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Chapitre 4
Stéphanie
Paris – Vendredi 17 novembre 2017 – 18h
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Stéphanie Duchateau était une jeune et jolie étudiante pétillante d’à peine 20 ans. Elle avait quitté sa ville natale d’Aix-en-Provence il y a deux ans pour venir étudier à Paris. Issue d’une famille aisée avec une éducation stricte et bourgeoise, elle avait ressenti le besoin de découvrir elle-même la vie en dehors du cocon familial. Ses parents s’inquiétant pour le bien être de leur petite fille lui achetèrent un appartement en plein coeur de Paris dans le quartier des Tuileries. Elle ne vivait donc pas dans le besoin et n’avait pas de loyer à payer. Cependant, elle réussit à les convaincre de la laisser se débrouiller seule pour ses besoins quotidiens, elle avait besoin de travailler, connaître ce que vivent les autres étudiants pour son apprentissage de la vie.
Elle trouva assez rapidement un job en tant que serveuse dans un bar chic et bien fréquenté du quartier. Il faut dire que physiquement Stéphanie était irréprochable : grande blonde aux yeux bleus, une jolie poitrine 90C qu’elle n’hésitait jamais à mettre en avant, une silhouette fine et élancée, ainsi qu’un admirable petit cul qui lui valait fréquemment des sifflements appuyés dans la rue. Elle était bien consciente de son charme et savait en user, d’ailleurs pourquoi se priverait-elle ? Ce poste de serveuse lui convenait parce qu’elle pouvait y travailler essentiellement le soir et la laissait donc entièrement disponible pour ses cours.
En parlant de cours, elle avait réussi à intégrer l’école du Louvre en 1er cycle. Le test d’entrée était connu pour être particulièrement difficile et sélectif, cependant il s’agissait d’une fille intelligente et les relations de ses parents ont fait le reste. Elle se fit rapidement des amis parmi les nouveaux élèves de la section, ce qui ne fut pas difficile car elle avait toujours été très communicante, ouverte aux discussions et à la culture.
Elle s’affaissa dans son lit pour réfléchir à la tenue qu’elle allait mettre pour son travail ce soir. Hervé, son patron lui avait promis des pourboires alléchants si elle savait mettre en avant ses atouts, il ne lui avait d’ailleurs jamais caché qu’elle avait été recrutée avant tout pour son physique. Elle lui avait fait penser à une certaine Vanessa Demouy qu’il aurait selon ses dires connu personnellement à l’époque où elle venait de débuter sur le petit écran. Cela expliquait pourquoi il la reluquait très fréquemment même si elle ne su jamais si cela était pour surveiller son travail ou simplement pour admirer sa plastique.
Elle porta son choix sur un jean moulant noir – mettant parfaitement en valeur ses fesses rondes – et un petit haut blanc tout aussi moulant qu’elle décida de porter sans soutien-gorge. Il faut dire que ses seins étaient naturellement fermes et puis cela ne pouvait que l’aider à récolter plus de pourboires ! Elle avait élaboré une stratégie redoutable qui consistait à frôler de manière innocente sa poitrine contre le bras ou la tête des clients lors de son passage entre les tables. Lorsqu’elle était sollicitée par un homme, elle n’hésitait pas à se positionner très proche de lui afin qu’il puisse – parfois de manière un peu malencontreuse – profiter d’une partie de son anatomie. Après un tel traitement, elle savait que les clients non seulement revenaient, car elle était déjà devenue très populaire, mais laissaient aussi des pourboires généreux. Elle arrivait ainsi à se faire entre 100 et 200 par journée.
Dans sa ville natale d’Aix, elle n’aurait jamais une seule seconde pensé à faire ce genre de manoeuvre ou bien même simplement exercer le métier de serveuse, sous peine de faire de l’ombre à la réputation de ses parents. A Paris, elle n’avait plus besoin d’entretenir cette image de fille sage et exemplaire, elle pouvait enfin être elle-même et donner libre court à ses passions et à ses envies.
Côté expérience amoureuse, elle n’avait eu qu’une seule véritable aventure avec Benoît, un garçon de son lycée. Un garçon dont elle était tombée amoureuse au point de lui avoir offert sa virginité un soir en se laissant entraîner au milieu d’un champ de lavande. Elle avait aimé sa carrure de garçon bien bâti, sûr de lui au regard envoûtant. Il lui disait toujours des mots doux avant de la prendre sauvagement, toujours en pleine nature afin soi-disant d’être en communion avec l’univers. Il avait ce côté rêveur et romantique, assez pour lui promettre de lui payer un jour un aller-retour sur la lune.
Les rêves de Stéphanie furent brisées soudainement le jour où elle découvrit qu’il la trompait régulièrement depuis plusieurs mois avec sa meilleure amie. Ce fut pour elle le déclic et la raison de son départ pour une nouvelle vie.
Mais ce vendredi soir là, rien ne se passa comme prévu. Il y avait en effet à cette table ce couple atypique et tous les regards étaient braqués sur eux. D’un côté un type bien habillé mais plutôt ordinaire, elle devina à son ventre bedonnant qu’il devait occuper un poste important dans une grande entreprise. De l’autre côté, il y avait la 8e merveille du monde… Une fille rayonnante de beauté et il lui sembla qu’il suffisait de la regarder pour que le temps s’arrête. Bien entendu, Stéphanie n’avait jamais été spécialement attirée par les filles mais pour celle-là, elle serait certainement prête à faire une exception
En attendant, cela n’arrangeait pas ses affaires concernant les pourboires, les gens restant à table ne la regardaient même plus, tout attirés qu’ils étaient par ce spectacle. Elle-même ne pouvait s’empêcher d’être attirée par notre couple et s’étonna même d’essayer de charmer discrètement son compagnon juste pour attirer l’attention de la fille. Ce fut hélas sans succès et notre blonde fut quelque peu outrée de se faire éconduire alors que – prétextant un passage étroit entre deux tables – elle avait appuyé sans équivoque sa poitrine derrière la tête de l’homme bedonnant afin de voir sa réaction… qui fut proche du néant.
Elle fut donc à la fois attristée et soulagée de les voir partir. Pourtant Il y avait très souvent de jolies clientes dans cet établissement, mais c’était bien la première fois où elle se sentait à ce point en infériorité, où sa propre beauté paraissait fade en comparaison. Son patron fut certainement du même avis car il vint les voir en personne pour leur offrir le café et, s’adressant surtout à la demoiselle, il les invita à revenir le plus souvent possible.
Elle continua sa soirée de travail quelque peu frustrée. Etait-ce la fatigue de la semaine ou la scène qu’elle venait de vivre ? Tout est-il qu’elle se mit à douter de ses facultés à charmer, elle n’arrivait plus à retrouver ce contact physique facile et sensuel qu’elle entretenait avec les clients. Hervé constata lui aussi cette baisse de régime et lui ordonna de rentrer se reposer et de se détendre.
— Hé ! Ne t’en fais pas ma petite Stéphanie, tu fais toujours du très bon boulot. Il faut juste que tu te reposes un peu, la semaine a été difficile.
— Merci Hervé ! Tu es un amour, je te revaudrai ça, dit-elle tout en le serrant dans ses bras.
Ce rapprochement physique inopiné ne sembla pas déplaire à son patron au vu sa réaction dans son pantalon mais elle savait aussi qu’il était professionnel avant tout et qu’il ne tenterait jamais rien avec ses employées.
Elle prit donc ses affaires et sortit du café. Dehors il faisait encore plus froid et les flocons de neige commençaient à tomber tout doucement. Elle décida de passer du côté du jardin des Tuileries pour admirer la pyramide du Louvre illuminée dans la nuit. Arrivée sur place, elle se prit en selfie afin d’envoyer une dédicace à sa famille restée à Aix. Elle signa la photo Stéphanie xox je vous aime très fort et l’envoya à ses parents et à sa soeur.
S’éloignant du brouhaha touristique de la place, elle décida de longer le jardin à la recherche d’un parcours plus calme où elle pourrait repenser aux événements de la soirée. Cette jolie femme notamment. Elle se souvenait clairement de son arrivée dans le café, enveloppée d’un très chic parka Claudie Pierlot couleur camel, soutenue par une sublime paire de Louboutin rouge et accompagnée d’un intemporel et élégant sac Louis Vuitton blanc. Pourtant, ce n’était pas son habillage qui lui donnait du cachet mais, comme les plus grandes mannequins, c’était elle qui donnait de la valeur à l’ensemble de ce qu’elle portait, voire même à l’ensemble de ce qu’elle regardait
Ses pensées furent coupées soudainement par une voix masculine, un homme apparemment perdu qui demandait son chemin. Elle fut étonnée de reconnaître le client bedonnant qui accompagnait la fille de ses pensées. Le voyant seul, elle lui demanda même en plaisantant si son amie ne l’avait pas déjà abandonné. D’une manière surprenante, elle discuta avec lui naturellement comme s’ils se connaissaient. Il ne lui semblait plus aussi banal que dans le café, au contraire elle sentait même une sorte d’attraction comme si il avait récupéré une partie de l’aura de son amie.
Il lui montra un smartphone afin d’indiquer sa destination. En regardant l’écran elle fut prise d’une sensation étrange : son esprit était embrouillé, sa vision devenait floue elle se sentait emportée comme dans un autre monde. Une vague de chaleur, de bien-être envahit son corps. Elle se sentit comme dans les tropiques, sur la plage et eut soudainement envie de se mettre totalement nue, nager dans les eaux turquoises, rencontrer un bel homme sur la plage et se livrer complètement à lui dans l’état de luxure le plus complet
Sa vision redevint ensuite claire à nouveau : elle se surprit à penser que l’homme qui était devant elle était son Maître. Il serait désormais la source de son plaisir et elle se donnerait entièrement à lui, sans limite. C’est pourquoi par instinct primaire, elle se jeta sur lui afin de l’embrasser : elle avait besoin de sentir le corps de son Maître, son parfum, sa peau elle avait besoin de le posséder mais aussi de se sentir possédée. Sa bouche était pénétrée par la langue de son Maître, elle en ressenti une excitation intense, proche de l’orgasme. Elle se surprit à frotter de manière indécente sa poitrine contre son torse et sa cuisse contre son entre-jambe. Elle ne contrôlait plus son corps ni même son esprit : tout était mélangé, son dégoût initial pour le physique de cet homme et la situation dans laquelle elle était actuellement, ses pulsions sexuelles naissantes et son éducation de fille de bonne famille Elle était là en pleine rue en train d’embrasser un quasi-inconnu tout en caressant de sa jambe les parties intimes de ce dernier. Certes elle aimait le contact physique avec les clients mais là, cela allait bien trop loin
Elle fut à la fois triste et soulagée lorsque son Maître arrêta de l’embrasser. Cette situation ahurissante allait-elle enfin s’arrêter ? Son Maître était-il déçu et avait-il décidé de l’abandonner ? Non, il la ramenait simplement vers une fille assise un peu plus loin sur un banc. A la simple vue de son aura, elle su que c’était l’amie de son Maître, certainement sa compagne. En effet, il lui était désormais évident que seule une fille de ce niveau de perfection pouvait correspondre à son Maître. Toutes les autres femmes, comme elle, ne pouvaient être traitées aux yeux de ce dernier que comme de simples esclaves soumises.
Stéphanie fut heureuse que sa Maîtresse lui demanda son nom. Elle fut séduite par sa voix angélique, totalement en accord avec sa personnalité. Elle fut encore plus heureuse lorsque celle-ci sortit et prit en main le membre proéminent de son Maître. Celui-ci lui semblait tellement gros et imposant, elle ne put que le comparer avec celui de son ex qui était de dimensions bien moindres. Elle comprit bien entendu ce qu’elle allait devoir pratiquer pour plaire à son Maître et se demanda cependant si elle pourrait encaisser un tel engin, quel que soit l’orifice
Sur les conseils avisés de sa Maîtresse, elle se mit à genoux et commença à lécher l’objet de toutes les attentions dans toute sa longueur. Elle commença par titiller doucement le gland avant de descendre lentement le long du membre pour sucer délicatement les boules. Elle remonta pour continuer le traitement et constata avec étonnement que le gland avait encore grossi. Elle prit son courage à deux mains et suça l’extrémité en l’introduisant doucement dans la bouche. Elle fut heureuse d’entendre son Maître pousser un grognement de plaisir, elle allait enfin commencer à le satisfaire.
Stéphanie n’était pas particulièrement experte en matière de fellation. Elle avait certes un peu pratiqué avec son ex petit-ami Benoît lors de ses escapades amoureuses dans la garrigue. Cependant ce petit arrière-goût âcre de l’urine sur un sexe pas parfaitement nettoyé l’avait toujours un peu rebuté. De plus, elle n’y prenait pas particulièrement de plaisir et le faisait la plupart du temps uniquement parce que celui-ci insistait. Elle décida définitivement d’arrêter de lui faire ce cadeau le jour où il se mit en tête d’éjaculer dans sa bouche sans prévenir. Elle se souvenait encore de ce goût immonde qui lui avait inondé la bouche à ce moment-là au point qu’elle eut envie de vomir plusieurs fois.
Cependant avec son Maître tout lui semblait différent. Sans vraiment savoir pourquoi, elle prenait au contraire un plaisir infini à lui prodiguer ce massage bucal. Cela n’était pas simplement du plaisir mais de l’envie, voire une nécessité. Oui elle avait besoin de sentir la queue de son Maître en elle, d’être comblée par tous les moyens… elle était née pour contenter son Maître et recevoir de lui toute la jouissance de l’univers.
Elle progressa rapidement le long du membre de son Maître et arriva à s’enfoncer de plus en plus profondément, gagnant de plus en plus en confiance et en expérience. Ses aller-retours devinrent rapidement rythmés et maîtrisés, tout cela lui sembla après coup naturel, inné Au bout de quelques minutes, elle se surprit à forcer un peu plus l’entrée du membre dans sa gorge et à aller jusqu’à la garde. Elle avait déjà entendu parler de cette pratique qui était celle de la gorge profonde, cependant jamais elle ne se serait cru capable d’y arriver, surtout en si peu de temps.
De légères convulsions trahirent le plaisir que ressenti son Maître à ce moment-là. Elle savait aussi de ses précédentes expériences que cela signifiait qu’il allait bientôt venir en elle. Bizarrement et contrairement à ce qu’elle redoutait, cette pensée l’excita à un point qu’elle n’aurait pu imaginer. Elle allait pouvoir goûter à la sève de son Maître, au fruit de son plaisir et elle trouva sur le moment que cela était le plus beau cadeau qu’il puisse lui donner. Elle sentit sa culotte trempée au point que son jean lui aussi devait laisser apparaître des traces jamais elle n’avait mouillé à ce point surtout avant même d’être touchée…
Elle continua ainsi à le pomper avec un plaisir non dissimulé, jouant constamment de sa langue sur ce volcan impétueux qui n’allait pas tarder à entrer en éruption.
Lorsque son Maître mit sa main sur sa tête afin de la plaquer au plus près de son entrejambe, elle su que le moment était venu. Une première giclée phénoménale lui inonda la bouche, Stéphanie dû avaler le tout rapidement car la deuxième giclée n’allait pas tarder à arriver Étrangement, le goût ne lui parut pas mauvais du tout. Au contraire, à chaque gorgée elle le trouvait de plus en plus délicieux et se surprit à le comparer avec du lait mélangé à une touche de miel.
Elle reçu et avala ainsi très facilement les giclées suivantes. Elle devait s’y attendre, le plaisir de son Maître ne pouvait être qu’exquis en bouche elle pourrait s’en abreuver tous les jours si elle le pouvait. Limite devenue accroc à cette substance, elle continua à pomper et à lécher son Maître avec un désir ardent, celui de ne laisser passer aucun goutte du précieux nectar.
Son esprit était plongé dans une sorte de rêve, elle ne se rendait plus vraiment compte de la réalité. Tout était dirigé vers son Maître et pour le plaisir de son Maître. Lorsqu’elle retrouva ses esprits, elle s’aperçut à peine que sa Maîtresse était partie. Peu importe, elle allait passer tout son week-end avec le Maître et s’abandonner complètement à lui