Cétait une belle soirée dété, calme et douce, comme il en est parfois en août, quand nous avons de la chance, parce que le climat nest pas tout le temps détraqué.
Devant son clavier, Elodie se sentait en pleine forme et en veine dinspiration, comme si la quiétude exceptionnelle de la nuit déjà avancée était propice à son écriture.
Elle navait revêtu quun mini short très confortable et un t-shirt, et après avoir dîné, lenvie décrire la suite de son histoire érotique lavait prise ; après y avoir réfléchi en marchant de long en large dans son petit appartement, elle sétait assise dans son confortable fauteuil et sy était mise.
Tout lui semblait facile ce soir, les idées lui venaient les unes après les autres, donnant naissance aux dialogues comme si les personnages vivaient en elle ; elle couchait sur la page Word toutes les tirades quelles avaient déclamées tout haut tout à lheure (heureusement, elle était seule et les voisins navaient pas pu lentendre)
Elle arrivait vite à la première scène érotique et sentait lexcitation monter en elle. Ses doigts couraient sur le clavier, elle passait sa langue sur ses lèvres, sa bouche était sèche.
Elle sinterrompit quelques secondes et passa sa main dans son short : ses doigts trouvèrent sa vulve entrouverte et déjà toute humide.
Avec délice ils caressèrent les muqueuses douces et satinées, lui provoquant une sensation exquise, sa main monta de lorifice corail jusquau petit bourgeon déjà gonflé, puis redescendit.
Elle prit une inspiration profonde, sentant ses chairs toutes électriques.
« Pas tout de suite » se dit-elle à voix haute, et elle recommença à taper sur les touches.
La scène quelle décrivait lexcitait au plus haut point, cette jeune femme capturée et attachée, aveuglée, que des mains inconnues caressaient partout.
Elle avait vraiment chaud, sentant une rougeur lui monter au visage, ses petites pointes de seins dardaient désormais sous le coton du t-shirt, et elle les effleura par-dessus le tissu, ce qui lélectrisa encore plus ; elle ne résista pas à lenvie de toucher sa peau nue, se pinçant ses mamelons durcis, pressant légèrement ses petits seins gonflés par le désir.
Elle narrêtait pas de soupirer mais restait concentrée sur son histoire, décrivant laction avec précision et une acuité rendue maximale par lexcitation.
Entre deux paragraphes, elle glissait une main sous lélastique de son short et se mettait à jouer un ballet endiablé sur sa conque, désormais trempée, ressortant ses doigts luisants de mouille.
Elle les porta à sa bouche, en même temps que lhomme de son récit ressortait ses doigts de la chatte de lhéroïne et lui glissait entre les lèvres, en la faisant tressaillir de surprise.
Son index sintroduisit dans le pertuis rose et son bassin fut secoué dun premier orgasme, bref et rapide comme une décharge : « Haaa ! »
Elle se leva de son siège, prononçant à voix haute : « il faut que je reprenne mes esprits. Si je continue comme ça, je ne vais pas avancer
Tout ce que je vais faire cest jouir comme une folle ; ce nétait pas ce que je voulais faire »
Elle alla à la fenêtre, qui était ouverte sur le ciel bleu nuit et limpide. Elle saccouda, aspira profondément lair doux et légèrement fraîchissant de la nuit, essayant de retrouver ses esprits, se laissant gagner par le calme ambiant.
Elle regarda ce ciel, baigné de mille étoiles, traversé par la bande laiteuse que dessine distinctement lépaisseur de notre galaxie.
Dun seul coup elle vit passer un point très brillant qui traversa le ciel de part en part.
« Une étoile filante, cest la première fois que jen vois une ! Mais cest vrai, ils ont dit que cétait la nuit des étoiles, la nuit durant laquelle on a le plus de chance den voir. »
Et emporté par leuphorie dassister à un spectacle inédit pour elle, et se rappelant la vieille superstition, elle dit dans un souffle : « Vite ! Il faut que je fasse un vu. »
Pressée de penser à un vu à réaliser avant que laérolithe ait disparu du champ visible du ciel, lesprit en proie au trouble de lexcitation sexuelle qui commençait tout juste à retomber, le premier désir quil lui vint fut dêtre un instant à la place de la protagoniste de son histoire, et de ressentir la vertige inconnu quelle essayait d imaginer.
Le ciel redevint vite tel quil était dans linstant davant, habité seulement des milliards détoiles scintillantes et immobiles qui font comme un plafond féerique.
Elle se rassit, reprit le cours de son histoire. Ses cuisses bougèrent avec sensualité, libres de tout slip. Elle sentait que la mouille les aidait à glisser lune contre lautre.
Soudain, à sa grande surprise, lécran blanc de sa page Word prit une couleur violette et noire, et dans un fondu-enchaîné apparut un fond élégant avec des draperies pourpres de part et dautre, des couleurs irrésistibles ; un message clignota au milieu de lécran : « Je suis létoile filante. Cliquez ici pour exaucer votre vu. »
Elle fut surprise, mais plus amusée queffrayée (sans se rappeler sur le moment quelle navait pas ouvert Internet) : « Un genre de lien, du marketing viral. Cest vrai que cest la nuit des étoiles filantes, et je ne dois pas être la seule à en avoir vu une. »
Poussée par la curiosité elle cliqua. Subitement la lumière autour delle changea. Cette fois cétait vraiment irréel, la lumière ne venait pas de lécran : sa pièce sassombrit, elle fut baignée par un éclairage mouvant, rose, pourpre, mauve. Une musique monta, envoûtante. Des chants graves. Comme des chants religieux, mais sur un fond musical rock qui rappelait Joy Division.
Plus irréel encore, son écran paraissait avoir disparu, et comme dans un mouvement de travelling avant elle sentit quelle avançait lentement, toujours assise dans son fauteuil, et quelle dépassait le niveau des draperies de chaque côté, comme si elle passait le seuil dun antre.
Elle se sentait soudain légère, comme flottant, enivrée par la musique ensorcelante et les lumières douces et caressantes.
Soudain, une voix chaude derrière elle, une voix mâle et pénétrante, virile et belle. On lappelait par son nom, cétait incroyable :
« Eh bien Elodie. » Des mains sétaient calmement plaquées sur ses épaules, plus pour lui faire sentir ce contact et la rassurer que la maintenir sur le fauteuil.
« – Que, que qui ?
— Ne pose pas de questions. Ne proteste pas, ne tinquiète pas. Tu as fait un vu, rappelle-toi. Il va se réaliser. »
Comme pétrifiée, un peu craintive, elle sentait la chaleur des grandes mains dhomme sirradier dans son corps.
Les deux mains se rapprochèrent et commencèrent à caresser son cou. Elle se laissa faire en soupirant, charmée par cette douceur, bien quinquiète à cause du caractère fantastique de la situation.
Elles caressèrent un peu son visage, titillant ses oreilles, lissèrent ses cheveux mi longs et souples, mais quand elles commencèrent à glisser plus bas, Elodie se raidit et décolla son dos du fauteuil en un mouvement un peu brusque ; les mains saisirent alors ses bras, sans hâte ni brutalité, et la plaquèrent à nouveau contre le dossier, puis glissant jusquà ses poignets en les caressant, jusquau moment juste après où elle sentit quelle était menottée derrière le fauteuil.
« – Voilà Elodie, Elodie chérie, tu es à ma merci maintenant. Tu es à moi, tu vas être toute à moi » dit la voix calme, mâle et sûre delle-même.
Les mains cette fois se posèrent directement sur ses seins, les prenant à pleines paumes, et les malaxèrent de plus en plus fort à travers le t-shirt, les pressant avec ardeur.
Elodie haletait, nosait pas protester.
Puis elles saisirent le bas du vêtement et le relevèrent lentement mais dun seul tenant jusquaux épaules.
La voix juste au-dessus de son cou poussa un grognement de satisfaction. Entre pouces et index elles saisirent les petits seins, faisant rouler les chairs fermes, jusquà atteindre les fraises durcies par le désir. Les doigts se mirent à travailler de plus en fort les pointes fermes faisant gémir Elodie avec de plus en plus dintensité.
« – Nous y voilà, Elodie chérie. Voilà ce dont tu rêvais. Tu as ce que tu veux, à présent. Tes seins de petite vicieuse sont à moi, je men régale comme je vais me régaler du reste.
Qui croirait, en croisant dans la rue Melle Elodie Bordet, que cette demoiselle est une telle petite perverse ?
Alors, Melle Bordet, on écrit des histoires érotiques, on sexcite toute seule comme une folle, on se masturbe comme une collégienne dans un internat de bonnes surs, on se donne du plaisir, on se livre au bonheur solitaire, sans arrêt la main dans la culotte, les doigts dans son petit chat ?
Il est temps de passer à autre chose que le fantasme, il est temps de contenter un homme ! Finies les gamineries, les petites caresses en solo, il va falloir devenir une femme !!! »
Et là-dessus, alors que la voix autoritaire et impérieuse, sétait fait presque méchante, les mains saisirent le short au-dessus de la taille et le firent passer en dessous des fesses, le long des cuisses, et en débarrassèrent définitivement Elodie.
Puis, comme pour montrer leur puissance, ils saisirent le t-shirt de part et dautre et le déchirèrent brutalement ; avec une force surhumaine elles le réduisirent en lambeaux qui furent jetés dans la pénombre : Elodie était désormais nue sur le fauteuil, les bras entravés, les poignets liés derrière elle, sans quelle puisse bouger dune once son torse.
Elle sentit une main fondre sur son pubis renflé et lempaumer comme sil sétait agi dune pêche bien mûre ; elle le massa, le pressa.
Elodie ondulait du bassin, convulsivement, sans savoir si elle cherchait à échapper à lemprise de la serre puissante qui avait pris possession delle ou si elle voulait accompagner ses mouvements ; elle laissait échapper des petits cris et des gémissements.
« Eh bien » dit la voix dhomme, « le fruit est bien mûr il est juteux à souhait ! »
Les doigts en effet avaient glissé vers la vulve qui dégoulinait de cyprine, et leurs extrémités effleuraient le bourgeon et les petites lèvres gonflées.
« – Regarde » dit la voix, tandis que les doigts, des doigts longs et larges, gluants dun liquide translucide et visqueux, se présentèrent devant son visage, à quelques centimètres de celui-ci, « tu noseras pas dire que tu naimes pas ça : tu mouilles comme une vraie petite salope ! »
Et avant quelle ait eu le temps de protester ou de dire quoi que ce fut, les doigts rentrèrent dans sa bouche :
« – Suce, petite chienne, suce et avale ta mouille de catin ! Goûte le parfum de la luxure et de ta dépravation ! »
Vaincue, conquise, elle se mit à sucer les doigts avec application, apprenant quel était le goût de son intimité.
Une suite ? (MDRRRRRR)