Le lendemain, je pris mon temps pour réfléchir à rendre visite à ce vieux couple. Il est toujours bon de réfléchir, penser à ce qu’il pourrait se passer. L’excitation de l’inconnu est agréable. Mais comme j’étais invité, il fallait que j’y aille. Et me voilà donc devant leur porte, hésitant un bref moment, pour appuyer finalement sur la petite sonnette blanche sur le côté de la porte. Quelques secondes s’égrenèrent avant que la porte s’ouvrit.
Elle s’ouvrit sur la dame qui, à ma vue, rougit immédiatement. Je lui souris et lui dis bonjour. Elle me rendit mon sourire avec plus de timidité, me salua et m’invita à entrer avant de refermer la porte derrière moi. J’entrai chez eux. C’est toujours amusant d’entrer dans l’univers des autres, de découvrir leur chez-soi. La dame me guida vers la salle à manger ouverte sur le salon. C’était un intérieur classique et chaleureux, me faisant penser à celui de mes grands-parents, à base de meubles en bois sombres et nappes blanches.
L’homme, rencontré hier, était assis à une chaise, se leva pour me saluer et me désigna une chaise. Je m’assis, un peu troublé de la situation presque normale alors qu’on savait tous que j’étais venu à leur demande, pour une histoire de sexe. Quelques secondes de silence s’installèrent entre nous, rompues par mes soins.
_ « Comment allez-vous depuis cette promenade d’hier ?
— Oh, très bien, sourit l’homme, ce fut un instant agréable pour nous.
— Oui, tout aussi agréable pour moi.
La femme rougit encore sans trop parler. Elle se leva, dit « je serais en haut, lorsque vous aurez terminé, venez me retrouver » et sortit de la pièce, presque en s’enfuyant. Je me retrouvais donc en tête à tête avec son mari.
_« Vous savez, commença-t-il, que la rencontre d’hier a énormément troublé Maryse. Cela fait bien longtemps que je ne l’avais pas vu ainsi.
— Ah bon ?
— Oui. J’ai 70 ans, et ai, depuis une quinzaine d’années, des problèmes d’érections. Au début, on trouvait des jeux pour pallier ce manque de … tonus, mais petit à petit, ma femme s’est détournée de ces jeux. Et, maintenant, ça fait une dizaine d’années que nous n’avons pas eu de rapports intimes entre nous.
— D’accord.
— Je lui ai proposé de trouver d’autres partenaires. Mais, jusqu’à hier, elle n’a jamais voulu franchir le pas. Pourtant, dans notre prime jeunesse, nous avons, ensemble, essayé bien des choses. »
Il se leva, pour prendre deux verres et les remplissant de Porto. Il m’en passa un et continua.
_ « Hier, lorsqu’elle vous a désigné en disant « avec lui », j’ai été à la fois étonné, ravi et jaloux. Mais l’excitation du moment et le fait de vous surprendre avec le sexe à l’air libre m’ont beaucoup excitée.
— La rencontre d’hier m’a également excitée, dis-je. Et ce genre de rencontre a toujours été un fantasme, à savoir avoir une relation sexuelle avec une femme sous le regard de son mari. De plus, vous ne manquez pas de charme, tous les deux. Oui je suis bisexuel.
— Bien. Mais pour maintenant, je ne vous demanderais que de satisfaire ma femme. Elle doit vous attendre à l’étage, dans la chambre d’ami. Allez la retrouver. Une fois que vous aurez fini, veuillez juste redescendre me dire comment cela a été. Cela comblera pleinement mes désirs.
— Bien, d’accord. »
Je bus d’un coup mon verre et me levai pour monter à l’étage.
Je gravis l’escalier lentement, me demandant ce que j’allais trouver, vivre comme expérience peu ordinaire. Faire l’amour à une dame d’un certain âge n’a jamais été un grand fantasme pour moi, mais le fait d’avoir vécu ce que j’avais vécu la veille, m’avait gardé en excitation toute la nuit. En haut de l’escalier, je vis une seule porte ouverte, les autres étaient closes. Je m’approchais pour découvrir une petite chambre plongée dans l’obscurité et l’ombre d’une personne à l’intérieur. J’entrai.
Mes yeux s’habituèrent rapidement à la pénombre. Comme unique source de lumière, celle venant du palier. La femme, Maryse donc, était assise sur le lit. Je la regardai puis je m’approchai d’elle, je la pris par la main et la mis debout devant moi. Elle s’était rapidement changée. Elle avait enfilé un peignoir de soie rouge. Ses cheveux blancs tombant sur ses épaules. Elle avait retiré ses lunettes et me regardait avec douceur. Je défis la ceinture nouée du peignoir et l’ouvris, dévoilant son corps. Un soutien-gorge rouge à dentelles maintenait sa poitrine bien droite, et montrait la générosité de ses seins. Mes yeux descendaient sur son ventre, qu’elle dévoilait sans fausse pudeur. Un ventre un peu plissé mais dont la blancheur de la peau dans cette pénombre donnait envie de caresser. Dessous, son pubis était caché par une culotte rouge, assorti au soutien-gorge.
Je la fis tourner tout en lui faisant retirer son peignoir. Elle se laissa faire. Je pus donc, à loisir, découvrir son corps, ses fesses plates et larges, ses cuisses tremblotantes. Cette femme, se laissant faire, commençait à m’exciter. Je la lâchai pour défaire son soutien-gorge que je laissai tomber au sol. Ses seins, libérés, descendirent un peu. Elle avait une belle poitrine, à peine veinée et plissée dans l’obscurité. Et je ne pus bloquer l’envie de les prendre en main.
Je m’approchai d’elle, dépassant de plus d’une tête la dame. Elle ferma les yeux, et se laissa caresser le corps. Une de mes mains prit délicatement son sein pour le maintenir tel un bonnet de soutien-gorge. Du bout du pouce, je caressais la peau blanche de cette poitrine, ressentant son poids, sa mollesse, et la dureté grandissante de son téton. Je baissai la tête pour embrasser son cou, sentant son odeur de plus près. Je la fis assoir sur le lit, puis l’allongeai sur le dos.
Ses seins s’aplatirent, tirés par leur lourdeur sur les côtés. Je m’assis auprès d’elle, tout heureux d’avoir à disposition une femme telle que Maryse, se laissant faire… Ma main gauche caressait sa poitrine, passant lentement d’un sein à l’autre, effleurant ses tétons que j’entrapercevais, passant sur ses côtes, le haut du ventre, remontant sur son cou… Elle sourit sous mes douces et lentes caresses.
Elle sursauta quand je déposai l’autre main sur ses hanches. Je pris mon temps à la caresser lentement son ventre, ses hanches, le haut de ses cuisses, passant au-dessus de sa culotte en frôlant son pubis recouvert de dentelles. Je sentais la chair de poule parcourir sa peau sous mes caresses, qui continuèrent un moment. J’aimais ressentir son corps sous mes mains. Puis, passant mes mains, sous ses fesses, je lui retirai sa culotte, juste aidé par un léger mouvement de son bassin. Elle garda les yeux clos alors que je la voyais totalement nue. Son sexe était, dans la pénombre, un ravissement. Une toison claire laissait transparaître ses lèvres intimes doucement colorées.
Je me relevai pour me déshabiller rapidement. Je me retrouvai vite tout aussi nu qu’elle, le sexe déjà tendu d’excitation devant Maryse offerte. Tout en gardant les yeux fermés, elle me dit, dans un murmure « Il y a des préservatifs et du lubrifiant sur la table de chevet, pouvez-vous les utiliser ? ».
« Oui, bien sûr » Répondis-je. Je m’approchai de la table de chevet pour prendre l’emballage du préservatif et la petite bouteille de gel et la rejoignis rapidement. Ma main se posa délicatement sur sa cuisse, juste au-dessus du genou. Je me remis à la caresser lentement, tout en remontant la main lentement, passant de l’extérieur à l’intérieur de sa cuisse, écartant lentement sa jambe de l’autre jambe. Ma main remonta jusqu’à son entrejambe que je caressai du bout du pouce, ressentant le léger tressaillement de Maryse. Mon autre main vint se poser délicatement sur son ventre, pour ensuite remonter sur sa poitrine, où ses tétons s’étaient dressés et durcis.
Je caressai son pubis et son sexe sous sa toison. De l’autre main, j’ouvris la bouteille de gel lubrifiant pour en déposer une noisette sur mon majeur qui s’insinua ensuite entre ses lèvres intimes. Mon doigt descendit depuis son clitoris jusqu’à l’entrée de son vagin, remonta lentement pour redescendre, aidé par le lubrifiant. Je remis une noisette sur mon doigt pour en glisser dans son vagin, alors qu’elle commençait à légèrement bouger du bassin sous mes caresses. Je continuais à caresser son sexe, à y introduire une phalange de mon majeur tout en stimulant du pouce la zone de son clitoris. Mon autre main était remontée sur sa poitrine, caressant puis malaxant plus fortement son sein.
Je sentis son sexe devenir de plus en plus accueillant, mon doigt s’introduisant plus facilement avec le gel mais aussi une humidité se faisant de plus en plus ressentir. Je me baissai pour déposer mes lèvres sur son ventre. Je bougeai pour me retrouver entre ses jambes, accroupi devant le lit. Je descendis ma tête vers son pubis tout en déposant de légers baisers sur sa peau. Mes lèvres atterrirent sur son pubis lorsqu’une main se posa sur ma tête, caressant mes cheveux. Je respirai son odeur intime et embrassai son sexe. J’entrouvris mes lèvres pour sortir la langue et partir avec à la recherche de son clitoris. Je le trouvai et jouai avec du bout de langue, ressentant le plaisir monté en Maryse, par ses mouvements de bassin et sa main caressant mes cheveux. Ma langue descendit entre ses lèvres intimes pour entrer en elle. Je léchai cette zone douceâtre et remontai ma langue, et puis je redescendis … Je donnai de longs coups de langue.
Je ne pus résister bien longtemps à l’envie de la posséder. Rapidement, je mis l’armure de latex autour de mon sexe raide et me présentai devant elle, toujours offerte et les yeux clos. Je fis glisser mon gland en elle, essayant de ne pas être trop brutal en la pénétrant. Elle tressaillit sous la pénétration, se crispa un peu, pour se détendre enfin et s’ouvrant, s’offrant à moi. Je pus la pénétrer lentement et entièrement et commençai à aller et venir en elle, la sentant accompagner mes gestes de son bassin.
Elle demanda « Est-ce que je peux vous chevaucher ? »
Je répondis oui tout en me dégageant d’elle et m’allongeant près d’elle. Elle ouvrit les yeux, embrassa mon épaule pour se redresser et se mettre au-dessus de moi, ses cuisses de part et d’autre de mon corps. Elle guida mon sexe vers le sien du bout du doigt et, lentement accueillit ma verge en elle. Elle bougea lentement pour parfaire sa position sur moi et commença à monter et descendre sur moi qui l’aidai avec des mouvements de bassin.
Elle se redressa bien droite, me laissant voir sa poitrine bouger sous nos mouvements coordonnés. Elle prit appui de ses deux mains sur ma poitrine. Je posai une main sur sa poitrine pour caresser et titiller son téton alors que l’autre main passa sous son ventre pour tendre un doigt vers son clitoris et le titiller aussi. Rapidement, elle sera fortement ses doigts sur mon torse, arrêta de m’accompagner dans les mouvements de va-et-vient. Elle jouissait en silence. Je continuai mes mouvements de bassin jusqu’à ce qu’elle saffale sur moi, le souffle court et rapide… me glissant dans l’oreille un doux « merci ».
Je la laissai reprendre son souffle, moi toujours en elle. Elle se dégagea de moi au bout d’un moment pour se mettre en position de levrette. « Viens en moi » me dit-elle. Je me redressai et me mis derrière elle. Elle passa une main sous elle pour cueillir mon sexe et le diriger en elle. D’un coup de rein, je me retrouvai de nouveau pris dans son sexe, douce prison pour ma verge. La tenant par les hanches, je la pris avec des coups de reins de plus en plus poussés et fort, sentant ma propre jouissance arriver. Je jouis en elle.
Je me retirai pour m’allonger près d’elle la remerciant aussi. Elle sourit et rit tout en prenant ma main pour la baiser. Puis m’indiqua la direction de la salle de bain et de la douche, si je voulais me rafraichir. Je pris ça comme signe de la fin de nos ébats. Et reprenant mes habits laissés au sol, je la quittai, toujours nue et désirable.
Je pris rapidement une douche et sortant de la salle de bain, trouvai la chambre close. Je descendis donc au rez-de-chaussée, où m’attendait son mari. Une certaine gêne s’installa entre nous avant qu’il me posa une question :
_ « Alors, comment c’était ?
— Totalement agréable.
— Tout s’est bien passé ?
— Oui, tout à fait.
Nos premiers échanges post-ébats furent un peu surréalistes et nous fûmes tous les deux gênés, ne sachant quoi dire. Pensant qu’il souhaitait me voir partir, je pris rapidement congé en laissant mes coordonnées. Au cas où…
(Si mon récit vous a plu et que vous souhaitez voir continuer ces rencontres, faites-moi signe ou laissez-moi un commentaire. Au plaisir)