Comment en vient-on aux relations en groupe ?
Il faut aimer le sexe, bien sûr, la multiplication des partenaires, mais sans doute aussi avoir de fortes tendances exhibitionnistes et prendre plaisir aux situations de voyeurisme.
Ce sont toutes ces raisons qui, mon mari Denis et moi, nous ont poussés d’abord vers le triolisme et l’échangisme avant de tenter des aventures où un plus grand nombre de partenaires s’étreignait, s’accouplait avec et autour de nous. Je n’ai pas l’impression d’être une femme plus vicieuse ou plus salope qu’une autre. Je me considère encore moins comme perverse ou dépravée. J’accepte mes fantasmes et mes désirs, c’est tout. J’adore mon mari, je jouis sans problème et très fort quand je suis seule avec lui.
Je crois même que notre amour, notre confiance réciproque et notre complicité sont devenus encore plus intenses depuis que nous ’libertinons’ à plusieurs. Je ne suis pas jalouse quand je le vois dans les bras d’une autre femme. Cela m’excite, au contraire, et je suis heureuse pour lui. La normalité est-elle de faire l’amour toute sa vie avec la même personne et ne désirer qu’elle ? Je ne le crois pas.
Qui peut empêcher Denis de bander pour une autre jolie fille, mis à part une moralité castratrice qui refuse la jouissance et le plaisir ? Je ne veux pas apparaître à vos yeux comme une militante inconditionnelle de la partouze mais je cherche juste à déculpabiliser ceux qui ont des envies sexuelles différentes de celles que la société nous impose ouvertement ou plus sournoisement.
Je préfère voir mon mari prendre son pied et baiser des femmes devant moi plutôt que d’apprendre qu’il collectionnait les maîtresses à mon insu. Tricher et mentir sont encore plus horribles à mes yeux, pourtant c’est une situation hypocrite que vit un grand nombre de couples. Par contre, arriver à parler de ses fantasmes et les réaliser avec la personne que l’on aime est quelque chose de fantastique.
Je n’oublierai jamais ma première partouze. J’étais assez inquiète, intimidée. J’avais vingt-huit ans. Denis avait contacté un couple par petites annonces. Elle, quarante-trois ans, lui quarante-cinq, ils organisaient régulièrement des soirées dans un mas de l’arrière pays niçois. Nous habitons Dijon et nous avons attendu, après une longue correspondance et plusieurs coups de fils, les vacances d’été pour les rencontrer et nous joindre à leurs réunions libertines.
Le cadre était superbe : une grande bâtisse restaurée, en pierres sèches, avec un parc fleuri de lauriers roses, bougainvilliers et jasmins. J’avais pu profiter, auparavant, des plages de la Côte d’Azur pour donner un joli teint doré à ma peau. J’étais intégralement bronzé et portais des jolis dessous en dentelle blanche sous une robe courte et légère. Nous étions une dizaine de couple réunis. Denis et moi étions les plus jeunes mais cela ne me dérangeait pas du tout. La soirée était très bien organisée : un grand salon avec une lumière feutrée, un buffet où on ne comptait pas les bouteilles de champagne dans des seaux à glace, et une musique douce. J’ai bu plusieurs coupes de champagne pour me détendre. J’étais déjà excitée mais pas très à l’aise devant tout ce monde. Je me posais des tas de questions. Me trouvait-on sexy ? Quel était l’homme qui viendrait m’aborder le premier ? Que me ferait-il ? Où me conduirait-il ? Pourrais-je faire l’amour avec tant de gens autour de moi ? Quelle était la femme qui attirait le plus Denis ?
Malgré cela, mon sexe s’humidifiait de plus et inondait ma culotte. C’est Richard, l’homme chez qui nous étions conviés, qui est venu, le premier, m’inviter à danser. Ensuite, les choses se sont passées comme dans un tourbillon. Un tourbillon de délicieuses sensations. Richard m’a embrassée et a commencé à caresser mes seins menus à travers ma robe. Son baiser et ses mains me firent frémir dans tout le corps. Après deux slows dansés dans ses bras, je l’ai accompagné vers un petit canapé. Il m’a déshabillée, commençant par dénuder mes seins qu’il a longuement caressés et léchés. Mon anxiété disparaissait au fur et à mesure que mon excitation s’accroissait. D’autres couples s’étaient formés autour de nous. Denis flirtait avec une superbe rousse, toute vêtue de cuir et âgée d’une quarantaine d’année. Je ne fus pas étonnée de voir qu’il avait choisi cette femme pulpeuse dotée d’une paire de seins énormes.
Me sentant plus détendue et moins crispée, j’ai fini par prendre des initiatives à mon tour et par caresser la queue de mon partenaire, à travers sa braguette, avant de la libérer. Il bandait très dur. J’ai attendu qu’il me débarrasse de ma robe pour me glisser entre ses cuisses et le sucer. Je ne portais plus que ma culotte et mes chaussures et soudain, j’ai complètement perdu la tête. Tout le monde baisait autour de nous et je n’avais plus qu’une seule envie : me donner à fond. Richard a retiré mon slip. Il s’est étendu sur le canapé et m’a fait venir tête bêche sur lui. Sa langue s’est attardée sur ma chatte puis sur mon anus. Je gémissais déjà, son sexe toujours entre mes lèvres, quand il m’a pénétrée avec ses doigts. A quelques mètres de nous, Denis se faisait sucer par la jolie rousse, sa queue comprimée entre les deux seins lourds.
J’avais l’impression de couler comme une vraie fontaine sous la langue et les doigts de Richard. Il explorait profondément mes deux orifices dans une ambiance totalement débridée, à présent. Les râles et les cris de plaisirs des autres couples se mêlaient aux miens.
Richard s’est de nouveau assis sur le canapé et m’a demandé de venir chevaucher son sexe. Je m’y suis empalée dessus pendant qu’il caressait mes seins. M’afficher aussi impudiquement décuplait mes sensations. Au bout d’un moment, il a voulu me faire changer d’orifice. Il s’est retiré de ma chatte et a glissé sa queue entre mes fesses. Dès que j’ai senti son gland presser mon anus, je n’ai eu qu’à m’y enfoncer lentement dessus. J’étais déjà au bord de l’orgasme et faisais tout mon possible pour le contenir, voulant profiter encore de ce délicieux moment. Quand un autre homme est venu présenter sa queue tendue devant mes lèvres, je n’ai pas hésité à ouvrir ma bouche et à la sucer. J’étais déchaînée, hors de moi. Richard a préféré revenir dans ma chatte, pour jouir, et son orgasme a déclenché le mien. Je n’ai pas pu m’empêcher de crier tellement c’était fort et violent. Tous les muscles de mon corps étaient tétanisés. Celui que je suçais n’a pas joui dans ma bouche et il a proposé à Richard de me prendre en sandwich, sur la moquette. L’autre homme s’est glissé dans ma chatte, alors que j’étais à quatre pattes sur lui et Richard m’a sodomisée. Et toute la nuit, je me suis donnée à tous ceux qui ont eu envie de moi. Nous sommes restés le week-end entier dans ce mas.
Le lendemain, il ne restait que quatre couples à avoir dormi sur place et nous avons passé l’après-midi à faire l’amour autour de la piscine. Depuis, Denis et moi, sont devenus des adeptes de l’amour en groupe même si nous aimons toujours autant nous retrouver rien que tous les deux pour jouir ensemble. Les partouzes sont juste un petit piment qui vient, de temps en temps, enrichir et diversifier notre vie sexuelle.