Aline, ma compagne, et sa fille Angèle ont programmé un week-end à Londres en vue de bien profiter des soldes. Le vendredi soir, de Nantes, c’est une simple formalité de se poser en à peine deux heures à Coven Garden et Regent Street. A bas le Shuttle et vive Ryanair, quand ça marche ! A l’aube de mes soixante ans, j’aime assez me retrouver seul et disposer de quelques jours et quelques nuits de pleine liberté. Un temps ouvert à toutes formes d’improvisation et à toutes possibilités d’étonnement.
Pendant le trajet, sachant que nous allions disposer d’environ une heure pour dîner, Angèle a proposé à sa tendre amie Manu de nous rejoindre à l’aéroport Nantes-Atlantique, plus précisément au Grand Comptoir, un restaurant inspiré des grandes brasseries dans une atmosphère plus actuelle satisfaisant grandement sa clientèle de passage. Manu n’est pas une étrangère avec nous, loin s’en faut. Depuis plusieurs mois, elle s’intègre sans minauderies inutiles à nos soirées libertines domestiques. Sans que ce soit systématique, elle se joint volontiers aux câlins coquins de notre couple en fin de soirée. (Voir parties 1 et 2). Manu est jeune, très ouverte sur le monde et elle trouve dans notre foyer une écoute et une ambiance de liberté (ou libertine) qu’elle n’a jamais connu dans son cercle familial. Son physique m’émoustille facilement.
Après l’enregistrement des bagages, nous nous retrouvons tous les quatre autour d’un plateau de fruits de mer dont l’option a fait rapidement l’unanimité. Aline me renouvelle les dernières consignes pour que la maison reste intacte tout le week-end et prodigue des conseils de prudence quant à la partie de chasse aux canards prévue dimanche matin autour d’un étang privé, proche du parc régional de Brière. Attentif, mais pas trop, aux attentions de ma très chère, je laisse trainer une oreille du côté des filles qui échangent sur leurs désarrois réciproques. Le sujet récurrent du moment tourne autour de la faiblesse de l’offre en matière de garçons un peu décoincés, capables de les faire grimper aux rideaux. Une remarque attire particulièrement mon attention :
— J’en suis au stade où je ne demanderais même pas qu’il me respecte, exprime Manu, qu’il me prenne pour sa pute, mais qu’il me prenne, putain ! Qu’il me prenne !
– Je sens que tu es prête à mordre Manu, tu as vraiment faim, ma chérie, rétorque Angèle.
Je ne rebondis pas sur cette indiscrétion et me contente de rassurer Aline en reprenant sur un ton badin la conversation, plus précisément en évoquant les mystères des pavillons de chasse hantés par des elfes en fin d’après-midi. Assez rapidement, le repas tire à sa fin et je me retrouve déjà en train d’embrasser mes voyageuses, aussitôt après avoir pris congés de Manu.
Sur le chemin du parking, je vois briller au loin dans la nuit d’automne l’enseigne bleue de l’Océania, un hôtel relativement bien classé assurant un service de qualité. Une idée de vieux fou me passe par la tête : me taper Manu dans une vaste suite de l’hôtel Océania. Sans réfléchir, je saute sur mon téléphone pour vérifier les disponibilités d’accueil. A mon grand regret, de vastes suites, point du tout. Mais la formule « Chambre Confort Triple », avec un grand lit et un canapé convertible, semble modestement s’en rapprocher. En à peine dix minutes je suis à l’accueil et deviens l’heureux locataire éphémère de la chambre 512, au cinquième étage. Ne disposant d’aucun bagage, je prends l’ascenseur les mains dans les poches, si on peut dire.
Spacieuse et éclairée d’une douce lumière tamisée, je suis tout de suite convaincu que ces lieux feraient l’affaire de mon projet coquin. Il ne me reste plus qu’à diriger la belle jusqu’à l’antre du loup. Heureusement, depuis la dernière escapade des deux filles à Amsterdam, je dispose du numéro de Manu dans mon répertoire.
Je tente un SMS racoleur, mais bien à propos :
— Recherche petite pute, genre suggar-baby, dévouée et discrète. CH 512. Hôtel Océania. Aéroport.
Une poignée de secondes plus tard, le « cling » de ma messagerie m’interpelle :
— Jean-Christophe, je te rappelle que nous avons « échangé » nos numéros. Tu comprends ce que ça veut dire ? Si tu comptais jouer à cache-cache, c’est mort !
Oh putain ! Là, je me sens con. Même très con. Tellement con que je n’ose pas donner suite. Je suis pris au dépourvu. Je n’avais pas du tout imaginé ce scénario. Je ne sais plus quoi faire, je décide donc de prendre mon temps et de réfléchir un peu avant de répondre.
J’en suis encore à mes déductions et mes calculs vaseux quand le téléphone de la chambre retentit. C’est l’accueil :
— Monsieur Delmas, votre nièce vient d’arriver, souhaitez-vous que nous l’accompagnions jusqu’à votre chambre ?
– Bien sûr, bafouille-je maladroitement.
Je ne sais plus où me mettre, Manu va entrer dans cette chambre où je fais figure de gros balourd et mon esprit est maintenant très éloigné de mes fantasmes de tout à l’heure.
Deux coups à la porte. J’ouvre et Manu s’introduit en m’imposant un regard dominateur.
— Bonsoir tonton, lance-t-elle.
Le liftier s’éclipse avec un demi-sourire en disant long sur ce qu’il pense de la situation et nous voilà face à face dans cette immense chambre.
— Tu n’étais pas encore partie ? Ou tu as fait demi-tour, lui demande-je
— J’étais en train de faire le plein à la station et il y avait une belle queue. Je dois t’avouer que ton SMS m’a pliée en deux. Franchement, ça fait un peu vieux schnock. Tu ne pouvais pas faire plus simple ?
– Je sais, c’est un peu ridicule, mais j’avais une grosse envie et peu d’inspiration.
– J’ai beaucoup ri, mais en même temps, ta proposition salace me permettrait de d’aborder un fantasme récurant pour moi, presque obsessionnel ces derniers jours, ou ces dernières nuits plutôt. Je me demande en effet ce que c’est que se mettre dans la peau d’une fille qui se vend à un gars qui ne lui plait pas et je m’interroge sur mes capacités à tenir le cap dans ces circonstances particulières.
– Nous sommes donc faits pour nous entendre, dis-je en l’interrompant, ravi de la tournure des événements.
– C ’est bien une petite pute que tu veux ce soir, rien à voir avec la douce amie de ta fille Angèle, eh bien, soit, je suis ta petite pute, dit-elle en se débarrassant de sa doudoune au col de fourrure. Tu me laisses la salle d’eau cinq minutes ?
– Bien sûr, je t’en prie.
Sa désinvolture me fait déjà bander. Cette fille me surprend de plus en plus chaque jour. Elle n’a même pas vingt-cinq ans et elle a l’aplomb d’une maitresse femme. Son talent, à entrer dans un rôle et une situation nouvelle, est sans pareil (voir les parties 1 et 2). Bien que nous ayons déjà fait intimement connaissance, c’est une nouvelle Manu que je côtoie ce soir. Les bruits de la salle de bain me laissent imaginer le soin qu’elle est en train d’apporter à ce corps qui me tourmente de plus en plus souvent, et de plus en plus intensément.
Elle sort, juste vêtue de son T-shirt lui descendant à peine au ras de la foufoune et laissant dépasser ses longues jambes fines. Ses longs cheveux roux s’étalent sur ses épaules et tombes jusqu’à la naissance de ses seins.
— Alors, tu fais ton timide ? Tu n’as même pas pris la peine d’enlever ta veste. Approche un peu mon grand garçon, lance-t-elle en effrontée. Tu as pensé à mon petit cadeau ?
Nez à nez, ou presque, je tente de lui rouler une pelle.
— Je n’embrasse pas, tu as pensé à mon petit cadeau ?
– Ton cadeau ?
– C’est deux cents euros ce soir, Jean-Christophe.
– Mais je n’ai pas cette somme sur moi.
– Tu as combien ?
Je fouille dans la poche arrière de mon jean et fais l’inventaire de mon portefeuille.
— Cent vingt-cinq euros, Manu, ça peut aller ?
– Tu verras bien jusqu’où ça peut aller, conclut-elle.
Je lui dépose les cent vingt-cinq euros sur le meuble de chevet, Manu les recompte et les glisse dans son sac à main.
Manu revient vers moi, comme à un chat arriverait sur une proie qu’il sait captive et avec laquelle il espère s’amuser un peu avant de mordre dedans. Elle glisse ses deux mains sur mes épaules, sous la veste et la fait glisser lentement le long de mes bras. Elle a de nouveau le nez collé sur mon menton et je baisse un peu mon visage pour sucer la belle fraise qui lui sert de bouche. Manu a un visage d’enfant, tout est doux et tendre chez cette fille à croquer.
— Je n’embrasse pas, Jean-Christophe, une pute n’embrasse pas, c’est la règle. D’ailleurs, tu le sais bien, ne fais pas l’innocent. Ne me dis pas que tu n’as jamais cédé à la tentation.
– Mais Manu, c’est différent entre nous, je t’ai déjà embrassée et tu ne t’en es jamais plainte que je sache.
– C’est toi, Jean-Christophe, qui a donné le ton en passant commande, je ne dérogerai pas à mon engagement, petite pute, tu voulais ; petite pute, tu auras.
Manu défait un à un les boutons de ma chemise en me collant à chaque fois un bisou dans l’échancrure, elle sort du pantalon le pan de mon vêtement et s’emploie ensuite à libérer un à un mes poignets. Dans cette position, je ne vois plus son visage, enfoui sous ses cheveux ramenés sur le devant. La boucle de ma ceinture ne lui résiste pas longtemps et me poussant un peu, je m’assieds au bord du lit, elle tire sur les jambières du pantalon et me laisse en slip-chaussettes. En inclinant son buste j’entrevois ses deux tétons par l’encolure du t-shirt et malgré tout, à cet instant même, je dois reconnaitre que je ne bande plus beaucoup parce que je suis en train de mesurer le ridicule de la situation. Casanova devait s’y prendre autrement. Pas bégueule, elle reste à genoux pour rouler méthodiquement une à une mes chaussettes.
Je suis là, tel un puceau dans le doute, à regarder cette nymphette m’éplucher. Satisfaite de cette première étape, en partant de mes genoux, elle remonte ses mains à l’intérieur de mes cuisses avec une lenteur perverse. Elle sait que je sais où elle va. Je sais qu’elle sait que j’en crève de désir. D’ailleurs, mon boxer se dilate un peu sur le devant et, passant par une jambière, elle attrape le tube qui pointe maintenant son nez. Enfin, non, elle ne l’attrape pas, c’est juste ce que je croyais, ou ce que je voulais un peu trop fort. Elle l’écarte de la main droite en passant dessous et se saisit de mes couilles en feu. Sa main est plutôt petite, mais elle a de la poigne, elle me les prend à la base et les tire vers le bas, vers elle donc. Elle s’immisce entre mes genoux et se rapproche de mon centre de gravité du moment.
Elle sort mon zob de la main gauche, le relève et enfourne un testicule comme elle goberait un grain de Chasselas sur la grappe et elle le triture avec ses lèvres et sa langue, non pour en extraire immédiatement les saveurs, seulement pour accélérer la production du jus fécond. De l’un, elle passe à l’autre et ce, avec une aisance surprenante. Des bourses, elle remonte vers la base de la hampe en mordillant la peau par endroit et en mordant aussi à pleine gueule tel le chien qui veut rapporter son os. Elle bave abondamment et émet des bruits de succion intempestifs. Sa langue s’attarde le long du frein et titille toutes ses terminaisons ultrasensibles et loge enfin mon gland dans sa bouche humide. Bizarrement, ayant remonté sa main, elle souffle projetant de faire gonfler le prépuce le recouvrant encore, et ça marche. Elle découvre ensuite la partie charnue afin de mieux la lécher et la téter.
C’est bon. Au-delà de toute espérance. Elle me pompe proprement, méthodiquement, avec douceur et fermeté. Quand elle fait une pause, elle crache sur l’objet et améliore encore mes sensations. Tant et si bien que je sens l’orage gronder, des éclairs me traverser la tête. Manu s’en rend compte immédiatement et me serre maintenant à deux mains la base de la verge et contient au mieux ma jouissance. Prudente, elle cesse de me pomper.
— Il faut en garder pour toute la soirée, n’est-ce-pas, Papy ? Quand le chasseur ne dispose que d’une cartouche, il faut la réserver pour le plus beau gibier, s’exclame-t-elle en riant.
Tout en concluant cette phase préliminaire, Manu se relève et vient s’allonger sur le lit. Elle est reposée et souriante, son t-shirt ne lui recouvre plus que sa frêle poitrine, ses genoux sont relevés, les cuisses à demi-fermées.
— Un père de famille, bourgeois qui plus est, ça doit baiser en missionnaire, me demande-t-elle
— Ça peut aussi se faire comme ça, réponds-je sans conviction en me glissant à quatre pattes pour la surplomber.
Je m’attarde sur son pubis et tenter une léchouille maladroite :
— Je te remercie de l’attention, mais réserve plutôt ça à ta femme, pour moi, ça ira comme ça.
– J’ai tellement envie.
– Eh bien, vas-y, donne le meilleur de ta personne et qu’on en finisse.
Cette dernière réflexion m’a énervé, voire même dégoûté. Je passe mon genou droit, lui écarte les jambes et je suis prêt à l’embrocher. Manu me stoppe en me montrant un préservatif à enfiler.
J’acquiesce, estimant en effet que ce serait plus logique et prudent ainsi. J’enfile donc le condom et reprend ma position antérieure. Manu écarte les cuisses en vraie professionnelle, sa tête est inclinée sur l’oreiller, à demi-cachée dans sa crinière, elle ferme les yeux. J’enfile son con avec violence et elle accuse le coup en couinant de douleur et en esquissant une grimace. Ses mains sont de part et d’autre de son corps inerte. La parfaite étoile de mer. Si ce n’était la jeunesse de ses tissus et de ses chairs, ma bite serait carrément dans le mou. Baiser une vache endormie doit donner plus de sensations. Du coup, je me mets à la limer comme un forcené, sans penser à rien d’autre qu’à la giclée qu’allaient produire mes couilles enflées. Je souffle tel un buffle escaladant une colline, je transpire, je pousse des reins et la petite prend cher. J’accélère le rythme voulant en finir et ça marche plutôt bien, vu qu’à ce stade, je bloque tout et accélère les derniers va-et-vient. Je sais que dans deux, trois tours, maximum, les chiens seront lâchés.
Manu a suivi ma manuvre et profite d’un petit moment d’inattention de ma part, s’esquive et me fait déjanter totalement. Je tape dans les draps et me rabote le gland, heureusement protégé par le latex, sur le coton bien sec du drap. J’en gueule de douleur, ou de frustration, je ne sais plus.
— Cent vingt-cinq euros. Je crois que le compte est bon, me lance Manu, se dérobant sur l’autre moitié du lit avec un sourire carnassier.
– Tu déconnes, Manu, ou tu es une vraie salope ? Pas maintenant, c’est dégueulasse de ta part. Même une vraie pute ne ferait pas ça à un client.
– Pour deux ou trois cents euros, bien sûr que non, mais pour cent vingt-cinq, je suis sûr que si !
– Je te paierai tout à l’heure, promis, ce sera la même chose.
– Non, tout est payable d’avance. Va voir à l’accueil, avec ta CB, je crois que tu peux retirer des espèces.
– Non Manu, je t’en supplie, ne me fais pas cette vacherie.
– Jean-Christophe, tu voulais garder des souvenirs de cette soirée, qu’elle devienne inoubliable. Tu peux compter sur moi. Va chercher tous les euros qui correspondent à l’idée que tu te fais d’un moment exceptionnel, sinon, tintin
Ne voyant aucune négociation possible, je m’apprête à renoncer et à renvoyer Manu dans ses appartements. Mais l’envie de cette pute improvisée est plus forte que toute pudeur. Je renfile un à un mes vêtements et mes chaussures, je prends ma CB et je me retrouve à l’accueil devant un veilleur de nuit légèrement embrumé, sosie de Mister T. J’essaie de faire bonne figure et de ne pas montrer mon embarras en lui demandant de me dealer quelques billets. Il explose d’un rire tonitruant et me montre du doigt le GAB installé juste derrière la porte de l’ascenseur, sous l’escalier. J’aurais facilement pu éviter de me ridiculiser !
Pourvu des précieux sésames, je retourne au 512.
— Je n’ai que deux billets de cent euros, il n’y avait pas mieux, m’excuse-je en entrant.
– Les gros billets ne m’embarrassent pas tant que ça et j’ai les moyens de t’offrir la contrepartie, ne t’inquiète pas mon gros lapin, me rassure Manu qui semble somnoler à plat ventre. Mets-les directement dans mon sac à main.
Je m’exécute et me dessape sans attendre. Je suis consterné, ma bite est chamallow, petite et bleu pâle. Va-t-elle se remettre de toutes ces émotions ?
Constatant après moi le désastre, Manu, certainement apitoyée, me lance :
— Je reprends les affaires en main, Jean-Christophe ?
– ?
Sans attendre ma réponse, Manu se retrouve debout face à moi, la main sur ma pauvre misère de queue. Elle s’approche au plus près de mon visage et se met à me bouffer littéralement les lèvres et la langue. Je n’y comprends plus rien. Au fil de ce royal baiser, tant espéré, elle me branle lentement d’un va-et-vient d’une grande souplesse. Le double effet Kiss-cool est flagrant, j’arbore derechef une bite de cervidé en rut. Elle prend son temps, Manu est une artiste, elle aspire, elle lèche, s’offre même de minauder en femelle amoureuse et me glisse à l’oreille :
— Cricri, tu pourrais me faire jouir pour le même prix ?
Mes doigts glissent déjà dans sa moule trempée, je caresse son clito, et en passant, je m’attarde à la lisière de son anus. Nous sommes toujours debout, affairés comme deux adolescents qui se découvrent. Chacun occupé à faire monter le désir de l’autre. Mes mains remontent et éjectent le t-shirt. Ses seins contre ma poitrine pointent des tétons tendus d’envie. Ma petite bedaine frotte son ventre plat et sa main ne se lasse pas de me branler le chibre. Je descends le long de ses reins et glisse vers sa raie d’une infinie douceur, sa cambrure m’offre de ce côté une rosette serrée à détendre. Son corps ondule, son bassin m’appelle, elle passe ma queue entre ses jambes et me serre bien sans que je puisse la pénétrer aussitôt. Manu est à cheval sur mon sexe raidi à outrance et le couvre de ses sécrétions, elle semble le préparer à un office qu’elle imagine déjà, à une cérémonie dont elle maîtrise tous les codes. Je titille sans ménagement ses juvéniles nénés et, à force de s’astiquer le minou sur la potence, elle se sent partir.
Manu m’arrache la moitié du dos de ses griffes et elle jouit de manière très ostensible, en feulant, en râlant, en riant. Plus son orgasme s’amplifie, plus la pression de ses cuisses sur ma bite mon fait bander.
Manu finit par s’apaiser un peu et me glisse :
— A toi, mon Cricri, je sais trop bien ce que tu aimes !
Joignant le geste à la parole, Manu s’installe aussitôt au bord du lit, en levrette, les mains agrippant de part et d’autre ses fesses pour bien mettre en évidence une moule rosée, superbe de jeunesse, surplombée par l’il de Cyclope de son anneau tentateur. A ce stade, je perds pied, je perds la tête et ne sais plus à quel saint me vouer. Tout à l’heure, Manu me menait à la baguette, dirigeait les opérations et la voilà en self-service, plus active que jamais. Je mouille la tête de mon zob dans sa fontaine de jouvence, je le glisse lentement, mais juste à moitié. Je ressors sans précipitation, revient sans empressement, peut-être un peu plus profondément, m’extirpe de nouveau et me pose en sortant sur l’entrée de la grotte interdite. En sentant mon approche, Manu se relâche et entrouvre l’huis qui ne résiste pas à ma poussée ferme et bien placée. Mon nud, calé dans l’entrée, est accueilli par un long gémissement de ma partenaire, manifestation propice à ma stimulation. Je pénètre Manu jusqu’au plus profond.
Je ne suis pas équipé comme un athlète, mais quand mes couilles frappent le fessier de la belle, je sens bien qu’elle y trouve son compte. Après cette prise de position affirmée, je l’encule sans ménagement. Je défonce. Je sors-je rentre. Je rentre-je sors et Manu n’arrête pas de m’insulter :
— Espèce de vieux salaud, tu en rêvais de reprendre ce cul de jeunette à l’insu de ta femme. Tu bandes là, tu en veux de mon trou. Mais vas-y, ne fais pas ta mijaurée, décalque-moi ! Déchire-moi le fion, ne jouis pas pour l’instant, laisse encore gonfler ta queue.
Je veux marquer une pause, le souffle commence à me manquer :
— Je te préviens, ne mollis pas, maintenant, il n’y a qu’une issue, ça ne va pas être long, vas-y vieux porc, ta Manu va jouir, allez, tu vas pouvoir venir. Allez, viens, viens maintenant, viens.
Je n’en peux plus, je me cabre et j’envoie en collant violemment ses cuisses aux miennes et en clouant son cul sur mon chibre. Je gicle deux ou trois fois plus qu’à l’accoutumée, je l’inonde et je fléchis sur mes jambes pour me retrouver assis par terre, la tête entre ses pieds à ses pieds. Manu m’a tué.
— Mon Cricri, est-ce que tu connais maintenant la différence entre un pute à cent vingt-cinq euros et une escort-girl à trois cent vingt-cinq euros ?
– Je m’en souviendrais, Manu, je m’en souviendrais.