Le temps est magnifique dans ce coin de Provence cher à Marcel Pagnol. Le romarin, les cigales, les champs de lavande. Un endroit paradisiaque. L’histoire se déroule dans les années quarante, dans le petit village de Castellane, sur les hauteurs d’Aubagne. C’est sur qu’on ne va pas voir arriver Ugolin, ou le papé, mais par contre Manon, non, non, pas celle des sources, mais la plus belle fille de la région, resplendissante à l’orée de ses dix huit ans, est là. Elle a un petit copain, Baptiste, âgé de dix neuf ans, qu’elle a rencontré à l’école de la paroisse. Bien sur, ils en sont au stade des bisous, peut être une main qui effleure involontairement la poitrine par dessus le chemisier, mais pas plus, çà s’arrête là.
C’est la dernière semaine des vacances, et tout les après midi, Manon se rend à la rivière, se baigner dans un plan d’eau, à l’abri des regards indiscrets. Là, elle se sent seule au monde. Elle ôte robe, jupon, chemisier, culotte, soutien gorge. Entièrement nue, elle glisse son corps à la peau blanche dans l’eau claire, accueillie par les libellules et autres insectes qui frôlent la surface de la mare. Elle ferme les yeux, et savoure cet instant de bonheur.
Pierre, vingt ans, du village voisin, rentre chez lui. Il emprunte le chemin qui longe la rivière. Il entend des clapotis qui montent du point d’eau. Il s’arrête, et écarte les roseaux. A droite, sur un rocher, il distingue les habits de la jeune fille. Et au milieux du plan d’eau, le corps superbe de Manon. Il dérobe les vêtements, et se déshabille. Manon entend crisser des pas sur les galets. Elle se retourne, et voit Pierre accroupi sur la berge, entièrement nu, le sexe qui pend entre ses jambes. Elle pousse un "ho" de surprise en cachant ses jeunes seins.
-Mais, qui êtes vous, dit-elle, retournez-vous, s’il vous plait.
-N’ayez pas peur, la rassure-t-il, j’avais chaud, j’ai voulu me baigner, c’est tout.
Manon dévisage l’intrus. Dans cette tenue, elle se sent vulnérable, honteuse.
-Je peux venir avec vous, poursuit Pierre, allez, tendez moi la main.
Manon est fascinée par le jeune homme, qui a un physique qui est loin de lui déplaire. Le geste qu’elle va faire va changer sa vie. Elle tend la main. Les deux jeunes se fixent du regard. C’est sur, le courant passe. Leur corps se frôlent. Elle sent la queue de Pierre en érection contre ses cuisses. Est-ce le désir, ou la fraicheur de l’eau, toujours est-il que le bout des seins de Marion a durci. Doublé de volume. Pierre la prend par la taille, et la serre d’avantage.
-Vous êtes rassurée, dit-il, ça va mieux. Je vais pas vous manger.
-Heu, oui, ça va, vous allez me faire quoi. Que me voulez-vous?
La queue de Pierre est maintenant contre la fente de Manon, frotte le duvet. Les lèvres sont prêtent à s’ouvrir. C’est elle qui donne le dernier coup de rein.
-Ha, mon dieu, qu’est-ce- que vous me faites, mais je suis encore vierge.
-Vous ne le serai plus pour longtemps, jeune fille. Laissez vous faire, faites vous plaisir.
-Oh oui, allez-y, vous avez raison, c’est trop tard. Mais c’est tellement bon, gémit-elle.
Dans un dernier coup de rein, Pierre éjacule dans la chatte de Manon. Ses hurlements de plaisir résonnent dans la crypte. Ils s’embrassent, puis Pierre s’éclipse discrètement, comme il est venu. Les yeux brillants de bonheur, Manon retrouve ses vêtements derrière un arbuste, et se rhabille. Les idées les plus érotiques défilent dans sa tête. Elle rentre chez elle, rempli une bassine d’eau chaude, et se lave.
Le samedi suivant, c’est la fête au village. Tirs sur les boites de conserves, mat de cocagne, jeu de quilles, tout pour que les villageois puissent s’amuser. Manon et Baptiste se tiennent par la main. Ils croisent Pierre et son copain Clovis, âgé de vingt cinq ans. Le sourire que Manon adresse à Pierre ne souffre d’aucun équivoque. C’est presque une invitation. Baptiste entraine Manon dans une grange proche de là. Pierre les suit du regard.
-Chéri, demande Manon, je boirai bien une limonade, tu peux aller m’en chercher une?
-Mais de suite, répond Baptiste, bouge pas, je reviens.
Quand Baptiste revient avec les boissons, il a l’impression que le toit de la grange s’écroule sur sa tête. La scène qui se déroule devant ses yeux est hallucinante. Manon est à quatre pattes sur la paille, entièrement nue, en train de se faire prendre par Clovis, tandis que Pierre se branle dans sa bouche. Les deux jeunes hommes poussent des plaintes de plaisir.
-Je te l’avais dis qu’elle était bonne, jubile Pierre. Si tu voyais la pipe qu’elle me taille, la salope.
-Elle mouille comme une pute, gémit Clovis, putain, comme elle me serre.
-Pierre, mon chéri, hurle Manon, viens voir comme il me nique ce salaud. Tu m’as jamais fais çà toi, si tu savais comme je me régale avec eux, comme ils me font jouir.
-Tu auras pas eu l’occasion d’avoir sa fleur, ironise Pierre, c’est dommage. Mais bon, on te l’a bien préparée.
Clovis se retire de la chatte de Manon, et lui force le petite trou. Pierre enfonce sa queue jusqu’au couille, et libère sa semence dans la bouche de la jeune fille.
-Pierre, regarde comme il m’encule, j’ai mal. Dit lui d’arrêter, s’il te plait.
Manon hurle de douleur, mais de plaisir aussi, ce qui attire une partie des villageois, dont les parents de Manon. Ils découvrent les deux jeunes en train de finir de se rhabiller, et leur fille, couchée en chien de fusil sur la paille éclaboussée de sperme, et de mouille.
-Maman, maman, hurle-telle en se jetant dans les bras de sa mère. Pardon, pardon.
Légèrement en retrait, le père, les poings serrés, lèvres pincés faisant ressortir les rides d’un visage marqué par le dur travail des champs.
-Femme, dit-il sèchement, ramène là à la maison, et prépare sa valise. Elle nous a déshonorés.
-Mais Gustave, supplie la mère…
-Obéit femme, que je n’ai pas à le répéter. Je n’ai plus de fille à partir d’aujourd’hui.
Par respect, les villageois baissent la tête quand la mère quitte la grange en tenant Manon par les épaules.