine ; remontant à la surface, elle cria son plaisir à la lune. Puis elle partit dans un crawl très lent, sensuel, glissant sans effort dans londe pure. Quand elle eut fait cinq ou six longueurs, elle simmobilisa et leva les yeux, découvrant plusieurs hommes nus qui la suivaient du regard en silence.
Ils étaient une bonne dizaine, tous sur le même moule : des colosses à la musculature impressionnante, crâne rasé et tatouages tribaux, corps puissants souvent épilés. Plusieurs étaient noirs, peut-être la moitié, mais tous étaient pourvus dattributs dune taille hors norme. Blandine frémit en voyant leurs verges se dresser et gonfler lentement. Debout au centre de la piscine, elle mordilla sa lèvre inférieure, sentant son ventre se nouer dappréhension et denvie. Ses mamelons roses durcis au contact de leau gonflèrent et se tendirent encore plus, témoins discrets de son émoi.
Dans un silence juste troublé par le bruit de la cascade, elle sapprocha des hommes et tendit la main vers eux. Un black sourit et, saisissant la main tendue, la hissa sans effort sur le rebord. Ruisselante, magnifique naïade blonde, elle lui sourit en retour.
Merci.
Tu nas pas lair dune pute ; tu sembles si jeune…
Merci encore ; cest parce que je nai que dix-huit ans, et que je ne suis pas une pute. Même si ça fait plusieurs jours que je dois me comporter comme une salope. Et je crois que ça va continuer, quand je vois vos bites. Je suppose que ça ne sert à rien de vous demander dêtre prévenants.
Faut voir, objecta le black. Tu proposes quoi ?
Je peux vous sucer à tour de rôle puis me faire sodomiser, mais ce serait mieux si vous aviez du lubrifiant, quand même.
Pour toute réponse, un des hommes envoya un énorme glaviot dans sa main et sen servit pour masturber sa queue dont la taille fit frémir la blondinette. Écartant les bras en signe dimpuissance, elle sagenouilla devant le black qui lavait aidée et commença à lécher son gros esquimau au chocolat. Tellement épais quelle eut du mal à le prendre en bouche. Il força son avantage et vint aussitôt peser sur sa luette ; heureusement que Blandine avait beaucoup pris de cours de gorge profonde ces temps-ci : elle déglutit en se positionnant au mieux.
Sans rencontrer de résistance, la colonne de chair plongea jusquà la garde dans la gorge offerte. Tout au plus la jeune fille gémit car sa glotte se retrouvait écrasée par la taille impressionnante de lintrus. Quelques larmes coulèrent sur ses joues mais comme Blandine sortait de la piscine, personne ne pouvait les remarquer.
Les hommes lentouraient à présent, caressaient rudement son corps, des mains sinsinuaient entre ses cuisses. Elles butèrent rapidement sur la base du plug, quelquun la saisit et commença à effectuer des va-et-vient.
Putain, jy crois pas ! Elle a lair dune collégienne échappée dun couvent et elle se trimballe un gros plug dans le cul !
Ouais, et elle suce comme une pro, je vous dis que ça. Les gars, on a décroché le gros lot, je vous le dis. Un mignon petit lot qui nattend que nos grosses bites dans ses trous de salope !
Ça y est, se dit Blandine. Pour eux aussi je suis une salope. Jespère quand même quils feront un peu attention à moi, je nai pas envie de finir déchirée. Ils sont si gros, leurs sexes ! Jai vu des produits pour se protéger du soleil, je vais leur demander…
Aussi quand le black qui prenait sa bouche si profondément la libéra un instant pour la laisser respirer et cracher un flot de salive, elle pointa du doigt les flacons et tubes divers rangés près de la douche.
Sil vous plaît, il y a de lhuile solaire, des crèmes apaisantes, vous pourriez en utiliser, au début ; jaurais moins peur…
On en a rien à foutre, de toi ! commença un balèze hargneux à face de bouledogue.
Allez, les gars ! intervint lhomme quelle suçait. Si ça peut lui permettre de tenir plusieurs jours, cest pas mal non plus, non ?
Ouais, ça daccord, vas-y, Joe ! Mets de lhuile !
Je vais moccuper de toi en premier, petite. Je ferai doucement, au début en tout cas.
Merci, Joe. Je mappelle Blandine, au cas où ça intéresserait quelquun. Ouais, cest pas sûr, ça. Pour eux, je suis juste la salope… murmura-t-elle en aparté.
Joe prit donc quelques instant à lubrifier sa bite raide et épaisse à faire peur avant denlever le plug et de verser directement dans lanus de lhuile solaire. Puis il présenta sa verge et pesa sans plus de façon ; son énorme gland disparut dans le fondement bien préparé puis, dune bon coup de reins, il propulsa une bonne moitié de sa queue dans lanus.
Ce que tu es serrée ! Chaude et serrée. Je continue ?
Ouf ! Doucement, je vais éclater, là ! se plaignit la blondinette dune voix cassée. Oh ! Doucement !
Elle glissa une main sous elle et constata quil restait encore un bon morceau de bite à lextérieur. Soupirant, elle comprit quil ny avait rien à faire, il fallait passer par là.
Allez-y, cest pas grave. Je vais my faire. Ouch ! Enfin, sûrement…