Chapitre 8 : le petit déjeuner
Je me réveillais le lendemain matin vers 11h. Javais dormi sur le canapé sur lequel javais tringlé Sophie. Je pouvais encore sentir lodeur de sa mouille imprégnée dans les coussins.
Avant de mendormir javais beaucoup réfléchi à ce quil cétait passé hier soir : après avoir joui Sophie sétait retirée en membrassant et me flattant les couilles avant de remonter lescalier menant aux chambres. De mon côté javais filé à la salle de bain me passer rapidement sous la douche et avais renfilé mon boxer avant de me vautrer sur le sofa que Sophie appréciait tant. Javais allumé une clope et métais mis à méditer sur ce qui allait se passer à présent que Sophie mavait cédé. Je le savais depuis le départ sans vouloir laccepter. Je nen avais plus rien à faire delle maintenant que je lavais baisé. Seul le challenge, le défi de séduire une femme au foyer mintéressait. Si je continuais avec elle, une routine sinstallerait, je viendrais tous les jours chez elle, nous nous cacherions pendant quelques minutes, juste le temps de lui en mettre plein lentre-jambe et ainsi de suite. Je ne serais quun quelconque bouche trou (à proprement parler) autant accroc a sa partenaire que cette dernière à lui. Ce nétait en aucun cas ce qui mexcitait. Ce qui me faisait grimper au rideau était le pouvoir, le sentiment de puissance, limpression de pouvoir faire ce que je voulais, pouvoir briser une vie sans faire deffort. Seule lascension comptait, en aucun cas larrivée en haut de la montagne.
Javais pris ma décision avant de mendormir et déteindre ma clope, je cesserai de voir Antoine et sa mère, elle devait comprendre que je ne lavais baisé que pour lafficher sur mon tableau de chasse de femme mûre. Je métais donc couché sur cette sentence. En raison dune petite fraîcheur due à la fenêtre que javais ouverte pour fumer, je métais réveillé sur le coup des 8 heures du matin et métais alors recouché sur le canapé pour bénéficier du bonheur de pouvoir mallonger et me recouvrir de la couette quon mavait prêté. Voilà pourquoi je me réveillais ce matin sur les coussins encore humides de nos ébats de la veille.
Jenfilais mon T-Shirt de la veille et allais dans la salle à manger où javais intoxiqué Antoine il y a une dizaine dheures.
Antoine se goinfrait de céréales tout en checkant son compte Facebook sur son iPhone pendant que Sophie croquait dun air las sa tartine beurrée. Elle portait un maillot de bain différent de celui de la veille, des lunettes mouches et un grand chapeau pour se cacher du soleil.
Je saluais Antoine de la main et fis la bise à Sophie pour les saluer. Sophie fit comme si de rien nétait et ne tourna même pas la tête dans ma direction quand mes lèvres touchèrent sa joues.
-Alors ? Ca va mieux Toine ?
-ouais ouais tinquiètes, jai une de ses dalle ce matin tellement jai vomi hier soir !
-Ah cest sûr que ça a dû te vider.
-Je ne vous ai pas trop pourri la soirée ? demanda-t-il en nous regardant alternativement.
-Non cest bon mec, lui répondis-je pour le rassurer, jai écouté juste un peu de musique avant de me coucher. Jétais fatigué de toute manière.
Sophie baissa sa tartine et se massa la tempe avant de répondre.
-Je nai pas réussi à dormir de la nuit, je suis courbaturée de partout, jespère que tu ne mas pas refilé ta maladie.
Sa phrase sonnait faux tant je savais que jétais la cause de tous ces troubles. Il faut dire que vu comme elle cétait contorsionnée quand je lavais baisé, il avait été évident que sans étirements elle allait être courbaturée.
Le reste du petit déjeuner se déroula dans une ambiance étrange tant Sophie semblait distante à mon égard et froide envers Antoine.
-Tu veux te doucher ? me demanda Antoine.
-Non non vas-y en premier jy irai après.
Antoine laissa son bol sur la table et monta à létage pour senfermer dans la salle de bain.
Sophie et moi restâmes assis autour de la table, à manger, sans échanger le moindre mot. De longues minutes défilèrent sans autres bruits que le vent soufflant dans les arbres du jardin. Je mattendais à ce que Sophie me parle de la soirée passée mais elle ne dit rien, rien du tout, ce silence devenait insoutenable, je ne comprenais pas ce quil se passait. Je devais dire quelque chose, je le sentais, mais au moment où jallais ouvrir la bouche Sophie enleva ses lunettes et me regarda dun air grave.
Ses yeux étaient gonflés par le manque de sommeil, et des poches violettes et énormes accompagnées de cernes prononcées habillaient son regard. Tout chez elle semblait exténué. Je ne savais pas que javais le pouvoir de fatiguer autant les femmes en les baisant.
-Ecoute, me fit-elle sans me lâcher des yeux, Ce qui sest passé hier soir naurait jamais dû se produire, je ne me souviens pas de tout mais assez pour pouvoir avoir des regrets. On naurait jamais dû coucher ensemble, je ne veux pas que tu fasses de sous-entendus, de clins dil, de gestes mal placés. Compris ?
Je la regardait avec insistance, cette garce avait des regrets et semblait men vouloir de lavoir baiser.
-Ce qui sest passé la veille na jamais eu lieu, dorénavant je ne serai que la mère de ton ami, rien de plus, et si jai la moindre impression que tu essayes de tenter à nouveau quelque chose, je te vire de chez moi. Tu nes quun gosse et moi une femme mariée, dans nos deux cas, si ça venait à se savoir, les conséquences pourraient être dramatiques. Alors agis comme un adulte et oublie cette soirée. Est-ce clair ?
Je lobservais intensément, en plantant mon regard dans le sien comme je lavais fait quand elle se frottait le visage entre mes cuisses. De toute évidence ce regard lindisposait puisque je vis que ses yeux dévièrent légèrement pour éviter ma pression visuelle. Après plusieurs seconde, je consentis à hocher la tête pour lui signifier que javais bien compris ce quelle venait de me dire.
Elle remit ses lunettes, prit sa tartine et se leva de sa chaise. Tandis quelle se dirigeait vers les escaliers, je notais quelle boitait légèrement et je dû admettre que jen retins une certaine fierté : je lavais assez bien pilonné de partout pour lui démolir lintérieur et la faire souffrir le lendemain, elle le méritait bien cette salope.
Je restais là, assis à la table, partagé entre colère et amusement. Cette MILF refusait que je la largue, pire encore, elle voulait oublier tout ce quil sétait passé la veille au soir sur ce canapé et cette chaise de bar. De toute évidence je ne la contrôlais pas sinon elle maurait parlé de cette magnifique soirée et du plaisir malsain quelle en avait retiré. Javais failli à la mission que je métais fixée, je navais pas réussi à la rendre dépendante de moi et de mon bon vouloir, cette petite femme au foyer était plus forte que je ne lavais imaginé. Mais cette résistance de dernière minute aiguisa également en moi mon désir de pouvoir et de contrôle. Cette rébellion nétait pas pour me déplaire, au contraire finalement, le jeu reprenait, le challenge nétait pas finit. Javais gagné une bataille mais pas encore la guerre. Mais dun autre côté le fait davoir pensé gagné alors que ce nétait pas le cas ménervait au plus haut point. Jallais donc vraiment la faire tomber, jallais la détruire après quelle me soit tombée dans les bras. Cette salope ne méritait que ça, la déchéance la plus totale. A vouloir jouer avec le feu, elle allait se brûler.
Je commençais alors à établir un plan dattaque contre sa personne, réunissant tous ce que je savais sur elle. Avant tout je savais que je lui plaisais, elle mavait avoué, un de mes doigts dans sa chatte humide, mavoir maté depuis une semaine et fantasmé sur moi depuis autant de temps. Elle se sentait à présent trahit de partout, par son mari qui nétait pas là pour lui servir dappui, son fils qui mavait ramené dans sa maison, moi-même en qui elle avait confiance. Elle était faible en ce moment, mais je ne pouvais attaquer maintenant au risque quelle se cabre et me rejette définitivement. Non, je devais attendre mon heure, lui faire croire que je métais soumis à sa volonté, je devais lui faire imaginer que tout était venu delle et qui si elle devait recommencer, cela viendrait delle également. Je ne devais en aucun cas lui faire du rentre dedans, ce serait fatal. Elle devait avant tout penser quelle avait le contrôle de tout alors quen réalité je tire les ficelles.
Avant toute chose je devais donc aller lui présenter mes excuses.
Quand Antoine eut finit sa toilette, je pris sa place dans la salle deau pour me doucher. Je me coiffais de manière un peu plus infantile et moins sauvage pour paraître plus inoffensif, jarborais un sourire jovial et sortais de la salle de bain pour rejoindre Antoine dans le jardin. Profitant quAntoine aille aux toilettes, je courrais rejoindre Sophie au salon pour lui présenter mes excuses.
-Sophie ?
-Hum ? Sophie se retourna pour me regarder avec méfiance, la branche de ses lunettes coincée entre ses lèvres.
-Je je pris un air faussement hésitant pour lamadouer plus facilement. Jai réfléchis et je voulais mexcuser pour hier soir, javais bu, et vous aussi, cétait une erreur et je ne tenterai rien je vous le promets. Je suis vraiment désolé de ce quil sest passé
Sophie me considéra longuement, hésitant entre agacement et soulagement. Au bout de quelques secondes, ses sourcils se défroncèrent et sa bouche se détendit. Elle affiche alors une mine maternelle.
-Bon, on oublie ça daccord ? Tout le monde peut commettre des erreurs
Surtout toi salope, moi cétait calculé et planifié !
-Cétait autant de ma faute que la tienne, je suis désolée davoir été aussi dure ce matin, mais vraiment, tu gardes tout ça pour toi
Je baissais les yeux pour montrer ma « docilité » et hochais la tête.
Antoine revint des toilettes et nous surpris.
-Vous faîtes quoi ?
-Oh, Antoine, javais demandé à Guillaume de me donner son avis sur la robe que je dessine actuellement.
-Et tu en penses quoi, senquit de me demander Antoine en considérant le dessin avec un dédain relativement voyant.
-Et bien, je trouve que le concept est pas mal, après la taille devrait être un peu plus marquée pour rendre le tout plus glamour et chic.
-Wow.. Perso je trouve que ça fait coincé, lança-t-il en jetant un il au bout de papier que croquait sa mère. Tu viens, Alex ma appelé pour faire un foot.
Antoine mentraîna vers la porte tandis que Sophie madressait un sourire des plus sincères. Apparemment mon numéro avait marché, elle me croyait et javais retrouvé en partie sa confiance.