Cette histoire vous paraîtra peut-être un fantasme; en tout cas, si pour moi l’idée de connaître une expérience concluante de rencontre via Internet en était un au départ, je suis bien forcé d’admettre que mon weekend avec Sophie avait toutes les apparences d’un beau rêve.
Cela faisait bien un mois que j’étais parti temporairement de chez moi pour travailler dans une usine dans le cadre d’un stage. La compagnie avait eu la gentillesse de mettre à ma disposition un chalet, la ’maison des invités’, qui était en fait un grand bungalow de six chambres à coucher et trois salles de bains, dont une était même une pièce jouxtée à une des chambres à coucher, celle avec cette magnifique vue sur le lac, et ce grand lit double… Dès mon arrivée, m’était venue l’idée stupide qu’une jolie ’visiteuse’ aurait pu éventuellement vouloir la partager avec moi. Toujours est-il que, pour passer le temps, je m’étais loué un ordinateur au moyen duquel j’allais visiter régulièrement une salle de discussion où, un certain soir, je fis la connaissance de Sophie, qui disait avoir un peu moins que mon âge – j’avais 21 ans -, mesurer 5’7’’, peser 135lb, être une jolie brune aux yeux verts avec, en prime, une poitrine 34C…
Bien qu’il fut virtuellement alléchant, ce n’est pas le physique de Sophie qui m’incita à poursuivre ma relation avec elle. En fait, nous nous sommes découvert énormément de points communs et d’affinités. Elle avait un copain depuis six ans, avec qui elle vivait une relation qui semblait ne plus la combler; elle se mit à s’éloigner de lui graduellement pour parler avec moi via ICQ, ce qui m’excitait évidemment beaucoup. Nous nous mîmes à nous fixer des rendez-vous virtuels réguliers pour des discussions dont la durée était généralement de trois ou quatre heures; nous parlions de toutes sortes de choses, éventuellement de sexe… nous avons fait plusieurs fois ’l’amour’ à distance, chose qui ne paraîtra sûrement pas singulière à ceux qui l’ont déjà expérimentée. Lorsque, par courrier postal, elle m’envoya une photographie montrant son visage en gros plan, je fus pris du désir de la rencontrer; ce fut donc avec grand plaisir que j’appris qu’elle et son copain, pour tenter de sauver leur relation, avaient convenu d’une ’trève’ où, chacun de son côté, ils pourraient connaître d’autres expériences. Sophie savait bien qu’elle n’allait pas tarder à pouvoir en profiter…
Au moment d’aller la chercher en voiture – j’en avais bien pour deux heures de route – j’étais un peu nerveux, surtout parce que je n’avais pas trouvé moyen de lui envoyer une photographie convenable de moi; ainsi, Sophie avait dû se contenter d’une description sommaire de mon physique. Cela dit, j’étais tout de même très confiant de lui plaire. Au début du voyage de retour vers le chalet, l’ambiance était un peu tendue, comme de raison. Sa photographie n’avait pas menti. Sophie m’a plu dès le premier regard. Son corps était un ensemble magnifiquement harmonieux de courbes voluptueuses; sa peu, d’une couleur dorée, me donnait l’envie de la parcourir en entier, de mes mains et de ma langue. Aussi, dès qu’elle osa, juste au bon moment, poser sa main sur la mienne, je fus pris d’une violente érection et mon coeur voulut me sortir de la poitrine. Bien sûr, je ne ratai pas pareille occasion et retins cette main, caressant bientôt l’avant-bras dénudé et le ventre de la belle brune qui parut enchantée du premier contact physique. J’étais un peu maladroit dans mes manoeuvres, étant donné ma condition de conducteur. Et puis, il faisait nuit. Et dans moins de deux heures, elle et moi serions seuls dans un immense chalet. J’avais tout prévu: vin, fine bouffe, grand ménage au préalable. Que voulez-vous.
Sophie semblait avoir confiance en mes talents de chauffeur; aussi, sans se soucier du besoin de concentration que j’avais pour mener à bien le trajet, elle massait ma cuisse et la bosse dans mon pantalon d’une main assurée, tout en m’embrassant le lobe de l’oreille et le cou. Je devais faire des miracles de retenue pour ne pas causer un désastre; une fois même, deux des roues de la voiture quittèrent le pavé pour le bas-côté, ce qui nous refroidit pour un très court laps de temps. Cet événement me décida à faire une pause, aussi stoppai-je dans le stationnement d’un garage à une quarantaine de minutes du chalet pour tenter d’apaiser le désir qui nous enflammait tous les deux. Je vins m’installer au-dessus de Sophie et passai mes mains partout sur son corps, l’embrassant, pelotant ses seins; bien que nous en avions tous les deux terriblement envie, je ne voulus pas gâcher notre première relation dans une voiture, aussi nous évitâmes de nous déshabiller et convîmes de reprendre le trajet afin d’atteindre le plus vite possible notre nid douillet.
Arrivés sur place, je fis voir à Sophie les différentes pièces de la maison, et dans ma chambre à coucher, nous nous enlaçâmes et elle enleva son petit gilet gris… couchée sur moi, elle faisait balancer ses seins d’une manière provocatrice. Je caressais son dos en l’embrassant et dégrafai son soutien-gorge noir; avant de quitter la pièce pour une autre, j’insérai une main dans son jean pour toucher son intimité. Elle retint son souffle et ferma les yeux quand je touchai sa vulve, débordante de lubrification. Pendant la visite du chalet, nous nous enlevâmes chacun quelques pièces de vêtements dans chaque chambre à coucher, pour terminer dans la magnifique pièce avec vue sur le lac. Là, elle m’enleva mon sous-vêtement et prit mon pénis érigé dans sa main, en le masturbant délicatement. Je la couchai sur le lit à son tour et finis de la déshabiller; j’insérai un doigt dans son vagin délicieusement humidifié. Obéissant à son désir, je m’étendis sur elle et la laissa guider ma verge durcie vers sa vulve; je la pénétrai par petits coups, lentement, en ressortant régulièrement; les petits bruits de succion accompagnant ses gémissements étaient une fête pour mes oreilles. Je m’enfonçai totalement en elle, ressortis et repénétrai plusieurs fois, avant d’entamer un va-et-vient de plus en plus rapide. Sophie croisa ses jambes sur mon dos. Je lui avouai que j’allais en avoir encore pour un bon bout de temps avant d’atteindre le paroxysme de mon plaisir; elle me dit alors avoir envie de me prendre dans sa bouche.
Sophie m’avait dit qu’elle avait une bonne réputation de fellatrice, mais j’étais loin de me douter que cette caresse pouvait provoquer de telles sensations lorsque bien exécutée, moi qui avait été maintes fois déçu par mes anciennes partenaires. Sophie enfonçait mon pénis profondément dans sa bouche, et me faisait sentir habilement ses parois buccales; elle entreprit ensuite un va-et-vient entrecoupé par de langoureux passages de sa langue le long de ma verge. De sa main libre, elle massait tendrement mes testicules. Lorsque je sentis que mon plaisir montait, je lui demandai de se coucher sur le côté; je m’installai de façon à pouvoir lui prodiguer une caresse orale, mon pénis toujours à portée de sa bouche. J’écartai ses cuisses, ouvris délicatement la fleur de sa vulve, trempée, et la parcourus lentement de ma langue… Sophie goûtait merveilleusement bon, et pendant qu’elle suçait mon gland, je massais son clitoris en enfonçant ma langue en elle. J’effectuais des passages sur sa vulve en utilisant également mon nez et en pénétrant occasionnellement plusieurs doigts. Mes mains massaient ses fesses, pouvaient contrôler tout son bas-ventre; nous nous caressâmes ainsi plusieurs minutes avant que Sophie ne réclame à nouveau une pénétration. Je ne me fis pas prier… Cette fois, je la pris en levrette, la pénétrant avec davantage de force; ses seins lourds se balançaient au rythme de mes coups de hanches. J’aimais voir ses fesses, son dos, ses épaules, et surtout son visage, qu’elle tournait vers moi en subissant mes assauts; ses yeux étaient fermés, sa bouche entrouverte laissait échapper de forts gémissements. Elle cambrait les reins pour me recevoir le plus profondément possible, et je massais ses seins en frottant ses pointes durcies. Bientôt, elle sembla comme prise d’une décharge électrique; un orgasme la parcourut toute entière.
Notre première relation dura plus de deux heures. Nous essayâmes plusieurs positions, nous masturbâmes, explorant nos corps de nos mains et de nos langues. Puis, exténuée, Sophie se coucha sur le ventre, les cuisses ouvertes, se laissant pénétrer en gémissant, et bientôt l’orgasme monta en moi et ce furent plusieurs giclées de sperme chaud que je répandis sur ses fesses et son dos. Je me couchai sur elle, savourant la proximité de son corps tout chaud et détendu.
Nous avons fait l’amour encore plusieurs fois au cours des quelques 48 heures que nous avions à notre disposition; même au terme du voyage de retour, nous avions peine à contenir nos ardeurs. Nous nous sommes quittés un peu tristes, mais (presque) repus.
Je garde un souvenir doré de ce merveilleux weekend avec Sophie; il m’a convaincu que, quoi qu’on en dise, les rencontres via Internet étaient possibles. J’espère que, si vous avez l’occasion d’en vivre une, vous ne raterez pas votre chance. Il me vient à l’esprit ce seul conseil: ne précipitez pas les choses, et tout ira bien!
Neon