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Ce coquin de propriétaire ! – Chapitre 9

Ce coquin de propriétaire ! - Chapitre 9



Le coq parade et se laisse manipuler par celui qui sait le flatter.

Marc louait ma beauté à Loïc avec art et surtout de telle manière que celui-ci n’était nullement jaloux des propos à mon égard de notre hôte, mais plutôt honoré par ces compliments. Il savait faire en sorte que Loïc les prenne pour lui, alors que finalement il flirtait verbalement avec moi.

Il avait bien entendu remarqué l’effort que j’avais fait. Je ne parle pas de la tenue sexy, qui, certes avait été choisie pour lui plaire, mais je ne peux pas dire que me vêtir d’une tenue sexy soit une corvée, car j’aime m’habiller ainsi. Non, je veux dire par "effort", les chaussures à talon haut qu’il avait voulu me faire porter lors de mon défilé en tenue d’Ève devant lui. J’aime bien les hauts talons car je trouve que cela affine la jambe, mais quand cela ressemble trop à des échasses je dois avouer que j’ai dû mal à marcher. Loïc fut d’ailleurs étonné de me voir porter ces chaussures, mais bien entendu cela n’était pas pour lui déplaire car comme une grande majorité d’hommes, il aimait beaucoup les femmes en talon haut. Il avait aussi applaudi des deux mains en me voyant vêtu de manière aussi sexy, enfin, cela est une image, il n’avait pas vraiment claqué des mains, mais j’ai pu voir dans son regard qu’il était aux anges de me voir « diablesse » en véritable séductrice comme il aime et quand Marc tomba pratiquement en arrêt devant ma tenue, Loïc jubila.

Il était fier d’avoir une femme aussi belle et  le regard de Marc ne le rendait nullement jaloux, bien au contraire. 

Nous prîmes ensuite la voiture de Marc pour nous rendre au restaurant, il me fit monter à l’avant et Loïc fut relayé à l’arrière. Sur la route, il me jeta souvent des petits regards qu’il appuyait d’un petit sourire, son il dérivait de temps en temps vers mes jambes, il était alors un peu déçu de cette jupe qui ne permettait pas de mieux  les voir. Par contre, quand nous sommes descendus, il me regarda marcher devant lui, mes formes étaient mises en valeurs par la jupe et mes chevilles affinées par la hauteur du talon.  Je fus surprise de me voir avancer jusqu’au restaurant sans me « tordre les pieds.

Marc donna son nom au responsable de salle qui nous indiqua notre table. Il me fit passer la première en m’invitant à avancer il posa sa main sur ma fesse. Loïc s’en est-il aperçu ? Je n’en sais rien, en tout cas, il ne laissa rien paraitre. Marc monopolisa  la parole tout au long du repas. Il nous faisait rire tous les deux et quelques fois, il se penchait vers moi pour me glisser un mot à l’oreille.

–    J’ai envie de toi.

A-t-il osé me susurrer une fois, puis, alors que j’étais encore surprise et gênée par ce propos devant Loïc, il s’était tourné vers lui en éclatant de rire.

–    Voilà les vrais plaisirs de la vie, un bon repas, un bon vin et une superbe femme à ma table.

Loïc avait ri sans même s’interroger sur ce que Marc avait bien pu me dire à l’oreille. Il n’était pourtant pas saoule comme la veille ou  alors ivre de son orgueil, celui de voir que sa femme plaisait aux Hommes. Il était si fier de moi, de l’effet que je faisais à notre propriétaire  qu’il ne voyait nullement que ce dernier flirtait verbalement avec moi et posait même de temps sa main sur mes cuisses quand il se penchait vers moi pour me parler. Je rougissais sous ses compliments et ses gestes un peu « osés » bien qu’assez discret, mais Loïc mettait cela sur le compte de l’alcool sans même se rendre compte de ce qui se passait réellement. Nous n’avions pas tellement bu par rapport à la dernière fois, mais nous avons quand même pris deux apéros et une bouteille de vin pour nous trois, mais Marc avait limité sa consommation car c’était notre chauffeur.

En sortant, je me suis retrouvée entre les deux, Loïc avait pris ma main et Marc, peu après, l’imita discrètement . En fait, Loïc marchait à ma droite et Marc à ma gauche, alors que mon mari avait pris ma main, celui que je peux nommer mon amant avait dans un premier temps effleuré mes doigts, puis ses phalanges caressèrent les miennes doucement avant que nos doigts se croisent puis nos mains se joignent. Nous avancions jusqu’à la voiture et je tenais maintenant mes « deux hommes » par la main sans que Loïc ne s’en aperçoive.

De retour à la maison, alors que Marc nous souhaitait une bonne nuit, Loïc lui proposa de prendre un dernier verre à la maison. Un grand sourire se dessina sur le visage de notre propriétaire, il me regarda et ne fit un clin d’il.

–    Je n’ai rien contre, mais pensez-vous que ce soit raisonnable.

–    Raisonnable, je ne sais pas, mais ce serait dommage de terminer si rapidement cette agréable soirée.

Loïc prenait un réel plaisir à se retrouver avec Marc, il faut dire que ce dernier savait flatter son égo. Il flagornait à souhait et aveuglait ainsi son interlocuteur. Il savait où il voulait aller, mais n’y aller pas directement, il influençait avec talent pour que la proie se pense prédateur, Loïc avait l’impression de mener le débat alors qu’il n’était que le jouet de Marc.

–    Mollo sur l’alcool dans ce cas.

Ai-je glissé timidement.

–    T’inquiète ma belle, on assure.

Me répondit Loïc dans un grand éclat de rire. Puis s’adressa à Marc.

–    En rentrant du boulot, je suis passé par la cave dont vous m’aviez donné l’adresse et j’y ai trouvé de petites merveilles.

–    Je vous l’avais dit qu’il était bien ce magasin, qu’avez-vous acheté ?

–    Un vieux rhum, mais je pense que je vais y retourner car j’y ai vu quelques autres trucs qui m’avait l’air pas mal du tout.

Tout en discutant, nous sommes passés par le portillon pour rejoindre notre pavillon au fond du Jardin. Loïc pris ensuite la tête du cortège, je le suivais de quelques pas et Marc était à quelques centimètres derrière moi. Alors que nous étions dans l’allée non éclairée, il agrippa ma main pour freiner mon pas, il posa l’autre sur mes fesses et me fit un baiser dans le cou. J’ai tourné la tête pour protester et lui dire d’être plus prudent, mais il profita de ce geste pour m’embrasser sur la bouche. Sa langue se fit pressante et vint taquiner la mienne. Cela ne dura que quelques instants et Loïc qui avançait devant nous ne s’est aperçu de rien.

Ce baiser fut agréable et j’étais prise entre la peur d’être surprise par mon époux et l’excitation de la situation. En reprenant le trajet vers la maison, sans pour autant être inquiète, il me faut l’avouer, je me demandais comment la soirée se terminerait.

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