LE CHASS? CROIS?
Lorsqu?elle entend, par les portes restées ouvertes, des bruits l?informant du réveil de leurs amis, Florence se lève et quitte la chambre laissant dormir Laurent. Au fur et à mesure qu?elle s?approche, elle a la confirmation de l?activité à laquelle ils se livrent. Se glissant dans l?encadrement, elle les découvre faisant l?amour, Diane à califourchon sur Alexandre.
?Je ne suis donc pas la seule à ne pas pouvoir m?en passer? songe-t-elle aussitôt, en se promettant, pour le taquiner, de le lui rappeler le moment venu.
Les rais de soleil qui fusent avec ardeur par les interstices des volets de leur chambre dessinent, sur leurs corps dénudés, d?éphémères et mouvantes arabesques. En appui sur ses avant-bras, elle lui donne à sucer le bout de ses seins. Malgré elle, Florence laisse échapper un soupir.
-Déjà levée! lance Diane, en lui souriant.
-Je vous ai interrompus.
-Cela ne fait rien. Et Laurent?
-Il dort toujours.
-Il a des excuses, vous étiez déchaînés hier soir, intervient Alexandre.
-Je n?ai pas été très discrète.
-On en a bien profité?Tu viens vers nous?
Sans se le faire répéter une seconde fois, Florence s?allonge à leurs côtés sur l?immense lit matrimonial. Sa présence excite Alexandre. Elle rebondit à chacun de ses coups de reins. Leurs sexes s?épousent avec des bruits de succions obscènes.
Diane se redresse, se met à genoux, rythme elle-même la montée de son plaisir. Ses mains pressent ses seins l?un contre l?autre, ses doigts étirent leurs pointes, les roulent doucement. Florence l?imite.
-Caresse-toi aussi, l?invite Alexandre.
Sous son regard concupiscent, elle glisse une main entre ses cuisses qu?elle ouvre davantage. Ses deux doigts médians s?insinuent entre ses lèvres gonflées de désir, s?enfoncent profondément dans son vagin, reviennent sur son clitoris, replongent, font ainsi d?incessants aller et retour.
Arc-boutée à la tête du lit, Diane jouit doucement, plaintivement puis s?affale sur Alexandre. Lorsqu?elle retrouve ses esprits, elle se laisse glisser à son côté. La tête posée sur sa poitrine, elle empoigne ses testicules et son sexe agité de spasmes.
-Tu devrais le mettre à la place de tes doigts, souffle-t-elle à son amie, en tenant bien droit la hampe et le gland luisants de sa jouissance.
Comme Florence, Alexandre en reste pantois. Elle est la première à réagir à cette invitation surréaliste.
-Tu veux bien dire?Oh oui! s?entend-elle bredouiller, sans même réfléchir, après que Diane le lui ait confirmé d?un battement de cils et d?un sourire.
-Essaie de le vaincre, essaie de lui prendre sa sève! Moi, je n?en peux plus, il doit être atteint de priapisme ce matin!
Florence est heureuse. Tout ce qu?elle avait imaginé, dans ses phantasmes les plus fous, allait se réaliser, là, maintenant. Pour la première fois aussi, elle allait être infidèle à Laurent. Mais, après tout ce qui s?est passé entre eux ces trois derniers jours, est-ce vraiment de l?infidélité?
?Pas tout à fait. Plutôt une intime complicité et l?aboutissement inéluctable de leur comportement exhibitionniste.? pense-t-elle.
Alors, pour balayer ses scrupules et se donner bonne conscience, elle se dit, à la lumière de quelques regards, de quelques réflexions lâchées ça et là, que Laurent n?est pas insensible aux charmes de Diane. Du reste, comment pourrait-il l?être?
?Mais elle, a-t-elle envie de lui? À bien y réfléchir, sûrement! Sinon, pourquoi aurait-elle fait cela, si ce n?est dans l?idée que ce soit réciproque. Faire l?amour, c?est donner du plaisir et en recevoir. Prendre le sexe n?est pas prendre le c?ur! Leurs deux couples sont unis et solides. Pourquoi Laurent serait-il jaloux? Au contraire, cela devrait exacerber leur amour, le rendre encore plus fort. Et puis, s?il s?était laissé réveiller, au lieu de faire la sourde oreille, elle serait avec lui dans leur lit et rien de tout cela n?arriverait, ce qui de toute évidence serait bien dommage.?
Laissant là ses réflexions, sa main rejoint celle de Diane sur le sexe poisseux d?Alexandre, éperdu de bonheur de sentir leurs dix doigts l?enserrer. Comme si elle avait peur qu?elle ne change d?avis, que Laurent ne survienne, comme si le temps lui était compté, un cruel dilemme s?impose à elle devant l?impossibilité de satisfaire toutes ses envies en même temps et ne sachant par laquelle commencer.
?Est-ce que je lui offre ma bouche ou bien mon ventre? Il aime tout, mais que désire-t-il??
La réponse lui vient d?Alexandre qui guide sa tête en direction de son sexe. Ses yeux plongés dans les siens, elle engloutit son membre imprégné des saveurs de Diane. Loin de la répugner, elle en aime le goût qu?elle trouve pareil au sien. Le bout de sa langue virevolte sur son gland, écartèle son méat. L?instant suivant, ses lèvres descendent le long de sa verge, aspirent tour à tour ses testicules, reviennent sur son gland. Inquiète un moment, de ne pas être à la hauteur, elle se réjouit de voir un frisson de plaisir hérisser sa peau. Alexandre l?arrête de justesse, lui dit son désir de venir en elle.
Florence l?enjambe, s?empale très lentement sur lui, savoure chaque centimètre de chair qui la pénètre.
Les yeux écarquillés, Diane regarde le pénis de son mari disparaître dans son ventre, happé par une vulve qui n?est pas la sienne.
Dès que leurs deux pubis se touchent, Alexandre la prend par les épaules, l?attire à lui, la serre dans ses bras et se met à aller et venir, d?abord doucement, puis de plus en plus fort. De nouveau au bord de l?explosion, il ralentit, s?arrête presque, le temps de s?apaiser. Il s?étonne que Diane ne se caresse pas. N?ose-t-elle pas? Regrette-t-elle son geste? Non, simplement elle aime mieux les regarder, ne rien manquer du spectacle. Même si, elle ressent de la jalousie, les voir l?excite davantage. Ses seins sont gonflés, leurs pointes sont dures, presque douloureuses, sa fente est une source qui se perd entre ses fesses.
Alexandre dispose son amante sur le dos. Allongé, dans le triangle de ses jambes, il baise l?intérieur extraordinairement doux de ses cuisses, mordille sa vulve tendue vers lui, étire ses lèvres gorgées de désir, insinue sa langue le plus loin qu?il peut entre elles pour boire son élixir. Plus haut, à la naissance de sa fente, son clitoris émerge de sa cachette. Il est plus saillant plus facile à saisir que celui de Diane. Il le lèche, l?aspire, le tète longuement, le fait doubler de volume. Florence geint doucement. Son ventre s?agite. Inconsciemment, elle presse son visage contre elle jusqu?à l?étouffer.
Du bout des lèvres il embrasse son pubis, parcourt son abdomen puis son buste qu?il taquine de l?extrémité de sa langue. Remontant encore, il trouve enfin un sein, en suit la rondeur jusqu?à l?aréole qui dresse sa pointe. Lorsqu?il est bien repu des deux mamelons, Florence replie sur sa poitrine, ses jambes grandes ouvertes, s?offrant en toute impudicité. En appui sur ses bras, il la pénètre d?un seul coup, va lentement, accélère, ralentit de nouveau, se retire presque complètement pour mieux revenir en elle.
La tête tournée vers Diane qui n?en perd pas une miette, Florence s?empare du sexe de son mari, frotte le gland sur son clitoris, le passe et le repasse entre ses lèvres, frôle l?entrée de son vagin et le réintroduit. Alexandre ne bouge pas, laisse sa verge se calmer un peu puis reprend ses va et vient. Tendue vers lui, les mains crispées sur ses fesses, elle va au devant de ses coups de reins vigoureux et puissants. Elle sent son pénis grossir et se contracter. Un jet, puis un second, puis d?autres encore embrasent ses entrailles. Comme un séisme, sa jouissance arrive fulgurante.
Florence est bien, allongée maintenant sur lui, les cuisses serrées pour le garder le plus longtemps possible et éviter que son sperme ne s?échappe. Elle a aimé les longs préliminaires, le plaisir qu?il a pris à explorer son corps, sa façon de lui faire l?amour, avec fougue et passion mais aussi avec tendresse. Malgré les efforts de ses muscles intimes, le sexe d?Alexandre quitte le sien. Elle bascule au creux de son épaule, la tête blottie contre son cou permettant ainsi à Diane de s?installer de manière identique sur son autre épaule.
Un bonheur indicible le submerge alors de sentir leurs seins se presser contre sa poitrine, leurs fentes mouiller ses cuisses, leurs jambes se mêler aux siennes, leurs mains le couvrir de caresses.
-Je t?aime mon amour, je t?aime, déclare-t-il à sa femme dont les doigts rejoignent ceux de Florence autour de son pénis qui reprend vite volume et rigidité, sous l?effet de cette double étreinte. Je vous aime, j?aime vous faire l?amour! exulte-t-il, avant d?embrasser Diane passionnément.
-Tu m?as toujours fait fantasmer, avoue-t-il à Florence, en tournant la tête vers elle.
-Tu avais envie de moi?
-Oui! Depuis notre première rencontre dans ta boutique. Je me rappelle encore, tu portais une minijupe fendue qui dévoilait par moments la lisière de tes bas et un tee-shirt qui moulait tes seins. Leurs pointes semblaient vouloir transpercer le tissu. J?enviais celui qui avait le bonheur de caresser ton corps, de l?aimer. Alors quand je t?ai vue, toute nue sur la plage, tout cela a ressurgi comme un boomerang.
Comme elle ne dit rien il s?inquiète:
-À quoi penses-tu?
-À tout, à rien, je savourais encore? Tu vas me trouver idiote, Diane, mais quand je vous voyais faire l?amour, je ne pouvais m?empêcher d?être un peu jalouse de toi. J?avais envie de lui, dit-elle en faisant sur le pénis d?Alexandre, de petites pressions de la main. Moi aussi, je le voulais dans mon ventre, je voulais le caresser, le sucer, le boire?
-Comment ai-je pu être innocente et aveugle à ce point? s?étonne Diane, restée muette et perplexe de toutes leurs confessions.
-C?est bon de rêver, et ça ne fait de mal à personne. L?attirance, la séduction, le désir de l?autre sont naturels, intervient Florence. Même si, chacun de notre côté, nous avons follement espéré l?impossible, il ne s?est jamais rien passé entre nous, enfin presque.
-Presque?
-Pour ne rien te cacher, en vous attendant sur la petite île, avec Alexandre on s?est masturbé l?un devant l?autre. C?est bien la seule privauté que l?on ait osée.
-Je le savais. C?est bien que tu m?en parles aussi.
-Grâce à toi, nos délires n’en sont plus.
Florence revient à l?instant présent. Elle cueille du bout de l?index une goutte qui suinte du méat d?Alexandre.
-Hum, c?est bon! fait-elle en le portant à ses lèvres. J?aime tant? Je trouve inconcevable qu?une femme dise qu?elle aime un homme, mari ou amant, si elle n?aime pas le faire jouir dans sa bouche et si elle ne se régale pas de son sperme.
-Tu aurais dû te manifester, tout à l?heure.
-Je te boirai une autre fois.
-Tu as toujours été aussi enthousiaste? demande Diane.
Elle semble réfléchir un instant et poursuit:
-Toujours? Je ne l?ai jamais dit à personne, mais c?est mon frère qui m?a fait goûté le sien le premier.
-Ton frère?
-Oui. Je sais que ça ne se fait pas mais c?était le temps de nos premières expériences. J?avais quatorze ans et David un peu plus de quinze. Mes seins commençaient d?avoir belle allure et quelques boucles ornaient mon pubis. Ce dimanche-là, comme d?habitude, il est entré dans la salle de bains pendant que j?y étais. Il a retiré son caleçon mais au lieu d?aller sous la douche, il s?est assis sur le rebord de la baignoire et m?a regardé me laver un moment. Je l?ai trouvé bizarre, gêné. Je ne l?ai pas remarqué tout de suite, mais j?ai vu son sexe se dresser et changer de taille. C?était la première fois que je voyais cela en vrai. J?étais fascinée par cette métamorphose.
-Tu veux bien que je jouisse devant toi? m?a-t-il demandé en rougissant.
Comme je ne disais rien, il s?est mis à se masturber et il a éjaculé sur son ventre. J?ai trouvé que c?était le plus beau geste que David pouvait faire.
-C?est ça le sperme? lui ai-je demandé. Et j?ai aussitôt rajouté: C?est bon?
-Jade trouve ça fade et gluant, elle n?aime pas du tout. Goutte si tu veux!
Jade était sa petite amie du moment. J?en ai pris un peu sur le bout d?un doigt. J?ai trouvé ça très bon. Je n?en ai pas laissé une goutte. Il était si content.
-Vous avez été plus loin? s?émoustille Diane.
-Non! Enfin si. Les fois suivantes je lui ai laissé mettre le bout de son gland entre mes lèvres. Tout chaud, c?était encore meilleur et puis je n?en perdais plus. Ensuite il est parti en pension. Il pensait trop aux filles et pas assez à travailler.
Pour la première fois, Alexandre embrasse Florence sur la bouche. Il fait crisser ses dents contre les siennes, enroule sa langue à la sienne, fouille son palais, lèche l?intérieur de ses joues, dévore ses lèvres. Diane tend aussi les siennes. Il l?embrasse longuement puis revient à Florence, passe de l?une à l?autre. Leurs corps, leurs peaux, leurs manières de l?embrasser, de faire l?amour, de réagir à ses caresses sont différents. Alexandre ne juge pas, ne compare pas. Il les aime toutes les deux.
-Et Laurent? s?interroge soudain Florence. J?espère qu?il dort encore.
-Sûrement, sinon il serait venu, fait judicieusement remarquer Diane. J’en étais un peu inquiète. Il n’aurait peut-être pas apprécié de vous voir accouplés.
-Tu l?aurais vite consolé. À vous maintenant!
-Qu?est-ce que tu attends? s?inquiète Alexandre. Tu as toi-même reconnu qu?il te plaisait.
-N?inverse pas les rôles. C?est ce que tu en avais déduit!
-Des manifestations intimes me l?indiquaient. J?ai tort?
-Non! Je ne comprenais pas pourquoi j?avais ce désir et surtout, je ne voulais pas me l?avouer. Cela ne m?était jamais arrivé depuis que l?on se connaît. Je savais aussi qu?il me désirait.
-Il te l?a dit? s?étonne Florence.
-Non, mais lorsqu?on a plongé tous les deux, je l?ai surpris en érection juste derrière moi. Qu?elle plus belle déclaration pouvait-il me faire?
-Il ne s?en est pas vanté? Va vite le rejoindre, tu va voir comme c?est bon d?avoir un amant!
-Vous venez? minaude-t-elle, pour exorciser son appréhension.
-?videmment! Tu ne pensais pas en profiter toute seule!
À vrai dire, elle ne pensait plus, tellement tout ce qui se produisait depuis leur réveil, était incroyable. Tout juste parvient-elle à réaliser qu?elle va maintenant se donner à un autre homme avec la bénédiction de sa femme et celle de son mari.
*
Couché sur le dos, Laurent dort toujours. Depuis la porte, Diane admire la courbure et le volume de son sexe en érection. Bien qu?elle l?ait déjà vu ainsi, la puissance qui en émane, la fascine et l?impressionne. Il dépasse tout juste son nombril.
-Regarde comme il est grand, comme il est raide! Alexandre m?a donné beaucoup de plaisir. J?espère que tu en auras autant avec Laurent, murmure Florence, en poussant Diane intimidée, vers le lit. Maintenant, tu vas pouvoir comparer.
Aux secousses qu?elle fait, en s?allongeant près de lui, Laurent se tourne de son côté. Sans même ouvrir les yeux, il la prend dans ses bras, la serre contre lui et intercale une cuisse entre les siennes, tout contre son entrejambes.
Comme elle le fait avec Alexandre, elle glisse une main entre eux deux, s?empare de son pénis et commence de le masturber doucement, attendant impatiemment de le prendre en elle.
De sentir cette main aller et venir autour de lui, d?entendre si près de son oreille, la voix suave de Diane lui dire bonjour, Laurent se réveille instantanément. Comme s?il s?y était brûlé, il s?écarte d?elle et retire précipitamment la main qu?il venait de poser sur ses reins.
-Diane? bafouille-t-il, en écarquillant les yeux pour s?assurer qu?il ne rêve pas. Comment ce fait-il que tu sois là? C?est toi que j?ai prise dans mes bras? C?est toi, qui me caressais?
-Je suis venue te réveiller. Tu n?es pas content?
-Oh si! Surtout comme tu t?y prends? C?est de la folie, ils peuvent nous surprendre!
-Florence et Alexandre? Je ne suis pas venue en cachette. Regarde, ils sont là. Ils ont déjà fait ensemble ce qu?on pourrait faire maintenant tous les deux.
-Tu veux dire qu?ils…
-Tu as bien compris. Une nouvelle vie commence, mon vieux. J?ai fait l?amour avec Florence, jubile Alexandre, vautré dans un fauteuil, en la tenant sur ses genoux. Et tu vas le faire avec Diane.
-Tu as fait l?amour avec Florence et je vais le faire avec Diane? répète-il, abasourdi, pour s?imprégner de ces paroles et tâcher de comprendre.
-On te racontera… Tu perds du temps!
Décontenancé par la situation, au contraire d?Alexandre, il embrasse presque timidement Diane qui reprend sa caresse interrompue. Fébriles et impatientes d?explorer la moindre parcelle de son corps, les mains de Laurent semblent partout à la fois. À peine posées quelque part, déjà, elles virevoltent ailleurs, parcourent le fuseau d?une cuisse, suivent la courbe d?une fesse, épousent les rondeurs de sa poitrine, excitent ses mamelons.
Il les tète, s?en régale un long moment. Une de ses mains file vers la vulve de Diane qui tend son ventre. Un doigt, puis deux la pénètrent, découvrent sa douceur intime, effleurent l?entrée de son utérus. Les petits massages circulaires que son pouce effectue dans le même temps sur son clitoris irradient son abdomen de plaisirs. Contre son gré, elle cesse peu à peu de le masturber. Laurent bascule sur le côté puis sur le dos, l?entraîne au-dessus de lui.
Mais Diane veut se racheter. Elle lui échappe, glisse le long de son buste qu?elle couvre de baisers. Un de ses seins heurte son pénis. Elle le saisit, l?enfonce dans son aréole, pétrit ensemble les deux pointes. Elle descend encore, le prend dans sa bouche. Elle le trouve énorme mais elle le tète avec avidité, le lèche avec gourmandise. Laurent pose ses mains dans ses cheveux, caresse ses tempes, accompagne ses va et vient. Le temps qu?il se calme, elle embrasse tendrement sa hampe et ses testicules.
Il la fait remettre sur le dos, ouvre en grand ses cuisses, croise ses lèvres avec ses longues lèvres verticales, passe et repasse inlassablement sa langue dans ses replis intimes puis s?arrête sur son clitoris. La chair de poule tapisse le corps de Diane, un râle à peine audible sort de sa gorge. Son bassin oscille de bas en haut, ses jambes s?ouvrent et se referment brutalement sur sa tête. À peine remise, il la fait mettre à califourchon sur lui.
Lentement, elle s?empale sur son pénis, savoure chaque parcelle de chair qu?elle accueille. Le dos cambré, les fesses relevées, frottant doucement son clitoris contre sa hampe, elle offre ses mamelons à la bouche gourmande de son amant. Elle se redresse, mène leur union. Elle va de plus en plus vite. Ses mouvements font tressauter ses seins. Elle les prend dans le creux de ses mains, roule doucement leurs pointes entre son pouce et son index.
Laurent s?arque. Seuls ses épaules et ses pieds touchent le lit. Il s?ancre profondément en elle et jouit puissamment.
Diane crie, se tasse et s?affale, atone sur le corps de son amant.
-C?était bon. Très bon, murmure-t-elle à l?oreille de Laurent.
-Je t?aime, j?aime venir dans ton corps. Je te ferai souvent l?amour.
-Autant que tu le voudras, je ne m’en lasserai pas.
Puis elle ajoute:
-Dans la mer aussi?
Blottie entre ses bras, elle emprisonne son pénis dans l?étau de ses cuisses resserrées, contracte autour de lui ses muscles intimes pour lui conserver le plus longtemps possible sa rigidité. D?un regard lancé par-dessus son épaule, elle aperçoit Florence, jambes grandes ouvertes, empalée sur Alexandre qui lui caresse les seins et l?embrasse à pleine bouche. Immobile, le sexe de son mari, disparaît presque entièrement dans son ventre d?où s?échappe leur liquide d?amour qu?elle voit briller sur ses bourses.
Alexandre et Laurent se sont allongés côte à côte au milieu du lit. Florence s?est lovée contre son mari. À l?opposé d?elle, Diane a fait de même avec Alexandre. Des larmes mouillent ses yeux. Le feu de l?action retombé, elle pleure de honte et de bonheur mélangés. Elle pleure de s?être donnée sans retenue devant lui, elle pleure du plaisir qu?elle a pris avec Laurent. Pour la réconforter, Alexandre la fait venir sur lui, l?embrasse amoureusement, la caresse, lui parle tendrement.
-J?ai bien aimé te voir avec Laurent, encore plus te voir jouir de son sexe et de sa semence.
Son pénis s?érige entre ses cuisses, tapote contre sa vulve.
-Je t?aime mon chéri, je t?aime. Viens! murmure Diane, en se soulevant un peu.
Alexandre s?enfonce avec délice dans son ventre gorgé du sperme de Laurent. Elle se dandine pour conduire la pointe de son gland dans l?entrée de son utérus, pousse de toutes ses forces pour qu?elle y reste soudée.
-Ne bouge plus, je te sens bien, lui demande-t-elle, en commençant de l?exciter avec ses muscles intimes.
Dans son vagin, les spasmes d?Alexandre dissipent peu à peu ses tourments. Elle sourit enfin à Florence et Laurent. Comme s?ils n?attendaient que ce signal, celle-ci vient chevaucher Laurent. Diane se redresse aussi et de concert, se mettent à leur faire l?amour. L?instant suivant, elles changent de partenaire, passent de l?un à l?autre. Diane retrouve son entrain. Elle prend la main de Florence, croise ses doigts avec les siens et lui dit:
-Je te sentirai jouir et tu me sentiras jouir.
Alexandre et Laurent sont insatiables, inépuisables. Quand l?une demande à souffler un peu, c?est l?autre qui reçoit leurs assauts.
*
-C?est Laurent qui te met dans cet état? demande Alexandre en appuyant la tranche de sa main contre la vulve de Diane.
-Oui et tout ce que nous avons fait ce matin.
-Je n?en suis pas encore revenu que tu ais agi ainsi avec Florence.
-Ce n?est pas moi qui l?ai fait, c?est une autre. Je n?ai pas réfléchi, ce sont les circonstances qui l?ont voulu. J?étais dans un autre monde et elle était là, la pauvre, à souffler et gémir, avec ses doigts dans le ventre. J?ai trouvé ça injuste. À force de faire l?amour ensemble, tôt ou tard, cela aurait fini par arriver. Je n?ai fait que précipiter les choses. Je ne le regrette pas. Toi non plus, je suppose?
-Et Laurent?
-C?est un bon amant et je jouis encore plus fort quand vous me regardez.
-J?en suis si heureux, ma chérie!
-J?aime bien te voir aussi avec Florence, même si je suis un peu jalouse??a ne te gêne pas de me prendre après lui?
-Rien ne vaut la tiède onctuosité d?une chatte gorgée de sperme et puis, vous aimez bien que nous nous succédions en vous pour les mélanger!
-Je ne t?avais encore jamais vu aussi excité! constate-t-elle en caressant la bosse qui gonfle son caleçon.
-On ne va jamais partir si vous recommencez, réprimande gentiment Florence.
-Tu as raison, on s?arrête. Je suis prête dans cinq minutes. Tu as mis quoi dessous? demande Diane en regagnant avec elle la maison.
-Rien. Mais j?emporte un string de bain, au cas ou?
Parce que leurs ébats amoureux se sont prolongés toute la matinée, l?excursion au lac, reportée au lendemain, est remplacée par une promenade le long de la côte. Formant deux nouveaux couples sur les scooters qu?ils ont loués pour l?occasion, Florence monte avec Alexandre, Diane avec Laurent. Sur la route étroite et sinueuse du bord de mer, ils se dépassent les uns les autres au gré des à-coups de la circulation.
-Florence, regarde! hurle Alexandre. On voit les fesses de Diane lorsque sa jupe flotte au vent.
-Alors, on doit voir les miennes aussi.
-Ceux qui nous suivent ne doivent pas s?en plaindre.
-On en montrerait autant à la plage!
-Sans doute, mais là, sur la route, au milieu de tous ces gens, cela prend une toute autre valeur. On dirait même qu?elle n?a pas de culotte.
-Si elle a fait comme moi, elle n?en aura pas mis, l?informe Florence, lui faisant faire, à cette simple déclaration, une belle embardée.
-Tu n?en mets jamais?
-Si, mais pas toujours. Cela dépend des circonstances, de l?humeur du moment. En été, c?est plutôt rare, j?aime bien sentir l?air caresser ma chatte. Cela m?excite beaucoup, face à un client que je sers ou un homme qui me regarde, de me dire ?si tu savais que je n’ai rien dessous?. Diane n?en fait pas grand cas non plus.
-À part ces quelques fois, elle en met tout le temps. Tu pourrais peut-être la convertir?
-Je m?y emploierai. Tu peux aussi compter sur Laurent. C?est lui qui m?a poussée à le faire. Il pourra le lui suggérer. Mais il ne faut pas la forcer, si elle n?en a pas envie.
-Même si c?est très excitant de vous découvrir à travers les tissus graciles d?une belle lingerie, ça l?est bien davantage de vous savoir nues sous vos vêtements.
-Je peux en mettre, pour que tu aies plaisir aux deux.
-Surtout, ne change rien!
Subitement, Alexandre s?engage, à l?intérieur d?un virage, sur un terre-plein dominant la mer en désignant de son index tendu deux vieux gréements naviguant de conserve. Assis en contre bas, à quelques mètres de la route où passe un flot incessant de voitures, ils observent les immenses voiliers sur lesquels s?activent leurs équipages.
Laurent se lasse rapidement et déclare préférer voir les seins de Diane et de Florence. Il se plante devant elles et ouvre leurs caracos. Profitant de son inattention, Florence tire fermement sur les jambes de son short qu?elle laisse choir sur ses chevilles, saisit son sexe et s?empresse de le mettre en érection.
-Tu ne vas pas faire ça ici, aussi près de la route? s?alarme-t-il, en tentant de lui échapper.
-Bien sûr que si! Et j?irai jusqu?au bout! prévient-elle avant de le prendre dans sa bouche.
Diane la regarde avec envie le faire aller et venir entre ses lèvres, là, à quelques centimètres de son visage, lui faisant regretter qu?il ne soit pas entre les siennes ou mieux dans son ventre subitement liquéfié.
Reconnaissant, à un imperceptible raidissement, que Laurent ne résistera plus très longtemps, elle déroule le plus possible son prépuce, se retire lentement en serrant ses lèvres puis au gonflement annonciateur de son éjaculation, elle aplatit son gland, obstruant le méat pour que son sperme, empêché de sortir, éclabousse sa langue et son palais.
-Diane! Tu crois qu?ils sont revenus à cette horrible pratique qu?est la monogamie? plaisante Alexandre, en l?entendant émettre un ?hum!? de contentement.
-On pourrait le penser! J?espère seulement que c?est passager.
Pour tout démenti, Florence abandonne sur le champ Laurent, se tourne vers Alexandre, fait sauter les pressions de son short et plonge la main dans l?ouverture.
Sans perdre un instant, Diane fait asseoir Laurent, soulève sa jupe et s?empale sur son pénis encore rigide. Hélas il se ramollit, rapetisse, mais ne quitte pas son ventre. En le voyant dépité, elle se plaque contre lui, caresse amoureusement sa poitrine, sa nuque, ses cheveux, lui donne une multitude de baisers. À force de faire, son membre se réveille, grossit et s?allonge en elle. Elle est heureuse et embrasse Laurent à pleine bouche.
Les observant du coin de l??il, Florence referme ses lèvres sur le sexe d?Alexandre. Elle descend lentement la tête, l?avale presque entièrement puis remonte pour ne garder que le gland. Une de ses mains va et vient sur sa verge, l?autre caresse ses testicules. Elle lèche son gland, suit les contours de son renflement, cueille les gouttes qui s?échappent du méat. Elle accélère son mouvement. Sa bouche devient sexe, aussi douce et humide que son ventre. Elle sent son pénis frémir, se gonfler et sa semence monter le long de sa verge.
-Je te sucerai et te boirai souvent, clame Florence, en venant l?embrasser, lui rendant un bon peu de son sperme.
Plus haut, deux autostoppeurs se sont arrêtés pour regarder. Informant Diane et Laurent qu?ils ont des admirateurs, elle leur fait signe d?approcher davantage. Le couple contourne le banc, mais reste à distance. Enlacés, Florence et Alexandre se plaignent de ne rien voir. Laurent lui enlève sa jupe et la pose sur le banc.
-Encore un petit effort! insiste Florence.
Sans se soucier de sa quasi nudité, Diane se retire et fait volte-face, saluée par un concert de klaxons d?automobilistes incrédules. Penchée en avant, elle attrape à pleine main le membre poisseux de Laurent et se laisse descendre dessus. En appui sur ses genoux, elle se met à bouger, accélérant sans cesse le rythme. Ses fesses claquent contre ses cuisses, des bruits de gargouillis s?élèvent de sa fente. Le couple d?inconnus attend qu?ils jouissent puis s?en va en levant le pouce et les remerciant d?un sourire.
-En voilà deux qui vont passer de bons moments en repensant à tout ça, rigole Alexandre, épaté par le comportement de plus en plus exhibitionniste et obscène de sa femme.
-Diane, tu ne m?en veux de les avoir accaparés, s?excuse Florence, en se réajustant. Vous m?avez asticotée tous les deux et après Laurent, je n?avais qu?une envie, recommencer avec ton chéri.
-On ne va quand même pas tenir le compte de ce que l?on fait ou ne fait pas et avec qui.
-Tu as raison?Je n?ai pas eu encore l?occasion de le faire avec Alexandre, mais j?aime rester de longs moments à sucer Laurent, me retrouver seule à seule avec son sexe, le sentir palpiter, réagir aux caresses de ma bouche. Dès que le sens au bord de l?éruption, je m?arrête le temps qu?il s?apaise, puis je recommence jusqu?à ce qu?il me demande grâce. Recevoir son sperme est ma récompense. J?ai presque autant de plaisir quand il jouit dans ma bouche que quand il jouit dans mon ventre. Ensuite, je le laisse se ramollir, devenir tout petit. C?est le seul moment où je peux l?avoir en entier et j?attends. J?adore le sentir s?éveiller, s?allonger et durcir de nouveau. Je pourrai rester des heures entières ainsi.
-Tu vas être doublement comblée.
-On est pareilles, on est s?urs. Toi aussi, tu aimes bien donner ta bouche.
-Oui, mais je préfère les avoir entre les jambes. Maintenant je rêve qu?ils viennent et jouissent ensemble dans mon ventre.
-On va tout essayer! Depuis qu?on vous a pris en flagrant délit sur la plage, j?ai des envies immodérées de sexe, je ne pense plus qu?à ça. Une vraie nymphomane!
-Ils ne vont sûrement pas s?en plaindre?
*
À la sortie d?un pays, une pancarte signale l?existence d?un musée de l?érotisme.
Sans l?ombre d?une hésitation, Laurent s?y dirige tout droit. La visite s?avère plaisante. Créé par un particulier, certainement grand jouisseur devant l?éternel, s?y trouve réunie, sur deux étages, une impressionnante quantité d??uvres et objets hétéroclites ayant un rapport avec le sexe, amassés des années durant, au fil de ses nombreux voyages.
La première salle dans laquelle le visiteur pénètre est consacrée à la représentation artistique de sexes féminins et masculins à travers des icônes, tableaux et autres lithographies. Si beaucoup sont d?un réalisme étonnant, d?autres les traitent de manière abstraite et exagérée, voire grotesque. Plus loin, statuettes de bois précieux, ivoires patinés, sculptures modernes subliment, suivant l?origine et la culture de l?artiste, le coït dans toutes sortes de positions que ne renierait pas le Kama Soutra. Le souffle brûlant du désir est partout. Blotti ici dans une Yoni primitive aux nymphes carminées, là dans un Linga indien au gland poli.
Si l?exposition est vouée, en grande partie à l?hétérosexualité, l?homosexualité n?est pas pour autant oubliée, de nombreuses ?uvres représentant des étreintes lesbiennes ou gays. Le troisième sexe y figure aussi en bonne place. La pièce suivante est dédiée aux publications et à la littérature érotiques que l?on peut consulter comme dans une bibliothèque. De nombreux écrivains y sont présents, côtoyant les mangas et autres bandes dessinées spécialisées.
-Voilà justement ce que Diane aimerait essayer, confie à Alexandre et Laurent, Florence, en arrêt devant un couple d?hommes sexes dressés l?un contre l?autre, comme s?ils voulaient en comparer leurs tailles réciproques.
-Pas toi? demande Alexandre.
-Oh si!? Venez voir, les appelle-t-elle en tendant le doigt. Le clou de la visite se trouvant indéniablement dans la pièce où elle vient d?entrer.
Nettement plus petite que les précédentes y dorment dans des vitrines, certainement pour éviter toute utilisation sur place, une impressionnante collection de godemichés et boules de geishas ainsi que divers accessoires dédiés au plaisir et autres aphrodisiaques. Des phallus! Il y en a de toutes les tailles, de toutes les formes, en mousse, en bois, en plastique, en métal chromé ou doré, dotés d?un mécanisme ou non. Si certains sont assez grossiers, d?autres en sont la copie minutieuse, comme ceux en ébène ou en ivoire jauni, qu?ils ont sous les yeux.
-Comment le modèle a-t-il pu rester en érection le temps nécessaire à être sculpté? s?interroge Florence, à voix haute.
-Regardez! s?exclame Diane en arrêt devant la reproduction d?un pénis en érection.
-On jurerait un vrai! s?étonne Florence, tant la matière utilisée lui confère l?aspect de la peau et que les moindres détails de l?anatomie masculine ont été respectés.
C?en est trop pour Laurent. Sitôt dehors, il entraîne Diane derrière la bâtisse, sort son sexe, la soulève avec une facilité surprenante et l?appuie contre le mur. Accrochée à sa nuque, elle croise ses jambes derrière ses reins. Sans difficulté, Laurent trouve le chemin de son ventre. La soulevant par les fesses, comme si elle ne pesait rien, il la fait aller et venir. Ses coups de reins sont amples, vigoureux. Son pénis entre profondément en elle. Leur union est sauvage, presque brutale et leur orgasme intense.
Soutenue par Florence, Diane, encore étourdie, enjambe le scooter. Leurs jouissances coulent le long de ses cuisses. À chaque mouvement qu?elle fait, sa chatte produit, au contact de la selle, des gargouillis obscènes.
*
Dès qu?ils s?engagent sur la petite départementale qui mène à un belvédère, Alexandre sent la main de Florence quitter sa poitrine qu?elle caressait amoureusement depuis qu?ils étaient repartis et se glisser sous la ceinture de son bermuda à la recherche de son pénis. Sa prise assurée, de son autre main, elle fait sauter les pressions de son short et commence de le masturber doucement puis de plus en plus résolument.
-S?il te plaît, arrête! On va aller dans le fossé, implore Alexandre, qui n?avait pas, dans un premier temps, manifesté la moindre envie de se soustraire à un tel plaisir.
-Porte-toi à leur hauteur, maintenant! lui ordonne-t-elle en modérant sa caresse, consciente des effets que pourrait entraîner sa jouissance. Regardez, comme il est beau! crie Florence à l?autre équipage, en le tenant par la base entre son pouce et son index joints pour mieux leur montrer la hampe et le gland qu?elle a découvert.
-Incroyable! s?exclame Laurent. Tu ne t?arrêtes donc jamais.
-Je l?aime. J?ai toujours envie de lui.
-Tu vas me le fatiguer! plaisante Diane.
-Tu vois bien que non! réplique-t-elle, et puis maintenant tu n?en as plus l?exclusivité!
-Tu ferais bien de cacher ton bel objet, lui suggère Laurent, en mettant pied-à-terre, sur le parking, un peu à l?écart des autres touristes.
-Tout de suite, répond Florence.
Sans lâcher Alexandre, elle descend du scooter, passe devant lui, attrape le guidon puis se recule en tortillant les fesses pour le prendre en elle. Protégée des regards par sa jupe, Florence commence de se dandiner discrètement sur lui, l?excitant avec ses muscles intimes. Au moment de se séparer, un couple qui les épiait depuis un moment, s?approche et s?arrête leur demander l?heure. Sans se démonter Florence leur la donne. La femme remercie et avant de s?en aller, lui dit avec un large sourire:
-En catimini, c?est encore meilleur, n?est-ce pas?
À suivre…