Marie-Ange l’informa qu’elle devait se rendre dès demain dans un salon d’esthétique où elle fut reçue avec égards, elle comprit tout de suite que des consignes avaient été données. On la fit passer dans un salon garni d’un fauteuil de gynécologue. Elle dût révéler au grand jour son intimité devant un homme, ce qui la surprit un peu mais celui-ci lui indiqua que c’est sur recommandation qu’elle avait pu obtenir un rendez-vous rapide. Puis, n’y faisant plus attention après quelques instants, elle subit l’épilation à la cire de son intimité, l’employé écarta même à la fin ses lèvres secrètes pour vérifier que tout était OK.
Puis, il lui dit :
— Votre chef a déjà réglé le soin mais il tient à ce que votre beauté soit magnifiée. Et il lui tendit un petit cube ressemblant à l’écrin d’un bijou, elle l’ouvrit et découvrit un petit anneau ouvert.
— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle, surprise, le lieu jurant avec le cadeau.
— C’est fait pour compléter votre épilation intime, un piercing pour mettre en valeur votre sexe. Il se pose sur le capuchon de votre clitoris, dit-il en touchant légèrement celui-ci et habillera votre nudité. Il me faut cependant votre accord, le cadeau ne vaut que s’il est accepté.
Elle resta interdite, ne sachant que répondre.
— Je dois me décider maintenant ? demanda-telle avec hésitation.
— Oui, je peux le poser immédiatement, tout a été payé. Néanmoins si vous souhaitez remettre à plus tard, c’est à vous de voir. Cela prend dix minutes, ça fait un peu mal mais le perçage dure deux secondes, la douleur ne reste pas.
Elle se sentait émue par le surgissement de Laurent au cur de son intimité, trouvait cela dérangeant voire inconvenant, mais était aussi touchée par tant d’attention, cela créait en elle un trouble érotique diffus.
— OK, concéda-t-elle en pensant au final qu’un refus serait mal pris et que certaines de ses amies la pressaient depuis des années de tenter l’expérience, elles-mêmes en disaient beaucoup de bien.
Aussitôt le professionnel s’activa et après avoir enduré une douleur fulgurante mais passagère, elle constata dans le miroir que tendait l’homme que cela décorait avec gout sa vulve imberbe. Elle en fut satisfaite et remercia le perceur pour son doigté, ce qui fit sourire ce dernier qui n’avait pas manqué de titiller le clitoris pour faire diversion et pour le plaisir de jeter le trouble, un instant, sur un si beau visage.
En marchant, elle sentait maintenant ce petit poids supplémentaire et elle se redressa, plus féminine encore, décorée de ce bijou secret qu’elle devait à un homme qu’elle ne connaissait pas vraiment mais qui réussissait imperceptiblement, au fil du temps, à créer des liens étranges avec son âme de femme.
Le lendemain, son chef étant absent, c’est sa secrétaire qui se chargeait de l’examen, elle l’apprit de la bouche de Martine qui avoua que toutes portaient le même anneau.
— Ne t’en fais pas, la rassura-t-elle ça ne va guère plus loin que des jeux de voyeur, Monsieur est correct et n’abuse pas de sa position. Il n’y a que si tu veux devenir son adjointe que les contraintes sont supérieures, en deçà ton accord est demandé. Moi l’exhibition m’excite et mon mari en tire tous les bénéfices sans en connaitre les tenants.
Deux jours plus tard, elle put constater la satisfaction de Laurent qui, les yeux brillants, la félicita d’avoir agréé son présent :
— Bravo, vous êtes exceptionnelle, la beauté alliée à la compétence et à l’intelligence, vous irez loin, Mademoiselle.
Ainsi se déroulait la vie dans le service de Laurent, la féminité portée aux nues séduisait les clients et attirait la visite régulière des salariés des autres services, heureux et émoustillés de voir tant de beauté triomphante.
Laurent apparaissait charmant bien qu’exigeant. Il était content de révéler ces femmes à elles-mêmes au grand bénéfice de tous. Aux yeux de Sally, il n’y eu qu’une ombre au tableau. Elle fit capoter, un jour, une vente importante, par maladresse certainement. L’apprenant, il entra dans une colère noire, la fit appeler immédiatement ; on l’entendait à l’autre bout du service. Après lui avoir passé un savon mémorable, il se retrouva devant un dilemme, la renvoyer ou pas, sachant que son erreur pouvait être qualifiée de faute professionnelle.
Devant sa mine déconfite, et sensible à ses paroles de contrition, il décida qu’il fallait marquer le coup, sa crédibilité était en jeu.
— Mademoiselle il ne pouvait passer au « Madame » officiellement requis -, je suis déçu de ce faux pas, je devrais vous licencier mais je veux me montrer magnanime eu égard à vos bons services et compte tenu de vos regrets. Vous devez cependant accepter une punition qui consiste en une fessée administrée de ma main ici et maintenant. Vous avez deux minutes pour vous décider.
Un intense remue-ménage eu lieu à l’intérieur de sa tête, c’était humiliant et en même temps elle ne pouvait nier sa faute, elle aimait cet emploi qui la satisfaisait et l’ambiance de travail. Apres réflexion, elle enchaina :
— C’est d’accord mais je ne veux pas que cela se sache.
— Je vais vous bâillonner pour étouffer vos cris mais je dois rendre des comptes, cela se saura au niveau des responsables de l’entreprise et à l’intérieur de mon service. Ne vous en faites pas, je ne suis pas un sadique, mes claques resteront supportables, je sais me modérer.
— Bon, OK allons-y, souffla-telle vaincue par ses arguments.
— Donnez-moi votre soutien-gorge, ordonna-t-il.
Il prit une paire de ciseaux dans son bureau et découpa le tissu pour en faire une boule qu’il inséra dans la bouche de Sally. Celle-ci avait les larmes aux yeux et appréhendait un peu la correction.
Laurent s’assit sur le canapé banc de son bureau et lui fit signe d’approcher. Il lui prit la main et l’allongeât sur ses genoux avec délicatesse mais fermement, puis remonta sa jupe. Il défit légèrement son chemisier pour glisser une main dans son dos et commença par la caresser afin de la calmer. Le cur de Sally ralentit petit à petit. C’est lorsqu’il revint à un rythme normal que Laurent commença.