Chapitre 9 : sport, alcool et dérapage (SAD)
Le soleil tapait fort sur le parc de près des écuries où nos amis nous avaient donné rendez-vous. Jétais satisfait de linvitation dAlex puisque je ne savais pas quoi faire avec Sophie chez elle.
Le parc était extrêmement grand et contournait les écuries de notre ville, petite banlieue parisienne. De nombreux arbres plantés çà et là faisaient de lombre à la pelouse verte et coupée courte sur laquelle de nombreuses familles, groupes damis et meutes denfants en sortie étaient assis. Lair était frais ce qui rendait la température agréable entre le soleil et la légère brise qui soufflait. Il y avait derrière les écuries une grande étendues dherbe au centre dune clairière faisant plus de 200 mètre sur 3OO. Sur cette étendue se trouvait une immense fontaine de plusieurs centaines de mètres carrés. Cette fontaine était relativement simple, elle était constituée dun socle en pierre noire trouée dorifices disposés à intervalles réguliers doù jaillissaient de petits jets deau dune hauteur dun mètre environ. Cette fontaine était très appréciée des gens de la ville et malgré quelle porte un nom, pour tous les habitants, elle était connue sous le nom de La Fontaine. Il était courant de voir des enfants en bas âge courir au milieu, tentant desquiver les jets deau, des jeunes se pousser entre eux pour mouiller une victime commune. Il était certain que pour tous les habitants de la ville, cet immense parc était un carré idyllique, un morceau de paradis à proprement parler.
Cétait proche de La Fontaine quAntoine et moi vîmes Alex et ses amis, attendant, un ballon de foot coincé sous le bras, une cigarette vissée entre les lèvres.
-Hey ! lança Antoine à la cantonade pour saluer tout le groupe.
De mon côté, me sentant plus mature (comme souvent à côté dAntoine), je décidais de serrer les mains de tous ces garçons prêt à se défouler sur cette pauvre balle.
Ils étaient une dizaine. Des grands, des petits, des blonds, des bruns, des musclé, des enrobés, des noirs, des blancs Ils représentaient à eux seuls un échantillon assez varié de la population français.
Il y avait Robin, le grand blond à la carrure imposante et aux yeux verts prairie, Etienne le minuscule au grand sourire monté sur ressort, Xavier, un garçon timide mais sympathique une fois les présentations faites. De tous, les jumeaux Lacure (Lancelot et Achille) étaient les plus impressionnants. Le même visage chaleureux et la même musculature leur donnant un côté sportif de haut niveau. Il y avait aussi Maurice (le pauvre), un garçon fin est spontané au nez proéminent, Henri, le cancre un peu enrobé, Oussama, le black aux dents blanches et au sourire constamment accroché aux lèvres après une blague, Axel le mec torturé qui nétait jamais invité par personne mais qui était toujours là et James, langlais fashion et bilingue habitant notre ville depuis 2 ans.
-Alors, pas trop dégouté que tes parents se soient ramassés le soir de ta fête ? demanda Lancelot avec un sourire moqueur.
Antoine afficha une mine de seumard (désolé pour mes lecteurs les plus âgés, mais cest le terme le plus adapté il me semble) et prit le ballon en feintant de ne pas avoir entendu la remarque.
Souhaitant me réaffirmer dans le foyer de Sophie, je pris la défense dAntoine.
-Pas trop dégouté quAnastasie tai largué ce soir-là ? lui demandais-je dun ton railleur en affichant un sourire carnassier.
-Ta gueule bâtard, me lança-t-il en riant, elle ma pas largué, on a décidé de faire une pause dun commun accord
Tout le monde lui rit au nez tant le mensonge semblait évident.
Le soir de la fête dAntoine, pendant que jétais avec Lise dans cette sorte de placard au premier étage, Anastasie, la copine de Lancelot, lavait largué puisque apparemment il avait couché avec une correspondante américaine (chose qui était vraie puisque il sen était vanté pendant une semaine après). Elle lavait plaqué au beau milieu de la soirée avant de sen aller avec un mec inconnu de tous. La nouvelle avait tourné instantanément photo à lappui.
Après quelques bavardages inutiles, les équipes se formèrent. A vrai dire, à notre âge lenvie de gagner étant tellement forte, légalité des forces des équipes ne fut pas vraiment établie ce qui entraîna deux équipes assez déséquilibrées à savoir une de mecs musclés et sportifs (dont je fis parti) et lautre de garçon au physique pas forcément très développé sans grande connaissance du foot où Antoine trouva à contre cur sa place.
Pour former les buts, les jumeaux, Robin et James se « sacrifièrent » pour ôter leur T-shirt et exhiber leur torses à toute personne passant dans la clairière où sur La Fontaine, de manière à former quatre poteaux de fortune destinés à instaurer des cages dont la largeurs variait selon les capacités du gardien (Xavier étant assez nul de ses mains et de ses pieds, il avait discrètement rapproché les deux T-shirt).
Le match commença. Rapidement, il fut évident que les équipes étaient tellement déséquilibrées que quelque chose devait être fait pour rétablir un peu dégalité dans les chances de victoire dun parti en particulier. Durant les longues délibérations destinées à définir qui des forts allait passé chez les nuls, japerçu au loin un groupe de fille de notre âge environ je supposais, qui sapprochaient en marchant et riant de notre terrain improvisé. Elles étaient quatre et je navais lair den connaitre aucune. Elles navaient pas lair laides de surcroît. Il y avait une blonde, et trois brunes. Toutes les 4 plutôt grande et fines , des minishorts ou de fins leggins aux jambes, des espadrilles ou de légers talons aux pieds, elle étaient même assez canon. Elles sallongèrent dans lherbe à une cinquantaine de mètres de nous et continuèrent à discuter.
Je fus ramené à la réalité par Achille qui vint me prendre par lépaule.
-Wow ! Canons les meufs fit-il en mettant sa main au-dessus de ses yeux pour se cacher du soleil.
-Il y a facilement moyen de se les faire non ? lançais-je avec un ton hésitant entre sérieux et rigolade.
Achille me regarda alors avec un petit sourire.
-Tu méritais bien quon te surnomme Le Chasseur au bahut ! Tu sautes sur tout ce qui bouges !
-Sérieux ?! On mappelait Le Chasseur ?!
-Ouaip ! Allez viens, tu tes fait viré de léquipe, tu vas avec les vicos ! cria-t-il avec un sourire en courant retrouver son équipe.
Je retournais sur le terrain tout en continuant dobserver ses filles qui, de leur côté, semblaient aussi nous considérées. Ne pouvant résister à lappel de ces demoiselles, jôtais à mon tour mon T-shirt. Du coin de mon il japerçus une des filles me pointer du doigt. Je ne pus retenir un petit sourire qui vint sinsinuer sur mes lèvres tandis que lon me passait la balle.
Le match reprit, sous la chaleur du soleil. La balle roulait de pied en pied, atterrissant parfois sur la tête de lun de nous avant de repartir dans une autre direction. Les buts senchaînèrent, les passes et les tacles se faisaient de plus en plus violents au fur et à mesure que le match progressait sans entacher la bonne humeur des deux équipes. De temps un temps lun de nous marquait une pose pour aller se rafraîchir le visage, le crâne et le torse à La Fontaine sous les yeux attentifs des 4 filles qui semblaient sêtre rapprochées de nous.
Au bout dun moment, voulant en savoir plus sur elles, je décidais daller à leur rencontre. Feintant une passa ratée, jenvoyais la balle dans leur direction. La blonde récupéra la balle et me sourit en me voyant, torse nu, accourir dans sa direction.
-Bonjour, me dit-elle avec un sourire, le soleil dans les yeux.
Je les saluais toutes dune phrase en prenant une posture dominante face à elle.
-Désolé de vous avoir envoyé la balle dessus, avec ce soleil on ny voit que dalle
-Cest pas grave, tinquiète pas, elle sen remettra Hein Clara ?
Donc la blonde sappelait Clara, je fis un sourire face à ce ton taquin avant denchaîner.
-Et sinon, vous êtes du coin ? Enfin je veux dire, vous êtes en vacance ici ou ?
-Ben moi jhabite ici, alors que elles non, commença la fille nommé Clara.
-Moi je viens du sud, le vrai sud.
-Le un peu moins sud.
-Et moi je suis la sur de Fanny donc je viens du sud aussi.
-Où dans le sud ? mintéressais-je.
Les deux filles commencèrent à parler en même temps avant que lun delle nabandonne.
-A côté de Cannes, un petit bled inconnu, à 20 minutes à pied de Cannes.
-Soleil toute lannée et mer à volonté, compléta sa sur en me regardant.
-Je vois ça, fis-je accompagné dun haussement de sourcil. Et vous vous appelez comment ? Moi cest Guillaume.
La blonde confirma ce que je supposais, à savoir Clara, les deux surs sappelaient Fanny et Océane, alors que lautre brune aux lunettes de soleil se nommait Chloé.
-Fanny et Océane sont mes cousines et Chloé est une trèèèèèès vieille amie de colo, minforma Clara en les regardant à lévocation de leurs noms. Et tu es ou étais à quel lycée ?
-Jétais au lycée public, le lycée
-Ah oui je connais quelques personnes là-bas Moi je suis au lycée privé. Tu connais Aurélien Luissier ?
-Ouais vite fait de nom, je vois sa tête, et on a dû se croiser une ou deux fois en soirée.
-Et Anna Schrem ?
-La copine de Quentin ?
-Ouais ! Cétait une amie denfance on a un peu perdu contact mais cest toujours une bonne pote
-bon ben on va vous laisser, lança Chloé en frappant dans ses mains tout en souriant.
-Et vous avez quel âge sinon ? continuais-je.
Jentendis alors un cri derrière moi, Oussama mappelait.
-17, annonça Clara.
-17 ans, continua Fanny.
-16, fit Océane.
-16 aussi finit Chloé.
James arriva en trottinant et mattrapa par lépaule.
-Bonjour, lança-t-il à mes interlocutrices avec son léger accent anglais qui faisait fondre chaque fille quil croisait. On tattend depuis je ne sais pas combien de temps.
-Mais mec, elles ont la balle !
-Et ben on la leur reprend fuckin asshole, me lança-t-il avec un sourire. Moi cest James, James Smith, et vous ?
Il fit la bise à toutes les filles tandis quelle répétait encore une fois leur nom.
-Et vous êtes des connaissances de Guillaume ?
Si il y avait quelque chose de génial chez James cétait bien sa faculté à placer dans une conversation de jeunes des mots très peu usités comme « connaissance » au lieu de « ami ». Ayant appris le français en classe à Londres, il navait appris que très récemment les termes utilisé par la jeunesse française de nos jours.
-Oh non, on vient juste de se rencontrer.
-Oh So, venez avec nous, on joue au football, on a besoin de bons joueurs.
Les 4 filles se regardèrent un moment en souriant avant daccepter notre invitation et nous suivirent. Une fois sur le terrain, elles saluèrent tout le monde. Chloé et Fanny vinrent dans mon équipe et Fanny et Océane rejoignirent léquipe tout-en-muscle.
Elles ne se débrouillaient pas trop mal, en tout cas mieux que Maurice qui était incapable de toucher la balle, que ce soit intentionnellement ou même par accident. Nous jouâmes encore un moment avant de nous arrêter et de nous assoir en cercle dans lherbe, sous le soleil qui commençait à se coucher.
Clara, Fanny et Océane sortirent un paquet de cigarettes et commencèrent à fumer alors que les jumeaux sortaient leur tabac tout comme Oussama et robin. De mon côté, je taxais une clope à Achille que javais gagnée à un pari (sur le terrain, javais parié pouvoir abordé ces 4 filles, et Achille pensait que non).
-Et donc, vous êtes en vacance chez elle ? fis-je aux filles en montrant Clara du bout de ma cigarette.
-Ouaip.
-Et vous, vous êtes en quelle classe ?
-On passe tous en étude sup, continua Lancelot et nous regardant tous, à part. Il fit traîner sa phrase avec un sourire sadique et en se tournant vers Robin.
-Ta gueule mec ! fit lintéressé en frappant lancelot qui éclata de rire.
-SEUM ! lui lança Achille en riant de léchec scolaire de Robin.
-Tu redoubles ? demanda Océane en tirant sur sa cigarette.
-Ouais jai trop le seum putain ! dit calmement robin en tirant longuement sur sa clope.
Nous continuâmes à discuter ainsi durant au moins une heure, jusquà ce quAxel sen aille silencieusement.
-Il est chelou votre pote, il a quasiment pas parlé remarqua Fanny.
-Axel ?
-Ce mec est un mystère lui expliqua Maurice.
-Il nest jamais invité
-On ne lui propose jamais rien
-On ne le tient au courant de rien
-Il ne parle jamais à personne
-Et pourtant
-Il est toujours là ! finit Oussama.
-Sérieux ?
-Ouais, cest trop flippant, il est toujours à lendroit où on est ! A croire quil nous a mis sur écoute !
-Perso je laurai dégagé depuis longtemps, annonça Clara en rallumant sa roulée.
-Non mais il fait trop de la peine on peut pas le dégagé
-Sérieux, jaurai trop peur quil se suicide si on faisait ça
-Oh putain, Clara ? demanda Chloé, ta mère avait dit quon devait être rentrées à quelle heure ?
-Je sais plus 19h Un truc du genre
-Il est moins 10 !
-Merde, lança Océane.
Les 4 filles se relevèrent et prirent leurs sacs à main.
-Dîtes, reprit Clara, maintenant que votre pote flippant sest barré, ça vous dirait de venir à une fête ce soir ?
-Euh ouais pour moi ça devrait être bon, répondis James.
Les jumeaux délibérèrent quelques secondes avant de confirmer leur venu, tout comme Robin qui vérifia son calendrier. Oussama en revanche ne pouvait venir en raison dun dîner de famille auquel il ne pouvait échapper et Maurice partait en vacance demain puisque les résultats du bac étaient tombés quelques jours plus tôt. De mon côté jacceptais aussi linvitation.
-Moi je dois voir avec ma mère si cest bon répondis Antoine en faisait une moue à rendre triste un clown.
-Ben parfait ! lança Clara avec un grand sourire. Cest une soirée sympa, sans prétention avec quelques personne, mais on peut incruster des gens alors bon Ramenez juste à boire Une bouteille pour deux au moins Guillaume, James, cest quoi vos numéro ?
Je donnais mon numéro tout comme James pour que Clara enregistre nos numéros. Elles partirent rapidement en trottinant pour ne pas rater le bus qui allait les ramener chez Clara. Quelques secondes après leur départ, je reçu un SMS venant de Clara, mindiquant lheure et le lieu. Je lenvoyais à Achille, Lancelot et Robin. Nous nous séparâmes nous aussi, nous disant pour certains « à tout à lheure » et à dautres « à plus ».
Au moment de quitter Antoine, je lui glissais à loreille de dire à sa mère quil allait passer la soirée chez moi, au lieu de dire quil allait chez des inconnus, histoire dêtre sûr quil puisse venir.
-Et toi ? tinvites Lise ? me demanda-t-il en sortant son portable.
-Non pourquoi ?
-Ben, cest ta meuf non ?
-Et alors ? Ecoute, à notre âge, cest normal que tu sortes tout le temps et que tu ailles voir partout, si tu vois ce que je veux dire Et je ne vais pas me marier avec Lise, donc Elle na pas à être aux endroits qui la feront souffrir.
Antoine me regarda avec des yeux suspicieux dont je navais rien à faire. Pour éviter un discours inutile moralisateur quil brûlait sans doute de me sortir je me décidais à prendre les devants.
-Tas vu comment Chloé a pas arrêté de te regarder ?!
-Chloé ? tes sûr mec ? Cest la petite brune qui avait les lunettes de soleil ?
-Ouais ! Elle tas maté dès quon est arrivé sur le terrain, ce soir tu peux être sûr que tu te la fais ! Allez, à tout à lheure gros, tu me dis la réponse de ta mère OK ?
Je quittais Antoine sur cette phrase, le laissant rentrer chez lui, la tête pleine de questions de jeune puceau à propos de cette fille.
De mon côté je rentrais dun pas lent chez moi, savourant ma cigarette et pensant à Sophie.
Jarrivais chez moi et allumais mon ordinateur, le temps de prendre une douche. En sortant de la douche, jenfilais un boxer et allais voir mes actualités Facebook. Fanny, Clara et Chloé mavaient ajouté. Je les acceptais et allais voir leur profil pour en savoir un peu plus sur elle.
Fanny, la grande sur dOcéane, avait lair particulièrement populaire et appréciée dans sa ville. Elle avait plus de 700 amis et pas loin de 1000 photos delles. Elle aimait Game of Thrones et How I Met Your Mother. Cest fou tout ce quon peut apprendre sur Facebook. Elle était née le 17 mars 1996 à Marseille et passait en terminale S.
Clara était également née en 1995 et allait rentrer en terminale L. De toute évidence elle était moins populaire dans son lycée ; elle avait posté plus de photos que les gens nen avaient posté delle. Pourtant elle avait un grand nombre damis, plus de 900. A voir son profil, on pouvait supposer quelle changeait régulièrement de copain et quelle adorait la musique des années 70.
Chloé quant à elle avait 16 ans et était née en 1997 à Paris, pour ensuite déménager quand elle avait 5 ans à Clermont Ferrand. Elle semblait être très sociale puisque de nombreuses photos la montraient en train de rire ou discuter avec différentes personnes. En revanche très peu étaient des photos de fêtes ou soirées arrosées rimant avec débauche et gueule de bois le lendemain matin. Alors, fille coincée ou mauvaises fréquentation, jallais pouvoir trancher ce soir.
A la fin de mes recherches, je remarquais lheure. Nous avions rendez-vous chez lami de Clara vers 22h et il était déjà 20h.
Comptant le transport en commun, il nous fallait une bonne heure pour y aller. Sachant que détestant arriver en avance, je préférais arriver en retard, à savoir vers 23h. Je reçu alors un SMS de la part dAntoine minformant de la réponse positive de sa mère. Je mallongeais sur mon lit pour répondre et dun geste accidentel, jarrivais sur mon album photo. Je redécouvris alors la photo que javais prise le soir où javais tringlé cette salope de mère dAntoine. Elle était allongée, les cuisses indécemment écartées, le teint rouge de la femme qui prend son pied, les seins écrasés de chaque côté de sa poitrine, mes doigts longs et forts enfoncés jusquà la paume dans sa chatte trempée de mouille. Etant trop alcoolisée je ne me souvenais pas avoir pris ce cliché. Voilà, un bon moyen pour la détruire une fois que je laurai fait céder. Je mendormis sur cette photo, lesprit inondé de pensées salaces et vicieuses à propose de Sophie.
Je fus réveillé deux heures plus tard par la sonnerie de mon portable. Antoine semblait vouloir savoir où nous nous retrouvions pour aller à la fête à laquelle Clara nous avait incrusté.
Je répondais rapidement et filais me changer. Joptais pour un look assez posé et peu extravagant. Un jean semi moulant avec une ceinture épaisse pour relever ma virilité, un T-shirt marinière blanc et rouge pour mettre en valeur mon torse musclé et des sneakers rouges pour créer une unité. Je pris mon sac, une bouteille de vodka qui traînait dans un de mes placards, deux trois capotes, mon paquet de clope et un briquet : jétais prêt à passer une soirée des plus mémorables.
Antoine mattendait devant chez moi comme je le lui avais indiqué. Antoine nétais certes pas un garçon remarquable pour son physique, mais on devait lui reconnaître quil savait bien shabiller. Il portait un chemise à carreaux bleu sur fond gris, une veste en jean faussement délavée dont les manches étaient retroussées, un pantalon semi moulant beige foncé et des converses grises. SI javais été gay, jaurai dû reconnaître que je me serais sans doute retourné dans la rue sur son passage. Je me vissais une cigarette au coin des lèvres et indiquais à Antoine par quel chemin passer. Nous prîmes le RER, attendîmes les jumeaux 3 stations plus loin, rejoignîmes Robin une station après. Nous sortîmes de la station, et marchâmes vers larrêt de bus 3 ou 4 rues plus loin.
-James nous rejoint où ? me demanda Achille en passant son briquet à son jumeau.
-Il nous attend à larrêt de bus normalement.
James nous attendais devant labri du bus, une cigarette plantée dans la bouche, une bouteille de jus dorange pendant au bout de son bras. Il discutait avec passion avec une fille.
James était le stéréotype de langlais BG. Il était toujours habillé dune manière assez décalée qui donnait limpression quil était immense. Il arborait une coiffure assez étrange hésitant entre coiffé et décoiffé. Il portait évidemment une chemise boutonnée jusquau cou recouverte dune veste épaisse sans manche, un pantalon ¾ et des chaussures vintage. Le tout lui donnait un air hors du commun qui lui allait parfaitement bien. La fille, quant à elle, avait de longs cheveux bruns lissés, une veste en cuir noir très ajustée, un T-Shirt large avec une photo de mannequin imprimée en noir et blanc dessus, un leggins beige et des bottines en cuir.
Nous nous approchâmes de James et sa bouteille pour le saluer.
-Salut les gars, je vous présente Amy, ma cousine anglaise, fit-il en la montrant dun geste de la main.
-Hi dude, nous lança-t-elle en nous saluant de la main et en y joignant un sourire.
-elle est arrivée en France en fin daprem, je lavais oublié
-donc tu lincrustes cest ça ? demanda Achille en reluquant sans gêne Amy.
-Yes.
Nous fîmes tous la bise à Amy bien quAchille sembla y prendre un plaisir plus particulier.
-Tu parles français ? demanda Antoine.
-Euh un peu, nous dit-elle dans un sourire gêné tout en regardant James pour vérifier quelle nai pas dit de bêtise.
-Si tu veux être sûr quelle te réponde, parle lui anglais, lança James en tirant sur sa cigarette.
Le bus arriva quelques minutes plus tard pour nous amener à la fête. Le trajet fut court tant Amy attira la curiosité de tous. « How old are you ? », « where do you live ? » et « what are you studying ? » furent les questions qui nourrissaient la conversation dans le bus tandis que James nous reprenait de temps en temps tant nos phrases lui écorchaient les oreilles.
Le bus nous abandonna à quelques rues de la maison hébergeant la fête. Achille et Amy semblait sêtre rapproché lun de lautre pendant le voyage puisquil avait son bras derrière ses épaules pendant le voyage qui nous amena au lieu indiqué par Clara.
Comme chez Antoine, la maison ne pouvait pas se rater, la musique hurlait dans la rue, je plaignais davance les voisins. Nous montâmes les quelques marches du perron et rentrâmes dans la maison. Il y avait des jeunes de partout, des gobelets à la main, en train de discuter, se déhancher légèrement, fumer. Le hall dentrée était inondé dune épaisse fumée due aux cigarettes, chicha et joint qui avaient déjà été fumés. Jentendis Achille dire à loreille dAmy « are english parties like that ? ».
Après avoir fait quelques mètres, Clara et Chloé se ruèrent sur nous pour nous saluer.
-Hey ! Vous avez trouvé facilement ?
-Ouais, on a eu aucune galère quoi, lui répondis-je en inspectant le hall. On est chez qui là ?
-Une pote à moi qui a sa maison pour 1 semaine.
-Et la majorité des gens ici sont à Politzer ?
-ouais, globalement, il y a quelques inconnus, comme elle, fit-elle en montrant Chloé. Tu veux un verre ?
-Ca dépend de ce que tu proposes, lui fis-je avec un petit sourire en coin pendant que nous nous évincions du groupe pour nous diriger vers une table dans une pièce voisine sur laquelle étaient posées toutes les bouteilles.
-Tu as de la Polia, San Jose, Malibu, Rosé de pamplemousse, vodka ice sérieux ?! qui a ramené cette merde ?! whiskey, martini blanc, Jet 27, Odka, Despé, oula ! Champagne !
-Je vais prendre Malibu ananas pour commencer, 50/50 ok ?
-Cest comme si cétait fait.
La fête ici semblait beaucoup plus calme que celle quAntoine avait organisée. Autant la sienne été vraiment une fête « active » où tout le monde bougeait et dansait, celle-là était beaucoup plus calme et posée. A vrai dire, chez Antoine, les gens tournaient à lalcool, ici ils tournaient à la beuh et autre substance ralentissant les capacités cérébrales.
Clara mentraîna ensuite en prenant une bouteille de vodka, dans une pièce voisine aux effluves dherbe. Il y avait un groupe composé de 4 filles et 3 garçons, autour dun bang en verre rouge. Tous étaient complètement faits et riaient aux éclats sans véritable raison. Clara simmisça dans le cercle et me fit une place près du bang. Elle me tendu lobjet de verre et mincita à tirer dessus. Il fit le tour et repassa de nombreuses fois devant moi. Je planais complètement, me marais sans gêne pour un rien. Lambiance était joyeuse, tout le monde était chéper, nous navions aucune notion du temps. A un moment où jétais particulièrement ailleurs, un 21 fut lancé. Evidemment vu létat général du groupe, on arriva au 21 après de nombreuses tentatives et de nombreuses gorgées de vodka. Ce fut un garçon, Flavien, qui dit le 21 et but un shot avant dannoncer une nouvelle règle.
-Bon, à chaque fois que quelquun se trompe, Clara, tu dois rouler une pelle à la personne de ton choix.
Clara, bien faite également, éclata dun grand rire, avant dinsulter et frapper Flavien en pouffant.
Dautres gens se joignirent à nous, des bouteilles à la main, des cigarettes vissées entre les lèvres. Lun deux, éteignit la lumière et ramena une lampe de chevet dont il enleva labat-jour pour la poser au centre du cercle.
-Ca fait plus dirty comme ça se défendit-il avant de tirer sur sa clope.
Le jeu reprit, dès le numéro 3, Clara dut embrasser quelquun puisque 2 personnes discutaient sans suivre le jeu. Elle chercha des yeux quelquun.
-Marc, non, toi déjà cest mort, Flavien aussi !
Marc fit une moue faussement dégoutée.
-Mélanie ?
Mélanie était la fille à ma gauche. Cette dernière lança un clin dil vicieux à Clara et toutes deux sembrassèrent sans aucunes gênes devant mes yeux. Leurs mains sébouriffaient les cheveux, leurs langues sentremêlaient face à moi, me raidissant légèrement lentre jambe. Elles se séparèrent au bout dun long moment sous les applaudissements et autre sifflements pervers émis par les garçons en rut. Le jeu reprit mais quelques secondes plus tard, quelquun reperdit le fil du compte, forçant ainsi Clara à embrasser une nouvelle personne. Elle se pencha à nouveau devant moi mais Flavien linterrompit.
-Eh non, tu triches là, une personne différente, cest naze sinon !
-Bâtard, lança Clara en riant.
Elle fit le tour du cercle des yeux et enfin ils se posèrent sur moi. Je plantais alors mon regard dans le sien tout en dessinant un léger sourire sur ma bouche. Elle me répondit en se mordillant légèrement la lèvre inférieure tandis que tous les autres se mettaient à siffler et frapper dans leurs mains. Un « cochonne » partit même de quelque part.
Elle savança vers moi, remettant sa mèche de cheveux derrière son oreille. Je faisais de même en lattrapant par larrière du crâne avant de planter ma langue dans sa bouche avec un regard vicieux dû au bang et à lalcool.
Nos lèvres se séparèrent sous un tonnerre dapplaudissement, et le jeu reprit son cours.
Après plusieurs dizaines de minutes passées à jouer, tout le monde était remarquablement bien imbibé et le groupe se dispersa.
Je partais donc dans une autre pièce, me tenant au mur tant javais absorbé dalcool rapidement. Dans une pièce un mec jouait de la guitare devant un groupe de filles médusées, dans une autre plusieurs gars discutaient autour de plusieurs bouteilles de téquila, dans le salon un énorme groupe discutait et dansait tandis quun ordinateur portable aux enceintes saturées dégueulait un son à la qualité médiocre. Certains parmi eux faisaient des teqpaf, dautres tentaient des rapprochements tandis que dautres encore étaient complètement en train de phaser, un joint à la main. Sur un canapé je remarquais Amy et Achille en train de sembrasser, et Antoine en pleine discussion avec Chloé. Je me joignais au groupe qui écoutait de la musique. Je me faisais lentement ma place en discutant avec les gens, écoutant leurs blagues, buvant à la bouteille, tirant sur les clopes de mes voisins. Petit à petit, je devins le centre du cercle, prenant possession de lordinateur et imposant mes gouts musicaux. Cest alors que jentendis Clara mappeler dans mon dos.
Elle me faisait signe de la rejoindre. Je me levais donc, allumant une nouvelle cigarette. Elle me prit par la main la mine grave, mentraînant dans le couloir.
-Quest ce quil
Je neu pas le temps de finir ma phrase que déjà cette chaudasse membrassait à pleine bouche. Je la pris par le bas du crane pour lembrasser à nouveau tandis que sa main venait se perdre entre mes jambes.
-Viens.
Elle sécarta de moi pour courir dans les escaliers. Javais un peu de mal à la suivre tant javais dalcool dans le sang. Une fois à létage je la plaquais contre le mur et lembrassais à nouveau pendant que sa main me tâtait encore plus fermement les couilles. Cest à ce moment là quAntoine sortit de la de bain, sessuyant les mains sur son jean.
-Guigui ? fit-il en plissant les yeux pour mieux me voir.
-Ouais ?
-tu cest qui ?
-Clara.
-Mais tes pas en couple ? me demanda-t-il perturbé.
-Tes en couple ? demanda à son tour Clara, un sourire vicieux naissant sur ses lèvres.
-Si, et alors ?
-Ben mec, non tu peux pas faire ça, cest
Je ne laissais pas le temps à Antoine de finir sa phrase.
-Ecoute mec, jai 17 ans je suis un grand garçon, si g envie de sauter une fille dans le dos de ma meuf je le fais. Et regarde toi, tas baisé Chloé ?
-Chloé ?! sexclama Clara en simmisçant dans la discussion.
-Ouais, ta pote.
-Mec, dit-il en riant, elle a pas arrêté de parler de toi !!! Elle est où là ?!
-Elle elle a dit quelle allait se reposer au dernier étage.
-Attends, fis-je outré, elle ta dit où elle allait se « reposer » et tes pas avec elle ?!
-Ca veut dire quoi ?
-Ca veut dire quelle veut que tu la baises !!! sexclama Clara choquée !
-Mais jai trop bu, ça se fait pas
-Bon, mec, tu dis de la merde. Tas 17 ans, tes un mec, tes en soirée. Tas envie de la sauter, elle a envie de se faire tringler, fonce lui dessus !!! Quest-ce que tu risques ?!
-Ben.
-Ferme ta gueule et fonce ptit puceau ! lui lançais-je avec un sourire fraternel.
Antoine voulu répondre, mais gêné il monta lescalier en nous remerciant.
-Ah nous deux ! fis-je à Clara en lembrassant vicieusement. Jouvris la porte la plus proche.
-Cest qui ?
Clara et moi nous séparâmes pour regarder qui venait de nous parler.
-Euh Guillaume et Clara.
-Guillaume ?!
Jétais perdu tant la situation était étrange.
-Guillaumes ?! Cest Achille, je suis avec Amy.
Effectivement, maintenant que mes yeux sétaient habitués à lobscurité, je distinguais bien Achille allongé et reposé sur ses coudes, en boxer, et un visage féminin aux cheveux bruns.
-Je On va aller ailleurs me chuchota Clara.
-Gars, tu te rappelles de lAllemagne en début de 1ère ? me lança Achille sur un ton de défis, un léger sourire apparaissant sur son visage.
Je saisis Clara par le bras au moment où elle allait franchir la porte.
-Dans le dortoir ? demandais-je sur un ton entendu.
-On retente ça ? continua Achille.
Clara et Amy se regardaient avec un air dincompréhension.
Achille entreprit dexpliquer à Amy ce quil allait se passer tandis que moi je me reculais un peu pour parler avec Clara.
-Cest quoi ce délire dAllemagne ?
-LAllemagne ? Cest très très excitant Cest un nom de code entre Achille, son frère et moi.
-Et cest quoi, demanda-t-elle, sa curiosité piquée à vif.
-Tu as bien bu ?
-Plus que bien !
-Alors tu devrais kiffer, mais il faut avoir lesprit très ouvert
-Vas-y, explique, fit-elle en sautillant sur place.
Je lamenais un peu plus près du lit où Achille et Amy discutaient.
-Donc lAllemagne, cétait un voyage scolaire quon avait fait quand on était en première.
Tout en parlant je me rapprochais delle, baissant la voix, la rendant plus grave et sensuelle, effleurant ses hanches et ses bras des mains.
-Les profs nous avaient mit Achille, son frère et moi dans une chambre à part dans lauberge de jeunesse en raison dun manque de place dans le dortoir. Le soir, vers 1h du matin, on sest levé et on est allé traîné dans les bars, on a ramené chacun une fille et on les a emmené dans notre chambre. On sest tous mit dans nos lits et on les a sauté lun à côté de lautre.
Clara avait lair perplexe.
-Imagine Achille, ce mec super bien foutu en train de gémir de plaisir à côté de toi pendant que je te prendrais avec passion Imagine-toi lambiance, la moiteur de la pièce, les gémissements de tous, la transpiration de chacun, les possibilités quasi illimitées
Je voyais dans le regard de Clara quelle commençait à mettre ses murs de côtés pour laisser parler le désir de son sexe, qui, jen mettais ma main à couper, devait être bouillonnant à lheure actuelle.
-Imagine le regard dAchille planté dans le tien pendant que je te lécherai le sexe, imagine le tembrassant pendant que je mintroduis en toi tout doucement
Elle ferma les yeux et se laissa glisser sur le lit.
De son côté Achille semblait avoir eu moins de mal à convaincre Amy de participer à ce petit jeu, la chaudasse de londonienne avait déjà enlevé son haut et recommençait à lécher le boxer de son mec.
-Elle est bi enfin je crois me glissa Achille à loreille pendant quAmy lui caressait les cuisses en bavant sur son caleçon.
Au même moment je me mettais à quatre pattes sur Clara, enlevant mon t-shirt et le sien, les envoyant voler dans lobscurité.
Je ne fus pas long à la convaincre de faire comme Amy. Elle se mit à quatre pattes au bord du lit, pendant que jenlevai mon pantalon. Elle entreprit dhumidifier mon caleçon et je remarquais que son regard ségarait souvent en direction dAchille. Ce dernier voyant lattention que Clara lui portait lui lança un petit sourire charmeur et ôta son t-shirt dun geste lent, laissant à Amy et Clara le temps dadmirer ses abdominaux et ses pectoraux puissants.
Jappuyais alors sur la tête de Clara pour linciter à se concentrer sur ma queue qui se raidissait. Achille en fit de même.
-Tu lui a tout dit sur lAllemagne ? me chuchota Achille à loreille.
-Oula non fis-je avec un grand sourire.
-Moi non plus
Je pris mon paquet de cigarettes de ma poche de jean et men allumais une autre, jadorais fumer pendant quune belle fille soccupait de ma queue bien raide.
Clara sortit enfin ma bite de mon boxer et la planta dans sa gorge, elle était affamé la salope. Je poussais un long râle de bonheur tout en tirant à fond sur ma clope. Elle suçait merveilleusement bien, ses lèvres pulpeuses suivant les formes de ma queue dure comme du fer.
Je la voyais me regarder et tourner les yeux vers Achille, ce bel étalon, puis revenir vers moi. Elle était rouge comme si sa tête allait exploser. Létouffement provoqué par ma queue mélangée à son excitation la rendait folle. Achille me prit la clope des mains tout en faisant glisser son calcif à ses chevilles. Le bâtard avait une queue démentielle, un bon 23cm par 5, une vraie bite de compétition. Pour maffirmer je commençais à pilonner la gueule de Clara, produisant ainsi de légers bruits détouffement des plus bandants. Clara sortit enfin ma queue de sa gorge au bout de longues minutes, elle fit glisser ses yeux vers Amy qui semblait ladmirer, et passa sa langue lentement sur tout le long de ma bite. Amy regardait Clara avec une pointe de défis dans les yeux.
Achille lui caressa alors le visage, tira sur sa clope :
-Thats how girls suck dicks here, in France.
-Im gonna show you how English chicks do blowjob. Watch, listen and learn lil bitch! Fit-elle à Achille puis à Clara.
Amy sempala alors littérallement sur la queue dAchille à sen étouffer, caressant ses couilles, astiquant des lèvres sa verge tendue à son paroxysme, accélérant le rythme, le ralentissant, passant dune gorge profonde à de petits coups de langue sur le gland. Elle lâchait sa bite trempée de salive pour entamer une branlette bien bruyante due à la bave dégoulinant de son manche. Elle planta à nouveau ses yeux cernés de noir dans ceux de Clara.
-So what ? Are-you givin up?
-Not at all, you slut, Im French, Im better! Lève-toi! Me fit-elle sur le ton de la compétition. Baise moi la bouche !
Ne me faisant pas prié, je lui démolissais la gueule en la prenant par le crâne, lui enfonçant ma queue jusquaux couilles, écrasant son visage contre mon pubis. Elle magrippait les fesses pour minciter à y aller plus profondément, plus rapidement, plus violemment.
Amy ne sachant supporter la compétition fit comme Clara et se mit à se baiser la gueule sur la bite tendue dAchille. Achille et moi étions aux anges, deux belles meufs nous pompaient sans retenue ! Je ne pouvais décrocher mon regard dAmy qui sinfligeait ce traitement delle-même tandis que Clara le subissait. Achille détourna son regard de sa salope et me donna une petite tape dans lépaule pour me ramener à la réalité.
-Cest le pied gros, hein !
-a donf gars, à donf !
Nous nous frappâmes les mains dun geste viril en continuant à baiser nos meufs respectives.
Pendant de longues minutes, les deux pauvres filles subirent ce traitement.
-Jai envie de bouffer de la chatte, gars.
-La même !
Nous fîmes se relever les deux filles et sallonger sur le petit lit. Avant de sallonger, Amy prit de linitiative et enlevant le soutien-gorge de Clara et inversement, sous nos sifflements. Les deux salopes sallongèrent côte à côte sans être effrayées dun contact entre leurs peaux.
Tandis quAchille sallumait une clope je leur enlevais leurs pantalons et culottes. Achille saccroupit entre les cuisses dAmy et souffla tout la fumée quil avait gardé dans sa bouche sur la chatte de cette dernière, lui arrachant un léger gémissant de plénitude. De mon côté jattaquais directement, excité comme un puceau à lidée de lécher de la mouille fraîche. Elle coulait véritablement de plaisir lorsque jintroduisis ma langue dans sa fente graisseuse. Je sentis ses cuisses onduler au rythme de mes coups de langue. Elle sinondait et moi je buvais ce divin liquide féminin, cette boisson du vice. Jentendais également Amy gémir de plaisir, les assauts dAchille en bruit de fond. Clara et Amy avaient les jambes lune sur lautre, sentre écartant les cuisses. Je voyais du coin de lil Achille qui tenait dune main sa clope, le visage écrasé entre les cuisses de sa chienne, son autre main occupée à sastiquer la bite. Moi je bouffais littéralement cette chatte, écartant ses lèvres de mes deux mains, jouant avec son clitoris de mes index. Son bassin se mettait à vibrer légèrement de temps en temps, mindiquant quand jappuyais là où il fallait. Sa chatte gonflait de plaisir, ses lèvres se gorgeaient de plaisir, Clara devait être perdu face à tant de signaux nerveux. Amy lâchait régulièrement des cris de jouissance, suivie bien souvent de Clara qui se trémoussait sous mes assauts, se caressant les seins et mébouriffant les cheveux.
Je me relevais enfin, un mal de genou atroce mhabitant mais ma soif de mouille étanchée. Dun coup sans prévenir je plantais ma queue dans sa chatte de pute, elle hurla tant cet assaut était inattendu ! Je ne pus retenir un léger sourire vicieux et sadique, elle avait les yeux écarquillés de surprise la bouche grande ouverte après son cris. Amy me regarda avec envie puis Clara.
-Stand up and fuck me! Fuck as hard as him!
Achille se releva et senfonça également dun coup sec en elle, lui arrachant un hurlement de bonheur, avant de la secouer le plus violement possible. Je fis de même avec Clara. Le petit lit grinçait sous nos coups de reins effrénés, les deux filles gémissant sans interruptions sous le claquement produit par nos couilles frappant avec force leurs chattes humides et rougies. Toutes deux tremblaient, les yeux révulsés tandis quAchille et moi transpirions comme des athlètes en action tant nous leur démontions lintérieur. Les entendre gémir à lunisson et voir cette scène de vice me plongeait dans une ambiance de tournage de film porno où tout était permis.
-Gars, en y va à fond dans lAllemagne ?
Achille me fit un grand sourire pervers avant de me taper la main.
-A fond mon gars !
Clara et Amy ne durent pas comprendre ce quil se passait. Elles étaient trop occupées à se regarder se faire déboiter la chatte pour remarquer notre discussion. Elles se regardèrent avec incompréhension lorsque nos deux bites sortirent simultanément de leur sexe huilé, avant de sy renfonçant dun coup sec, leur arrachant à nouveau un gémissement de bonheur. Ce fut Clara la première qui remarqua ce que nous avions fait. Voir leur visage lorsquelles remarquèrent que nous avions changé de côté nous rendit encore plus ferme que nous ne létions déjà. Clara ne semblait pas y croire, son expression trahissait ses pensées : « putain, ils ont pas osé !!! cest pas vrai ?! ». Amy quant à elle afficha une mine vicieuse qui mexcita au plus haut point, elle écarta encore plus indécemment ses belles cuisses et sébouriffa les cheveux en remuant son bassin. La salope elle en voulait vraiment. Tandis que je la culbutais je ne pus mempêcher de lui murmurer « kiss her » en montrant Clara des yeux. Amy me décocha un petit sourire avant de prendre le visage de Clara entre ses mains et de lembrasser goulument.
-Ah ouais !!! lâcha Achille qui redoubla de violence pour baiser la pauvre Clara.
Nos deux salopes étaient agitées de spasmes sous nos coups de bites, nous étions sans pitié, lalcool nous désinhibant complètement et elles aussi. Clara et Amy ne se lâchèrent plus, tandis quAchille et moi échangions encore une fois nos rôles. Et ce pendant un long moment, leurs deux chattes étaient explosées par nos coups de boutoir, leurs fesses ruisselaient de leur mouille tout comme nos couilles.
Amy se rassit avec difficulté tant la tête lui tournait, elle se mit à quatre pattes, prit la tête de Clara et lenfonça entre ses cuisses écartées lobligeant à lui bouffer la chatte à son tour. Clara, pour qui cela devait être une première se laissa faire et sattela avec ardeur à sa nouvelle tâche sexuelle. De notre côté, Achille et moi, en sueur, tendions nos queues à Amy qui les pompa chacune à leur tour. Cette salope aimait vraiment se faire baiser et avoir des bites à la bouche. Pendant longtemps nos restâmes dans cette position profitant de ce moment de répit pour reposer nos cuisses.
-Achille, vient me baiser ! lança Clara qui se mit à quatre pattes exhibant sa chatte gonflée à Achille.
Il sauta sur elle et lui planta sa bite dans le trou sans lui laisser de répits. Amy se mit dans la même position face à Clara. Je lui enfonçais ma queue dans le ventre sans aucune pitié. Je voyais Achille qui tenait Clara par les fesses, tous ses muscles tendus, faisant de grands et rapides mouvements de bassin, je me surpris même à limaginer acteur porno, il aurait tellement de succès. La pauvre Clara couinait de bonheur tant la queue dAchille était longue et épaisse, je la voyais saccrocher aux draps pendant quAmy, entre deux gémissements lui murmurait des obscénités en anglais à loreille. Je pris Amy par les cheveux et tira son visage en arrière la forçant à se cabrer au maximum. Cette salope sécarta des mains les fesses et hurla de plaisir. Je vis Achille nous observer avec envie.
-Attends gars, jai une idée, fit-il en se sortant de Clara. Allonge-toi sur le dos sur le pieu. Clara met toi sur le ventre sur Guigui et enfonce toi bien sur sa queue Voilà Salope va ! Maintenant laisse toi faire et détend toi.
Jembrassais avec passion Clara qui ne savait trop à quoi sattendre, même si de mon côté javais ma petite idée. Elle fut dailleurs validée lorsque le visage de Clara se crispa tandis quAmy lâchait un « ho my fuckin god !!! » dadmiration.
Achille était en train de senfoncer dans la chatte de Clara alors que je my trouvais moi-même. Je sentais Achille qui se faisait une place dans létroite chatte contre ma queue. Voyant la tête de Clara je regagnais de la vigueur. Amy simmisça dans nos baisers avec Clara. Je goûtais à une pelle à trois avec Clara et Amy et je devais avouer que ses salopes en voulaient. Achille entama de lents vas et viens sous les cris de Clara qui semblait hésiter entre pur bonheur et affreuse douleur. Amy plaça alors sa chatte contre ma bouche et sassit littéralement sur moi, me forçant à lui bouffer la fente, dégoulinante de mouille. Je devins fou à la vue de ce liquide et lui bouffais la chatte comme jamais. Amy gémissait de bonheur pendant que Clara était allongée sur son dos, sagrippant à ses hanches pour supporter nos coups de queues. Achille semblait prendre un plaisir malsain à faire souffrir Clara, mais rapidement cette salope se détendit de la chatte et recommença à prendre vraiment son pied. Achille sautorisait à faire des mouvements plus amples, profitant de la longueur de sa queue pour la faire glisser de tout son long entre ma bite et les parois intérieures de cette putain de Clara. Ce traitement dura au moins une heure tant nous aimions tous ce que nous faisions. Achille ne put retenir un « putain je vais gicler ! ».
Il sextirpa de la chatte de Clara et vint se placer devant sa gueule de pompeuse. Amy se releva, ne comprenant pas ce quil se passait.
-Hes about ton cum !
Elle tendit également la langue vers le gland rougeoyant dAchille. Ce dernier ne tint effectivement pas longtemps, il explosa dun coup, déversant des litres de foutre gras et épais sur les visages de nos deux putains. Toutes deux en récupérèrent le plus possible et sembrassèrent autour de son gland avec son jus.