Les jours passaient et la situation se consolidait. Je gouvernais par la terreur, cassant tout ceux qui ne me léchaient pas les bottes. Jépargnais naturellement Bénédicte, la plaçant sur un piédestal, en dessous de moi, mais au dessus du reste du personnel. Elle prenait un soin nouveau à se maquiller et à shabiller chic et juste assez sexy pour ne pas paraître vulgaire. Lors de nos conversations badines, (porte du « placard » toujours ouverte, pour que son mari puisse déguster) je lâchais sans avoir lair dy toucher de petits commentaires sur mon goût pour les tailleurs noirs, les porte jarretelles, les haut talons et depuis lors, elle ne portait plus que des tenues noires, chemisiers blancs ouverts largement sur sa petite poitrine enserrée dans des soutiens en dentelle noire. Elle ne portait plus que des haut talons, elle qui détestait ça auparavant.
Je décidais alors de passer à létape suivante. Je me mis à lignorer, à léviter. Quand nous devions nous voir, je me montrais plus froid. La réaction ne tarda pas, elle se mis à dépérir. Elle avait encore maigri. On voyait les os de ses genoux et de ses épaules saillir. Elle balbutiait lorsque je linterrogeais. Elle finit par me demander un entretien que je lui accordais. Elle me demanda ce qui avait changé dans nos relations. Elle me sentait distant. Je lui expliquais que cela ménervait de la savoir avec une lope comme Paul, et que jaimais que mes collaborateurs soient loyaux (lisez: à mes bottes) et que sa situation de femme mariée avec quelquun qui menviait et complotait sûrement contre moi (le pauvre, il en était bien incapable, et je le savais) rendait la loyauté de Bénédicte suspecte. Elle protesta, mais je mis fin à lentretien avec sécheresse.
Le week-end passa, et je limaginais se morfondre après notre entrevue. Le lundi, nous devions nous rendre en province pour visiter un client. Nous prenions ma BMW. Avec satisfaction, je vis Bénédicte arriver avec un sourire gêné. Elle portait un chemisier en voile noir transparent, qui ne laissait rien ignorer de son soutien gorge aux balconnets très bas. Devant notre client, elle gardait la veste de son tailleur fermée, mais dès que nous fûmes seuls, elle sarrangea pour que je jouisse du spectacle. Je constatais alors quelle portait également une chaînette à la cheville, et linterrogeai à ce sujet. Elle me répondit que je nignorais certainement pas que cétait un signe de soumission. Je fis létonné. Honteuse et confuse, elle dût poursuivre: « tu sais, jai pensé tout le week-end à notre conversation de vendredi, tes soupçons de déloyauté mont ébranlée, et je veux texprimer tout mon attachement. Je linterrompis en feignant la mauvaise humeur et lui dis que jétais un homme très autoritaire, qui dans la vie professionnelle et privée ne supportait pas la contradiction. La loyauté ne me suffisait pas, il me fallait la soumission inconditionnelle. Nous approchions dune aire de parking. Je my engageais et trouvant un emplacement à lécart, je coupais le contact. Elle avait la gorge serrée, et était blême. Je poursuivis « Je nai pas envie de perdre mon temps avec les états dâme dune irrésolue. Tu dois choisir entre ton mariage et notre relation professionnelle et autre . Tu sais ce que jattends de toi? ».
-« Oui ».
-« dis-le!»
— « ma soumission »
— « je veux que tu mamènes ta soumission ET celle de ton mari »
-« mais ce nest pas possible » balbutia-telle « et puis, je croyais que tu voulais que je le quitte? »
— « tu croyais mal, je veux que tu le fasses ramper devant moi »
Elle ne répliqua pas, mais je voyais quelle était vaincue, et pensait déjà au moyen de me donner satisfaction. Jexigeais alors quelle me démontre sur le champ sa soumission. Elle avait les larmes aux yeux et les lèvres tremblantes, mais elle défit sa ceinture de sécurité, hésita encore un instant, puis elle se pencha sur moi et ouvrit ma braguette. Mon sexe était évidemment dur comme de la pierre et elle eut du mal à lextraire de mon slip. Elle jeta un regard inquiet autour de nous, craignant larrivée inopportune dun véhicule. « Ne toccupe pas de ça », lui envoyai-je. Ses doigts tremblaient en semparant de mon sexe, elle se pencha à nouveau, et lintroduisit dans sa bouche exquise. Le grand moment était arrivé. Je tenais le début de ma vengeance. Je pensais au pauvre Paul en train de dépérir au moment même dans son placard, tandis que les lèvres de sa femme coulissaient le long de mon sexe, sa langue venant de temps en temps en mouvements lascifs titiller le bout de mon gland. Je lui ordonnais de saliver. Je voulait une bouche moite. Elle fit quelques mouvements des joues et de la langue pour mobéir. Je sentis ma bite baigner dans une bonne bouche bien chaude et humide. Elle reprit sa succion. Je me remis à penser à son mari. Je me gardais bien de lavertir lorsque je sentis la jouissance monter en moi. Elle se prit une grande giclée de sperme au fond de la gorge et voulut se retirer, mais je veillais au grain et lui maintins fermement la nuque. Elle dût avaler mon sperme intégralement. Je ne la relâchais que lorsquelle eût nettoyé complètement mon sexe avec sa langue. Alors elle put se redresser. Ses yeux étaient baignés de larmes et son ricil avait coulé. Je remis le contact et nous repartîmes. Elle sanglota une bonne partie du voyage retour.