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Trahisons, ou le Retour de la Grande – Chapitre 1

Trahisons, ou le Retour de la Grande - Chapitre 1



[Chers lecteurs et lectrices,

Qui eût cru qu’un jour, Sophie, notre petite gouine gaffeuse, serait à la tête d’un harem s’adonnant aux activités BDSM et qu’Alicia deviendrait son esclave ?

Ici débute une nouvelle aventure, elle également remplie de surprises, à laquelle participeront nos trois gouines maskoutaines. Ce récit comporte 23 chapitres, dont les thèmes seront principalement BDSM (soft et hard à l’occasion) et lesbien, avec à l’occasion un chapitre de catégorie hétéro.

Dans le but d’apprécier au maximum votre lecture, il vous est conseillé de parcourir (ou de relire) les séries chronologiques précédentes, des éléments du présent récit leur faisant à l’occasion référence, comme le signaleront certains renvois insérés au fil des textes :

L’Envol des tourterelles,

Le Resort,

Le Village en folie.

Vos commentaires sont toujours appréciés, publics ou en MP.

Bonne lecture à tous et à toutes !

Cordialement,

Votre auteur, simson3]

L’histoire commence sur une chaude plage brésilienne…

Humm, ma bibiche ?

Oui, mon beau minet ?

S’il te plaît, viens me lécher le minou… Allez, viens ma puce…

La voix et les sens engourdis par quelques Margaritas, Alicia se mouvait lentement sur un lit de sable chaud qui lui réchauffait les fesses et le dos, sentant sur tout son corps dénudé la chaleur du soleil ainsi que la douce brise qui lui faisait pointer des mamelons encore rosés. Exprimant un sans-gêne non dissimulé tout en se prélassant en compagnie de sa femme, celle au corps athlétique était plus que jamais déterminée à réaliser ce vieux fantasme.

Ali, reprit une Sophie mal à l’aise devant une invitation aussi audacieuse, nous ne sommes pas seules ici !

Je sais, bébé, répondit l’autre d’une voix à moitié endormie. Y a plein de monde avec nous ici, tous à poil comme nous. Et qu’est-ce que ça change si on fait l’amour comme eux ?

Ah, les vacances ! Quelle période merveilleuse pour tout oublier et refaire le plein d’énergie ! Praia do Abrico, cette plage nudiste de la région de Rio de Janeiro, avait été la destination choisie par nos deux tourterelles pour relaxer, se donner du bon temps et se consacrer un peu plus à l’être aimé. Les deux filles passaient un autre après-midi à y flemmarder tranquillement, chacune savourant les moments passés en compagnie de sa moitié, que ce soit en s’ébattant dans les eaux chaudes et bleues de l’Atlantique ou encore en s’ébattant d’une façon toute autre…

T’as vu les deux mecs là-bas ? Il y en avait un d’assis sur l’autre. Qu’essé qu’tu penses qu’ils faisaient, tous les deux ? reprit Alicia pour étoffer sa requête.

Ben ouais, j’sais ben, admit la rouquine…

Et les deux autres, plus loin : une jeune fille à genoux devant un garçon tout nu, à quoi ça te fait penser ?

J’ai compris, Ali, soupira l’autre. Mais ça me dérange un peu de faire ça ici. J’ai l’impression que tout le monde va nous regarder.

Ici, ça s’appelle Praia do Abrico, la plage de l’abricot. Alors viens me lécher l’abricot, ma chérie. Il est maintenant tout rasé et tout lisse pour toi, comme tu m’as demandé l’autre jour.

S’il est un couple de lesbiennes chez lequel définir le profil de relations intimes est un exercice aisé, ce sera bien celui de nos deux tourterelles. Il existe des couples de gouines dans lesquels il ne semble pas y avoir de leader défini, de rôle masculinisé’ ni de côté plus féminin ou soumis. Mais pas chez nos deux québécoises Sophie et Alicia. Toute leur vie durant, c’est-à-dire bien avant de se déclarer mutuellement leur flamme à l’époque de leur adolescence, chacune des deux jeunes filles avait démontré des traits de personnalité très distincts. Alicia était manifestement la cheffe du couple, non qu’elle voulait dominer sur l’autre, c’était tout simplement dans sa nature. Malgré son côté un peu garçon manqué, l’ado qui à l’époque arborait déjà un physique athlétique résultant de son amour pour nombre d’activités sportives avait quand même développé et gardé un aspect féminin de sa personne. Jamais question d’avoir les cheveux coupés court à la garçonne.

Les robes et les jupes de toutes longueurs demeuraient ses vêtements de prédilection sauf, bien sûr, lors des activités sportives à l’occasion desquelles, portant un aguichant minishort de toile kaki remonté au raz des fesses, elle n’hésitait pas à exhiber à la vue de tous ses cuisses musclées ainsi que ses audacieuses courbes. C’était d’ailleurs dans cette dernière tenue, seins nus cependant, qu’elle et Sophie s’étaient adonnées la veille à un match amical de volleyball de plage, discipline dans laquelle Alicia excellait. Sophie, quant à elle, représentait le côté ingénu et féminin du couple. Très sensible, elle avait conservé ce caractère candide et innocent hérité de son enfance et de son adolescence. Cette éternelle gamine avait toujours apprécié être sous l’autorité de sa capitaine de volleyball, toujours aimé embarquer dans les projets de cette dernière et ce, malgré l’aspect souvent loufoque de certains d’entre eux.

S’engager dans de nouvelles aventures avec sa bien-aimée de toujours lui avait constamment apporté plaisir et excitation, sachant que quoiqu’il arriverait, son Alicia serait toujours là pour la guider et la protéger.

Alicia était donc fonceuse et entreprenante, n’hésitant pas à aller chercher de perverses satisfactions dans de nouvelles expériences. Sophie qui, quant à elle par exemple, n’avait découvert à sa grande surprise le sexe anal que deux jours seulement avant son mariage (sous les soins de sa tendre mère), conservait un côté réservé en public, une petite gêne comme on dirait, alors qu’en privé, avec son gros minet, elle n’hésitait pas à faire sortir d’elle le petit côté cochon et pervers qui avait toujours sommeillé en elle, étant entre autres devenue accro au sexe anal. Cette association d’atomes crochus entre les deux filles les cimentait dans un amour fou et passionné, l’une soumettant l’autre à des activités sensuellement très intenses, la deuxième se pliant de bonne grâce aux désirs de celle dont elle était éperdument amoureuse.

Devant le silence de Sophie qui demeurait hésitante, la fille aux cheveux noirs mi-longs réitéra sa requête :

Alleeez ! s’il te plaît, insista-t-elle d’un ton maintenant suppliant.

Sur le point de céder à la demande constamment renouvelée de son gros minet chéri, Sophie proposa une solution de compromis :

Regarde, mon amour : je vais me couvrir la tête de ma serviette, comme ça personne ne verra ce que je te fais et je pourrai manger ton abricot sans me sentir observée.

C’est comme tu veux, bébé, soupira Alicia qui languissait de plus en plus de sentir les lèvres de sa belle entre ses nymphes et de se faire titiller le clito par sa petite langue excitée. Allez, viens ! J’ai tellement envie de toi, chérie !

Sous le soleil de plomb, Sophie jeta un rapide coup d’il autour d’elle, ramassa la serviette de plage qui traînait à ses côtés, s’étant elle-même auparavant étendue à peau découverte sur le sable chaud, puis prit place en ventrale dans le giron d’Alicia qui lui avait légèrement ouvert les cuisses en ciseau. La tête et les épaules couvertes, elle approcha son visage du sexe chaud et humide de sa compagne, guidée par les parfums naturels émanant de ce corps en chaleur, et posa ses mains sur ses hanches. La fille aux cheveux couleur d’ébène amorça ses ondulations de corps sur son lit sablonneux alors qu’elle sentait son intimité recommencer à se faire visiter par sa copine.

Les yeux clos sous sa serviette de plage, Sophie envoya d’abord sa langue explorer le pubis lissé d’Alicia. Ravie de pouvoir enfin lécher tous les recoins du minou maintenant épilé de sa copine et de s’en faire une image mentale parfaite des détails, elle amena le bout de son organe sur le haut de la fente vulvaire, à la recherche du capuchon d’où commençait à émerger un bouton d’amour assoiffé de nouvelles sensations exotiques. La rouquine appréciait de plus en plus de ne sentir sur sa langue que des muqueuses lisses, humides et chaudes, se donnant même l’impression qu’elle faisait maintenant l’amour à une toute nouvelle amante, s’abandonnant ainsi à un fantasme d’adultère. Sentant les tissus muqueux s’engorger d’excitation et de chaleur, elle constatait de plus en plus l’abondante présence de cyprine fraîche inondant le conin de sa bien-aimée. La mouille dégoulinant sur la langue, Sophie avala avec volupté une première gorgée de cette liqueur d’amour produite par sa grande noire.

Replongeant la langue dans la grotte d’Alicia, Sophie attendit la prochaine vague de plaisir liquide tout en frottant sa lèvre supérieure sur le clito de plus en plus stimulé et proéminent. Les mouvements d’Alicia se faisaient de plus en plus présents sous la serviette, Sophie voyant les mouvements de cambrure qu’accusait le bassin de celle qui s’abandonnait à un plaisir alliant sensations physiques et exhibitionnisme. Caressant du doigt la rondelle chaude et rendue glissante par l’écoulement du liquide corporel, la jeune rousse constata les mouvements du sphincter qui se contractait et se relâchait à intervalles réguliers. Le tout sans compter les gémissements discrets qui trouvaient leur écho dans l’abdomen de celle qui se faisait bouffer la chatte en public.

Alicia maintenait ses langoureux mouvements ondulatoires, étendue dans toute sa nudité sur le sable qui lui chauffait toujours les fesses et le dos. Les yeux clos et les bras en croix, elle empoignait à pleines mains le sable fin qu’elle laissait ensuite filer entre ses doigts fébriles, comme cherchant à s’agripper à un être se défilant constamment de son emprise. Les sensations poignantes que lui procurait Sophie sous la serviette gagnaient maintenant son corps tout entier, lui faisant éprouver des fourmillements d’excitation jusqu’au niveau des orteils. Pliant soudainement le coude gauche sur elle, elle s’aspergea involontairement la poitrine de grains fins et dorés. Cette pluie poussiéreuse sur des seins désormais sous haute tension finit de la stimuler au point où elle entra dans une transe de jouissance sans précédent.

Sophie, qui laissait un doigt courir dans l’anus d’Alicia tout en gardant la langue sur son clito en érection, vit soudainement tout le bassin de la fille se soulever et retomber violemment à répétitions sur le sol alors qu’une nouvelle vague de cyprine aspergeait son visage captif des vapeurs emprisonnées sous la serviette qui le couvrait. Du même coup, elle sentit son doigt enserré par un sphincter en pleine contraction, témoignant du puissant orgasme que connaissait maintenant son minet d’amour. De longues secondes s’écoulèrent avant qu’un début de détente ne prenne place.

Revenant à elle et s’étant rouvert les yeux, Alicia accrocha à son visage un sourire coquin et retira la serviette qui couvrait encore la tête de sa copine. Elle ne put du coup s’empêcher de se mettre à ricaner de la situation dans laquelle elle venait de plonger son couple : tout au cours de leurs ébats, des badauds s’étaient silencieusement mis à affluer dans leur direction. Il faut dire que la scène qui s’était offerte aux yeux de tous avait de quoi retenir l’attention : deux jeunes femmes nues, dont une étendue sur le dos et l’autre entre ses jambes en ventrale, celle-ci offrant en pâture visuelle un cul d’une exceptionnelle beauté avec des fesses légèrement potelées et bien arrondies ainsi qu’un papillon tatoué, il faut dire que la table était bien mise pour un spectacle érotique des plus attirants. Des hommes, des femmes également, tous dans leur plus simple appareil, les avaient ainsi observées depuis presque les tout débuts.

Alors que certains s’étaient contentés de se rincer l’il, d’autres plus libertins y étaient allés carrément d’une petite branlette devant ce spectacle érotique de deux femmes en pleine séance publique de gouinage. Quelques jeunes femmes ne s’étaient pas laissées en reste, trois d’entre elles se caressant là où il le fallait tout en se massant les nichons et en observant la scène alors que deux autres, sans doute inspirées par le spectacle, s’étaient elles aussi adonnées à une petite séance de minouchage saphique à quelques pas de distance.

Sophie aurait à ce moment précis souhaité être transformée en bestiole afin de pouvoir disparaître, sous le sol, de la vue de ces dizaines d’yeux qui l’observaient. Écarlate comme seules les rouquines peuvent le devenir, elle se réfugia dans les bras d’Alicia qui riait maintenant à gorge déployée, sous les applaudissements nourris du petit attroupement qu’elle avait provoqué.

Oh mon Dieu, Ali, qu’est-ce qu’on a fait ?? demanda-t-elle à voix basse.

La seule réponse de la grande provint de sa bouche, mais ne prit pas une forme verbale. Collant ses lèvres sur celles de Sophie, elle embrassa cette dernière si ardemment que la jeune finit par faire complètement abstraction de la réalité qui les entourait. Au bout de quelques secondes, le murmure des spectateurs se fit plus lointain alors qu’ils s’éloignaient, certains d’entre eux ayant émis quelques Bravo’ d’approbation, et nos deux gouines se retrouvèrent seules une nouvelle fois.

T’es vraiment pas gênée, Alicia LeBel, chuchota son amoureuse à l’oreille. Mais t’as pas pensé à comment je me sentais sous la couverte ?

Pauvre bébé ! la plaignit l’autre. Je crois que je t’en ai passé toute une, cette fois-ci ! Et comment tu te sentais, tu dis ?

Je bouillais, tellement c’était chaud ! D’un côté il y avait le soleil qui me dardait dans le cul alors que j’étouffais sous la serviette, et de l’autre côté c’était ton corps et ton sexe qui me brûlaient la bouche et la langue !

Elle ajouta, en enlaçant sa douce :

Mais que c’était bon, gros minet ! Tu étais tout simplement délicieuse !

C’était un vieux rêve de jeunesse. Je suis heureuse de l’avoir réalisé avec toi ! Allez ! Traînons nos carcasses jusqu’à la mer, question de faire un peu monter la température de l’eau !

La baignade fut des plus enjouées, les deux filles en profitant pour se doigter sous l’eau tout en s’embrassant au-dessus des flots. Ces petites vacances brésiliennes s’annonçaient pour nos chères gouines une période de pur bonheur.

Mais comme on dit quelquefois, on sait quand on part pour le bonheur, mais on ne peut jamais être certain de savoir quand du départ sonnera l’heure…

Alicia LeBel et Sophie Durocher, ces deux femmes formant probablement le couple de lesbiennes le moins bien connu de tout Saint-Hyacinthe, travailleuses dans le système de santé et dont le rôle consiste à sauver des vies pour l’une et à prévenir des suicides pour l’autre, s’apprêtent à vivre leur plus grande et leur plus déchirante aventure.

L’auteur qui écrit ces lignes espère de tout cur qu’elles lui pardonneront de ne pas les avoir consultées…

(À venir : Faux départ)

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