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Débauche à la Prison pour femmes. – Chapitre 2

Débauche à la Prison pour femmes. - Chapitre 2



La gardienne Monique se sent soudain nerveuse lorsque la prisonnière se positionne devant elle en croisant les bras sur sa poitrine. Elle tremble comme une feuille, les yeux fixés avec gêne sur ses pieds. Si belle, si vulnérable

La bouche sèche, Monique lui parle sur un ton mielleux.

— Comme tu las déjà constaté, aucune femme ici ne peut

bénéficier du moindre privilège. Aucune faveur nest accordée, du moins

officiellement La vérité peut être différente, plus douce et clémente. Selon

le bon-vouloir de chacune. Et, en ce qui te concerne, je ne donne pas cher de

ta peau si tu ne fais pas quelques sacrifices pour tadapter. Tu es une proie

si facile Aucune alliée, aucune protection, ton temps est compté Regarde

Claire, ta compagne de cellule. ( voir chapitre précédent ) Elle sest montrée intelligente et raisonnable en acceptant la protection de Françoise.

Maintenant, plus personne ne la harcèle. Alors je te conseille den faire autant

Lisa lève la tête, rassurée.

Après tout, la gardienne nest pas aussi cruelle quon le dit. La proposition de la gardienne aiguise son intérêt. Toute aide est la bienvenue, à partir du moment où les codétenues cessent de la draguer ouvertement. Alors, si vraiment cette femme peut améliorer ses conditions de détention

— Et quel en sera le prix ? Je veux bien travailler

dur, faire ce que vous voulez, à partir du moment où je ne suis pas obligée de

coucher avec vous.

Monique éclate de rire.

— Tobliger ? Quelle absurdité ! Je ne suis pas là pour forcer la main à qui que ce soit ! Je ne vois pas lintérêt de contraindre par la force ce que je peux obtenir par la douceur et la gentillesse, dans un total consentement. Tiens, en guise de paix, nous allons trinquer à notre amitié.

Elle sort du bar une bouteille de vodka. Elle louvre aussitôt, remplissant deux verres dune main sûre.

— Avale ça, lui conseille-t-elle. Cest de lexcellent alcool, et tu auras très rarement loccasion den boire. Alors profites-en.

Ses yeux brillent dune étrange lueur. Pour masquer son excitation, Monique détourne vite le regard. Dans la bouteille, il ny a pas que de la vodka Mais aussi un puissant aphrodisiaque au résultat détonnant. Un cocktail explosif qui avait déjà fait ses preuves sur les nombreuses prisonnières qui, de létat rebelle ou passif, sétaient peu à peu transformées en femelles déchaînées, prêtes à toutes les folies pour assouvir ce feu qui les consumait de lintérieur.

Monique porte le verre à ses lèvres mais, au dernier moment, simmobilise.

— Vous ne buvez pas, se méfie-t-elle.

— Pardon. Oui, bien évidemment.

Lisa attend que Monique boive une large rasade pour faire de même.

Son verre est à peine vidé que la chaleur de lalcool commence à lui faire du bien. Décidément, cette vodka est drôlement délicieuse, et spécialement forte. Son sang, un instant tétanisé par la peur de cette rencontre, se met maintenant à bouillonner et circuler dans son corps à une vitesse stupéfiante.

— Je peux en reprendre ? demande-t-elle timidement.

Monique ne dissimule plus sa joie.

— Bien sûr. Tiens, je taccompagne Je crois que ce moment sera inoubliable.

Lisa ne comprend pas. Elle la regarde en buvant à petites gorgées, dégustant cette délicieuse boisson. Elle na pas lhabitude de prendre des boissons alcoolisées, mais cest le moment ou jamais de faire une exception Elle sest trouvée une alliée de choix et cela se fête.

— Monique, vous navez pas répondu à ma question tout à lheure ? Que dois-je faire pour mériter votre confiance ?

Monique sapproche delle et tend le bras dun geste naturel, lui touchant la joue.

— Le prix à payer est peu de choses par rapport à mes services. Il te suffit de te laisser faire, de me laisser agir lui dit-elle dune voix soudain rauque.

Lisa ne bouge pas. Encouragée, Monique la prend par la taille et la serre doucement contre elle. Enlacées, elles demeurent debout, lune contre lautre, Monique plongeant ses yeux brillants dans ceux de sa prisonnière, quêtant du regard un acquiescement.

Confuse, Lisa baisse la première les yeux. Cela semble ravir la gardienne qui,

sans hésiter, approche brusquement son visage du sien, lèvres entrouvertes.

Lise esquive le baiser qui effleure le coin de sa bouche. Puis, avec fermeté,

écarte delle le corps frémissant de la gardienne.

— Monique, vous aviez promis ! Pas ça !

Le regard de Monique devient froid comme de lacier. Dune voix dure, elle siffle :

— Comme tu peux être naïve ! Tiens, bois encore un coup, cela taidera à aller mieux.

Elle lui porte un verre à ses lèvres et loblige à boire. Lisa avale la boisson avec un sanglot. Elle vient de comprendre que la gardienne est en train de la droguer, sans savoir avec quoi, et cela la submerge dune panique sans nom. Comme elle ne veut pas finir son verre, Monique la presse :

— Allez, bois tout. Tu te sentiras beaucoup mieux.

Ensuite, je me charge de te réchauffer

Du liquide coule sur le menton de Lise.

— Déshabille-toi ! lui ordonne Monique.

— Non !

— Très bien, alors je vais le faire moi-même Et tu as intérêt à te laisser faire. Noublie pas que je peux décider oui ou non de la bonne réception du courrier ! Alors si tu veux continuer à lire des lettres de ton fiancé ou de ton gamin

La menace arrache à Lisa un gémissement plaintif.

Elle grelotte convulsivement, incapable dempêcher ses dents de sentrechoquer.

Et se laisse faire lorsque Monique entreprend lentement de la déshabiller, ôtant doucement les boutons de sa tunique.

Comme toutes les autres détenues, elle ne porte quune simple tunique bleue, très rapide à ôter.

Des frissons la parcourent lorsque son vêtement souvre totalement.

Monique en reste émerveillée, perdue dans sa contemplation.

Fesses hautes et cambrées sur de longues jambes fuselées.

Une poitrine lourde mais ferme et insolente avec des aréoles sombres aux pointes dardées comme des crayons.

Une taille longue et souple qui sévase sur des hanches généreuses.

Un ventre plat dont la courbe finit sur létau des cuisses, mettant en relief une délicieuse toison noire bouclée que recouvre à peine un léger slip.

Monique le lui arrache prestement, glissant sa matraque sous lélastique du sous-vêtement dun geste un peu trop nerveux.

Enfin, Lisa lui apparaît dans toute sa nudité, des frissons sur tout le corps, si belle, si vulnérable Un réflexe de pudeur la fait croiser ses mains devant son pubis mais Monique, dun simple geste explicite de sa matraque, loblige à les écarter.

La gardienne déglutit avec peine. Son regard ne peut quitter les replis intimes qui se distinguent au milieu de ce buisson de bouclettes brunes.

Lisa subit lhumiliant examen en rougissant, mais elle ne bouge pas dun millimètre. Sa fierté lui fait relever la tête, défiant Monique du regard. Mais pas très longtemps. Elle ferme les yeux, serrant les dents lorsque la gardienne tombe à ses pieds, enfouissant son visage dans la tiédeur de son ventre, saccrochant à ses fesses pour mieux la maintenir contre elle.

Une langue agile se met à parcourir son nombril, sy attardant suffisamment longtemps pour y laisser de la salive, mouillant son ventre en remontant lentement vers ses seins.

Lisa, affolée, se crispe, à la limite de crampes. Elle serre les poings et se fige davantage quand la tête remonte entre sa poitrine, sinsinuant entre les deux coupoles de chair.

Monique se serre davantage contre elle pour frotter ardemment sa joue contre la pointe dun sein frémissant. Elle na plus quà tourner la tête pour prendre entre ses lèvres le délicat bourgeon mauve quelle se met à titiller dune langue aiguë.

Là, Lise frémit comme si on lavait violemment piquée. Non pas une piqûre douloureuse et désagréable, mais au contraire délicieuse, sournoise

— Non gémit-elle, éperdue.

Elle se tortille pour lui échapper mais la gardienne la maintient de toutes ses forces. Puis ne cesse, dune caresse précise, alternant baisers fougueux et coups de langue furtifs, de tracer un arrondi lent et appuyé tout autour des mamelons érigés, épousant la ligne parfaite de chaque sein.

Stupéfaite, la bouche ouverte, le regard fixe, Lisa se laisse faire. Elle a si peur, si honte, alors que le désir prend le dessus sur la répulsion, chassant toute conscience, comme si un petit animal aussi sournois quardent était enfoui au plus profond de son être, à laffût, prêt à séveiller Il lui reste encore un peu de morale pour refuser le baiser lorsque la gardienne, délaissant enfin ses seins, remonte vers son visage pour chercher sa bouche.

— Je vous en prie, arrêtez !

Ses prières sétranglent quand la gardienne lui dévore ses lèvres, cherchant dune langue vorace à explorer sa bouche.

Alors que Lisa sy refuse, elles se débattent un moment, vacillant sur place. Lisa est affolée car, une brève seconde, elle a cédé à la tentation, ouvrant la bouche pour se laisser embrasser, avec lenvie folle dy répondre, se laisser aller, sabandonner toute entière à des envies inavouables, recevoir du plaisir comme elle ne la jamais fait. Passionnément et intensément. Tout oublier. Un corps de chair et de désir réduit à létat animal. Sans aucun scrupule. Mais elle ne peut pas.

Elle est mariée, hétérosexuelle, avec des principes et des certitudes quelle

ne veut pas trahir.

Laisser gagner ce petit démon qui sommeille en elle ?

Non, elle ne peut pas se le permettre.

Mais ces baisers de femme, ces caresses, cette chaleur qui émane de tout son être, cette sensualité qui irradie comme les flammes de lenfer ! Cest si troublant, si nouveau

Trop démotions ont raison delle. Prise de vertige, elle se laisse tomber à terre. Lorsquelle lève les yeux, cest pour voir la gardienne commencer à se dévêtir comme si ses vêtements étaient en feu.

— Non ! implore t- elle en se recroquevillant sur elle-même.

La gardienne nest pas en état davoir le moindre scrupule. Elle perçoit dans les yeux de sa proie une lueur de détresse, désespérée et pathétique, ce qui lexcite davantage. La victoire est proche. Alors elle se laisse tomber sur elle, à moitié nue, cherchant à se fondre toute entière à lintérieur de ce corps splendide qui la rend folle.

Elle se coule sur elle, lenserrant de toutes ses forces, terriblement grisée par le parfum subtil qui monte de cette chair frémissante. Un mélange de camomille, de peur et dexcitation. Fiévreuse, elle glisse sa main sur une jambe nue, affolée par la douceur incroyable de la peau mate, et remonte vers le haut des cuisses satinées. Lise tente faiblement de la repousser, tremblante, et murmure dune voix à peine audible.

— Monique, il ne faut pas

Mais elle est totalement à sa merci, impuissante.

Tendue dimpatience, Monique se tortille sur elle, lui couvrant le cou, la gorge, le visage de baisers intenses. Sa main droite ne reste pas inactive. Elle se glisse entre les jambes serrées, se faufile au centre même du satin de boucles brunes, dans une vallée de chair intime. Et ruisselante. Quand les doigts agiles senfoncent en elle, Lise se tend soudain, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés de surprise. Le corps cambré, elle se laisse caresser, agitée de violents frissons.

Son corps ne cesse de mollir alors que sa respiration se fait plus haletante.

Une grande ride verticale apparaît au milieu de son front, et une veine gonflée bat follement le long de son cou. Un visage métamorphosé, le masque du désir.

Total et animal. Lise a cessé tout combat, c’est inutile… Elle ferme les yeux

en même temps que ses jambes sécartent delles-mêmes, souvrant dans une

totale offrande à la main adroite qui va et vient dans la fourche de ses

cuisses. Monique, hors delle, la caresse de plus en plus ardemment, avec un

mélange de délicatesse raffinée et de brutalité contenue. Elle modifie

imperceptiblement la position de ses doigts, menant le jeu à sa guise. Lisa se

soulève brusquement du sol, frissonnante, et émet un râle extasié :

— Oui ! Oh oui, là, cest bon ! crie t- elle presque.

Bouche béante, elle se tord voluptueusement sur le sol. Son bassin se soulève, allant au devant de la caresse. Yeux fermés, elle geigne sans discontinuer, éblouie, totalement inconsciente du monde extérieur. Oubliant enfin sa condition de prisonnière.

Un abandon éphémère mais si intense quelle en pleure presque de bonheur. Tout ce qui compte, cest ce désir indescriptible qui la brûle toute entière, chaque sensation se diluant dans un plaisir à la fois diffus et incroyable, à la

rendre folle. Qui la déchire, la consume. Elle râle dimpatience lorsque sa

partenaire se colle impérieusement contre le sien, torturée par un sentiment de

frustration comme elle nen a jamais connu. Les vêtements de la gardienne la gênent, elle veut la sentir nue contre elle, totalement nue. Vite, elle lui dégrafe son soutien-gorge, laide fébrilement à ôter le reste de ses vêtements. Enfin,

Monique lenlace ardemment. Lisa frémit délicieusement au contact de cette

chair douce comme de la soie, se frotte avec une sensualité effrayante tout

contre sa peau enflammée, comme une damnée qui se sait perdue. Monique lui

embrasse fiévreusement le visage de baisers humides et fougueux.

— Ta bouche ! Je veux ta bouche ! supplie t- elle dune voix méconnaissable.

Lisa, avec un petit cri dabandon, entrouvre ses lèvres. La bouche exigeante de Monique en prend aussitôt possession et elle est vite troublée par celle de sa partenaire, souple et fruitée. Elle se laisse définitivement grisée par le goût parfumé des lèvres fraîches et tendres de la magnifique brune pâmée entre ses bras.

Leurs langues sentremêlent dans un baiser brûlant et fougueux, saffolant de

circonvolutions exquises qui fait monter leur désir de plusieurs degrés.

Perdant toute retenue, cest au tour de Lise dexplorer pour la première fois

le corps dune autre femme, fascinée par la beauté de ce nouveau continent.

Plein de richesses et de possibilités. Avec une telle variété de désirs et

dorgasmes quelles senflamment dans des étreintes aussi longues que mouvementées, rivalisant daudace et dacrobaties invraisemblables pour séblouir mutuellement. Et avec une telle faim lune de lautre quelles renouvelleront lexpérience à la moindre occasion, toujours plus impatientes de se retrouver.

Pour Lisa, cest autant de plaisirs quune torture incessante. Faire le mal et

sombrer dans le péché sans pouvoir se retenir. Une femme en plein éveil sexuel

qui produit un effet dévastateur sur les femmes.

Embarrassée par son corps dont les réactions lui échappent, propulsée malgré elle au cur des fantasmes sexuels des gardiennes et détenues qui l’entourent, Lisa finira par trouver en Claire la partenaire idéale.

Autant sexuellement que sentimentalement.

Leur histoire damour, comme leur vie, reposera dès lors sur un équilibre précaire fait de rendez-vous furtifs et clandestins, détreintes passionnées, autant de parenthèses enchantées et doublis à prendre dans lurgence, comme si leur vie était comptée. De la douceur dans un monde de brutes

Où lémotion effleure sans jamais trop se dévoiler, où lamour est pris pour de la faiblesse.

FIN.

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