Avant-propos:
Ce texte est une histoire imaginée. Comme tout fantasme, elle n’est donc pas destinée à être vécue, ni reproduite. Etre contraint à une relation sexuelle n’est ni moralement acceptable, ni légalement autorisé !!! Ce texte vise uniquement à pimenter les désirs des lecteurs (et de l’auteur) sans faire de mal à qui que soit.
Septembre 2013 – Lyon Croix-Rousse
Dimanche matin, 9h05.
Le téléphone de Damien vibra sur sa table de nuit. Il était encore à la salle de bains attenante à la chambre, en train de se raser soigneusement la raie des fesses. Il posa le Bic jetable et consulta son smartphone. Comme il le craignait le SMS provenait de Maureen, sa voisine de palier.
— Je suis levée. Viens vite poulet !
Damien soupira et répondit:
— J’arrive, Maîtresse.
Il s’habilla rapidement, ni slip, ni chaussettes, un simple jeans et un t-shirt blanc, une paire de tongs. Il ne devait pas la faire attendre. Ses fesses portaient encore les marques de la cravache pour avoir ignoré récemment l’impatience de sa Propriétaire.
Il vérifia qu’on ne pouvait deviner sa cage de chasteté à travers son pantalon dans le grand miroir de l’entrée, prit ses clés et sortit dans le hall. Il toqua discrètement au battant d’en face, comme elle l’exigeait. La porte palière s’ouvrit, il salua, les yeux baissés et il entra chez Maureen.
Effectivement, elle était sa voisine de palier, et c’est à ce titre qu’elle avait fait sa connaissance. Damien avait emménagé à la Croix-Rousse 18 mois plus tôt, après sa séparation d’avec Amélie.
Septembre 2008 – Lyon 6e
Dimanche matin, 8h36
Le téléphone de Damien vibra sur le plan de travail de la cuisine. Il versa le jus d’orange qu’il venait de presser dans un verre droit. Et le posa sur un plateau où trônaient déjà du pain grillé, du beurre, de la confiture et un grand bol de café noir. Comme il l’espérait, le SMS provenait d’Amélie.
— Je suis réveillée. Où es-tu mon Chéri ? Ecrivait-elle.
— J’arrive mon cur ! Répondit-il.
Il empoigna le plateau garni et suivit le hall de l’appartement pour rejoindre leur chambre. Le beau blond châtain de 27 ans aux yeux verts désirait sa femme ardemment. Toutefois, cette petite brune, fine, aux yeux noisette et aux cheveux bouclés n’avait pas du tout le même appétit sexuel que lui. Pour tout dire, elle n’en avait même presque pas. Ce qui ne les empêchait pas de former, en apparence, un couple uni et amoureux depuis dix ans.
Septembre 2013 – Lyon Croix-Rousse
Damien s’agenouilla dans l’entrée, puis se baissa pour embrasser humblement les pieds de sa Maîtresse qui avait refermé la porte. Ses pieds n’étaient pas très jolis, un peu gros et déformés de chaque côté au niveau du gros orteil… Mais elle en prenait soin, ou plutôt elle exigeait de lui de longues séances de pédicure. Il avait fini par les aimer, d’ailleurs parfois, elle le faisait jouir avec ces pieds-là… Et il leur en était reconnaissant.
A cette évocation, son sexe se tendit dans sa cage étroite. Il n’avait pas pu se satisfaire depuis un mois et son ventre criait famine. Il dépendait de Maureen pour avoir le droit de se soulager, aussi ne fallait-il absolument pas la contrarier… Il redoubla de baisers sur ses orteils aux ongles carmin.
— Je suis sur l’ordi !… Va donc me préparer mon p’tit déj ! Fit Maureen en roulant de grands yeux noirs.
— Bien, Maîtresse.
Il se leva, se déshabilla et pendit docilement ses vêtements dans l’entrée. Puis gagna la cuisine, complètement nu, comme exigé depuis des mois. Des sensations troublantes agitaient son bas-ventre, il était en manque et prêt à tout et n’importe quoi pour y remédier.
Septembre 2008 – Lyon 6e
Lorsqu’il entra avec le petit déjeuner royal, Amélie émit un sifflement admiratif…
— Wow, je suis servie comme une Princesse ?
— Bah oui, normal, tu ES ma Princesse !
Il le déposa sur le lit puis se pencha sur elle pour l’embrasser. Elle l’attira sur elle au risque de tout renverser. Il se coucha à son côté, toujours en l’embrassant… Hmmmhh… Son pénis se mit à durcir au contact de son corps bien chaud. Cela faisait au moins deux semaines qu’il ne s’était rien passé au lit… Il commença à lui caresser les épaules, puis ses mains s’aventurèrent plus bas. Elle lui prit les poignets et sourit.
— Tss tss, pas maintenant !!! J’ai très faim, ça sent bon…
Il soupira imperceptiblement, une fois de plus elle se dérobait à son désir. Il luttait contre la déception. Sa frustration était immense. Avoir une compagne aussi désirable, et ne presque pas pouvoir lui faire l’amour !
— Veux-tu du lait ?
— Non merci, ça ira, mon chéri. Que fait-on aujourd’hui ? Interrogea-t-elle.
Damien se releva et ouvrit les volants roulants, un soleil radieux commençait à inonder le Parc de la Tête d’Or.
— Je propose qu’on aille se promener dans la forêt au-dessus de St Damien au Mont d’Or, il commence à y avoir quelques châtaignes et il fait moins chaud…
— Non, j’aimerais plutôt aller visiter Trévoux, de plus une amie m’a dit qu’il y avait une exposition de peintures ouverte tout le week-end à l’hôtel de ville. D’accord ?
— Ah, bon, oui si tu veux… C’est d’accord… Admit-il, se disant que s’il se rangeait (une fois de plus) à son avis, il aurait peut-être l’opportunité de faire "crac-crac" ce soir ?
Septembre 2013 – Lyon Croix-Rousse
Damien est un soumis de 32 ans, au physique commun, mais agréable, car il n’a pas de gros défaut. Il a des taches de rousseur un peu partout, mais quasiment pas de poils sur le corps. Sa faible pilosité, longtemps un complexe chez lui, est devenue un avantage depuis que les hommes épilés sont à la mode… D’ailleurs Maureen aimait son corps d’adolescent efféminé, bien qu’il ait dépassé la trentaine. Ses jérémiades vaines et ses pitoyables tentatives de lui échapper n’avaient fait que l’exciter.
Son soumis entreprit de confectionner un petit déjeuner complet comme sa Maîtresse l’aimait. Il semblait obéir de son plein gré, et effectivement, être esclave d’une Femme correspondait à un fantasme puissant chez lui. Il avait adoré les premiers jeux avec Maureen, il y a deux ans. Il voulait une femme "Dominante" qui lui donne du plaisir mais aussi obéissante à ses caprices de pseudo-soumis, qui fasse les choses selon ses désidératas. Or… Elle n’était pas tombée de la dernière pluie et l’avait bien vu venir. Elle avait posé ses conditions, il les avait acceptées pour pouvoir satisfaire ses fantasmes à court terme, mais il pensait ensuite pouvoir se soustraire à elle facilement.
Or sa Maîtresse était une personne expérimentée. Elle lui avait mis le grappin dessus, et il n’avait pas pu lui échapper ensuite. Plus le temps passait, et plus elle assurait sa prise. Il ne voyait plus, depuis plusieurs mois, comment il pourrait se soustraire à son emprise. Il en était à la fois furieusement excité mais aussi très angoissé !
Il songea au temps où il était en couple avec la douce Amélie. Certes il vivait frustré par de trop rares relations sexuelles avec elle, mais au moins il restait libre en tout. Libre de diriger sa vie, ses affaires, ses loisirs… Et… De se satisfaire autrement. Maureen, au contraire, avait assis graduellement son autorité sur lui et défendait maintenant strictement toute libération de ses pressions internes. Il était donc soumis à cette femme forte et plus âgée que lui, devenant petit à petit sa soubrette à domicile.
— C’est prêt ? Fit une voix forte.
— Oui, Maîtresse.
Il empoigna le plateau et fila jusqu’au bureau de Madame. Il déposa le tout sur le coin du bureau où elle était occupée à pianoter sur son clavier. Ensuite il s’agenouilla, les yeux baissés, dans l’attente de son bon vouloir.
— Tu as bien fait de me confier la gestion de tes affaires poulet. Surtout ta carte bleue. J’ai commandé hier soir quelques bricoles en soldes pour me faire belle… Hier soir. Une robe et des chaussures à talon… Tu vas adorer…
— M… Merci Maîtresse… Fit-il, un peu inquiet. Il faut dire qu’elle gérait tout depuis un mois. Il n’avait plus accès à ses propres comptes.
— Cache ta joie ! Et comme je suis soucieuse de ton plaisir, je t’ai commandé quelques gadgets à l’instant même.
— Ohh… Heu… Merci, Maîtresse ! Fit-il, émoustillé et anxieux à la fois.
Elle tourna son fauteuil de bureau à roulettes vers lui puis se pencha pour flatter sa tête de la main comme on l’eut fait à un chien.
— Mmmh ! Moi, j’en suis toute mouillée d’avance, mon bon toutou !
Soudain sa main se crispa sur ses cheveux et le tira brusquement en avant. Il faillit tomber la tête la première. Elle lui plaqua le visage entre ses cuisses.
— Allez… Vas-y ! Viens déguster ton petit déjeuner, poulet ! Elle lui claqua les fesses d’une main ferme.
Docilement, Damien sortit sa langue et entreprit de gouter sa Maîtresse. Pendant ce temps-là, elle s’emparait de sa tasse de café et commençait à se restaurer. Il parcourut ses lèvres épaisses du bout de la langue, puis l’insinua entre ses plis, cherchant à pénétrer au plus profond. Il remuait dans tous les sens son appendice buccal en buvant ses sécrétions. Maureen grognait de satisfaction en attaquant ses tartines grillées. Enfin, il remonta à son clitoris et le gratifia de lents cercles voluptueux comme elle le lui avait enseigné. Comme tout le reste, elle lui avait tout appris ! Bon élève, il s’appliquait pour la satisfaire.
Elle songeait avec plaisir qu’elle l’avait bien formé et qu’il dépassait toutes ses espérances. Il était prometteur. Maintenant, elle avait d’ambitieux projets pour eux deux… Elle repensa soudain à leur toute première rencontre, il y a deux ans.
(A suivre)
