Le lendemain, routine, travail, tâches ménagères, randonnée en famille. La seule chose qui m’effrayais c’est que Aurore ne m’avais pas parler de notre expérience de la veille, et me regardait à peine. Je commençais à me poser les questions. Est-ce qu’elle m’en voulais de ne pas avoir refusé ses avances ? Est-ce qu’elle était déçue de cette première expérience ?
Je ruminais mes idées noires jusqu’à l’heure du couché, où je me rendis seul dans la chambre. Aurore était restée avec les petits dans le séjour.
Je n’arrivais pas à dormir, je me posais mille questions, et ne trouvais aucune réponse.
Au bout d’une heure à me retourner dans mon lit, j’entendis la porte de la chambre s’ouvrir.
Aurore rentra et me demanda si je dormais. Je répondis d’un grognement en me retournant vers elle. Alors, il se passait quelque chose d’inattendu pour moi. Elle se déshabilla devant moi, et se jeta sur mon lit. Me prenant la tête dans ses mains elle m’embrassa avec fougue. Puis cherchant mes mains avec les siennes, elle les ramena sur sa poitrine.
Mon Dieu comme c’était bon. La sensation de nos langues, nos salives mélangées, et mes mains jouant avec ses seins doux, fermes et tendres à la fois. Après de bonnes minutes, Aurore s’écarta de moi et entrepris de me déshabiller.
— Attend Aurore, je ne comprend pas !
— Tu comprends pas quoi ?
— Pourquoi tu ne m’a pas adressé la parole de la journée, et là d’un coup, tu me sautes dessus ?
— Parce-que je ne peux pas m’empêcher de te regarder amoureusement et je ne veux pas que les parents s’en rende compte. Et si je ne t’ai pas parler c’est pour que les parents ne surprennent pas nos conversations.
Quel idiot ! Bien sur que c’est ça ! Seulement, moi je voulais en parler maintenant, pas qu’elle me saute dessus comme ça
— Tu sais Aurore, je sais pas si il faut qu’on continue ce qu’on a fait J’ai peur de ne pas pouvoir m’empêcher de faire une connerie !
— Quelle connerie ?
— Bah, de faire l’amour Aurore Je te trouve tellement belle que je vais pas réussir à me retenir, je veux pas qu’on le regrette, ou que je te fasse mal !
— Faire l’amour ensemble, t’appelles ça une connerie ?
— On est de la même famille Aurore putain !
Elle me fixe avec insistance, plonge son regard dans le mien, et m’embrasse encore langoureusement. Je ne peux pas résister, c’est tellement bon !
— T’aimes pas quand on s’embrasse ?
— Si bien sur, mais c’est pas ça le problème !
— C’est quoi le problème, si personne ne sait, ça reste entre nous ! On peut bien faire ce qu’on veut si on est d’accord tous les deux.
— Imagine si tu tombes enceinte ! On est mort pour la famille !
— C’est pas un problème ça, je prend la pilule.
— Comment ça ? Mais pourquoi ? T’es encore vierge !
— Ouais mais c’est ma mère, quand j’ai eu 15 ans elle m’a obligé à prendre la pilule. Elle a peur que je ne veuille pas lui dire si je couche avec quelqu’un et que je tombe enceinte. Du coup elle est rassurée.
Je ne sais plus quoi penser, elle est là, complètement nue sur moi, elle est si belle Ses yeux me fixe intensément. Mais c’est interdit Seulement elle le sait elle aussi, et elle fait quand même tout pour que ça arrive.
J’ai une idée pour avoir encore une journée de répit avant de prendre ma décision.
— J’aimerai juste qu’on passe la nuit ensemble Sans rien faire J’ai besoin de temps pour me décider.
Elle ne dit rien, passe sous les draps et m’enlace. On passe la nuit l’un contre l’autre. Au levé Aurore me dit qu’elle va passer la journée seule avec sa mère, elles vont visiter un château. Mais elle me dit que c’est plus pour me laisser seul pour réfléchir que pour visiter ce-dit château. Mon père et les petits eux vont faire de l’accrobranche et du rafting toute là journée. Je mange donc avec ma mère et mon oncle le midi. Puis décide de faire une promenade tout seul. Je prépare donc mon sac pendant que les adultes débarrassent. Je pars du chalet, et suit le chemin qui mène à la cabane.
Une fois rendu, je monte et reste là un bon quart d’heure. Puis je décide de rentrer. Je n’ai toujours pas pris ma décision, mais je me sentais un peu ballonné. Je décide de m’installer dans le salon avec mon ordi pour me détendre un peu lorsque j’entends des bruits étranges à l’étage. Je les ignore au début, puis, au fil des minutes j’ai une idée très précise de se qui ce trame en haut.
Je n’y crois pas c’est impossible ! Je veux en avoir le cur net. Je monte donc à pas de loup les marches. Une fois en haut je me laisse guider par les sons, les voix, les cris
Ma théorie est confirmée au moment où je vois, dans le chambre qu’occupe mon oncle et ma tante, les sources de ces cris l’une sur l’autre en missionnaire. Je vois le visage de ma mère, fixant dans les yeux mon oncle Je m’enfuis avec la même discrétion qu’à l’aller, reprend mon sac et repart dans la nature.
D’abord, j’ai été choqué que ces deux là trompent leurs conjoints respectifs, ce n’est qu’ensuite que j’ai réalisé qu’il était évidement frère et sur Choqué, je ne savais pas quoi penser mais au gré de mes pas, je savais exactement ce que j’allais faire. Cette scène m’avait facilité grandement la tâche dans ma réflexion qui m’avait occupé toute la journée. Plus de cas de conscience, j’avais pris ma décision et ce soir je serai un homme.
