Extrait du livre de Georges : « Ma Muse »
Caro et moi sommes montées sur le grand lit et nous nous sommes lancées dans une danse amoureuse et saphique ; mais plutôt que de vous la raconter, je vais vous recopier un passage du roman de monsieur Georges.
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Extrait de « Ma Muse »
Je remercie les dieux de m’avoir envoyé Jennifer ; elle est pour moi un immense rayon de soleil qui m’a redonné goût à la vie. Non seulement cela, j’éprouve maintenant le besoin d’être l’artiste que j’étais par le passé, et c’est ma raison de vivre.
J’ai emmené Jennifer et son amie Caro avec moi au salon du livre et de l’art érotique car elles le méritent grandement. Jennifer veut être artiste ; un bien grand mot je pense car elle ne sait ni où aller ni vers qui se tourner. Je la crois en réalité perdue, certainement à cause de ce désamour ; trahie par son ami, elle ne sait plus. Elle s’est réfugiée dans le sexe et cet amour saphique avec Caroline, par vengeance des hommes et sans doute par dépit envers les garçons. Elle est surprenante et impulsive : quand elle se jette dans quelque chose, c’est tout entière ; elle me rappelle ma Julie.
Elle est extraordinaire ; elle a même réussi à remettre en route ma libido, celle de mes trente ans, à l’époque où Julie et moi étions follement amoureux et que tout allait bien. Grâce à mes peintures et mes romans, nous vivions très confortablement, mais la maladie me l’a volée, emportant avec elle toute mon énergie.
Me voici dans cette chambre avec le deux plus belles créatures qui puisse exister sur Terre. Elles sont en train de minauder ; elles m’offrent les plus belles démonstrations de ce qu’est le sexe. J’ai le sentiment qu’elles ont une idée derrière la tête : elles veulent m’exciter, les coquines ! Après tout, cela les amuse et me fait un bien fou : un plaisir immense, sans doute la meilleure chose qu’il me soit arrivée après Julie.
J’ai en face de moi ces deux minettes lancées dans une danse d’une sensualité extrême. Elles s’embrassent avec une passion dévorante. J’imagine les langues valser, s’enrouler l’une autour de l’autre, et ce goût de salive si doux et suave ; je connais celui de Jennifer. Me voici sur ce fauteuil, presque nu, un verre de champagne à la main à les regarder s’amuser ; et comme disent les jeunes, « j’ai la trique ! »
Les corps ondulent telles des anguilles ; les mains courent sur les corps de bas en haut, de gauche à droite. Jen est très blanche ; elle ne bronze pas. J’aime cette couleur, ce blanc presque neige : elle doit avoir des origines nordiques. J’adore la voir nue ; c’est pour cela que j’ai peint plusieurs tableaux d’elle. Sa silhouette m’inspire et fait bouillonner mon imaginaire. Avec ses formes gracieuses et ses fesses, petites, rondes et fermes, on dirait de petits ballons faciles à prendre en main. Et ses seins ! Petits, ronds comme des melons, et des petits bourgeons toujours saillants. C’est certainement pour attiser les envies qu’elle ne met presque jamais de soutien-gorge.
Caro a la peau beaucoup plus mate, avec un bronzage couleur caramel ; je pourrais la croquer ! Ce qui est amusant, c’est de les voir ainsi se lécher les seins et se sucer les tétons comme si elles voulaient en tirer un lait improbable. Moi, je sens mes trente ans revenir ; nul besoin de me toucher : je bande de plus en plus.
Je bande de voir ces deux chattes se lécher la minette ; elles le font avec un tel entrain que j’imagine le plaisir qu’elles doivent se donner. Elles se sont mises selon le Kâma-Sûtra en position de 69 ; les langues explorent les doux plis et recoins les plus retirés de leur corps. Je les entends gémir. Dans ma jeunesse, il était impensable que deux filles puissent faire ce genre de chose ; quel outrage aux bonnes murs !
Ce qu’elles sont en train de faire est beaucoup plus chaud que ce qu’elles ont fait dans le train où ce pauvre garçon fut obligé de sortir se soulager ; je le comprends, car je dois avouer qu’elles m’avaient mises dans un drôle d’état moi aussi ! Voir ces deux coquines se caresser comme elles l’on fait et montrer petit à petit des parties de leur corps était particulièrement érotique et terriblement excitant. À sa place, j’aurais sauté sur ces deux bougresses ! Je les aurais empalées et asticotées sur place. Ah, ces trains à compartiments, s’ils pouvaient raconter ce qu’ils ont vu et entendu…
Elles se sont assises en tailleur face à moi, impudiques. Les jolies fleurs toutes roses me donnent envie d’aller les sentir, les palper, les lécher. Elles me font un signe : elles ont soif, et moi aussi d’ailleurs car les voir ainsi me sèche la gorge ; je leur tends leurs coupes de champagne. En me levant, ma serviette glisse et tombe au sol ; je suis nu devant elles, le vit à la verticale devant leurs yeux écarquillés et remplis de gourmandise. Je me sens rougir.
Jen boit une grande partie de sa coupe et en verse une autre sur les seins de Caro qu’elle lape à grand coups de langue. Elle descend comme pour rattraper le liquide qui coule vers la minette de la belle Caro, inondée par cette soudaine cascade pétillante. D’un revers de main elle couche la belle sur le dos et enfouit sa tête entre ses cuisses. Elle suce à grand bruit le liquide qui a dû pénétrer dans la caverne ainsi offerte et se relève.
Viens, me dit Jen en tapotant le lit.
Je me doute de la suite, et c’est avec une grande joie que je m’approche d’elles. Elles me tirent pour que je m’allonge sur le lit puis me poussent pour que je sois en plein milieu du lit. Me voici entre mes deux déesses qui commencent déjà à me cajoler, me caresser. Quel bonheur de sentir leurs mains courir et glisser sur moi… Peut-être que je vais arriver à l’extase sublime.
« Pardonne-moi, Julie, je ne peux résister ! » Cette voix intérieure et troublante comme si Julie était aussi en moi que j’entends souvent me parler me répond « Vas-y, profite : elles sont si belles… » Allongé entre mes deux muses, j’implore les dieux que mon engin ne me fasse pas faux-bond.
Elles se sont attaquées à mon corps. J’ai droit à un massage à quatre mains ; Jen m’en avait parlé il y a quelque temps en me vantant les mérites du salon de soins où elle va. Par moments, je me demande si ces deux tigresses ne font pas cela par jeu ou par vice, se taper un vieux, comme elles doivent se dire ; mais je ne le crois pas car elles y mettent tellement de cur que j’ôte cette idée stupide de ma tête.
Elles m’ont bandé les yeux. De fines lèvres humides se posent sur ma bouche, m’arrachant à mes pensées ; elles viennent me donner du plaisir. Je les reconnais : ce sont celles de Jen. Sa langue, au goût de champagne, ses mains sur mon torse et mon ventre sont si douces que je fonds de plaisir sous ses caresses. Ses tétons effleurent mon torse ; une main vient de s’emparer de mon engin et coulisse sur toute sa longueur avec lenteur. Une bouche enveloppe mon gland et l’aspire ; il se blottit au fond de sa gorge. Mon plaisir est immense !
Une langue dans ma bouche, deux mains sur mon torse, deux tétons durs et saillants touchent ma poitrine ; et ces doigts qui pincent mes propres tétons… ils pointent et durcissent encore plus ; mon membre lui aussi vibre de désir. Cette bouche qui m’aspire le sexe et ces mains massant mes testicules me font mourir de plaisir ; impossible de résister : je me laisse aller.
C’en est trop ! Mon excitation est à son paroxysme, et j’espère que cela n’est pas fini. Jen quitte ma bouche et me verse un liquide froid : un reste de champagne, sans doute, puis me suce les tétons et le ventre sur lequel le liquide s’écoule comme la lave d’un volcan. Je comprends pourquoi elles mettaient tant d’application à se lécher tout à l’heure : c’est délicieux, et comme j’aimerais leur en faire autant… Lécher une minette au champagne, cela doit être extraordinaire !
La bouche de Caro vient de quitter mon membre, vite remplacée par la chose la plus douce et la plus extraordinaire qui est le propre de la femme : sa vulve, son vagin si chaud. Je m’y enfonce avec un doux plaisir.
Le bandeau disparaît. Au-dessus de moi, un cul. C’est celui de Jen, impudique, qui offre à ma vue la totalité de son intimité : sa vulve juvénile et rosée, brillante de son jus féminin, et son anus qu’une pulsion incontrôlée m’invite à lui fourrer mon doigt. Mais ma bouche atteint sa jolie corolle. Elle vient de s’asseoir sur mon visage ; je bois son jus féminin. Voilà des lustres que je n’ai pas goûté à cette liqueur suave ; j’en avais oublié l’odeur, le goût, et l’excitation que cela procure. Mes mains tantôt sur ses fesses si petites mais si douces, j’explore son corps, son dos, ses seins un dans chaque main je masse. Elle est parfaite. Elles sont parfaites, ces petites un peu folles de jouer avec moi ; cette fraîcheur me fait revivre.
Caro s’agite sur moi dans un mouvement de va-et-vient incessant ; Jen se tortille en gémissant. Maintenant elle rugit presque, puis tout à coup vibre et s’enfonce sur moi ; je m’étouffe presque. Je fais pénétrer ma langue au plus profond de son vagin ; en moi, je sens l’éjaculation arriver sans prévenir. Je déverse mon flot de semence dans le vagin de Caro qui s’assoit sur moi ; mon gland touche le fond de sa caverne vaginale. Je suis heureux, divinement heureux. Je n’avais pas ressenti un tel plaisir depuis si longtemps…
Les deux filles viennent de se sauver dans la salle de bain. Une fois ressorties, je les y remplace. Lorsque je réapparais, elles sont assises en tailleur sur le canapé, une coupe à la main ; une troisième m’attend sur la table basse.
À ta santé, Georges !
Merci, les filles ; merci pour tout ce bonheur que vous venez de me donner.
C’est avec un grand sourire que les deux jeunes femmes accueillent mes remerciements.
Nous trinquons une dernière fois et nous nous couchons ; elles m’ont obligé à dormir entre elles deux, prétextant avoir peur dans ce grand lit. Avec une poupée dans chaque bras, la nuit ne pouvait qu’être bonne et remplie de jolis rêves.
Fin de l’extrait.
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Nous avons passé une nuit merveilleuse ; le room service nous apporta un petit déjeuner royal. C’est Caro qui se chargea d’accueillir le jeune homme ; il passa au rouge écarlate en voyant Caro entièrement nue lorsqu’elle lui ouvrit la porte.
[À suivre]