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La Queue du Diable (Our Demon Side CH1) – Chapitre 4

La Queue du Diable (Our Demon Side CH1) - Chapitre 4



Wara : démone ashtarot chercheuse damulettes.

Tempter : démon incube fils de Satan.

Predator : frère de Tempter, démon incube-similicien fils de Satan.

Kind : démon yeou protecteur, frère de Wara.

Je pénétrai dans lappartement de la démone ashtarot en furie, délogeant au passage la moitié des gongs de sa porte. Comme je my attendais, mon connard de frère y était déjà, et sous mon apparence sil-vous-plaît ! Cet enfoiré avait réussi à me doubler en me piégeant dans les sous-sols de Paris un peu avant minuit. Tiens ? Wara lavait attaché à une espèce de grand X un peu tordu en bois sombre. Elle se tenait devant lui, bouche bée, ses yeux allant de lui à moi et de moi à lui, se demandant probablement pourquoi il y avait deux Tempter, mais surtout lequel était le vrai.

Lespace dune seconde, mes yeux détaillèrent son corps. Elle avait revêtu une petite tenue très légère et plus quaffriolante : soutien-gorge push-up de dentelle noire transparente assortie à sa petite culotte et ses jambières. Le tout, associé à des escarpins à talons hauts dau moins dix centimètres, était presque insupportable à regarder pour un incube. Et comme si ça ne suffisait pas à provoquer lérection la plus douloureuse de ma vie, une forte odeur de cyprine séchappait delle.

Hum et dire que javais déjà ramonée jusquau fond ce petit bout de femme sur toutes les surfaces possibles du couloir de ce bar miteux Putain, quel souvenir entêtant. Le meilleur pied de ma vie, et je baise au moins deux fois par jour ! Impossible darrêter dy penser ces derniers temps, même en malmenant une autre femelle. Jignorais même pourquoi je lavais épargnée elle après lavoir baisée, et avoir obtenu ce que je voulais.

Peut-être était-ce pour une chose en rapport que jétais autant en colère de voir que Predator lavait trouvé avant moi. Son sexe déshabillé me mit encore plus en rogne, mais il navait pas lair davoir eu le temps déjaculer en elle. Cétait déjà ça ! Savoir quil lavait eue était bien la dernière chose dont javais envie, javais une autre requête pour Père, et cest mon nom quelle devait prononcer cette nuit. Encore une fois.

Mon frère tourna les yeux vers moi en me lançant son sourire le plus vicieux, et je pus voir à quoi je ressemblais avec cet air-là sur le visage.

— Ton métro avait du retard ? lança-t-il.

Oubliant Wara, je pénétrai dans le petit salon en tapant des pieds, et pointai vers lui un doigt accusateur furieux.

— Predator, sale enfoiré de mes deux, la prochaine fois que tu mattaches à des rails, je te découpe en morceaux et je les envoie à Père dans un paquet cadea

Un claquement de doigts minterrompit et je me retrouvai soudain pieds et poings liés à une seconde croix en X sortie de nulle part, aux côtés de Predator et face à une Wara visiblement énervée.

— Et deux pour le prix dun ! sexclama-t-elle tandis que je tirai sur mes liens comme un forcené. Heureusement que javais plusieurs croix, je naurai pas su quoi faire de toi.

Je soufflai bruyamment et lui lançai mon regard le plus féroce. Même attaché, jétais bien plus imposant quelle, et je nappréciais pas particulièrement quelle ait lavantage.

— Libère-nous, Wara, je grondai. Fini de jouer.

La démone ashtarot planta ses poings sur ses hanches et sapprocha de moi. Le flot dhormones féminines quelle dégageait me submergea et je sentis mon sexe devenir bien trop à létroit dans mon pantalon. Elle planta ses yeux noirs dans les miens et cingla :

— Jouer ? Appelle ça comme tu veux, ce que je veux cest vous utiliser comme monnaie déchange contre ma sur. Alors non, je ne vous libérerai pas et non, ce nest pas fini.

Je décidai de lancer mes propres phéromones surpuissantes dincube pour la pousser à faire ce que je voulais delle.

— Viens là, ma belle. Retire un peu ces liens que je moccupe de toi. On sait tous les deux que tu en as envie.

Ça fonctionnait. Son regard se vida un peu et elle approcha encore. Je me sentis gagner, mais ce fut de courte durée car la seconde suivante, elle secouait la tête en se frottant les yeux et se pinçant larête du nez.

— Nessaye de pas mavoir, incube, lâcha-t-elle dune voix parfaitement claire.

Je restai surpris. Bordel ! Comment faisait-elle pour résister ainsi ? Ça narrivait jamais !

La démone ashtarot fit volte-face et sortit de la pièce.

— Elle est spéciale, ricana mon frère à ma droite en la regardant disparaître. Jadore ça.

— Ta gueule, enfoiré. Elle est à moi.

Il reprit son apparence normale et se tordit le cou sur sa croix pour me voir, avant dhausser les sourcils.

— Pourquoi à toi plus quà un autre ? Si tu la veux pour toi tout seul, tu nas quà en faire ton esclave comme Père. En attendant, je vais être celui qui la niquera cette nuit, de gré ou de force ! Il y a un vu que je dois exaucer.

— Je te préviens que si tu ne fais même quessayer, je te

— Wahou ! nous interrompit Wara qui était revenue avec une paire de ciseaux à la main.

Elle fixait Predator.

— Vous êtes vraiment des copies conformes tous les deux. Les seules choses qui vous différencient sont la couleur de vos yeux et de vos cheveux.

En effet, Predator était brun corbeau et avait les yeux jaunes aux pupilles verticales. Je grognai pour attirer son attention et pointai les ciseaux du menton.

— Quest-ce que tu comptes faire avec ça ? Nous torturer ?

Un sourire malin éclaira son visage, et je regrettai presque davoir posé la question.

— Disons plutôt que je vais jouer un peu

Son air se durcit.

— Ma sur subit les maltraitances de votre père à Infra, alors vous allez subir les miennes ici.

— On est en colère, à ce que je vois, sursurra Predator.

— Plus que tu ne peux limaginer, incube.

***

Je mapprochai du brun apparemment nommé Predator. Il ressemblait comme deux gouttes deau à Tempter : même nez, mêmes lèvres, même mâchoire. Un incube absolument renversant. Javais hâte de savoir sils étaient aussi identiques sous la ceinture Je me mis à découper la veste en cuir et le t-shirt sombre quil portait. Diable, quel torse ! Long et large, aux muscles développés dont je percevais chacun des détails à la lumière claire du salon. Je ne pus mempêcher de poser deux doigts sur son pectoral gauche -tatoué détranges symboles sans signification apparente- et de les faire lentement glisser vers le bas, effleurant un téton, suivant le moindre creux entre ses abdos, ralentissant sur les poils de son bas-ventre…

Son halo sintensifia, me signifiant clairement que son excitation venait de monter dun cran, même si javais juste à poser les yeux sur lénorme bosse entre ses jambes écartelées pour le savoir. Quand je me mis à découper son pantalon pour le lui retirer, ce fut ma propre excitation qui grimpa en flèche, accentuée par le fait que Tempter mobservait. Je lui jetai un rapide coup dil. Il fronçait les sourcils, les mâchoires serrées. Soit il avait du mal à contenir sa propre envie de sexe, soit il était jaloux. Peut-être un peu des deux. Oh oui, il navait cessé de me torturer dans mes songes, à mon tour de lui rendre la pareille

Une chaleur sourde gronda dans mon ventre. Je sentis mon vagin se contracter à intervalles irréguliers, impatient dêtre rempli, et je me mis à mouiller comme une femme fontaine. Deux incubes beaux comme des Apollons, on ne pouvait rêver aphrodisiaque plus puissant.

Dun mouvement sec, jarrachai tout ce que lincube brun portait sous la ceinture, et libérai cette fois lintégralité de son sexe et wahou- vu de près, il fut à la hauteur de mes espérance. A peu près du même calibre que celui de son frère, en plus courbé. Très appétissant. Je men approchai en me léchant les lèvres mais Tempter marrêta dune voix froide et autoritaire :

— Occupe-toi de moi.

Refusant de lui obéir, je magenouillai sur le parquet et, lui lançant mon sourire le plus mesquin, je saisis la bite de son frère, qui poussa un grondement de contentement. Elle était brûlante, palpitante, gonflée et rouge de désir. Le gland saillait, avide dêtre léché, torturé. Un muscle tressauta dans la mâchoire de Tempter et je le vis se tendre. Manifestement, il navait pas envie que je moccupe de son frère. Japprochai donc mes lèvres du membre rigide entre mes doigts et soufflait dessus. En réponse, lincube donna un coup de rein pour que je le prenne dans ma bouche, mais je me reculai juste à temps pour que ça narrive pas. Je plantai mes yeux dans les siens, jaunes, et serrai fort la base de son pénis pour le punir. Il se mit à haleter.

— Tsss On est pressé ? Jai tout mon temps moi.

Je fis remonter ma main le long de son énorme verge qui ne demandait que ça, et il se cambra en suivant mon mouvement. Mes mains remontèrent ensuite sur ses hanches, caressèrent son abdomen musclé.

Puis mes yeux se rivèrent à Tempter. Dieu, quil était resplendissant avec ses cheveux dorés en bataille et son air menaçant. Il fulminait à côté de nous, et dans le but de le provoquer, je lapai le gland rose de son frère. Aucune réaction. Je répétai lopération et comme il ne bougeait toujours pas, je le pris carrément en bouche.

— Arrête ! Touche-moi, moi !

Enfin une réaction ! Je relâchai Predator qui protesta.

— Continu déesse, ignore-le !

Cest lui que jignorai.

— Pourquoi est-ce que je devrai arrêter ? je lançai à Tempter. Il a si bon goût

Mon incube blond se tut et je fis mine de reprendre son frère. Il tira sur ses liens et se livra enfin :

— Parce que tu es à moi !

Sa réponse me surpris un instant.

— Et en quel honneur ?

— Je veux être le seul à te baiser parce que cest la meilleure chose que jai faite depuis une éternité et que je nai pas envie quun autre que moi ressente la même chose, ça te va ? Tu es à moi, cest tout.

Je le regardai, bouche-bée. Est-ce que ça signifiait que joccupais sans cesse ses pensées comme il le faisait avec moi ? En tout cas, il avait lair de tenir à ce que son frère ne me touche pas. Je ne pus mempêcher de penser que cétait à cause de la malédiction que son père avait jeté sur moi.

Je fronçai les sourcils.

— Vous les incubes, vous êtes les rois des manipulateurs.

Et javalai la queue de son frère. Le grondement de protestation que me parvint me fit me sentir victorieuse, et je pris un immense plaisir à aller et venir sur la queue de lincube. Ce dernier se mit à assener à ma bouche de violents coup de reins qui firent taper sa bite tout au fond de ma gorge, à men étrangler. De la salive, trop abondante, dégoulina dentre mes lèvres et jen profitai pour lubrifier le sexe qui me bourrinait la bouche. Je saisis les testicules qui me frappaient le menton, et les serrai fort, ce qui fit gémir leur propriétaire.

— Cette salope-là a un don, lentendis-je dire péniblement à son frère. Je comprends pourquoi tu la veux pour toi tout seul.

Mécontente, je mordis légèrement lincube, et ce fut suffisant pour quil se taise. Puis je repris mon va-et-vient beaucoup plus rapidement. Jajoutai mes mains dans laffaire, et serrai, malaxai son pénis avec force au rythme de mes allers et venues. Si bien quil se mit à ne plus pouvoir contrôler sa respiration et quil se mit à trembler. La lumière qui lenveloppait devint douloureuse à regarder. Presque aussi douloureuse que mes lèvres létaient à force de mactiver à cette vitesse.

Lincube rejeta la tête en arrière et -malgré le fait quil soit accroché à la croix- il tenta de me saisir mes cheveux en tirant sur ses liens.

— En toi en toi, râla-t-il, son regard jaune dément. Viens, met-toi sur moi monte et empale-toi.

Son pouvoir dattraction matteignit comme une gifle et jeus envie de lui obéir. Je lâchai son sexe et me relevai en gardant le contact entre son corps et le mien, torse contre torse. Puis, finalement debout et à peu-près à la bonne hauteur grâce aux talons que javais mis, je levai la jambe et écartai ma culotte pour laisser passer son sexe monstrueux et vibrant. Jétais littéralement hypnotisée par lui, javais envie quil mécarte les parois intimes comme jamais, quil me fasse mal et que je men souvienne pendant des jours.

Mais une voix me parvint, et je mimmobilisai. Cétait Tempter qui me parlait. Un instant de déconcentration fut suffisant à briser le charme, et je me laissai tomber à genoux tandis que Predator vociférait, hors de lui. Il se mit à se défouler contre la croix comme une bête sauvage, tirant sur ses liens, les faisant crisser contre le bois. Le vacarme était épouvantable. En proie à un désir inassouvi extrêmement fort, il souffrait car javais rompu le contact physique. Sil navait pas été attaché, il maurait sans doute tuée.

— Tu as failli mavoir, connard

Je lui jetai un regard mauvais.

— Pour la peine, je vais moccuper de ton frère.

Sitôt dis, sitôt fait : je repris ma paire de ciseaux et débarrassa Tempter de ses vêtements, ignorant lautre qui me criait de le reprendre. Une fois son corps entier dévoilé, je méloignai de quelque pas pour en avoir une vue densemble. Cétait la première fois que je le voyais nu et aussi exposé. Bras et jambes écartés, il ne pouvait rien faire. Jétais maîtresse de la situation pour changer, et jadorais ça.

Il me couva du regard tandis que je mapprochais et me mettais à caresser la moindre parcelle sa peau veloutée. Hum Javais tant rêvé de le toucher ainsi. La fois au bar avait été rapide, brutale, je ne voulais et navais rien pris de lui à part ce quil avait bien voulu me donner. Mais cette fois je prenais mon temps, étrangement désireuse de garder en mémoire tout ce que je voyais.

Dun geste dune douceur qui me surprit, je saisis sa queue dure comme la pierre -et dont je ne pouvais pas faire le tour de mes doigts tant elle était massive- et entreprit de le masturber. Il laissa échapper un soupir rendu rauque par le désir, et ceût pour effet de me pousser à prendre plus. Je fus prise dune envie de lembrasser qui navait rien à voir avec les hormones séductrices quil dégageait. Je ne lavais encore jamais fait et, à linstant présent, jen crevais denvie.

Aussi, ignorant toujours lincube que javais allumé et qui se déchaînait à côté de nous, je posai mes lèvres avec lenteur sur ce qui était à hauteur de ma bouche : le pectoral gauche de Tempter, juste sur le cur. Toujours ma main allant et venant sur son sexe brûlant, je me mis à le parsemer de baisers, me rapprochant un peu plus de sa bouche à chaque fois, guettant une réaction brutale et défensive qui narriva pas. Non, il se laissait faire. Seul le soulèvement rapide de son buste mindiquait quil était encore vivant sur sa croix.

Sur la pointe des pieds et arrivée au niveau de ses superbes lèvres, je marrêtai et restai en suspens, comme si jattendais sa permission. Jétais si près de sa bouche que nos souffles, rapides, se mêlaient.

Mais soudain, comme brisant la torpeur dans laquelle je métais plongée, le doute menvahit. Lembrasser Cétait très intime comme contact, beaucoup plus profond que juste baiser. Et sil nen avait pas envie ? Dailleurs, pourquoi moi jen avais envie ? Diable ! Jétais censée le torturer et voilà que je me comportais comme la plus douce des amantes à le ménager ainsi. Pourtant, cétait ce que je voulais faire. Quelque chose ne tournait pas rond, mais Tempter ne me laissa pas le temps de réfléchir et mis fin à mes doutes en écrasant soudainement ses lèvres sur les miennes.

Elles étaient douces au toucher, mais brutales dans leur façon de me prendre la bouche. Concentrée sur cette sensation, le mouvement de ma main se fit plus rapide, la pression plus forte, et Tempter gémit entre mes lèvres. Sa langue sintroduisit dans ma bouche et il me dévora littéralement. Fini le romantisme, je venais de réveiller lincube.

Mon objectif premier me revint brutalement à lesprit : venger ma sur Undergo. Avec une pointe de regret, je me détachai de lincube et méloignai des deux croix, de façon à ce que les deux fils de Satan me voient bien.

— Et maintenant, messieurs, il est temps de passer aux choses sérieuses. Vous allez voir ce que ça fait dêtre la victime pour une fois.

Jallai les rendre fous de désirs et, incapables de satisfaire leurs pulsions, ils allaient souffrir. Par contre, je devais faire bien attention de les garder en vie, où jamais je ne reverrai Ungerdo

Sur ce, me forçant à quitter des yeux les impressionnantes verges dressées devant moi, je me mis à me caresser. Sous les yeux brillants de pensées obscènes de mes deux prisonniers, jentrepris de passer les doigts sur mes bras, mon ventre, dans mes cheveux, tout en ondulant des hanches langoureusement. Hum ça mexcitait terriblement de me donner en spectacle à daussi beaux spécimens Je les entendais haleter, commencer tirer sur leurs liens solides pour tenter de matteindre.

Mes mains remontèrent jusquà ma poitrine, se frayèrent un chemin dans mon dos, et je dégrafai le soutien-gorge qui choya sur le sol. Je saisis une mamelle, puis deux, les pressai les unes contre les autres en renversant la tête en arrière. Oui Je voulais être touchée comme ça. Et eux aussi voulaient toucher.

Insolemment, je leur tournai le dos et tressautai pour faire rebondir mes fesses, qui sagitèrent follement. Puis, me penchant complètent, joffris mon cul à leur vue. Passant une main dans mon dos, je déplaçai la dentelle de ma culotte pour quelle me rentre dans la raie et découvre entièrement mes deux boules.

— Approche, déesse, fit lincube brun dune voix presque suppliante. Laisse-nous toucher, laisse-nous te faire du bien.

Je secouai la tête.

— On touche avec les yeux, messieurs.

Je fis descendre les jambières et la culotte, qui colla à peu à mon intimité tant elle était trempée. Mon sexe leur fut totalement dévoilé. Jécartai un peu les jambes pour quils voient bien mes lèvres intimes gonflées et le liquide qui les rendaient luisantes. Passant mes doigts dessus puis entre elles, je les écartai, dévoilant lentrée plus que dilatée de mon vagin. Je me décalai un peu pour saisir le gode sur la table basse un peu plus loin, puis revins encore plus près deux et retendis mon cul.

Avec un gémissement, je fis le fit entrer en entier en moi en poussant un cri de plaisir. Le fait dêtre observée rendait tout plus intense.

— Imaginez, je susurrai en entamant un va-et-vient rapide avec ma propre main. Imaginez que cest votre bite qui senfonce en moi jusquau fond. Elle est si bonne, si grosse, si serrée dans mon vagin Oh, oui, elle va me faire hurler de plaisir, me faire perdre la tête !

Les deux frères gémirent de concert. Je me retins de les accompagner et me tournai plutôt face à eux.

— Vous voulez que je vous branle ? Vous voulez être cette bite qui me nique jusquà los ?

Sans attendre la réponse que je connaissais déjà, jallais chercher le vibrateur que jutilisais tout à lheure et lactivai.

— Ce truc fait des merveilles, les prévins-je en leur lançant une illade provocatrice.

Ce fut Tempter qui en profita le premier : jappliquais le jouet sur son gland et il poussa une exclamation sourde avant de se mettre à remuer les hanches. Cétait bon de le voir aimer ça autant. Je tendis le bras pour attraper la bite de Predator et lastiquer. Cétait la première fois que je moccupais de deux queues en même temps.

Au bout dà peine quelques minutes à les stimuler, leurs respirations se firent plus difficiles, irrégulières. Ils se mirent à grogner, à me menacer de choses salaces quils comptaient me faire et qui firent grimper mon excitation au plus haut. Jaugmentai alors lintensité du vibrateur et faisait bouger ma main plus vite, crachai même dessus pour la lubrifier. Toute parole cohérente quitta leurs bouches et les seuls sons quils furent capables de sortir furent de longs râles impatients. Ils sagitèrent encore plus et je compris alors quils nétaient, lun comme lautre, pas loin de se répandre sur mon parquet.

— Crachez votre semence pour moi, mes beaux, je leur proposai dune voix fiévreuse. Ejaculez sur moi, comme sur lune de vos salopes à Infra !

Sur ces mots, je me cambrai et tendis mes seins dressés bien devant moi, pour leur montrer où je voulais quils déchargent.

— Ah Ah Aaah

Oui, ils y étaient presque ! Leurs sexes étaient plus pourpres que jamais, tendus à lextrême, leurs veines palpitant follement sous la fine couche de peau. Ça y était, ils étaient au bord du précipice !

Dun coup, jarrêtai tout. Ma main et le vibrateur quittèrent leurs verges et je méloignai. Les hurlements de frustration quils poussèrent à lunisson furent si puissants, quils firent trembler les murs de mon appartement.

— Reviens ici tout de suite, salope ! enragea Predator, ses yeux jaunes déments tandis quil se tordait sous leffet de la douleur. Finis ce que tu as commencé !

Il tira si fort sur la croix que jeus un instant peur que les bracelets ne craquent. Furieux de ne pas y parvenir, sa colère redoubla. Doublée de latroce souffrance quil ressentait du fait de ne pas avoir pu se vider alors que sa nature elle-même lexigeait, cela donna quelque chose de tout à fait effrayant.

— Comment oses-tu te moquer ainsi des enfants de Satan, ton roi ?

— Je vous ai dit que vous alliez souffrir. Vous croyez vraiment que jallais vous laisser vous soulager aussi facilement ?

— A linstant où je me libère, petite pute, je te tue sur-le-champ et je viole ton cadavre de salope dashtarot.

Dissimulant la peur que minspira Predator derrière un sourire sournois, je mapprochai de nouveau, changeant de main le vibrateur que je plaçai dans la main gauche.

— Si cest ce que tu veux ! En attendant

Je le plaquai à son sexe, et son corps entier se raidit brutalement comme sous leffet dun choc électrique. Mon autre main enserra avec force le sexe de Tempter, qui navait dit mot.

— Ce petit manège va se répéter encore un bon bout de temps, croyez-moi. Pas jusquà ce que mort sensuive mais presque !

Je sursautai quand, soudainement, une main puissante me saisit le poignet droit et le broya entre ses doigts. Je levai aussitôt les yeux vers Tempter. Le con ! Il était parvenu à se libérer un bras, je ne sais comment. Merde ! Ça ne sentait pas bon, pas bon du tout pour moi.

A suivre

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