Le soir du réveillon, notre grande maison a accueilli pas mal de convives, notamment de la famille et des amis de la famille.
Après l’euphorie du décompte et les dégénérescences qui s’ensuivirent surtout de la part d’un oncle par trop saoul, quelques membres de la famille ont dû passer la nuit chez-nous.
Mon père a réussi à convaincre son frère d’éviter de conduire en état d’ivresse. Le fait que la maison grouille de gens nous a posé aucun problème, bien au contraire vu que mes parents n’ont pas eu l’occasion de voir autant de monde depuis le réveillon passé, dévoués qu’ils sont à leur travail qui nécessite des déplacements réguliers.
Mon oncle est plutôt sympa, un peu vieux jeu sur les bords certes mais sympa. Sa femme est adorable, gentille et douce, on croirait un ange descendu du ciel. Tous deux ont donné naissance à Camélia ; l’héritière du visage angélique de sa mère.
Fut un temps où ma cousine Camélia et moi nous fussions très proches. Notre complicité était à l’origine de plusieurs boulettes et de grondements. En ayant grandi, la distance et les études nous ont fortement éloignés l’un de l’autre. Sauf lors de quelques barbecues organisés par mes parents, on se voyait presque plus.
En la voyant débarquer dans le salon le soir du réveillon, j’avoue ne pas avoir détaché mon regard d’elle pendant un certain moment. Je pense que personne n’as pu le faire en tout cas.
Sa silhouette élancée était serrée par une jupe belge qui dessinait gracieusement le contour de ses hanches. Son haut en soie noir dont elle retroussait les manches moulait sa poitrine et la mettait en valeur avec son décolleté à braguette dorée.
Sa démarche exagérée par ses talons, son regard aux yeux soigneusement maquillés, ses lèvres qui s’étirent en un sourire éclatant, ses longs cheveux noir qui retombent sur ses petites épaules, la grâce avec laquelle elle pose sa main manucurée sur son cou orné d’un collier en or pendant quelques secondes qui ont pris l’allure d’une éternité, je peux jurer que je suis tombé amoureux de cette fille.
— Yani !
Pendant qu’elle défilait dans le salon sur ses talons hauts, saluant tout le monde à proximité d’elle, j’étais resté planté au seuil de la porte, comme un idiot, verre à la main et la bouche pendante, avec ma chemise un tantinet trop grande pour moi.
— Yani !!
J’ouvre finalement les yeux. Je me redresse lourdement sur mes coudes et je dirige mon regard vers la porte de ma chambre, là où j’ai cru entendre quelqu’un m’appeler, mettant fin à mon sommeil.
Mon oncle n’était pas le seul à avoir forcé sur l’alcool. J’avoue avoir bu jusqu’à en perdre le compte, jusqu’à oublier même ce que j’ai bien pu boire et quand j’ai bien pu m’assoupir.
Camélia était présente lors de mes délires, et ça la faisait rire. Je ne l’ai jamais vue s’amuser autant de toute ma vie, je n’arrêtais pas de la contempler pendant toute la soirée. J’avais remarqué que les vieux détails qui caractérisaient sa personnalité se sont mués en un charme qui me submerge à chacun de ses sourires, de ses manies, de ses gestes. N’empêche qu’une chose a changé depuis notre enfance, elle a l’air plus confiante, malgré ses gestes incertains et son regard fuyant.
Je suis le seul à être resté le même ; le jeune homme de vingt et un ans en proie à un avenir flou, à des études qui battent de l’aile et à un quotidien de flemmard qui préfère passer ses journées et ses nuits à visionner des séries qu’à sortir voir le monde.
— T’es encore saoul ou quoi ? ricane Camélia.
Je m’appuie contre le dossier du lit et je souris à Camélia qui avance vers moi, pieds nus, après avoir refermé la porte derrière elle.
— Ce ne serait pas mon pull ça ? demandé-je en fronçant les sourcils.
— Je te l’ai piqué après t’avoir mis au lit, gros bébé.
Elle s’assit au pied de mon lit et mon pull Nirvana qui lui arrive jusqu’à la moitié des cuisses remonte, dévoilant l’intégralité de ses jambes et sa culotte sombre.
Je ravale ma salive en essayant de ne pas trop poser mon regard sur son corps.
— Et j’ai fait un pari qui a mal tourné ?
— Pourquoi ? demande-t-elle en se mordant la lèvre pour s’empêcher de rire.
— Je suis nu sous ce drap, Camélia.
Elle glousse et se lève pour ramasser un de mes crayons qui traine par terre. Elle se rassoit, cette fois à mon niveau, et rassemble ses cheveux en une boule qu’elle maintient immobile à l’aide du crayon.
Camélia soupire en croisant les jambes et en regardant mon torse à moitié caché par le drap.
— Il n’y a rien à voir, dis-je en bâillant. Les pectoraux saillants ce n’est pas pour cette année.
— Mais non ! répond-t-elle aussitôt. Je réfléchissais seulement. Et puis, tu n’en as pas vraiment besoin.
— Si l’humour était considéré comme un dangereux aphrodisiaque, tu ne crois pas que je serais au courant ?
— Si ! Je le crois fort bien.
Elle arrête un moment de rire et s’approche de moi, à quatre pattes, sans me quitter des yeux et en chuchotant : « Je pensais à autre chose qu’à ton humour ».
— C’est-à-dire ?
— Tu ne te rappelles de rien pour hier soir ? reprend-t-elle en passant sa main sur mon torse, puis en la faisant descendre jusqu’à mon drap.
Mon sourire s’estompe, je n’arrive plus à respirer. Je la regarde dans ses yeux dont la couleur est un mélange de gris et de bleu et je cherche un quelconque signe de raillerie, mais tout ce que je vois c’est de l’amusement et du vice.
— Tu as bien plus à donner que ton humour Yani, crois-moi.
— Pourquoi tu me parles de
— Parce que tu n’arrêtes pas de te rabaisser, râle-t-elle en ôtant sa main. Rien de bien grave, mais hier avec l’alcool ça s’est tout de suite vu.
— Tu viens de le dire Camélia, j’avais bu, si mon autodérision te dérange alors
— Non Yani, m’interrompt-elle en arrangeant une mèche sur son front. Tu as changé et c’est ce qui me dérange ! Je ne dis pas que tu l’as fait du tout au tout, mais tu es quelqu’un d’exceptionnel et t’en as foutrement pas conscience.
— Bravo tu viens de me vexer, dis-je en m’apprêtant à me lever, quitte à le faire dans mon simple élément.
— C’est parce que tu sais que j’ai raison, rétorque-t-elle en me faisant face, dressée sur ses genoux comme moi.
Son regard me transperce, je sens mon drap frôler mes genoux. Ma bite est à l’air libre, et je suis si près de Camélia que si j’ai une érection, je suis sûr de l’effleurer.
— C’est quoi ton problème ? demandé-je sur les nerfs.
— Toi !
Plus elle me lance ses reproches et plus elle avance sur ses genoux. Je sens ma bite toucher son t-shirt et peu à peu son bas ventre. Une fois qu’elle a son visage à hauteur du mien, elle arrête soudain de déblatérer et me lance presque dans un murmure, sans me quitter des yeux : « Peut-être que c’est vrai. Ça me fait rire de voir que j’ai plus de couilles qu’un mec ».
Dès qu’elle finit sa phrase mon sang ne fait qu’un tour et sans me contrôler, je la gifle si fort que le crayon s’en va valser dans les airs avant d’atterrir dans un coin de ma chambre. Les cheveux de Camélia libérés de leur étreinte retombent sur son visage qu’elle cache avec ses deux mains tremblantes.
— Je Je suis désolé Camélia, m’excusé-je en la prenant par les poignets et en essayant de distinguer une quelconque expression sur son visage, et contre toute attente je crois l’avoir vue sourire.
Camélia détache ses mains de son visage à la joue rouge. Le vice que j’ai cru apercevoir dans ses yeux n’a pas disparu. Elle se mord la lèvre et gémit quand je serre ses poignets.
— Qu’est-ce que tu fais Camélia ?
Pour toute réponse, elle se retourne et se colle à mon sexe.
— J’ai mouillé toute la nuit Yani
— Tu es ma cousine
Elle commence à rouler du cul et, sans s’arrêter, elle me regarde et baisse sa culotte jusqu’aux mollets.
— Baise ta cousine alors, lâche-t-elle entre ses lèvres.
Son sourire mauvais me rend fou. Je n’arrive pas à croire en la vulgarité de ses mots ; ma cousine est nue, la culotte baissée, agenouillée le cul à l’air attendant que je la prenne. Camélia respire difficilement, elle me regarde par-dessus son épaule. Elle branle ma queue entre ses fesses et je vois sa main glisser entre ses cuisses.
— Il y a quelque chose que tu ne sais pas sur moi Yani
— Quoi ? demandé-je en remuant lentement mon bassin, suivant le rythme de Camélia, ma bite devenue bien dure entre ses fesses.
Je la tire par les cheveux et je lui demande pourquoi elle ne me répond pas. Elle continue de bouger ses fesses sur ma bite et rejette sa tête sur mon épaule. Je passe ma main sous son pull Nirvana et je presse un de ses mamelons dont le téton brun pointe grossièrement. Je lui mords le lobe de l’oreille et lui ordonne de me répondre.
— Tu dois le mériter mon gars, minaude-t-elle en se cambrant au maximum et en mettant deux doigts dans sa chatte.
Plus je la tire par les cheveux et plus elle a du mal à garder les yeux ouverts, plus je lui fais mal et plus j’ai l’impression qu’elle prend son pied.
— Tu l’auras voulu Camélia.
Je la tire davantage par les cheveux pour lui faire changer de place, car on est au bord du lit. Elle se débat et glousse en essayant de faire sa difficile, mais je la tiens si bien qu’elle n’a le choix que de suivre.
— Tu veux vraiment savoir ? se plaint-elle sans se retourner.
— Ferme-la.
Je frotte mon gland contre son sexe humide. Elle dégage ses doigts, se débarrasse maladroitement de son pull, et serre le drap, comme si elle avait deviné la suite.
— Ah putain !! crie-t-elle quand je la pénètre.
Je plaque son visage sur mon coussin pour éviter qu’elle ne crie trop fort, et qu’elle finisse par réveiller mes parents, les siens ou les deux en même temps. Plus l’excitation monte et plus j’enfonce le visage de Camélia dans l’oreiller. Ses geignements m’encouragent à la pénétrer encore plus fort, encore plus loin dans sa chatte maltraitée par mes aller-retour secs et hâtifs. Je lâche la tête de Camélia et m’acharne sur son cul que je presse fort entre mes mains, j’altère aussi avec des claques qui lui arrachent quelques feulements.
Camélia est brûlante, son vagin aspire avidement ma queue et clapote à chacune de mes pénétrations. Je passe mon bras sous elle et la prends à la gorge pour la tirer vers moi, plaquant son corps en sueur contre le mien. Ma tête est traversée par des picotements, à mes oreilles n’arrivent plus que les halètements de Camélia, le bruit de ses fesses qui claquent contre mon pubis, ses cris étranglés.
Je n’aurais jamais imaginé ça de ma cousine.
— Camélia !! m’écrié-je pour la prévenir, mais elle écrase son cul sur ma bite et ne bouge plus, m’empêchant de me retirer.
— Yani !!!
On jouit en même temps. J’éjacule une quantité phénoménale de sperme en elle et je sens son corps trembler sous mes mains.
Je m’écroue de tout mon poids sur elle et je tente peu à peu de recouvrer une respiration normale.
Quelques minutes passent et laissent place à un silence total, entrecoupé par de légers soupirs. Je finis par me retirer et m’étendre aux côtés de Camélia.
Epuisée et les cheveux en bataille, Camélia a le visage tourné en ma direction, le regard mi-clos et cerné de larmes sèches.