-C’est vous ?
Je regardais Inane avec le plus grand bonheur du monde. Nous avions échangé par messagerie instantanée pendant des mois. Je ne connaissais ni son physique ni même sa voix. Nous ne connaissions que les fantasmes l’un de l’autre. Elle était délicieusement excitante, vraiment.
— Oui. Vous pouvez le faire ?
Nous étions dans la rue. Le jour déclinait. Je ne lui ai pas répondu de suite. Je détaillais ce corps très fin et élastique qui s’offrait ainsi à un quasi inconnu mais d’une façon précise. La jeune fille voulait qu’on la branle.
— Vous n’aimez pas faire l’amour ?
— Ilnive, ne me posez pas de questions. Faites-le.
— Oui, mademoiselle.
La rue était déserte. J’ai embrassé mon inconnue en glissant une main sous sa jupe. J’ai massé doucement son sexe sans cesser de l’embrasser. J’aimais cette peau, ce visage gracieux et énigmatique et le contact de son sexe me remplissait de joie.
J’ai enfoncé deux doigts en elle. Nous étions de moins en moins discrets. Elle gémissait doucement à mon oreille. Bientôt, j’ai senti son foutre s’écouler sous la pression de mes doigts. Je l’ai invitée chez moi.
— C’est à quelques pas, mademoiselle.
Nous avons marché silencieusement jusqu’à mon appartement. C’était une sensation agréable et un peu étrange aussi.
Souvent quand on fait une rencontre de ce type on se demande comment les choses se concluront. On guette le moment où les choses basculeront. Là, je comprenais bien qu’Inane voulait que je la branle. Moi ou un autre, d’ailleurs. Ou une autre, enfin. Elle voulait qu’on la branle. La question était tout de même de savoir si elle voudrait aller plus loin. Et moi, très heureux de pouvoir jouer avec ce merveilleux vagin, je sentais déjà poindre une terrible frustration. Mon érection me le disait : il faut que tu ailles plus loin, gars. Il faut que tu la foutes.
Or, notre accord était clair. Elle voulait que je la branle. Je pouvais la caresser, l’embrasser, la lécher même… Mais il était convenu entre nous que je ne chercherais pas à m’introduire en elle. Et, que voulez-vous ? Je suis un garçon respectueux.
Une fois à la maison, je lui ai proposé de boire un verre. Mais elle a insisté pour que je continue de la branler. Je me suis installé
à côté d’elle pour m’exécuter. Son con était si humide ! J’y ai enfoncé deux, puis trois doigts pour la branler avec force. Elle haletait, elle gémissait, elle gardait les yeux clos pendant que je la manoeuvrais en regardant son joli corps tressaillir par à-coup. Et cette érection qui était à son comble…
— Cela vous excite de savoir que l’homme qui vous branle bande comme un roc, mademoiselle ?
— Mh… Mh… répondait-elle laconiquement.
Et elle se laissait glisser jusqu’à poser sa tête sur mes genoux pendant que mes mains fouillaient son con avec une force toujours plus grande. Je caressais ses seins sous le débardeur. Elle frottait son visage sur mon entrejambe malheureusement protégé par le tissu du pantalon. J’ai senti qu’elle jouissait dans cette position. J’ai cessé le va-et-vient obscène sans extraire mes doigts de sa vulve ruisselante.
-Monrrez-moi, a-t-elle fini par dire, comme dans un état second.
Je me suis levé et j’ai baissé mon pantalon pour lui présenter ce membre si tendu qu’il en devenait douloureux.
— Branlez-vous, ordonna-t-elle.
J’approchais ma queue de son joli visage en la caressant doucement.
— Je vais vous jouir au visage, mademoiselle.
— Mh… , fit-elle en caressant son sexe nu.
J’ai supposé qu’elle acquiesçait et j’ai accéléré cette étrange masturbation en pointant mon gland sur ses yeux, sa bouche, ses joues, sans jamais rien toucher. Dans un instant, ce joli visage d’étudiante modèle serait souillé par une giclée de sperme. C’était si excitant ! Elle serait inondée de cette liqueur obscène à cause de ça.
Et, en effet, l’éjaculation a été impressionnante. Plusieurs jets se sont écoulés sur elle qui les a reçus avec une délectation perceptible.
Les mouchoirs en papier n’étaient pas loin, heureusement. Inane est allée à la salle de bain sans dire un mot pendant que je nettoyais les traces laissées sur le canapé et au sol. Je me sentais comme dans une réalité parallèle avec cette jeune fille chez moi dont je ne savais presque rien. J’ai voulu lui proposer une collation mais elle a refusé poliment. Elle devait repartir. J’étais un peu déçu. J’aurais voulu…. Mais elle m’a offert un long et langoureux baiser en guise d’au revoir. Ou d’adieu ?
Je me suis endormi peu après. Et depuis, je veille sur ma boîte mail. J’imagine qu’elle continue sa pérégrination, d’inconnu en inconnu, avec le même rituel, le même désir d’être branlée et seulement branlée par des hommes dont elle sait pertinemment qu’ils voudraient la foutre. Mais qui sait ? Peut-être reviendra-t-elle vers moi, un jour ? Ça me paraît douteux et pourtant…
J’ai tellement envie de replonger mes doigts dans cette vulve incandescente…