Minuit déjà ! Je n’arrive pas à dormir. Les pensées, les images tournent et retournent dans ma tête. Je suis trop perturbée. À cause de Thibaud ! Déboussolée. À cause de Thibaud ! Thibaud ! Thibaud ! Mon soleil ? Ou mon maléfice ? Un ange ? Ou un démon ? Quand je l’ai revu cet après-midi, qu’il a débarqué à la cafétéria de la fac, la surprise fut si puissante que j’ai cru que mon cur s’arrachait de ma poitrine. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Un pur hasard ? Alors que depuis une semaine j’essayais de l’oublier, d’oublier cette nuit, ces moments, tour à tour merveilleux, puis haïssable. Vainement bien sûr. Ça avait été trop fort. Trop intense. Je l’ai tellement aimé. Puis tellement détesté.
Et voici ce salop, beau comme un dieu, qui comme dans un rêve, comme par miracle, pousse la porte de la cafétéria, qui me voit, me sourit et qui comme si de rien nétait, de sa démarche souple et féline, se dirige vers notre table, se penche pour poser un baiser complice sur mes lèvres ! Et mon ressentiment s’envole et, devant les têtes envieuses de mes copines, la fierté se substitue à la rancur, alors qu’il s’assoit à côté de moi, que son imposante carrure vient accaparer tout l’espace ! Et je comprends pourquoi il m’était impossible de l’effacer de ma mémoire. Il est trop canon, trop impressionnant. Un charme dingue. Le style latin lover, brun aux yeux marron-brûlant. Des yeux de braise. Quelque chose de sévère, de tranchant, dans la découpe du visage, l’attestation de la virilité, soulignée par une bouche gourmande que l’on devine dévoreuse, voire carnivore. Une gueule d’acteur avec un corps d’athlète. Mon Dieu, qu’il est baraqué.
Il doit mesurer trente centimètres de plus que moi ! Nous avons au moins quarante kilos de différence ! Avec mon mètre 62 pour 55 kilos, je me sens si fragile, si vulnérable, irrésistiblement aimantée par cette montagne ; éblouie par une telle puissance, je ne désire que me lover dans son ombre protectrice.
Et je vois bien que Sandrine et Julie, elles aussi, sont toutes émoustillées. Ces précieuses ridicules roucoulent et se trémoussent comme les poules dans la basse-cour tortillent du croupion pour attirer l’attention du coq. Une évidence : il n’avait qu’à claquer des doigts pour que ces garces écartent les cuisses. Je devais impérativement accaparer son attention. Il est à moi ! C’est MON homme. Je voulais lui prouver à quel point je tenais à lui. J’aurai dû me jeter dans les bras de mon chéri, me coller à lui, sans retenue. Manifester sans pudeur ma passion. Mais pour l’épater, au lieu d’agir, je me suis mise à bavasser comme une pie, à pérorer sur des sujets insignifiants ! Il avait un sourire en coin ; je suis persuadée qu’il s’ennuyait. Il a dû me juger immature. Une gamine de 18 ans qui fait l’intéressante ! Il veut une femme. Une vraie.
Il était déjà l’heure de retourner en cours. Il m’a demandé de reste un peu avec lui. Intérieurement, je jubilais. Mes copines, à regret, sont parties. Mais une fois seule avec lui, j’ai été idiote.
Il m’a dit : « Tu viens ? On va chez moi. »
J’ai jugé son air désinvolte. Je lui en voulais sans doute encore un peu. Je voulais me faire prier. Comme si cela n’engageait à rien de me baiser ! Un acte dépourvu d’importance que je me donne, ou non, corps et âme ? J’exigeais un désir sincère !
J’ai joué la mijaurée : « Je ne peux pas. Faut que j’aille en cours. »
En espérant, de tout mon cur, qu’il insiste un peu. Qu’il se donne un peu de mal pour me posséder.
Il a juste ajouté : « tant pis. Dommage. »
Des mots poignards…
Pourtant, je suis sûr qu’il éprouve des sentiments pour moi. Sinon, mercredi dernier, il ne m’aurait pas offert une telle nuit d’amour ! Aussi intense ! Bientôt une semaine que, grâce à lui, je suis devenue femme ! Comme il m’a rendue heureuse ! Même si après, il m’a un peu fait souffrir par son attitude, sa froideur. Mais c’était certainement un malentendu, parce que l’on ne se connaissait pas encore assez. Je n’ai pas l’habitude des hommes. Je dois apprendre à mieux le comprendre, lui laisser le temps de me découvrir, qu’il sache à quel point je l’adore. À quel point il a bouleversé ma vie.
Une semaine déjà ! Mon Dieu, comme le temps passe vite ! Si je m’attendais à ce que cette nuit finisse ainsi ! Une banale soirée chez Julie qui se transforme en moment le plus important de mon existence. Thibaud est apparu alors que j’étais décidée à partir. Il s’est approché de moi, m’a parlé. Il est drôle, brillant. Si cultivé. Et tellement beaux ! Tellement grand, tellement fort ! J’étais sous le charme. Quand il a pris ma main le contact a provoqué un délicieux frisson le long de mon échine. Tout allait si vite. Bien sûr, j’ai hésité à le suivre chez lui. Je me doutais bien de ce qui m’attendait. Hors de question d’offrir ma virginité au premier venu. Je suis une romantique. Je n’ai pas honte de le reconnaître, je veux que mon premier mec soit le bon ! Le seul et l’unique.
J’ai 18 ans et alors que pratiquement toutes les filles de mon âge, l’une après l’autre, passaient à la casserole, moi, je résistais aux tentations, aux sollicitations, aux multiples pièges que les mecs nous tendent pour arriver à leurs fins, nous mettre leur engin dans la minette.
Ma devise : le pucelage est sacré car une seule vie = un seul amour.
Le moment tant attendu n’était-il pas venu ? La sueur aux aisselles, Le sang qui afflue aux joues, la chaleur dans le ventre, les palpitations dans le sexe, cette moiteur intime qui entrouvre les lèvres de ma fente et qui ordonne aux lèvres de ma bouche la capitulation sans condition. Tous ces signes ne trompaient pas. Mais Thibaud était si impressionnant ! J’avoue que j’avais de l’appréhension à l’idée de me faire dépuceler par un tel géant ! S’il me déchirait ? Avec un sexe trop gros n’y avait-il pas des risques de blessures, d’atteintes irréparables à mon intégrité physique ? Bref, j’ai d’abord affirmé que je devais rentrer. Il n’a pas eu de mal à me convaincre. Sa manière de me dire que j’étais belle !!! Qu’il n’avait jamais ressenti un tel coup de foudre. J’ai cru que mon cur fondait !!!! Je vivais un conte de fées.
Une fois chez lui, je n’étais pas encore tout à fait décidée à perdre ma virginité. Mais quand il m’a pris tendrement dans ses bras musclés, que ses lèvres ont soufflé « je t’aime », comment résister ? Mon instinct ne me trompait pas. Il était temps que je devienne une femme. Il était mon élu. À la fois si sûr de lui et si rassurant. Je n’avais qu’à me laisser faire. Ses mains, sa bouche, ses baisers, ses caresses, ses doigts si habiles pour dévoiler les secrets intimes et bientôt gémissants de ma féminité. Je n’avais jamais senti mes seins aussi gonflés, mes tétons aussi tendus et durs. Je n’ai pas une grosse poitrine mais mes mamelons sont terriblement sensibles. Il les a sucés, mordillés. Les ondes de plaisir irradiaient dans tout mon corps pour converger, se focaliser entre mes cuisses.
Et quand, tout en aspirant à tour de rôle mes tétons, il a glissé sa main dans ma culotte et qu’il a commencé à titiller mon bouton de jouissance, c’était presque comme si j’avais trois clitoris et qu’ils se motivaient l’un l’autre.
Sans même m’en rendre compte, je fus entièrement nue, frémissante de désir, ma timidité à l’épreuve de l’impudeur de ma chatte déjà toute trempée. Un peu inquiète quand même au moment où il a sorti son engin ! Qu’est-ce qu’il est bien monté ! Il se tenait au-dessus de moi, une muraille de muscles de presque deux mètres, dotée d’un énorme gourdin, un bélier de vingt centimètres, érigé vers moi !!! Prêt à me défoncer ? J’étais allongé sur le dos, à sa merci. N’allait-il pas m’étouffer sous son poids ? M’écraser de toute sa masse ? Me mutiler à vie en m’enfonçant dans le ventre son énorme pieu ? Mais il m’a rassurée, assurée que je naurai pas mal, qu’au contraire, j’allais me régaler. Et il ne mentait pas ! Il a certainement l’habitude avec les femmes. D’abord, il m’a fait mouiller comme une folle. Tout en titillant avec le pouce mon clitoris, il faisait aller et venir, suffisamment doucement pour ne pas me déflorer, son index dans mon sexe.
Il ne cessait de m’encourager à me laisser aller. Mon bouton de jouissance irradiait, je coulais de plaisir.
Que c’était bon. Bien meilleur que quand je me masturbe.
Jusque-là, ses mots étaient délicats, encourageants. Ses propos sont devenus plus virils. Il m’a dit que j’étais prête à me faire baiser et il avait raison, je voulais trop qu’il me prenne. Il est monté sur moi. J’ai bien écarté les cuisses comme il me le demandait, il a passé ses larges mains en coupe sous mon derrière, a soulevé mon bassin, juste ce qu’il faut pour que je sois dans la position idéale. Une dernière recommandation : « Reste bien écartée salope et ne t’inquiète pas, je vais y aller en douceur » et par l’entrebâillement accueillant de ma fente, il a glissé délicatement son gourdin. M’ouvrir ne dépendait plus de moi. Envoyé en éclaireur, le gland a testé quelques secondes l’hymen, j’ai serré les dents, anticipant le coup de boutoir. Et d’un coup de reins sec, il m’a décachetée. Et c’est passé comme une lettre à la poste. Quand il a poussé sa queue en moi, j’ai bien senti une déchirure, j’ai saigné un peu, mais franchement ça ne fait pas mal. Ou à peine.
Pourtant son engin est gros ! Mais il a été très attentionné, il s’est enfilé tout en douceur pour que je m’habitue.
J’avais cette montagne sur moi, elle me recouvrait entièrement, sans peser, nous étions juste soudés par le bassin. J’étais à la fois comme en apesanteur et envahie, les mains accrochées aux épaules de mon apollon, de plus en plus désireuse de me plaquer, de me coller à lui, que nos peaux s’épousent, que nos chairs se confondent. Il me tenait les hanches fermement et progressivement, il m’a prise plus profondément. Sa bite fouillait les parois de mon sexe, mais avec prévenance, il me demandait : « Ça va ? Tu aimes ça ? »
Ô oui j’aimais ça ! Il prenait tout son temps. De toute évidence, il voulait que je profite. La première séance a duré vingt bonnes minutes. Sans cesser de tringler ma chatte, il modifiait régulièrement les positions et chaque fois, j’avais l’impression qu’il trouvait l’angle de pénétration idéal pour me la mettre plus profond. Il me manipulait avec une facilité déconcertante, j’étais comme une brindille de bois sur une mer déchaînée, sacrément chahutée par la tempête, trimbalée de tous côtés, je prenais l’eau de tous les bords. Je découvrais ce plaisir. Mais quelque chose bloquait en moi. Tout cela était tellement inédit ! Je n’arrivais pas à me lâcher entièrement. Une vague de jouissance gonflait, à la mesure de sa grosse queue qui emplissait de plus en plus les parois de mon vagin, mais le raz-de-marée ne déferlait pas dans mon ventre.
Et puis j’étais gênée, car maintenant, il ponctuait ses coups de reins d’une alternance de « tiens salope », de « prends ça chienne », de « tu aimes ça, hein, petite pute », des formulations vraiment pas respectueuses de ma personne.
Puis, il m’a accordé une pause. Un interlude qu’il a justifié ainsi : « La première fois vous êtes toujours longue à venir. Mais tu peux me croire, je vais finir par te faire couiner. »
J’étais choquée par de tels propos. Mais que répondre ? Sans autre forme de procès, il a sorti sa queue de ma chatte et me l’a donnée à sucer. L’ai-je déçue ? Attention, je ne suis pas née de la dernière pluie. Personne ne le sait, mais j’ai déjà sucé. Louis quand on « sortait ensemble », il a bien fallu que j’accepte de faire ça, déjà que je refusais de coucher, je ne pouvais pas dire non à tout. Et une autre fois, c’est mon pire secret, j’étais saoul, j’ai laissé Paul Lescure me mettre son truc dans la bouche, disons qu’il a profité de la situation, d’un moment de faiblesse. Et de temps en temps, je mate des vidéos pornos, mais juste par curiosité, pour apprendre comment ça se passe, pas pour m’exciter car c’est trop dégueulasse ce que, dans les films X, les mecs font aux filles. Comment ils les traitent ! Ce qu’elles acceptent de subir. L’un des trucs que je trouve le plus immonde, c’est quand le mec jouit dans la bouche de la femme.
Donc, j’avais la trouille que Thibaud se soulage de cette manière.
Un autre truc alimentait ma retenue. Le salop, direct après l’avoir extirpée de ma chatte, a enfourné sa grosse queue dans ma bouche. Elle dégoulinait grave de mouille, le goût et l’odeur étaient donc aussi bien dégueulasses. Bref, je me retenais un peu. Même si ça m’excitait de sentir ce gourdin coulisser entre mes lèvres, me remplir la bouche. Même si j’avais trop envie de lui donner du plaisir, je manquais de technique, de savoir-faire. Surtout qu’il devenait de plus en plus vulgaire. Il voulait que je « pompe comme une pute ». Une telle attitude me bloquait encore plus. Il n’a pas dû trop apprécier ma prestation parce que rapidement, après un « allez aspire, pompe ma bite, allez, applique-toi mieux salope », comme si je ne l’avais pas assez méritée, il a extirpé sèchement sa queue de ma bouche, et d’un ton sans appel : « Bon, ça suffit comme ça » et a ordonné « mais toi plutôt à quatre pattes, allez magne-toi. À quatre pattes, comme une chienne ».
Je n’appréciais pas du tout le vocabulaire et pourtant, je n’ai pas fait d’histoire. Non, je ne me suis pas faite prier. Il a claqué mon derrière comme pour en éprouver la fermeté en exigeant : « Tends mieux ton petit cul ! Allez mieux que ça ! Bien cambrée. Comme une bonne petite salope. Un bon petit cul de bonne petite salope. »
Maintenant que j’y repense, même s’il était trop grossier, je me rends bien compte que ce traitement m’excitait grave. En quelque sorte, il annonçait la couleur. Car, cette fois, il me l’a mise d’un coup jusqu’aux couilles. J’en ai eu carrément le souffle coupé. J’ai poussé un cri. J’ai demandé « doucement », mais il s’en foutait. À partir de ce moment-là, il n’a plus eu aucune retenue. En fait, il alternait, il faisait coulisser très lentement son engin, je sentais son immense barre sortir, centimètre par centimètre, presque entièrement de ma chatte et puis il l’enfilait tout aussi doucement, jusqu’à me la mettre bien profond, comme s’il voulait que je profite au maximum de toute la longueur du gourdin. Et indéniablement, j’étais transportée par cette incessante récompense, en attente de la répétition.
Parfois, il coulissait encore plus lentement, pour que je réclame le remplissage et mes parois étaient des ventouses détrempées, je l’aspirais en moi, et là, sans prévenir, brusquement, par surprise, le salop rue, sa bite bute brusquement au fond de mon vagin, ses couilles s’écrasent contre les lèvres de ma fente et il cogne comme un bourrin.
Bon Dieu !!! Ses coups de boutoir ! Ça vibre dans tout mon corps et, sans préavis, une nouvelle rupture de rythme, il recommence, des va-et-vient très lents, une décélération limite frustrante, mais pour mieux ensuite bourrer, carrément me défoncer, sans ménagement, la chatte, tout mon corps est secoué par les assauts, si le salop ne me tenait pas par les hanches, telle une comète en fusion, j’exploserai en mille morceaux, et il ponctue ses efforts d’encouragements odieux ; j’ai le droit à un « tiens chienne », à un « prends ça putain » et il insiste, « Ô oui ! Je vais te défoncer comme une pute ».
D’ailleurs, les séquences bestiales gagnaient toujours en intensité, en durée intraitable. Je ne peux pas prétendre que ce n’était pas efficace puisque j’ai eu un orgasme, puis deux, puis trois…
Je n’imaginais pas une jouissance aussi puissante ! Un truc de ouf ! Je crois que j’ai gueulé comme une folle, je ne sais plus, je ne m’appartenais plus, j’étais à la fois déchaînée par la jouissance et enchaînée à sa queue. Et le plus dingue, c’est qu’il ne perdait pas le contrôle, il me tenait toujours aussi fermement par les hanches et, imperturbable, il me possédait, m’imposait, sans jamais fléchir ni mollir, tout en maîtrise, une fougue à sa mesure qui pour moi était démesure, toujours en scandant sa litanie obscène pour que je me sente complètement salope, complètement putain, complètement chienne. Oui j’étais possédée !!! Et Bon Dieu quand il a éjaculé ! Qu’est-ce qu’il est puissant ! Il a poussé un grognement bestial et il a explosé tout au fond de mon vagin. Et moi, j’étais au nirvana ! Je l’entends presque crier : « Ôôooooohhh putainnnn de chienneeeeeeee… »
Et j’ai encaissé l’ultime coup de boutoir, une poussée si intense que, submergée, je me suis affalée sur le ventre. Il s’est écroulé sur moi, pesamment, soudé, m’a clouée au lit, a continué à éjaculer, à me remplir de foutre, « Chiennassseee… », jusqu’à la dernière ruade, jusqu’au dernier soubresaut, jusqu’à ce qu’il se soit entièrement vidé en moi. Il s’est alors retiré, est tombé sur le dos, a repris son souffle, et m’a gratifiée d’un ultime « eh bien ma connasse… » qu’il a laissé en suspens. Je n’ai pas relevé. J’ai ravalé ma fierté, j’ai encaissé l’insulte.
J’avoue qu’en pleine action, le traitement ordurier participait à la montée vers l’orgasme. Mais après l’acte, j’espérais un geste de tendresse. Au moins un peu de complicité. Tu parles ! Il ne me calculait plus. J’ai compris que je devais rentrer chez moi. Et, alors que j’évoluais, toute nue pour récupérer mes fringues éparpillées dans la chambre, lui restait vautré sur le lit, à me regarder. Il me matait en tripotant distraitement son engin. Le truc pendait mollement entre ses cuisses. Preuve accablante de ma disgrâce, il ne bandait plus. J’avais vraiment l’impression qu’il jaugeait mes formes, mes seins pas assez lourds à son goût, la rondeur de mon derrière pas assez prononcée, ma taille trop épaisse, ma chute de reins pas assez profonde. Il jugeait la qualité de la marchandise.
J’étais bien obligée de marcher, de me pencher, de me baisser jusqu’au sol pour récupérer ma petite culotte, offrant le spectacle de la partie la plus intime de mon être, impossible de dissimuler à son regard pervers ni mon anus ni ma chatte encore béante, ma fente souillée, mon orifice dégorgeant le foutre.
C’était humiliant. Alors, j’attendais au moins un mot gentil.
Il m’a simplement dit : « Toi t’as du potentiel. Tu vas devenir une bonne salope. »
La vexation de trop. Je lui ai jeté un regard noir. Sa réaction ? Un soupir agaçant. Méprisant. Je le détestais. Les larmes aux yeux, j’ai claqué la porte. J’étais bien décidée à ne plus jamais revoir cet odieux personnage !
Mais impossible d’effacer la jouissance infinie que j’ai connue grâce à lui. Impossible de laver mon corps de son odeur, de son goût. Gravée dans ma chair, la mémoire de sa peau. L’empreinte de sa queue imprimée dans mon ventre. Il a hanté mes jours et mes nuits. Sept jours durant ! Au plus je le maudissais, au plus son souvenir me possédait.
Et je l’ai revu aujourd’hui. Et maintenant, je sais. Je l’aime ! C’est un fait ! Je ne dois plus lutter contre cette évidence. Avec le recul, je me rends compte du malentendu. L’homme ainsi complimente sexuellement sa femme. Je n’aurai pas dû réagir comme ça. Ce sont des réactions de gamine. Alors qu’il instaurait entre nous une complicité sans faux-semblant. Non, je n’aurai pas dû m’offusquer mais, au contraire, être flattée. La prochaine fois, je ne reproduirai pas la même erreur. Je vais tout faire pour le reconquérir ! Je le jure devant Dieu. Je vais prendre l’initiative. Demain, je débarque chez lui. Je m’offre sans réserve, sans condition. Il pourra tout exiger de moi.
En attendant, il faut que je me méfie de Julie. La manière dont cette garce s’est jetée sur moi pour me demander pourquoi je n’étais pas restée avec Thibaud ! La fourbe ! J’ai bien vu qu’elle jubilait. Je sais bien qu’elle est jalouse. J’espère qu’elle a cru mon mensonge. Je ne suis pas stupide, j’ai repéré son manège à la cafétéria. Comment elle le matait en douce ! Comme la garce se tortillait en mettant ses grosses mamelles sous son nez ! Ses pis de vache ! Elle maronne trop de ma chance. C’est moi, et pas elle, qu’il a choisie ! Et Sandrine, l’autre hypocrite, qu’est-ce qu’elle m’énerve celle-là ! Espèce de blondasse ! Gros cul ! Un vrai hippopotame ! Elle est encore pire que Julie avec ses airs de sainte-nitouche, ses poses de princesse qui se croit supérieure aux autres. Ces deux pimbêches m’envient ! Voudraient me voler mon homme. Oui MON HOMME ! Elles ne me connaissent pas ! Elles ne savent pas à quel point je suis prête à tout pour le garder !
Je me tourne et me retourne dans le lit…
Je suis trop sur les nerfs…
En manque d’amour…
Je m’imagine enlacée par les bras si puissants de mon homme…
Si puissant…
Ses mains courent sur mon corps, sur mes seins gonflés par le désir…
Que mes tétons sont réactifs, sensibles ! Mes doigts sont aspirés vers mon ventre, vers la tiédeur de mon nid d’amour, vers ma fente si humide…
C’est mon homme qui me caresse…
Il m’apaise…
Il me comble…
Je me donne à lui, entièrement, Ôôhh oui…
Mon amour, astique mon clito…
Comme ça…
Ouiii…
Je suis ta salope…
Vas-y…
Prends-moi avec ta grosse queue… Ôôohh oui comme ça…
Mets-la-moi…
Encore…
Encore…
Bien profond…
Bourre ma chatte de salope… ÔOÔÔÔOOOUiii Je vais venir… plus fort…ÔÔöoooohhhahhhhh je suis ta putain…
OuIIIiiiiiii… ça y est… ÂÂÄÄaAHHHhhhhh…
OuIIIiiiiiii… je viens, je viennnns, je viennnnnnssssssÂÂahhhhhhh… ÔÔhh bon dieuuuuuu…
Que c’est bonnnnnnnnn… comme tu me fais trop du bien, mon amourrrrr…