Je reprends doucement mon souffle avant que nous ne nous glissions dans le jacuzzi. Je lui dis :
— Au fait, je m’appelle Florent.
Elle rit.
— Et moi, Amandine.
Elle me regarde.
— Tu sais, je n’avais jamais joui avec lui. Je veux dire, pendant la pénétration.
Elle sourit.
— J’ai pris beaucoup de plaisir. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de plaisir. J’espère que je ne t’ai pas semblé trop empotée, je n’ai pas beaucoup d’expérience.
— Quel âge tu as ?
— 18 ans.
— Quand tu as pris ton temps, tu m’a donné plus de plaisir que bien des trentenaires et des quadragénaires avec qui j’ai pu coucher.
Elle rougit et sourit.
— Je suis un bon coup alors !
— Oh oui ! Et dans quelques temps, tu seras un très, très bon coup, j’en suis certain.
Nous quittons l’eau pour revenir sur le lit. C’est à ce moment là que le téléphone de Amandine se met à sonner.
— C’est Hélène, ma meilleure amie.
Elle décroche. La discussion porte sur son absence alors que deux de ses camarades l’ont aperçue à l’arrêt de bus. Hélène semble se douter qu’Amandine n’est pas malade comme elle l’a annoncée au secrétariat de l’école. Elle lâche finalement le morceau :
— Je suis dans un hôtel, dans une suite avec un lit immense et un jacuzzi dans lequel on pourrait être huit.
Hélène n’y croit visiblement pas et la questionne sur son "ami".
— Non, pas avec lui. Il m’a déposé à l’école mais je suis revenue à l’hôtel.
Un blanc.
— Je ne suis pas avec lui. J’ai rencontré quelqu’un d’autre.
Hélène n’en croit rien. Amandine s’énerve.
— Ecoute, on arrête là. On mange ensemble à midi, ok ?
Nouveau blanc.
— Attends. Ok. T’es toute seule ? Oui ?
Elle tend l’appareil devant elle. La voix de Hélène se fait entendre. Visio. Amandine filme la chambre, prenant soin de ne pas orienter l’appareil dans ma direction. J’entends désormais leur conversation. Amandine pavoise :
— Alors ? Tu ne me croyais pas, hein ?
— J’halluciiiiine ! Tu t’es baignée ?
— On sort de l’eau à l’instant.
— Il est là ?
— Oui, à côté. Il entend tout ce que tu dis.
— Houlà, je vais faire attention !
Elles éclatent de rire.
Amandine fait le tour de la suite avant de revenir sur le lit. Elle s’allonge contre moi et nous nous faisons un smack un peu sonore. Hélène se plaint :
— Eh, je ne te vois pas là. Tu ne veux pas tourner la caméra ?
— Je suis à poil et dans ses bras.
Rires. Hélène est une jolie blonde. Son visage est plus juvénile que celui de Amandine. Elle a des jolis yeux verts en amande. Hélène insiste pour voir Amandine et moi :
— Je t’ai vue nue assez souvent, il me semble. Et je suis curieuse de voir à quoi il ressemble.
Amandine me questionne du regard. Je hoche la tête en signe d’approbation. Elle clique sur l’icône et nous apparaissons dans un coin de l’écran. Hélène scrute l’image :
— Pas maaaaal !
Amandine rit :
— Tu parles de moi ou de lui ?
Hélène rit à son tour. Elle regarde autour d’elle puis se rapproche de l’écran.
— Et il est bien membré ?
Je ris.
— Tu pourrais lui demander en mon absence quand même !
Hélène s’excuse en riant. Amandine ajoute :
— Je te raconterai à midi.
Le corps chaud et doux de Amandine que je caresse du bouts de doigts me rend rapidement de la vigueur. Je commence à bander et mon sexe vient pointer contre les fesses de ma jeune partenaire qui discute toujours avec son amie. J’embrasse ses épaules, sa nuque. Elle ondule des hanches sans que cela ne perturbe la discussion. Je passe une capote puis lentement, je relève sa jambe droite et pose mon sexe à l’orée du sien. Je pousse petit à petit et la pénètre. Je sens sa respiration accélérer un peu. Elle émet un petit gémissement qui n’échappe pas à Hélène :
— Héé ! Qu’est-ce que vous faites ?
— Il vient de me de me
Amandine échappe le téléphone. Le reprend à l’envers. L’échappe à nouveau. Hélène a le son mais pas l’image. Elle entend certainement sa copine gémir. Je prends l’appareil et cadre le visage de Amandine, haletante bouche ouverte et yeux clos. Hélène a posé la main sur sa bouche mais n’en manque pas une miette.
Amandine me reprend l’appareil des mains. J’imagine qu’elle va immédiatement couper la communication mais il n’en est rien. Elle descend l’appareil à son entre-jambe et filme quelques secondes mon sexe qui va-et-vient dans le sien. Hélène ne dit rien et semble figée. Seules ses paupières bougent.
Amandine me repousse et vient à califourchon sur moi. Je lui prends le téléphone des mains et la filme. Elle sourit. Je descends l’appareil vers mon sexe alors qu’elle le redresse et je cadre en gros plan la pénétration. Amandine glisse sur mon sexe et se trémousse des hanches avant de prendre un rythme plus régulier. J’accompagne ses mouvements. Je la filme de loin, elle ne se préoccupe pas du téléphone. Son plaisir augmente, son excitation aussi. Jusqu’à l’orgasme. Explosif, intense. Elle tressaille violemment avant de se coucher sur mon torse. Elle reprend le téléphone et dit :
— A midi à la sandwicherie.
Et elle raccroche.
Elle le pose le téléphone et m’embrasse. Elle bouge à nouveau ses hanches, me sourit.
— Tu veux encore jouir ?
— Non. A toi.
— Tu m’emmènes ?
Je la laisse faire. Elle commence doucement, agréablement. Je l’observe, elle est très belle. Encore plus quand elle fait l’amour. Elle prend un rythme qu’elle accélère petit à petit. Mon excitation suit la même courbe. Je l’encourage à continuer et à accélérer un peu. Amandine sautille sur mon sexe et m’emmène à un très agréable orgasme.
— Tu seras un sacré bon coup, mon Dieu, c’est certain !
Nous rions.
Nous restons quelques minutes dans le lit avant de replonger dans le jacuzzi. Amandine doit partir si elle veut être à midi au rendez-vous avec Hélène. Elle se rhabille. Nous échangeons nos numéros de téléphone et elle s’en va. Vu les messages qu’elle m’envoie depuis les transports publics, elle est aussi heureuse que moi après cette matinée coquine. De mon côté, je range une nouvelle fois le lit et vide le jacuzzi.
