Jai des fourmis dans les jambes. Je suis resté tellement longtemps debout à faire la queue pour enfin arriver à entrer dans la discothèque que je ne sais même pas si jaurais la force de danser plus tard. Il fait un froid glacial et je suis à deux doigts de tout laisser tomber mais je me force à résister afin de ne pas froisser Anthony, cest son anniversaire après tout et quel meilleur ami serais-je si je le plantais maintenant, si près du but ?
On perçoit légèrement le vrombissement de la musique qui parvient à perforer les murs pourtant épais du bâtiment et lambiance quil y a à lintérieur nous donne un avant-goût de lexcellente soirée qui se profile. Nous arrivons enfin face aux deux videurs qui nous examine de la tête aux pieds sans laisser paraître aucune expression sur leurs visages jusquà ce quun des deux finisse par hocher la tête et nous laisser entrer.
Nous entrons et déposons nos vestes aux vestiaires tandis quAnthony soccupe de réserver une quantité astronomique de boissons alcoolisées, puis nous pénétrons dans la salle. Comme nous nous y attendions, la salle est pleine et lon a beaucoup de mal à se frayer un chemin jusquà la table que le serveur nous a indiqué un peu plus tôt. Nous nous installons confortablement à notre table et nos amis nous y rejoignent. Anthony ne tarde pas à servir un verre à tout le monde sans modération au niveau des doses et après quelques bouteilles entamées, nous nous dirigeons vers la piste de danse où la musique est à peine reconnaissable tellement elle est forte. On se déchaîne, on crie, on rit comme si nous étions les seuls sur la piste et je ne peux mempêcher déclater de rire lorsque je vois la façon dont Anthony danse lorsquil a un coup dans le nez.
Je suis tiré de mon fou rire lorsque mon regard croise celui dune superbe fille à quelques pas devant moi. Je me surprends à la voir me fixer du regard alors quelle danse dune manière gracieuse et désinvolte. Elle porte une magnifique robe noire courte qui épouse délicieusement ses formes parfaites laisse entrevoir de belles et longues jambes. Je finis finalement par détourner le regard car je me souviens que jai une copine et que ce nest pas dans mes habitudes de batifoler ailleurs. Jessaie donc de continuer à mamuser sans me laisser distraire par le regard pénétrant de cette magnifique créature que je sens toujours sur moi, mais je finis par craquer et me retourne pour vérifier si elle me regarde toujours, or je découvre, à ma grande surprise quelle nest plus là. Je tourne la tête et me mets à la chercher de partout mais en vain, cest sans doute lalcool qui me fait halluciner Je retourne en direction dAnthony pour me remettre à danser mais je suis stoppé net car je sens que quelquun attrape ma main puis me tire afin que je me retourne. Je fais volte-face et jai le souffle coupé lorsque je vois son visage esquissant un sourire à la fois sexy et provocateur à une dizaine de centimètres du mien. Sans attendre que je réagisse, et jen aurais été incapable tellement jétais surpris, elle prend la parole :
« – Tu danse ?
Je suis subjugué par sa beauté et incapable de remettre mes idées en place afin de sortir une réponse constructive Je ne peux que bégayer un bout de mot
— Copine
— Quoi ? sexclame-t-elle en rapprochant son visage près du mien afin de mieux percevoir le peu de mots que je parviens à sortir de ma bouche. Je ne peux résister plus longtemps.
— Daccord !
— Super ! »
Sans plus attendre elle tire ma main une nouvelle fois et nous prenons place à un endroit plus reculé de la piste de danse. La musique est toujours aussi assourdissante et je me demande si cela vaut vraiment le coup de parler alors quelle risque de rien comprendre à ce que je vais lui dire. Elle alors commence à danser de la manière la plus sensuelle et sexy possible tandis que moi jarrive à peine à bouger tellement je suis scié par cette beauté qui se donne en spectacle rien que pour moi. Sentant que je suis très gêné par la situation elle se rapproche de moi et pose ma main sur sa hanche en se collant de plus à moi jusquà ce que nos visages soient à distante loin dêtre raisonnable pour quelquun qui est en couple. Sa cuisse vient se glisser sous mon entrejambe et elle amorce un déhancher quelle exécute dans les règles de lart le long de ma jambe ce qui ne tarde pas à me faire de leffet. Elle me regarde en me souriant comme si elle savait que je ne pouvais plus lui échapper et quelle pourrait faire de moi ce quelle voudrait, son regard est pénétrant et ses lèvres pulpeuses sont légèrement entre-ouvertes ce qui me donne une envie folle de lembrasser devant tout le monde même si je sais que mes amis napprouveraient pas ce geste infidèle. Je tente alors de prendre le contrôle de la situation et pose mes deux mains sur ses hanches en les faisant descendre doucement sur le haut de ses fesses tandis que je frotte lentement mon entrejambe contre sa cuisse.
Cette initiative ne la laisse pas indifférente alors elle colle un peu plus son corps au mien et nos lèvres manquent de se toucher tellement nous sommes proches. Je perçois son odeur qui enivre mon cerveau et je sens sa respiration sur mon cou qui a une légère odeur de menthe et je sais que je ne peux plus y échapper, je suis esclave de mon désir pour cette fille qui a mis le feu à tous mes sens. Son regarde plonge une nouvelle fois dans le mien mais, cette fois-ci il est différent, il est comme suppliant, on dirait presque quelle va mourir si je ne lembrasse pas de suite. Je mets alors fin à toute résistance et plaque mes lèvres aux siennes, me libérant de toute la frustration accumulée ces dernières minutes.
Notre baiser est à limage de notre rencontre, il est imprévu et passionné. Jai envie delle. Je la veux maintenant, jen veux plus. Elle embrasse aussi bien quelle danse et je ne men passe plus ! Ses mains passent sur mes épaules et se perdent dans mes cheveux comme pour me plaquer un peu plus contre ses lèvres, comme si elle ne voulait pas que je parte. Ses coups de langue se font plus fréquents et je fonds sur place de plus en plus. Joublie tout : la boite, la musique, le monde, la piste de danse, lanniversaire dAnthony, mes amis, ma copine Nous sommes seuls, plus rien nexiste à part nous et notre baiser qui nen finit plus. Ma main gauche quitte sa hanche pour remonter versa sa poitrine et presser son sein droit. Ce geste la fait frémir et elle me mord la lèvre tout en plaquant sa main contre la mienne afin que je continue à le presser davantage. Je perds littéralement le contrôle de mes gestes, mes lèvres quittent les siennes pour descendre sur son cou puis sur le haut de sa poitrine tout en la mordillant légèrement. Je nen peux plus, mon caleçon se fait trop étroit pour mon érection et jai plus que jamais envie delle Mes lèvres sont sur le point de rejoindre les siennes quand brusquement je suis propulsé en arrière par quelquun qui me tire par lépaule.
Je me retourne, agacé par ce geste qui vient de casser ce moment de passion et découvre que cest Anthony qui est en est lauteur.
« – Mais tu fous quoi ? demande-t-il. Tas trop bu ??
— Je ne fais rien de mal !
— Si, justement ! sexclame-t-il. Allez vient on va boire un coup. »
Comprenant quil ne sagit pas dune question je mexécute, reconnaissant avoir dépassé les limites. Je massois à ma place et la soirée reprends son cours, personne ne me fait de remarque alors je me dis que cest mieux ainsi et je remercie Anthony de mavoir tiré de cette situation. Si quelquun dautres avait remarqué ce que je faisais avec cette fille, cela aurait pu avoir des conséquences désastreuses sur mon couple. Je recommande deux bouteilles de champagne pour me faire pardonner et la première disparaît en peu de temps. Je sens les effets de lalcool remonter à la surface et je décide de me lever pour aller aux toilettes.
Sur le chemin menant aux toilettes je ne peux mempêcher de chercher cette fille, je ne lui ai même pas adressé un regard lorsquAnthony est venu me chercher alors que jétais sur le point de commettre lirréparable. La vision de notre baiser torride sur la piste mexcite de nouveau et je me dis quil serait peut-être mieux que je me soulage si je ne veux plus faire de bêtises avant la fin de la soirée. Jentre dans les toilettes pour homme et mapprête à entrer dans une cabine lorsque la porte souvre derrière moi, je me retourne et à ma grande surprise je la vois face à moi, figée. Une nouvelle fois je ne sais que dire, je suis à la fois excité par le fait quelle mait suivi et complétement dérouté car je sais que je ne maitrise pas la situation.
Nous nous regardons longuement, comme pour voir qui de nous deux fera le premier pas, le geste interdit Elle est tellement belle, je narrive pas à lui trouver de défaut. Habituellement je préfère les brunes mais je dois avouer que cest de loin la plus belle blonde que jai vue jusquà ce soir. Je tente de sortir une phrase mais rien ne me vient, nous sommes là, immobiles à nous demander que faire quand soudain je la vois qui fait un pas vers moi tout en me regardant comme pour jauger ma réaction. Ce pas est suivi par un autre qui est lui-même suivi pas dautres qui lamènent tout près de moi. Elle ne bouge pas, elle me regarde avec ce même regard de détresse quun peu plus tôt dans la soirée. Ma main frôle sa joue et je sens la douceur de sa peau et la chaleur de son corps qui me brûle le bout des doigts. Cen est trop pour moi, je succombe de nouveau et lembrasse fougueusement
Le baiser est plus frénétique, plus dur, plus passionné que lautre. Nous savons très bien ce quil va se passer et nous lassumons, plus rien na dimportance à lexception de ce que nous allons faire. Sa main passe derrière mes cheveux et me décoiffe mais peu importe puisque je vais la prendre, maintenant, dans les toilettes et jaime ça ! Nous pivotons légèrement et je la pousse contre la porte dune des cabines afin que nous puissions entrer à lintérieur, puis je referme la porte derrière moi. Elle me plaque sauvagement contre la porte de la cabine avec une violence qui mexcite encore plus. Je descends mes lèvres le long de son cou et fait tomber brutalement sa robe dun coup sec qui la fait gémir de douleur mais cela ne larrête pas. Je vois ainsi sa poitrine ferme et généreuse et je plonge ma tête sur son téton afin de le mordiller ce qui la fait hurler de plaisir, elle plaque ma tête encore plus sur sein afin que je continue et harceler son téton qui est brulant. Elle relève ensuite ma tête puis membrasse à nouveau comme pour me remercier de ce que je viens de faire tout en cherchant le bouton de mon jean quelle défait sans trop de difficulté et qui tombe sur mes chevilles. Elle descend ses lèvres le long de mon cou et dun coup sec explose les boutons de ma chemise qui volent en éclats dans la cabine ce qui mexcite encore davantage. Ses lèvres passent de mon cou à mon torse, de mon torse à mon ventre pour finalement finir sur la bosse de mon caleçon quelle suce tout en me regardant fixement dans les yeux.
Sans me quitter du regard elle baisse mon caleçon et prend en main mon sexe qui est dur comme du béton et rouge de désir. Elle le lèche de la base à lextrémité avant de se lenfoncer brutalement dans la bouche sans que je my attende ce qui me fait suffoquer de plaisir. Ses vas et viens sont rapides et sa langue harcèle mon gland à lintérieur de sa bouche ce qui me fait gémir de plus en plus fort. Craignant de jouir dans sa bouche, je la relève soudainement, la retourne et la plaque contre le mur den face. Elle pose ses mains contre le mur et tend ses jolies fesses vers ma direction. Jarrache alors son string dun coup sec ce qui le déchire puis la pénètre dun coup sec en levant sa jambe de façon à avoir un meilleur accès à son vagin. La brutalité de la pénétration lui arrache un cri quelle ne maîtrise pas et je savoure ce moment que jai attendu toute la soirée. Mon érection est puissante et je sens que lorsque je commence mes légers vas-et-viens, elle perçoit elle aussi cette excitation. Mes vas et viens sont lents mais profonds et elle sent ainsi la longueur de mon entrejambe la pénétrer totalement ce qui augmente son excitation et la fait mouiller de plus en plus jusquà ce quelle épouse mon mouvement avec son bassin et quelle finisse par accélérer delle-même car elle en veut plus. Nos respirations saccélèrent pour ensuite se transformer en gémissements et cest gémissements deviennent des cris de plaisirs. Je sens que lorgasme est proche, alors je lattrape par les hanches et la martèle de vas-et-viens de plus en plus rapides. Son vagin se resserre sur mon sexe qui va exploser dune seconde à lautre, je le sens, elle va jouir aussi. Je continue alors à la pilonner sans relâche, nos cris sont perceptibles et nous le savons mais nous nous moquons de ceux qui peuvent nous attendre, seul compte notre orgasme mutuel. Je vois alors son corps se cambrer et son vagin serrer encore plus mon sexe comme si elle voulait létouffer puis nous explosons dans un orgasme long et intense, complètement en sueur aussi bien elle que moi avec nos habits déchirés à nos pieds. Nous navons même pas le temps de reprendre notre souffle que lon entend toquer à la porte