Harry était un jeune garçon de dix-huit ans à peine. Du haut de son mètre quatre-vingt il observait le monde avec un regard plein de tendresse, et une certaine sensibilité. Sa longue chevelure blonde encadrait son regard gris clair, et sa bouche fine.
Il vivait dans une famille des plus normal. Il avait un frère, petit, brun avec quelques rondeurs, et une sur, Hélène, qui ne faisait que recevoir des compliments sur sa beauté douce. Elle avait une longue chevelure blonde foncé, qui lui descendait dans le creux des reins, des yeux noisette, doux et enivrants. Elle avait une visage fin, avec un sourire lumineux. Elle souriait du matin au soir, avec son regard rieur et sa chevelure dansante.
Harry était plus jeune que sa sur, mais ils étaient très proches, ils avaient une complicité sans limite, et passaient la majorité de leur temps libre ensemble. Leurs chambres étaient côte à côte, et ils n’hésitaient pas le soir, quand ils n’arrivaient pas à dormir, à se rejoindre dans une chambre ou l’autre, posant leurs matelas sur le sol, et passant la soirée à jouer ensemble, à parler et à rigoler ensemble, puis dormir ensemble, sans aucune ambiguïté.
Un Mardi, Harry rentre du lycée, épuisé par sa journée de cours. Il salue sa mère, son frère, et monte dans sa chambre pour faire ses devoirs de philosophie pour le lendemain. En passant devant la salle de bain, le jeune homme entend qu’Hélène était sous la douche. Il se dit qu’il ira juste après elle, pour pouvoir profiter de sa soirée pour travailler sur les textes de Kant.
Alors qu’il surligne une ligne de son texte, il entend l’eau arrêter de couler dans la douche. Il se prépare alors, retire son T-shirt, découvrant son corps musculeux, couvert de quelques cicatrices venant de quelques sports. Il prend un T-shirt blanc, abimé, et un jogging gris, lui servant de pyjama, et se dirige vers la salle de bain, seulement couvert de son caleçon.
En arrivant devant la porte de la salle, il entend sa sur prononcer un juron discret, puis dire "Bon, je vais le faire rapidement." Harry ne comprit pas sur le coup. Le verrou de la porte se tourna, la poignet pivota, et Harry se retrouva face à Hélène, totalement nue, qui subitement couvre ses parties intimes et sa poitrine de ses mains, et s’enfuie dans sa chambre. Le jeune homme, lui, reste bouche bée devant le spectacle qu’il a rencontré. Reprenant ses esprits, il se glisse dans la salle de bain, et prends sa douche, encore sous le choc de ce qu’il avait vu.
Après s’être mis en pyjama, et être retourné dans sa chambre, il n’arrive pas à travailler. Harry se rend compte pour la première fois à quel point sa sur est une femme désirable. Avec une corps sublimement dessiné, aux courbes légères et douces. Il revoyait sa poitrine, petite mais d’allure si ferme et dansante. Ses fesses musclé et rebondies, se secouants à chacun de ses pas sur la moquettes du couloir. Kant ne peut rivalisé avec de tels images. Le problème c’est que, cette beauté pure, cette sublime femme, est sa sur. Mais quelle beauté. Mais elle est sa sur. Ce problème emplissait l’esprit d’Harry jusqu’à l’heure du dîner.
Arrivé dans la salle à manger, il salue son père qui venait de rentrer du travail, et croise le regard de sa sur qui rougit directement et baisse le regard. Durant tout le repas, ils discutent en regardant un talk-show à la télévision. Une fois le repas fini, chacun salue l’autre et se dirige vers sa chambre. Puis, vers 23 heure, alors qu’Harry allait donner trois coups contre le mur mitoyen a la chambre de sa sur, le signal habituel pour demander à l’autre si il dormait, Hélène les frappa juste avant lui. Il répondit par trois autres coups. Elle lui dit à travers la cloison "J’arrive".
Sans un bruit, Harry vit sa porte s’ouvrir, puis Hélène entra dans la chambre, habillée d’un long T-shirt rose. Elle s’assit à côté de lui, sur son lit. Aucun des deux n’osa parler dans un premier temps. Ils étaient gênés.
"Tu sais, c’est particulier Harry. Je suis vraiment perturbée par ce qui s’est passé tout à l’heure. Mais la seule personne avec qui je suis suffisamment proche pour en parler, c’est toi.
-Je suis dans la même situation Hélène. dit il en déposant son bras sur ses épaules, la ramenant vers lui
Elle se blottie contre lui.
-Je crois que ça a brisé quelque chose entre nous.
-Non Hélène, moi je pense que ça nous a encore rapproché.
-J’ai vu tes yeux sur mon corps.
-Oui, tu es sublime, et je t’ai regardé. Mais si l’inverse s’était produit, tu m’aurais regardé aussi.
Hélène resta silencieuse, le regard vers ses genoux. Puis elle se serra plus fort contre son frère.
-Ne pleure pas, regarde moi. il posa délicatement ses doigts sous son menton, elle releva son visage, le regard plein de larmes
-Je suis tellement désolée.
-Pourquoi être désolée? Tu es superbe Hélène, je pense que nous sommes assez proches pour se voir nus.
-Tu le crois vraiment ? Mais nous sommes du même sang Harry.
-Je le sais, mais je pense que depuis longtemps, nous sommes plus que cela.
-Mais se voir nus? Je sais pas si je pourrais…
Harry se redressa, retira son T-shirt, Hélène regarda sa musculature puissante se mouvoir sous la fine couche d’épiderme d’Harry. Puis il retira son jogging, dévoilant un sexe entretenu, pendant, d’une taille impressionnante. Hélène n’arrivait pas à détourner son regard de ce puissant membre pendant.
-C’est… Je… Qu… Pourquoi?
-Tu n’apprécie pas?
-… Si… Tu as un très beau corps … Mais … C’est pas bien de le faire … Non?
-C’est ton cur qui sait ce qui est bon ou pas, que dit-il?"
Elle le regarda longuement dans les yeux. Elle respirait en même temps que lui. Elle ressentait ce qu’il ressentait à ce moment là. Elle sentait son odeur. Elle s’enfonçait dans son regard, comme lui le faisait. Mais il restait immobile, attendant qu’elle décide ce qu’elle voulait. Elle glissa ses doigts dans ses cheveux, les caressa un long moment. Les minutes duraient des heures. Puis elle s’approcha de lui, déposa sa main contre l’arrière de sa tête. Elle ferma les yeux, leurs souffles se croisèrent, ils s’échangèrent. Puis leurs lèvres se rencontrèrent, tendrement, langoureusement, amoureusement.
Après un long baisé, Hélène se releva, Harry lui tenait encore la main. Puis sans bruit, elle retourna dans sa chambre.
Harry, allongé sur le dos, dans son lit, déposa sa main, sans bruit, contre le mur. De son côté, Hélène s’était allongée face au mur, enroulée dans sa couverture. Elle venait d’avouer ses sentiments, des sentiments qu’elle ressentait depuis sa tendre enfance.
Merci d’avoir lut jusqu’au bout, donnez moi vos avis si vous le voulez bien, des conseils si vous avez, et dites moi si je dois continuer 🙂
Bonne nuit!