Marie et Jean ont 19 ans tous les deux, ils sont en couple depuis plus de trois ans désormais. Leur relation a démarré tôt, leurs familles les y aidant bien. Car leurs deux familles, faisant partie de la haute société, sont très respectées dans la région. Les alliances de prestige sont donc de rigueur,
Ce qui implique que leurs enfants se doivent, pour faire la fierté de la famille, d’en suivre la lignée. Pression, obligation de résultat, de tenue rien n’est épargné que ce soit pour eux ou leurs frères et surs. Leur particularité vient du fait que les familles par des combines ridicules ont fait en sorte qu’ils se retrouvent ensemble.
Bien que mal embarquée, leur histoire a pris un beau tournant. Les deux enfants arrivant à vivre leur relation tout en s’échappant de la pression familiale. Construisant au passage une complicité, une confiance et un amour beaucoup plus fort qu’au début, une relation qui n’a rien à voir avec celles que chacun peut entretenir que ce soit avec ses parents ou ses frères et surs.
Elle était de taille moyenne, avec une forme d’Orangina un derrière assez large, et des petits seins ronds. Lui était un peu plus grand qu’elle, un peu large des épaules, des muscles présents sans être trop développés, ils allaient bien ensemble.
La pression de la famille se faisant toujours ressentir professionnellement, ils influençaient sur les études. Ils avaient poussé Jean à faire médecine et Marie à faire du droit. L’avantage étant qu’ils allaient se retrouver sur le même campus, mais aussi le même campus qu’ont fréquenté leurs parents. Avec une obligation pour que leurs études soient payées, que Jean rentre dans la confrérie qui fut autrefois celle de son père, et Marie dans celle dont faisait partie sa mère.
Les deux plus prestigieuses bien entendu. A peine le premier jour de découverte de l’université avait commencé, que déjà les confréries commençaient le recrutement. Jean et Marie n’avaient pas le choix chacun allant à la rencontre de celle qui lui était imposée. Les deux étant les plus importantes de la fac, elles étaient étroitement liées.
Après avoir chacun eu un entretien de motivation, ils avaient tous les deux étaient refusés ! La situation devenait alors inconcevable. Un des responsables de la confrérie Grind, appelait Jean à travers une porte sur le côté de la maison. Il se précipitait pour le rejoindre. Il se retrouvait alors avec quatre des responsables de la maison. Un d’eux pris la parole :
« Tu es le fils Marsemont c’est ça ?
— Oui c’est ça
— T’es en couple avec la fille Gentilly ?
— Oui oui
— On a entendu les rumeurs, sur la pression que vous ont mis vos parents pour entre chez nous, si t’es refusé t’es dans une situation compliquée ?
— Concrètement oui je suis obligé de quitter l’université, pour nos parents c’est la seule façon de leur prouver qu’on mérite notre nom de famille.
— Ta copine a été refusée aussi.
— Vraiment mais pourquoi ?!
— Parce que vos familles ne valent plus rien par ici, à l’époque les familles importantes des campagnes avaient leur importance mais ce temps-là s’est terminé, c’est comme si votre nom ne valait plus rien
— Mais du coup sans notre nom, on ne peut pa…
— L’homme le coupant, non vous êtes inutile sans votre nom, vous ne valez rien et ne représentez aucun intérêt pour nous. Par contre on nest pas des monstres non plus. Il faut savoir qu’on est reliée directement à la confrérie Gala à laquelle ta copine postule. Disons que ce soit chez nous ou chez eux il y a parmi les décideurs des petits comités qui font passer des épreuves aux gens « spéciaux ». On vous considère ainsi parce respect pour l’ancien poids qu’avait votre nom. Intéressé ?
— Que faut-il faire ?
— Je m’en doutais. Et bien à travers diverses épreuves il faudra prouver votre générosité, votre loyauté et votre dévouement à nos deux maisons, que ce soit ta copine chez nous ou toi chez les Gala. Tant que vous réussissez les tests qui seront en continu, vous ferez partie de nos maisons, si vous échouez vous serez radié à vie et la fac et vos familles prévenues immédiatement. On est d’accord ?
— Oui parfaitement, de toute façon ma famille ne me laisse pas le choix je ferais ce qu’il faut.
— L’autre condition c’est que ta copine, à qui les Gala ont proposé la même offre accepte sans quoi ça ne tient pas.
— D’accord je peux lui parler si elle…
— L’homme l’interrompt une nouvelle fois. Tu es chanceux elle a acceptée aussi !
— Oui ! Merci de nous laisser cette chance.
— Maintenant votre avenir est entre vos mains
A cet instant que ce soit pour Marie ou pour Jean, qui avaient accepté tous les deux l’offre avec le même entrain, rien ne pouvait laisser paraître de ce qui allait se passer par la suite. Trop soulagés de ne pas être devenus des parias de la famille, ils ne pensaient nullement à ce qui pourrait les attendre.
Avant de partir un des hommes donna rendez-vous à Jean dans la chambre d’un des responsables le soir même à 23 heures. Marie devant être présente également. Jean acquiesçait et s’empressait de rejoindre Marie, pour l’étreindre et savourer la bonne nouvelle.
Ils n’avaient pas encore de chambre dans leurs maisons respectives, ils avaient donc pris possession chacun de leur côté de leur chambre, partagée, après avoir rapidement fait connaissance avec les colocataires, ils se retrouvaient en bas de la maison des Grind, le temps passait vite il était déjà 22h50.
Ils montaient jusque dans la chambre, très grande chambre, où les attendaient les quatre responsables qui avaient fait passer son entretien à Jean.
« Bon point pour vous, vous êtes à l’heure ! Votre parcours commence ici. Il va falloir prouver que vous êtes dévoués envers notre maison, prêts à donner de vous-même pour l’aider et ceux sans se poser des questions, vous êtes d’accord.
Tel un salut militaire, Marie et Jean répondaient en même temps un oui franc !
— Très bien, avant toute chose je vous rappelle que c’est votre fierté familiale donc une grosse partie de votre avenir qui est en jeu. Donc c’est bien simple ce soir Marie va coucher avec nous quatre, chacun son tour ou en même temps peu importe ses envies elle est là pour nous prouver qu’elle peut donner de son corps pour aider la maison, et toi Jean tu vas rester, sans jamais intervenir et tout regarder, parce que tu es dévoué à notre maison et donc le bonheur de tes frères c’est le tien
Un silence pesant s’installait dans la chambre. Jean osa prendre la parole, en murmurant
— C’est une blague, hein c’est pas vrai
A côté Marie qui avait la tête baissée, avait compris que ce n’était pas une blague.
Avant qu’une réponse des membres nintervienne, Marie lui répondait
— Tu sais bien que non Jean, et tu sais bien quon na pas le choix assis toi et juste pense à autre chose
En même temps qu’elle finissait sa phrase elle commençait à enlever son pull…