Un collègue séduisant
Denis et moi sommes collègues depuis six mois, dans un lycée dun quartier populaire de Paris. Il est professeur de mathématiques et jenseigne lHistoire. Nous avons à peu près le même âge, ayant tous deux passé la trentaine depuis peu et nous sommes lun comme lautre célibataire. Cest sans doute ce qui nous a rapprochés, car par ailleurs nous navions rien de commun
Lui est un grand blond, aux beaux cheveux ondulés, mi-courts, les yeux bleus, portant lunettes à fine monture, toujours habillé dun strict costume, avec chemise et cravate, assez timide et effacé, perpétuellement perdu dans ses pensées. Ses constantes distractions lui valent bien des mésaventures et il a de grandes difficultés avec ses classes en matière de discipline. Assez conventionnel, il vit seul dans un studio proche du lycée, mais il a une petite amie, quil voit surtout les week-ends et quelquefois le soir.
Moi je suis de taille moyenne, bien découplé, brun aux yeux marron, les cheveux coupés ras, ayant une allure plutôt décontractée, portants pantalons de toile, chemises ouvertes et blouson. Je suis très sociable et ouvert, aimant plaisanter et je nai aucun mal à tenir mes élèves, souvent les mêmes que les siens. Je suis homosexuel et ne men cache pas et cela passe assez bien parmi collègues et élèves, la première surprise passée. Je nai pas de petit ami attitré pour le moment, mais je ne compte pas les aventures, fréquentant saunas et sexe clubs gays de la capitale.
Dans la salle des professeurs, il marrivait dencourager Denis, lorsquil avait eu une heure de cours particulièrement difficile. Certains jours, à midi, nous déjeunions ensemble dans un petit restaurant des environs, parlant du lycée, des élèves, plus rarement de nous et très exceptionnellement de notre vie affective. Pour tout dire nous nétions pas particulièrement proches, tout en sympathisant.
Au retour des vacances de printemps, je le trouvais abattu. La reprise des cours leffrayait et il mavouait quil nen dormait plus depuis plusieurs nuits. Effectivement son premier cours sest très mal passé et il a dû punir un élève insolent, qui troublait la classe. Au lieu de se calmer, ce dernier sest rué sur Denis et la frappé au visage, brisant ses lunettes. Complètement déstabilisé, mon collègue na pas su réagir de manière adaptée et a brusquement quitté la classe. Aussitôt un chahut monstre sest déclenché. Alerté par le bruit, je suis allé remettre de lordre dans cette salle et jai envoyé un élève prévenir le censeur.
Cet incident a soulevé beaucoup démotion dans le lycée et nous avons recherché Denis à plusieurs. Mais il avait quitté létablissement précipitamment. Je savais vaguement où il habitait et en fin daprès-midi, après mes cours, jai décidé de passer le voir, pour menquérir de son état. Bien men a pris. Parvenu à la porte de son studio, jai frappé, puis sonné, sans obtenir de réponse. Inquiet, jai frappé plus fort et jai senti alors que la porte nétait pas fermée, mais simplement repoussée. Je suis entré en lappelant. Les volets étaient fermés et les rideaux tirés. Dans lobscurité de la pièce, rien ne bougeait. En tâtonnant jai cherché linterrupteur et allumé la lumière.
Je lai vu alors. Le corps étendu au travers du lit, immobile, la tête renversée, les bras et les jambes écartés. Il nétait vêtu que dun caleçon court en coton blanc, un peu retroussé, par lentrejambe duquel apparaissait le gland du sexe. La ceinture dissimilait mal une toison blonde fournie, remontant jusquau nombril. Ses épaules larges et sa poitrine musclée luisaient à la lumière électrique, laquelle lui faisait un halo des poils clairs qui ornaient celle-ci. Mon Dieu quil est beau ! Ce fut ma première pensée. Sous ses costumes de confection, je ne limaginais pas ainsi. À vrai dire il me laissait de marbre. Mais limage de ce corps dhomme, respirant la force, la virilité et la grâce, devait rester gravée dans mon esprit. Ma seconde pensée fut plus pragmatique : « téléphoner au SAMU pour les secours ». Heureusement javais mon téléphone mobile sur moi et cela fut rapidement fait.
En attendant larrivée des secours, je tentais de ranimer Denis en lui passant de leau sur le visage, le secouant, lui parlant. Rien nny fit. Je redressais son corps en le faisant pivoter par les épaules et en tirant ses jambes pour les remettre à lalignement. Ce contact avec ses muscles fermes et encore tièdes fit monter en moi un trouble étrange, mélange de tendresse amoureuse et de désir violent. Je tirai sur la jambe de son caleçon pour dissimuler lextrémité de son sexe et jattendis près de lui, assis sur le bord du lit, ébranlé par le tumulte subit de mes sentiments… Je vis sur la table de nuit un verre vide et des boîtes de comprimés et je compris quil avait sans doute absorbé des barbituriques. À côté du verre, il y avait un mot gribouillé sur une feuille arrachée à un carnet « Je nen puis plus. Je men vais. Adieu ».
Je fus arraché à mes pensées par larrivée du médecin du Samu, qui prit les choses en main. Un quart dheure plus tard, nous étions aux urgences de lhôpital Saint-Antoine. Jattendis une bonne heure, avant quun interne vienne me rassurer. Ils lui avaient fait un lavage destomac et il était hors de danger, mais il resterait en observation jusquau lendemain.
Jai mal dormi cette nuit-là, hanté par la vision dun grand corps blond, demi-nu, la sensation de sa peau douce et poilue sur mes mains et le détail de la bosse faite par le sexe sous le caleçon et celui surtout du gland dépassant entre les jambes. Jai eu plusieurs érections dans mon sommeil et jai même éjaculé spontanément, tant jétais excité.
Au réveil, jai dû mavouer que jen pinçais sérieusement pour Denis, qui sous des dehors effacés et assez quelconques était en réalité un superbe mâle, respirant la virilité et avec lequel jaurais aimé partager mon lit.
Javais deux cours ce matin-là et je décidais de me rendre à lhôpital, dès la fin du second. Je le trouvais toujours couché, mais éveillé, encore assez faible. À ma vue, un triste sourire illumina un instant son visage encore blême.
« Bonjour, Adrien. Tu sais, je voulais vraiment mourir. Pourquoi mas-tu tiré de là ? »
« Allons Denis, un beau jeune homme comme toi, qui a toute la vie devant lui, ne peut pas réellement vouloir mourir. Ce nest pas dans lordre des choses. Tu as eu un moment de déprime et cela va passer. »
En disant cela, sans même y penser, je lui pris la main gauche sur le drap et la tins dans la mienne. Ses doigts se serrèrent contre les miens et je sentis comme une flamme menvahir et ma verge se durcir dans mon slip. Il du sapercevoir de mon trouble, car je le vis rougir et retirer sa main brusquement.
Pour détourner lattention, je lui demandais alors sil avait pu prévenir son amie. Avec un mince sourire, il mindique que celle-ci est en voyage professionnel au Japon et ne reviendra que dans six jours. À sa demande, je laide à se redresser dans son lit, lui relevant ses oreillers. Ces contacts physiques ravivent mon trouble, de même que la vue de son torse maintenant découvert, avec ses mamelons bien dessinés encadrant une touffe blonde et ses aréoles dun beau rose vif, cernées de poils dorés.
Heureusement quune infirmière entre à ce moment. Elle nous indique que le patient pourra sortir à 17h. Je mengage à venir le chercher en voiture. Denis minterroge alors : « Tu as gardé les clés de mon studio ? » Je lui réponds que oui et il reprend : « Peux tu alors mapporter des vêtements. Je ne vais tout de même pas sortir en caleçon, si dailleurs je le retrouve, car on me la enlevé ici ». Je ris et lui promets de lui apporter tout ce quil faut. « Merci » me dit-il en me prenant à son tour les mains, quil enferme dans les siennes et en me fixant de ses yeux bleus.
Je le quittais rapidement, pour ne pas lui laisser voir mon désir, en minterrogeant sur ses dispositions à mon égard. Eprouve-t-il des sentiments pour moi ? Jen doute car cest un hétéro et il a une maîtresse. Ais-je une petite chance de le séduire ou va-t-il me prendre en horreur si je me découvre ? Il connaît mes tendances sexuelles. Cela ne le gênait pas, tant quil restait en dehors. Mais si je lui fais des avances ou des propositions, il risque de changer dattitude.
Je navais pas de cours cet après-midi-là. Après le déjeuner, je prenais une bonne douche froide pour calmer mes désirs et enfilais un slip propre, un pantalon court et un tee-shirt blanc. Puis je passais chez Denis, regrouper dans un sac un caleçon écossais, une chemisette bleue et un pantalon de coton beige, des chaussettes blanches et une paire de chaussures dété. Ainsi chargé, je prenais la route de lhôpital.
Il mattendait, toujours un peu pâle et faible. Il rejetait son drap pour se relever. Je le voyais tout nu pour la première fois et mon regard se dirigeait malgré moi vers son sexe. Ses couilles roses, couvertes de poils blonds, sa verge allongée, terminée par un prépuce étroit qui dissimulait le gland assez épais, la mousse blonde qui ornait son pubis et remontait en une mince traînée jusquau nombril, tout cela formait un ensemble particulièrement érotique qui me mit le feu au bas-ventre. Pendant que je le contemplais, Denis sassit sur le rebord du lit et me demanda de laider à shabiller.
Je lui passais ses chaussettes, en essayant de ne pas regarder ses attributs virils exposés sous mes yeux, puis laidais à se mettre debout, pour enfiler son caleçon. Je le lui remontais le long des jambes, jusquà la ceinture, heurtant au passage ses bourses et sa verge avec le tissu, avant quils disparaissent dans lenveloppe de coton. Chemise, pantalon, chaussures suivirent et enfin prêts, nous avons quitté la chambre, lui sappuyant sur mon épaule. Jétais tout ému de le sentir ainsi dépendant de moi.
Parvenu à son domicile, jenvisageais de le laisser lorsquil ma retenu dune main posée sur mon bras. « Ne me laisse pas seul, je ten prie. Je ne suis pas bien et jai peur de meffondrer et dattenter à nouveau à ma vie. Je ne pourrai jamais reprendre mon métier, après ce qui mest arrivé. Ma vie est fichue. Mon amie, lorsquelle saura ce qui sest passé va me mépriser ou pire me considérer avec pitié. Je ne le supporterai pas ». Il se mit alors à pleurer. Dans un élan instinctif, je le pris par les épaules et il se serra contre moi, la tête posée sur mon épaule, sanglotant. Je ne me maîtrisais plus que difficilement et je me mit à lui caresser les cheveux en lui disant doucement : « Calme toi mon ami. Le pire nest jamais certain et je suis là pour taider. Si tu le veux, je vais rester. Demain cest samedi et je nai pas de cours. Nous pourrons partir tous les deux quelque part à la campagne ou à la mer. Cela te changera les idées ».
Ma main maintenant lui caressait le cou, les épaules, le dos. Je me raidissais pour ne pas descendre plus bas, vers ses reins et ses fesses, dans le pantalon bien tendu, qui me fascinaient. Je sentis quil se calmait peu à peu et ne semblait pas sétonner de mes gestes. Le relâchant enfin et mécartant, je lui dis : « Allons, cela va mieux. Tu devrais tallonger sur ton lit pour te reposer un peu. Ces deux journées tont secoué ».
Plus tard nous avons dîné vite fait, dune omelette et de pâtes, puis de fruits et nous avons regardé les informations à la télévision, assis côte à côte sur le canapé. Je regardais plus souvent ses jambes et son entrejambe que lécran, le désir toujours en éveil. Lorsquun garçon me plaît vraiment, je trouve toujours loccasion et le moyen de lavoir. Mais pour Denis, je ne sais pas encore comment faire. Sa gentillesse, sa timidité, sa confiance, me paralysent.
Pendant que je commençais à regarder un film, il sest levé et est allé se coucher. Javais promis de dormir chez lui, sur le canapé, pour le veiller. Nous nous sommes donc souhaité le bonsoir. Le film une fois terminé, je me suis déshabillé, ne conservant que mon slip et je me suis étendu sur le canapé, me recouvrant dun plaid qui était posé sur le dossier. Je me suis rapidement endormi, dun sommeil lourd.
Un hurlement ma réveillé et jai entendu crier : « Adrien, Adrien, ou es-tu ? ». je me suis précipité vers le lit et jai vu que Denis était dressé sur son séant, les yeux hagards, les cheveux en bataille, gesticulant des bras. Je me suis assis près de lui pour le calmer et il sest jeté dans mes bras, encore tremblant de peur :
« Jai eu un cauchemar affreux. Jétais mort et jétais précipité dans un grand feu par des monstres horribles. Reste à côté de moi Adrien, ne me quitte pas, ne téloigne pas ».
« Tu veux que je dorme avec toi, dans ton lit ? Tu seras plus rassuré ? » lui dis-je avec une certaine hypocrisie, car je venais de trouver la faille pour parvenir à mes fins. Sur son signe approbateur, je me glissais rapidement sous les draps, à côté de lui, pur ne pas laisser voir mon érection qui déformait mon slip.
Il se serrait encore plus contre moi en disant « MerciMerci ». Javais mon bras droit coincé sous ses épaules et ma main gauche est retombée naturellement sur son flanc droit. Jai senti quil était nu, pratiquement livré à mon désir de plus en plus violent. Jai caressé de cette main sa hanche, son aine, sa fesse, en évitant habilement son sexe, lui murmurant : « Tout est bien. Tu peux dormir. Je suis là et je veillerai. Dors Dors ». Il sest calmé et sest vite assoupi, son beau corps musclé livré entre mes bras. Mon sexe tendu et durci au maximum, me faisait mal, comprimé par le tissu et lélastique de mon slip. Je dégageais doucement mon bras pris sous les épaules de Denis et parvenais à retirer mon slip en deux mouvements, genoux, puis pieds, pour le balancer vers le canapé. Enfin à laise, le sexe libéré, collé contre mon ami dont je respirai lodeur mêlée deau de Cologne et de sueur et entendais la respiration régulière près de mon visage, je mendormis à mon tour. ,
Jétais réveillé le lendemain par mon érection matinale habituelle et je réalisais aussitôt ma situation. Denis dormait encore, étendu sur le flanc gauche, face à moi, les draps rejetés vers nos pieds. Son sexe si désirable était là, à 10cm de ma main, offert comme un fruit mûr. Je nai pas hésité et, délicatement, je lai effleuré dun doigt sur la verge, depuis sa naissance, jusquau prépuce. Jai recommencé dans lautre sens, du prépuce au pubis, puis jai glissé mes doigts sur ses bourses, velouteuses et légèrement humides de sueur, avant de revenir caresser son membre. Jai senti celui-ci se tendre et gonfler lentement et jai entrepris de le masturber avec lenteur, jusquà ce quil soit entièrement dressé. Ses couilles que je palpais à nouveau sétaient contractées, formant deux boules dures. Javais le feu au ventre et je poursuivais mes mouvements de mes mains sur son ventre plat et musclé, sur ses jambes aux poils si doux, sur ses fesses duveteuses.
Tout au plaisir du contact de ce corps et de mes fantasmes en cours de réalisation, je ne maperçus pas du réveil de Denis, qui retenait son souffle et découvrait sous mes caresses des jouissances inconnues. Soudain jai senti une de ses mains se poser sur mon vit bandé et son visage chercher le mien. Jai gémi de surprise et de joie et ma bouche a cherché et trouvé la sienne. Nous nous sommes embrassés avec fougue, couchés lun sur lautre, nos sexes tendus, comprimés lun contre lautre, dans un enlacement passionné, libérés de toute réticence et de tout amour-propre.
Ce matin merveilleux, jai redécouvert le véritable amour avec un homme de mon âge. Lui, initié par moi aux plaisirs du sexe entre mecs, a été conquis. Cétait en effet pour Denis une véritable révélation, révélation des possibilités de son corps, révélation de sa véritable nature, révélation de son attirance pour moi.
Nous avons fait lamour sauvagement toute la matinée, nous pénétrant réciproquement, dans la bouche, dans le cul, multipliant les fellations et les masturbations, pour nous rendormir, épuisés, vers 11h, nos corps et les draps inondés de nos spermes mêlés. Laprès-midi, nous sommes partis tous les deux pour La Baule, dans ma voiture, où nous avons passé un week-end torride dans un petit hôtel discret.
Depuis ces jours chauds, Denis a rompu avec son amie et est venu vivre chez moi. Au lycée, tout le monde est désormais au courant et ses élèves nosent plus le chahuter, sachant quils sexposeraient à des rétorsions de ma part.
Je laime et il maime, que souhaiter de plus ? Je ne fréquente plus les saunas et les sexe clubs gay car je lui suis fidèle, comme il mest fidèle.
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