Je reprends connaissance. Je suis affalé sur la banquette de la "boite". Face à moi, Émile me regarde. Entre ses cuisses, Malika le pompe, mais cela ne m’offusque pas. Elle ne m’appartient pas. Comme un zombie, je me lève avec difficulté et je rejoins ma jolie black. J’ai comme une gêne à marcher. Je touche mon cul. J’y ai un plug se terminant par une queue de chien, comme Malika. Émile me sourit, je le lui rends. Il tapote, il tapote sur la moleskine. Malika relève la tête. Elle me voit. Elle rigole et se place à quatre pattes à sa droite. Je l’imite à sa gauche. Elle recommence sa fellation avec envie. Quelle queue il a. Longue et épaisse et toute lisse, tout comme son torse, ses jambes. Il me l’avait dit, il n’aime pas les poils et je vois que ça vaut pour lui aussi. Voyant Malika occupée, je commence à lécher le ventre de Monsieur.
— Aaah, oui, bon chien, Vanessa, bonne chienne.
Il me caresse la tête. Je remonte sur son torse. Il se cabre. Je lui suce ses tétons. Il frissonne. Je remonte sur son cou, je le lèche.
— Tu es une vraie salope. Me murmure-t-il.
De moi-même, je lèche ses lèvres. Sa lange vient à la rencontre de la mienne. On joue, on se la suce. J’aime cela. Il me caresse le ventre. Inconsciemment, je donne des coups de reins dans le vide. Il se contente de mes abdos.
— Va rejoindre ta sur, me dit-il doucement. Je me suis retenu toute la soirée pour vous. Je le regarde. Son visage est reposé. Son regard est amoureux. Je repars par le chemin inverse, tout doucement. Je m’arrête sur son nombril.
— Salope !!! Dit-il.
Je souris intérieurement. Je rejoins Malika. Ses grands yeux noirs me regardent. Sa petite langue rose fluo s’active sur la verge de Monsieur. Je la rejoins. C’est une fellation à deux bouches que nous lui prodiguons. Émile n’est pas long à venir et c’est dans un soupir à peine audible qu’il éjacule. Pas de longs jets, mais comme la lave d’un volcan et quelle quantité. Malika se repait de ce nectar. Je veux moi aussi y gouter. Ma langue récupère ce jus sur ses couilles. Malika a fermé les yeux. Je les ferme aussi. La sensation est exacerbée par l’abandon d’un de mes sens. Quand ma langue rencontre celle de Malika, on soupire tous les deux. Je crois que notre petit vieux n’a plus rien à offrir. C’était me tromper. Un premier jet part très haut, puis un second, un troisième… J’arrête de compter et me concentre à récupérer cette douce semence sur le corps de mes deux amants du moment.
— Ahhh, mes salopes, je vous aime tant… Vanessa, tu es destinée à de grandes choses… Ouf, vous m’avez vidé.
Malika et moi on lui sourit tout en se partageant les sucs de notre Maître, Monsieur Émile, Émile.
Domi revient avec deux bouteilles de champagne. Elle est accompagnée de mon chirurgien, toujours tiré à quatre épingles et de Caro.
— Alors papa, content de la prestation de Vaness…
— Oui très ! Et toi Malika, je t’ai délaissé ce soir.
— Ne t’inquiète pas, Émile… J’ai trouvé de quoi m’occuper. Lui répond-elle en me faisant son sourire coquin suivi d’un clin d’il.
— Docteur, lance Émile, l’alcool est autorisé pour Vanessa ?
— Oui, le produit n’agit que pendant huit heures, elle peut en boire.
— Quoi, huit heures ? Dis-je. J’ai fourni de la semence pendant huit heures ?
— Dix heures. Me répond le Doc. Je n’ai jamais vu ça !
Caro se lève et vient s’installer à mes côtés. Malika demande à Émile si elle peut me rejoindre. Le vieux acquiesce de la tête. Elle enjambe le père et Caro et vient s’installer à mes côtés, la tête sur mon torse. Sa main droite se perd entre mes cuisses et la gauche sur ma nuque. L’odeur de musc que dégage cette fille agit sur moi comme un aphrodisiaque. Je lui lèche son dessous-de-bras. Je me repais de cette fragrance si particulière. On se regarde intensément. Ses dents d’une couleur ivoire m’éblouissent presque.
— Vaness, tient. Me dit Caro en tendant deux verres.
Je les prends et en tends un à Malika. Elle me fait signe qu’elle n’en veut pas. Qu’à cela ne tienne, j’en bois un cul-sec.
— Vanessa, je t’aime… Dit-elle avant de fermer les yeux.
L’ambiance est détendue. Bizarrement je me sens en pleine forme. Émile se lève et vient me voir.
— Profitez bien de l’endroit. Domi vous ramènera, je pars avec Caro et son mari. Dit-il en me montrant mon Chirurgien.
— Non, Émile. Je crois que l’on va rentrer avec vous. Lui répondis-je en l’embrassant passionnément.
— Soit, prend Malika dans tes bras, il faut que l’on se rhabille.
On est rentré, sans encombre, dans la somptueuse villa. J’ai couché ma reine de Sabbat dans son lit et j’ai rejoint le mien, non sans avoir pris une douche, enlevé mon maquillage et mon plug.
Le réveil est douloureux. On peut dire que j’ai mal au cul et que mes couilles me lancent. Je roule sur le côté et me lève. Domi toc à ma porte.
— WOUARF… Fis-je en éclatant de rire.
— Quelle petite conne tu fais.
Elle me dit que Malika et Émile m’attendent pour le brunch. Je lui demande quelle heure il est. Elle me répond par un signe de tête vers mon radio réveil.
— 15 h 00 !!! Hé Bé…
— Il faut te dépêcher, ton maître n’aime pas attendre… Je plaisante…. Il est sous la douche.
Je saute du lit, mais mes douleurs me rappellent à l’ordre. C’est d’une démarche peu assurée que je rejoins Malika dans le patio. Me voyant arriver, elle me sourit. Elle est recroquevillée sur sa chaise. Je lui fais un petit smac et m’assois à côté d’elle. Ça sent bon le café, les viennoiseries chaudes.
— Que veux-tu Vaness ?
— J’attends le maître des lieux ? Non ?
— Si tu veux, ça lui fera énormément plaisir.
— Quest-ce qui me ferait plaisir ? Dit Émile en terminant de passer sa ceinture.
— Vanessa t’attendait pour prendre son petit-déjeuner, Papa.
— Comme c’est gentil. Gentil et mignon. Répondit son père.
Il fit le tour de la grande tablée et nous embrasse toutes les deux. Il s’assoit à sa place, en bout de table. Domi nous sert le café.
— Mes chéries, dit-il, j’ai une mauvaise nouvelle. En regardant mes mails, j’ai eu la mauvaise surprise que mon passage à Londres n’a servi à rien. Il faut donc que j’y retourne pour secouer le cocotier. J’en ai pour trois semaines.
— T’es vilain. Lui lance Malika avant de partir dans son studio.
Émile sourit, mais un sourire crispé.
— Elle se calmera quand tu lui annonceras qu’après j’ai quatre semaines de vacances et que l’on partira dans ma résidence à Ibiza.
Il me fit un clin d’il et poursuit.
— Tu seras des nôtres, c’est la première fois que j’y emmène un mec… Me dit-il en pouffant de rire.
— Très drôle papa, très drôle.
— Allez, il faut que j’aille dire au revoir à ma petite princesse.
Il se lève et va dans l’appartement de Malika. On entend crier, pleurer, puis plus rien.
— Méchant, salop…. Sont les derniers mots prononcés par la petite.
Émile réapparait riant et pouffant tel un gamin content de sa bonne blague. Je me lève et me retourne. Je vais pour aider Dominique à débarrasser la table.
— Non, laisse Vaness, je vais le faire… Va plutôt la réconforter.
Émile me prend par le bras et m’entraine dans le couloir de sa villa.
— Je te confis ce qu’il y a de plus chère à mes yeux, ma fille et Malika. Je sais que tu sauras parfaitement t’en occuper. Allez, embrasse-moi.
Sans réfléchir, je me saisis de sa nuque et lui roule une pelle d’enfer. Nos salives se mélangent, nos langues se trouvent et jouent un balai sensuel. Cela dure un moment et quand le vieux se détache, une larme perle. Je lui prends délicatement les joues dans mes mains et la lui lèche.
— Oh, Vanessa, vous allez me manquer… Allez, il faut que je file, le taxi attend depuis une demi-heure.
Il passe sa veste, ramasse son attaché-case. Il me fait une bise sur le coin de mes lèvres, une tape sur mes fesses et s’en va. Le taxi démarre en trombe, c’était le taxi qui m’avait emmené à l’institut.
Je cours vers ma dulcinée. J’arrive dans son salon, elle y est sur le divan, prostrée, les yeux rougis et le nez qui coule.
— Ne t’inquiète pas ma chérie, il va revenir. Et puis il m’a confié un secret.
— M’en fous ! Snif, snif…
— Ibiza, ça ne te dit rien ?
Son visage change du tout au tout. Elle me saute au cou et m’enserre la taille de ses fines guibolles. Je passe instinctivement mes mains sous ses fesses.
— Ibiza, il t’a parlé d’Ibiza ?
— Il se pourrait bien.
— Allez !!! Dit-moi. Dit-elle en tambourinant mon torse.
— Oui, du calme. Il a quatre semaines de vacances et va les passer avec nous à Ibiza.
— Domi, Domi, on part à Ibizaaaaaa….. Hurle-t-elle en m’explosant mes tympans.
Les trois semaines qui suivent ne sont que pur régal. Plage, repas, baise, re-plage et rebaisse. Mais pas avec Domi. Elle se réserve à son père.