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LINE ET AHMED – Chapitre 3

LINE ET AHMED - Chapitre 3



LA CRISE

Après une interruption de quinze jours lors de la rentée universitaire, Line impose son rythme aux rendez-vous quelle accorde aux deux hommes : une fois par semaine. Cest dailleurs la fréquence des après-midi récréatives lui avoue Marjorie. Bernard affirme-t-elle, tient à ce quelle réussisse ses études. Elle presse sa cousine de reprendre contact avec lorganisateur :

— Il ten voudra pas je tassure. Tu peux bien te libérer trois ou quatre fois par mois quand même. On ne ten demande pas plus. Allez ! Un bon mouvement ! Largent que nous verse Bernard te manque pas ? Taimerais pas te payer dautres fringues ?

Line nest pas emballée. Ahmed et Philippe suffisent à satisfaire ses besoins sexuels. Puis, si elle ne garde pas un mauvais souvenir des orgies passées, elle appréhende de se retrouver en compagnie de sa mère. Forniquer sous ses yeux ou la voir passer dhommes en hommes, est au-dessus de ses forces.

Lors de leurs rencontres au domicile dAhmed, un rituel sétablit. Les trois jeunes gens commencent par se déshabiller mutuellement et se désaltèrent avec un punch préparé à lavance par lingénieur. Les garçons préfèreraient entamer les caresses, mais Line singénie à les contrarier, jouissant de leur impatience visible, en discutant de sujets anodins. Ce nest quau bout de longues minutes quelle donne le signal des réjouissances en offrant ses lèvres à lun ou lautre des participants.

Elle ne privilégie aucun des deux hommes pour les caresses préliminaires, leur accordant à tour de rôle lhonneur des attouchements digitaux. Par contre malgré plusieurs tentatives dAhmed, elle reste ferme sur lordre des introductions : Philippe en premier. Lingénieur refoule sa jalousie. Dans son for intérieur, il ne tolère son ami que pour complaire à Line et considère comme une offense personnelle quand celle-ci jouit dans les bras de Philippe, bien quil doive reconnaître que dans ce cas sa pénétration est facilitée et que son plaisir est décuplé. Puisquil ne peut lempêcher, que cet intermède dure le moins longtemps possible ! Il est nécessaire quelle jouisse avant de le recevoir ? Daccord ! Il va leur faciliter la tâche, plus vite lorgasme sera déclenché plus vite il prendra le relais ! Il sefforce de stimuler Line par ses caresses subtiles et a la satisfaction teintée damertume de la voir se tordre de plaisir sous les multiples excitations de la queue dabord, qui la perfore et de ses doigts et de sa bouche sur les parties du corps que Philippe laisse à sa disposition.

— Aaarrgghh !

Line rugit presque lorsque le frisson de plaisir la secoue. Ahmed tire Philippe en arrière.

— Ôte-toi de là !

— Mais mais jai pas fini.

— Men fous ! A mon tour !

Ahmed sinstalle entre les cuisses écartées. Line prend sa verge à deux mains et caresse du bout sa vulve sensible. Le garçon sefforce de contrôler son impatience. Il a tellement peur de la blesser par trop de précipitation. Il ne commence à appuyer que lorsquil sent la pointe du gland positionnée dans lentrée du vagin. Sous la poussée la tige écarte les lèvres et commence à disparaître, avalée par le sexe. Il adore sentir létau de chair enserrer son membre. La contrainte quil sinflige de ralentir la pénétration augmente son plaisir, le fait frémir de gratitude envers cette jeune fille qui laccepte tel quil est avec ce quil appelle son infirmité.

Philippe est furieux. Son copain (mais peut-il le nommer ainsi ?) lui a volé sa jouissance. Il était fier davoir amené Line jusquà lorgasme et sapprêtait à la maintenir dans cet état pendant de longues minutes au bout desquelles ils auraient communié dans le plaisir. Las, Ahmed par sa jalousie a tout gâché ! Le garçon déçu rumine sa rancur tout en contemplant les fesses nues sagiter devant ses yeux Fesses nues ? Eh pourquoi pas !

— Ah ! Tu croyais mempêcher de jouir, murmure-t-il. Tas tout faux ! Je vais me le payer ton cul. Essaye de men détourner !

Dune main il rétablit la raideur de sa queue et de lautre il fouille dans la raie fessière. Ahmed tout occupé à contrôler lintroduction, ne sinquiète pas des attouchements sur son postérieur. Il est parvenu à pénétrer en entier dans Line. Il se repose quelques secondes avant dentamer la danse damour. Il aime sentir sa verge pressée de toutes parts et est persuadé que ces instants de repos sont bénéfiques à la jeune fille et permettent à son vagin de prendre la mesure de son sexe. Les caresses de Philippe autour de lanus participent à son bien-être. Ce nest que lorsquune phalange senfonce dans le sphincter quil réagit.

— Quest-ce que tu fais ?

— Toccupe ! Continue de prendre soin de Line.

— Mais

— Quest-ce qui se passe ? interroge la jeune fille qui comprend que létreinte ne se déroule pas comme les autres jours.

— Il il me Il veut balbutie Ahmed.

— Je vais lenculer pendant quil te baise, la renseigne Philippe. Ça te gêne ?

— Oh !

Line se retrouve en pensée dans le chalet le dernier soir quand elle a assisté à des scènes identiques, Luc entre Marjorie et Bernard, puis Luc entre Lucille et Marc et enfin, Marc entre Marjorie et Luc. Elle se souvient avoir envié sa cousine qui avait lair dapprécier particulièrement cette étreinte combinée.

— Non, ça me gêne pas du tout.

— Je te remercie Aide-moi à lui ouvrir les fesses Oui Bien

Philippe enduit de salive le pourtour de lanus. Il pose le bout de sa queue sur lorifice. Ahmed veut crier sa réprobation. Il ne va pas laisser faire ! Non ! Mais comment ? Sil se dérobe il quitte le vagin de Line, et ça, il ne le peut pas, ne le veut pas. A tout prix ! A tout prix ? Il soupire. Il se doutait bien quil lui faudrait un jour payer les bons offices de son copain. Et il savait dans son for intérieur comment celui-ci voulait être remercié. Pourvu que cela ne lui fasse pas mal !

— Ecarte bien les fesses.

Ahmed et Line prennent chacun lordre pour soi. Lui, tend le cul en arrière au devant du sexe tendu, elle tire sur les lobes.

— Aah !

Le gland franchit le barrage musculaire. Line a limpression que le sexe qui encombre son ventre grossit comme si, pense-t-elle, la queue de Philippe le dilatait. Le garçon se retire de quelques centimètres.

— Ahmed, recule sur moi.

Celui-ci obéit. Il tremble de sentir lengin senfoncer dans son cul pendant que sa verge glisse dans le vagin de Line.

— Aaah !

— Hein que cest jouissif une bonne bite dans le fion ! marmonne Philippe. Quand je pense que tu men as voulu davoir essayé !

Ahmed nest pas en mesure de répliquer. Dun côté il est horriblement vexé dêtre dans cette situation humiliante : « Il mencule ce salaud ! Il se venge ! » pense-t-il. De lautre, il navait jamais ressenti une telle émotion. Les deux sollicitations sur la queue et dans le cul se complètent pour lentraîner dans un plaisir insoupçonné. Il se laisse ballotter entre les deux corps. Line de son côté est ravie. La vibration particulière du sexe de son amant accroît sa jouissance. Elle a limpression que jamais elle ne la ressenti aussi bien, que jamais il épousait avec autant de précision sa cavité vaginale. Que son frottement est doux ! Les quelques tiraillements qui subsistaient les jours précédents ont disparu. Il ne reste que du bonheur, une pure jouissance.

Les trois amants gémissent de conserve. Ils se laissent guider par leurs émotions sans chercher à les contrôler ou les canaliser. Les mouvements samplifient, la cadence des coups de rein saccélère jusquà lexplosion finale qui les fait crier ensemble. Il leur faut de longues minutes pour récupérer.

Philippe le premier se désengage. La disparition du manchon dans son intestin arrache à Ahmed un gémissement de regret. Cétait si bon de sentir cette grosseur lencombrer. Il se dit quil doit en être de même pour Line quand il retire son sexe encore dilaté après léjaculation. Il tente de se relever mais ses jambes flageolent. Il sagenouille aux pieds de la jeune fille qui lui sourit.

— Alors Line ? interroge Philippe. Nous ne tavons pas trop écrasée ?

— Non, non ! Cétait euh

Elle cherche un terme qui décrirait ses sentiments.

— Cétait super !

— Vrai ? Tu ne dis pas ça pour nous faire plaisir.

— Cétait super je te dis.

— On pourra recommencer alors. Tu veux bien ?

— Oh oui !

— Tu entends, Ahmed. Le scénario des prochaines séances est tout trouvé.

Lenthousiasme de la jeune fille fait mal à celui-ci. Non seulement il doit supporter que son copain baise la jeune fille avant lui, mais en plus il doit se faire enculer pour les contenter ! Quil y prenne du plaisir ny change rien ! Il se lève en grommelant.

— Où vas-tu ? demande Line.

— Dans la salle de bain.

— Je taccompagne.

Philippe les laisse partir seuls. Il est enchanté. Le cul dAhmed savère aussi délicieux quil le soupçonnait. Son copain peut lui interdire de jouir avec Line, il sait comment se dédommager Et à la satisfaction de tous. Les après-midi en compagnie de la jeune fille promettent dêtre passionnants.

Les rendez-vous suivants se déroulent comme Philippe lespère. Sil arrive à faire jouir Line avant de décharger, il sefface pour laisser la place à Ahmed dont il perfore le cul sans tarder. Si la jeune fille est moins sensible et natteint pas lorgasme avant lui, il remplit son vagin de sa semence, facilitant ainsi lentrée de la queue dAhmed. Ensuite pendant que celui-ci satisfait sa partenaire, il offre sa verge à la main ou à la bouche de celle-ci, le temps quelle retrouve la taille et la raideur adéquate pour honorer le cul de son copain. Ils jouissent en même temps, Line heureuse de recevoir la grosse verge dAhmed, Philippe davoir baisé la jeune fille et enculé son copain, Ahmed partagé entre la honte de subir son ami et le plaisir de létreinte à trois.

Le jeune ingénieur se promet après avoir refermé la porte lors de la séparation, de refuser son cul à la prochaine occasion, mais ses résolutions sévanouissent quand Philippe promène le gland sur lanus. Il succombe avec un délicieux sentiment de culpabilité qui se transforme une fois lexcitation de la jouissance passée, en colère rentrée contre lui et son copain. Il est tout heureux quand un jour Philippe laverti quil doit rejoindre ses parents en province et quil ne peut lassister pour les prochains rendez-vous avec Line. Enfin seuls, pense-t-il. Il se fait fort par ses caresses de pallier au manque de préparation.

La jeune fille est étonnée de labsence de leur partenaire habituel. Elle hésite à se déshabiller en même temps quAhmed. Elle a peur. La verge qui se dresse entre les jambes de lingénieur leffraie. Ce nest plus le membre qui la faisait jouir, mais un gros manchon monstrueux. Comment a-t-elle pu la recevoir ? Son compagnon se fait pressant. Pourquoi ne pas essayer délargir le passage avec les doigts ? Cela revient au même quavec la queue de Philippe, argumente-t-il. Il lui promet de ne pas insister si la douleur est trop forte. Line se laisse convaincre. Elle offre sa chatte aux manipulations de son amant qui introduit le majeur, puis lindex. Elle gémit quand il appuie du pouce sur le bourgeon sensible pendant que trois doigts fouillent son vagin.

Ahmed pense avoir réussi. Il sinstalle entre les cuisses que Line écarte au maximum et promène le bout de son sexe sur la vulve dans une caresse quils connaissent bien. Il positionne le gland, mais soit que la préparation reste incomplète soit que la crainte stresse la jeune fille, les chairs refusent de sécarter devant le bouclier.

— Non, Ahmed, ça va pas. Il vaut mieux sarrêter supplie-t-elle.

Il ne veut pas savouer vaincu. Il force pour franchir le barrage.

— Aïe ! Tu me fais mal ! Non ! Arrête !

Les larmes qui perlent aux paupières le désarçonnent.

— Excuse-moi, excuse-moi Je ne le ferai plus.

Il sassied à ses côtés. Line referme les cuisses. Son regard est attiré par la queue qui palpite contre le ventre du jeune homme. Elle tend le poignet. Les doigts ne parviennent pas à entourer la tige mais cela ne lempêche pas la main dentraîner le prépuce et de découvrir le gland.

— Aaah ! gémit-il.

Il tente de se soustraire à la caresse.

— Laisse-moi faire, je te dois bien ça, ordonne-t-elle. Lèche-moi en même temps.

Elle sallonge sur le canapé sans lâcher la hampe et approche le gland de sa bouche. Il est trop gros pour quelle lavale. Elle se contente de lécher et de masturber la tige à deux mains. Ahmed embrasse son sexe et samuse à titiller le clitoris.

— Ouiii !

Ils se procurent un plaisir mutuel, pas aussi intense que la pénétration mais suffisant pour leur apporter une jouissance. Line sent son ventre se liquéfier en même temps quelle reçoit sur la figure le sperme de son amant.

— Quand est-ce quil revient Philippe ? interroge-t-elle au retour de la salle de bain.

— Dans deux ou trois semaines je crois.

La jeune fille pousse un gros soupir.

— Dis, tu viendras quand même.

— Euh

Elle ne veut pas lui faire de la peine mais elle hésite. A quoi bon ? Des caresses simultanées ne remplacent pas une bonne introduction malheureusement impossible, la preuve en a été faite.

— Je ten prie, supplie-t-il. Mardi prochain, ça ira ?

— Bon jaccepte mais tu recommenceras pas nest-ce pas ?

— Je te promets.

Elle le quitte mi-confiante, mi-inquiète. Ahmed de son côté a une idée quil qualifie de géniale. Pourquoi ny a-t-il pas pensé avant ? Il se précipite au sex-shop le plus proche et fait lacquisition dun godemiché de belle taille.

Arrivé chez lui, il compare lengin avec sa queue. Bien que de diamètre inférieur à sa verge, le sexe artificiel limpressionne.

— Il est plus gros que la bite à Philippe, constate-t-il. Parfait pour la préparation de Line.

Il suspend sa main au moment de remettre lengin dans sa boîte. Est-ce quil entrerait dans son cul ? Il enduit le bout de la crème fournie avec lappareil et le présente entre ses cuisses mais narrive pas à lenfoncer :

— Ce nest pas commode, faut être à deux, soupire-t-il.

Il nettoie le sexe factice et le range dans sa boîte en attendant la prochaine visite de Line.

La jeune fille ouvre de grands yeux quand Ahmed lui présente son acquisition.

— Tu veux menfoncer ça ?

— Sil te plait Ça ne coûte rien dessayer. Si tu as mal, dis-le, jarrête tout de suite.

Non, cela ne lui fait pas mal ni du bien dailleurs. Oh ! Le succédané de queue remplit parfaitement son rôle. Il assouplit le vagin de Line, assez pour que la verge dAhmed entre sans trop de difficulté mais lexpérience lui laisse un goût dinachevé. Le frottement du plastique sur ses muqueuses nest pas désagréable, daccord, mais elle ne retrouve pas lémotion ressentie quand le gland de Philippe se fraye un passage. Même la dilatation due à la queue dAhmed ne lui apporte pas la jouissance habituelle. Elle laisse son compagnon sagiter en elle sans éprouver autre chose quun tiraillement dans son ventre, supportable certes, mais tellement décevant après les orgasmes répétitifs des après-midi en compagnie des deux hommes. Ahmed ne se rend pas compte de la passivité de sa partenaire. Tout à la joie de la baiser sans laide de son copain, il accentue ses coups de rein. Line résiste en serrant les lèvres. Le va-et-vient dans son vagin devient douloureux et elle soupire de soulagement en percevant le gonflement du canal séminal qui prélude à la fin de lépreuve. Elle accompagne le déversement de la semence de petits cris et manque de jouir lorsque la verge se dégonfle et libère ses entrailles.

Ahmed est aux anges. Il a enfin baisé la jeune fille sans aide extérieure. Les couinements de celle-ci lont abusé et il est persuadé de la réussite de son entreprise.

— Nest-ce pas que cest mieux ainsi ? Je suis heureux, on na plus besoin de Philippe pour faire lamour.

— Oh non ! Pas ça !

Interloqué, il la regarde.

— Tu tu nas pas aimé ?

— Pas beaucoup. Jaime mieux euh avec euh

— A-Avec Philippe ?

— Ou oui.

Il est furieux.

— Tu avoues ! Cest lui qui te fait jouir ! Tu ne me supportes que parce quil est là ! Moi qui croyais que tu maimais ! Que tu appréciais ma grosse bite.

— Mais non ! je taime, Ahmed, jaime quand tu me baises

— Alors ? Ce nest pas ce quon vient de faire ?

— Jaime quand tu me baises, oui, mais après Philippe. Jai besoin de vous deux.

— Tu tu

La rage létouffe. Quest-ce quelle se croit cette péronnelle ? Il ne lui suffit pas ?

— Tu es une véritable traînée ! Jaurais dû te laisser croupir entre les pattes de ton souteneur. Ça te manque hein ! Ça te manque tant que ça les baises en groupe que tu ne peux pas tempêcher de me les imposer !

— Oh ! Tas pas honte de me parler comme ça ?

— Honte ? Cest toi qui devrais avoir honte ! Fiche le camp, je ne veux plus te voir !

Line shabille en silence. Quand elle regarde son amant, ses yeux lancent des éclairs. Lui regrette de sêtre emporté mais nose faire amende honorable. Sur le palier il tente une réconciliation.

— Tu tu reviendras ?

— Prends rendez-vous avec Bernard, tu auras peut-être une chance de me rencontrer !

A suivre

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