Chapitre 3 :
Dorénavant, le voyage vers l’Andalousie va prendre une autre tournure.
Suite à notre conversation Ô combien bizarre, Marion va tout simplement m’ignorer. Enfin, sauf en présence des parents, évidemment, sinon, ils trouveraient ça louche. Par contre, quand on se trouve que tous les deux là-haut, dans la capucine, c’est un froid glacial qui s’installe entre nous. Elle passe donc son temps le nez dans un épais bouquin de Marc Lévy, et moi, sur ma console.
Plusieurs fois, je la regarde pour tenter de briser la glace mais, à chaque fois, je me ravise. C’est trop tard, le mal est fait, comme on dit. Je pense que Marion s’aperçoit de ma gêne et de mon envie de réconciliation car, pour finir, elle passera le reste du trajet en bas, tandis que moi, je reste là-haut. Du coup, je rumine tout seul dans mon coin, pendant que Marion continue de bouquiner, tout en échangeant de temps en temps quelques mots avec nos parents, comme si de rien n’était.
En même temps, ça m’énerve, mais d’un autre côté, je la comprends : nous n’aurions jamais dû avoir cette conversation, jamais ! C’était… c’était la limite à ne pas franchir entre frère et sur, voilà, c’est allé trop loin ! En tout cas, si la situation ne s’améliore pas rapidement, elles vont être sympas, ces vacances…
Lorsque nous nous arrêtons manger et dormir sur une aire d’autoroute et que je me retrouve à table face à Marion, rebelote : elle déconne avec moi comme elle l’a toujours fait. Quelle bonne comédienne, nos parents n’y voient que du feu, évidemment, et ils sont loin de se douter que, pendant le trajet, à quelques centimètres au dessus de leurs têtes, leurs propres enfants se sont avoués des choses qui dépassent l’entendement. Nous passons donc un bon moment à parler et à rigoler puis, après une rapide toilette dans les WC du camping-car, nous allons nous coucher.
Arrivé là-haut avec Marion, celle-ci se trouve déjà dans son duvet, et elle me tourne le dos. Quelle petite peste ! Et puis merde, je tente un rapprochement ! Je m’approche donc d’elle, dégage une mèche de cheveux qui se trouve sur sa joue, puis, j’y dépose un rapide baiser. Sa peau est douce, et elle sent bon. Si seulement je pouvais… Non, pas maintenant, c’est pas le moment !
-Bonne nuit, lui dis-je simplement.
Je n’obtiens pas de réponse, évidemment. Je me glisse à mon tour dans mon duvet, ferme le rideau qui nous sépare du reste du camion, puis, je ferme les yeux. Le sommeil mettra longtemps à venir, très longtemps, même. En est-il de même pour Marion ? Je l’ignore et, bizarrement… je l’espère !
Une fois de plus, il est très tôt quand mon père reprend la route. Aujourd’hui, nous quitterons la France afin de dépasser enfin la frontière espagnole. Dès que le moteur commence à vrombir, je lève la tête et observe Marion. Cette dernière semble être toujours endormie. C’est pas étonnant étant donné l’heure. Du coup, je me rendors aussi, au rythme des soubresauts du camion.
Une nouvelle fois, je rêve de Marion. Celle-ci est à nouveau en tee-shirt, petite culotte, et les jambes nues. Elle me tourne le dos, dans la cuisine familiale, et s’active aux fourneaux. Du coup, je lui matte les fesses, ses jolies fesses rebondies, même. Je m’en approche et pose mes mains dessus afin de les malaxer. Elle se laisse faire et laisse échapper quelques petits gémissements. J’en profite donc pour passer ma main sous l’élastique de sa culotte, afin de continuer de lui tripoter le cul à même la peau. Une fois de plus, elle semble toujours aimer ça, et bascule sa tête en arrière afin de la poser sur mon épaule. J’en profite donc pour lui embrasser la joue, puis le cou, puis l’épaule, puis…
Soudainement, elle se retourne et me regarde d’un drôle d’air.
-On aurait pas dû ! Me dit-elle.
Je veux lui répondre, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Mes yeux se baisse vers ce qu’elle tient dans la main : il s’agit d’une poêle, et dedans est en train de frire une grosse bite fumante et à la peau flétrie par la chaleur.
-On aurait pas dû ! Me répète-t-elle d’une voix plus paniquée.
Je me réveille en sursaut, la respiration haletante et le visage ruisselant de sueur, et je me cogne aussitôt la tête contre le plafond de la capucine.
-Aïe, putain ! Je m’exclame.
Je me frotte vigoureusement le haut de la tête. À côté de moi, j’entends du bruit puis, une voix résonne.
-Ca va ?
-Tu me parles à nouveau ? Je réponds.
Pas de réponse, évidemment. Pourquoi je l’ai agressée comme ça, d’entrée de jeu ? Parce que je viens de rêver d’elle en train de faire cuire une bite ? En y repensant, ça doit être ça, oui.
-Désolé de t’avoir dérangé, me dit-elle, avant de se glisser à nouveau dans son duvet.
Pris de remords, je me rattrape aussitôt.
-Excuse-moi, Marion, je ne voulais pas que…
-Rien à foutre.
Au moins, ça a le mérite d’être clair…
Cette nouvelle journée est terriblement longue, encore plus longue que celle d’hier. Une fois de plus, Marion m’ignore en privé, mais fait comme si de rien était en public. Alors que nous traversons l’Espagne, elle passe le trajet en bas, et moi en haut, tout seul, comme un couillon.
Lorsque nous nous arrêtons faire un peu de tourisme à Saragosse, Marion va se changer, et revient avec une jupe courte rouge, et un débardeur blanc qui met bien en valeur sa jolie poitrine. Mes yeux ne peuvent se détacher de ses seins et, lorsqu’elle s’en aperçoit, elle me tourne aussitôt le dos. Et merde, comme si j’avais besoin de ça, tiens !
Nous passons donc quelques heures à flâner dans les rues du centre-ville de Saragosse, et nous en profitons pour manger notre premier repas dans ce beau pays. Évidemment, il fait chaud, et nous croisons plein de jolies nanas court-vêtues, ce qui n’est pas désagréable à regarder, bien au contraire. Seulement, quand mes yeux cachés par d’épaisses lunettes de soleil en profitent pour mater les jolies formes de toutes ces belles gonzesses, mon regard revient aussitôt à Marion. C’est elle la plus belle, un point c’est tout ! Moi qui, il y a quelques jours encore, fantasmait sur Jessica Alba, Halle Berry, Emma Watson, ou encore Virginie Efira, j’ai l’impression que tout ça, c’est de l’histoire ancienne. Dorénavant, la seule qui occupe mes rêves et à cause de qui je pourrais malencontreusement tâcher mes draps, c’est Marion, ma jolie petite sur ! Vous aurez beau me proposer toutes les plus belles filles de la planète, c’est toujours elle que je choisirais, désormais.
Bref, après cette petite promenade très sympathique, nous sommes de retour au camping-car et reprenons la route, Marion et moi toujours séparés, ce qui n’a pas l’air d’interpeller nos parents.
Mon père étant épuisé par ces trois jours de route, nous nous arrêtons à une cinquantaine de kilomètres de Saragosse, dans un petit camping qui ne paye pas de mine. Ensuite, le programme de la soirée est assez simple : glandage, douches, papote, repas et dodo. Une fois de plus, la promiscuité entre Marion et moi dans la capucine commence par m’émoustiller puis, constatant qu’elle ne semble toujours pas décidée à parler, nous nous couchons sans rien dire.
A six heures du matin, nous reprenons la route. Cette fois-ci, je ne relève pas la tête puisque je sais pertinemment que Marion m’ignorera une fois de plus. Je reste donc allongé, pensif, puis, je me rendors petit à petit.
Cette fois-ci, je rêve que je suis dans les sanitaires d’un camping. J’entends un jet d’eau couler à quelques mètres de moi. Toutes les douches sont fermées, sauf celle du milieu qui est entrouverte. De la vapeur d’eau émane de sous la porte. Je m’approche de cette porte puis, sans réfléchir davantage, je l’ouvre. Marion se trouve sous la douche, nue, et me tourne le dos. Je ne vois pas ses mains, et je devine qu’elle est en train de se toucher, puisqu’elle pousse quelques petits gémissements. Je profite donc de ce spectacle pendant quelques secondes puis, je me dévêtis, balance mes affaires dans un coin des sanitaires, et je m’approche de Marion, nu comme un ver. Quand ma main se pose sur son épaule, elle se retourne. L’eau ruisselle sur son visage et sur son corps, sa poitrine est sublime, et son sexe est rasé, ce qui le rend encore plus attrayant. Ses longs doigts jouent avec sa fente, et titillent également son petit bouton de chair. Moi, je n’ai qu’une envie : la pousser contre le mur de la douche, la soulever, et me fondre en elle. Pas lui faire l’amour, non, la baiser sauvagement. Seulement, à la place de ça, Marion m’adresse un sourire, puis son regard se dirige vers mon sexe qui est dur comme un barreau de chaise, et là, elle éclate de rire.
-T’as une petite bite ! S’exclame-t-elle, avant de rigoler à nouveau.
J’ai envie de lui montrer ce que je sais faire avec ma petite bite mais, à la place, elle rigole à nouveau, puis me tourne une nouvelle fois le dos, et recommence à se tripoter la chatte. Au loin, une voix résonne.
-Réveille toi…
Je n’ai aucune envie de me réveiller. Ni une, ni d’eux, je m’approche donc de Marion, la pousse contre un mur puis, je la retourne. Elle est toujours morte de rire.
-Ca te fait rire ? Je lui demande.
-Oui, t’as une petite bite !
Cette fois-ci, c’en est trop. Je la plaque contre le mur, lève sa jambe gauche puis, brutalement, mon sexe s’enfonce dans sa chatte, et je commence des va-et-vient.
-T’as une petite bite ! Répète-t-elle.
J’accélère donc les mouvements qui deviennent de plus en plus brutaux, mais elle continue de rigoler. Au loin, la voix résonne à nouveau.
-Réveille toi, frangin…
Toujours aucune envie de me réveiller. Marion trouve que j’ai une petite bite ? Ok. J’arrête donc de la besogner, et je remplace ma bite par un doigt, puis deux, puis trois. Je les tourne dans tous les sens et fait des va-et-vient, tout en lui titillant le bouton avec mon pouce.
-T’es aussi doué avec ta bite qu’avec ta main ! Me lance-t-elle, hilare.
-Ta gueule, putain !
Elle semble s’amuser de ma réaction, ce qui m’énerve encore plus. Plus elle se fout de ma gueule, plus mes gestes accélèrent, mais cela ne change rien. Au loin, j’entends à nouveau cette voix.
-Réveille-toi !
-J’ai pas envie ! Hurle-je intérieurement.
Soudainement, quelque chose me tire brutalement de mon sommeil. Une secousse à cause de la route ? Non. Mon cauchemar qui, finalement, aura eu raison de moi ? Non plus. Un coup de frein ? Non plus.
En ouvrant les yeux, je me retrouve quasiment nez à nez avec ma sur, l’air encore pas bien réveillée, le bas du corps caché par son duvet et le haut simplement vêtu d’un soutien-gorge à bretelle noir. Elle est belle à tomber, mais c’est pas ça le problème. Je lève la main pour allumer la veilleuse de la capucine. Aussitôt, je la vois : sa main est posée sur mon duvet, au niveau de mon sexe dur qui le déforme, et elle l’enserre.
-Éteint la lumière, imbécile, on pourrait nous voir !
Voyant que j’ai du mal à faire quoi que ce soit, elle lâche mon sexe et éteint elle même la lumière. J’en avais tout de même assez vu pour être complètement décontenancé. Elle me branlait, ou elle me tenait juste la bite ?
-Qu’est-ce qui te prend ? Je lui demande.
-Tu voulais pas te réveiller, j’y peux rien !
-C’était une raison pour me toucher la bite ?
-Désolé, j’ai trouvé que ça. En même temps, il faut dire que je voyais que ça !
-C’est à dire ?
-Tu veux que je te fasse un dessin ?
Pas la peine, j’avais compris. Le rêve érotique que je venais de faire et dans lequel se trouvait Marion m’était paru si réaliste que, du coup, j’avais eu une gaule d’enfer. Cependant, comme je dormais sur le dos, et ben… en effet, ça se voyait !
-Pas la peine, je lui réponds, gêné.
-Tu rêvais de quoi ? Ça avait l’air sympa, vu ton état…
-Qu’est-ce que ça peut te faire ? Et puis depuis quand tu me reparles ?
Cette question jette un froid, c’est évident. Seulement, celle qui a l’air la plus gênée, c’est Marion, car elle met du temps à répondre.
-Je sais que j’ai pas été cool avec toi, ces derniers jours. Seulement, il fallait… que je réfléchisse !
-J’avais cru remarquer, oui !
-Tu m’en veux ?
-Un peu oui, mais…
Marion m’interrompt en me déposant un délicat baiser sur la joue. Une fois de plus, j’ai des papillons dans le ventre, et mes joues deviennent écarlates.
-Ca va mieux ? Me demande-t-elle.
-Un peu, je bougonne.
Quelques secondes de silence s’installent avant que je reprenne la parole.
-À propos de quoi tu réfléchissais ?
-De nous deux. Je repensais à ce qu’on s’est dit ici même, il y a quelques jours, et… ça m’a troublé, beaucoup troublé, même…
-Dans quel sens ?
-Dans le sens où on est frère et sur, et on aurait jamais dû se dire tout ça…
-Tu m’as réveillé juste pour me dire ça ?
-C’est à dire que…
-Ok, c’était super intéressant, merci, je me recouche, maintenant !
Ni une ni deux, je me remets en position nuit, surtout énervé par le fait que Marion m’ai réveillé durant ce rêve dans lequel j’étais en train de la baiser sauvagement. Seulement, alors que je m’apprêtais à lui tourner le dos, elle empoigna une nouvelle fois mon sexe, sans la moindre hésitation.
-Ça va pas, non ? C’est une manie chez toi de me toucher la bite, maintenant ? M’énervais-je.
-Apparemment, il y a que comme ça que tu acceptes de m’écouter, donc tu me laisses pas beaucoup le choix.
-Donc tu me tripoteras la bite dès que j’aurais pas envie de t’écouter, maintenant ?
-Peut-être, et ça te déplairait pas, non ?
-Possible, grognai-je après quelques secondes.
La saleté ! Maintenant qu’elle sait que ne me laisse pas indifférent, bien au contraire, elle va en jouer, c’est sûr et certain !
-Je t’écoute, qu’est-ce que t’as à me dire ?
-Que je suis désolée, par exemple. Cette attirance qu’on a éprouvé l’un pour l’autre, elle n’était pas bien, pas bien du tout, même…
-Je sais, et je te promets que ça se reproduira plus.
-Je te crois pas…
-Pourquoi ?
-Parce que, avant que je te réveille, je sais que tu rêvais de moi. Tu as prononcé mon prénom, dans ton sommeil…
-Ah bon ? Je réponds, innocemment…
-Arrête de me prendre pour une cruche, s’il-te-plaît ! Tu me faisais quoi ?
-Et ben…
Cette fois-ci, si je suis franc avec elle, elle risque d’être surprise, très surprise, même, donc mieux vaut éviter ça.
-Vaut mieux pas que tu le saches…
-Tu me baisais ?
-Marion, bordel !
-Quoi ? Je pose juste la question, c’est tout !
Elle marque un temps d’arrêt, puis :
-En même temps, vu l’état de ton boxer, je sais pas si c’était vraiment la peine que je pose la question…
C’est qu’elle insiste en plus, la bougresse ! Extrêmement gêné par la situation, je ne trouve rien à lui répondre, mais cela n’a pas l’air de la déranger puisqu’elle enchaîne presque aussitôt.
-Ça ne peut plus durer comme ça, Quentin…
-Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? J’y peux rien si tu m’excites !
Je n’en reviens pas d’avoir dit ça comme ça, de but en blanc. En même temps, il faut dire ce qui est ! En plus, au moment où elle me parle, elle est simplement vêtu de son soutien-gorge noir, faiblement éclairé par le jour qui se lève en travers du lanterneau de la capucine, ce qui ne fait que la rendre encore plus belle.
-Au moins, ça à le mérite d’être clair, dit Marion, un peu décontenancée elle aussi.
-Je voulais pas le dire comme ça, c’est juste que…
-N’essaye pas de te rattraper, frérot, ça ne sert à rien. Et je te rappelle qu’on est deux fautifs dans l’histoire, donc tu n’as pas à t’en vouloir !
Sur ce coup-là, elle avait raison. Après tout, elle aussi s’était branlée en pensant à moi, donc pourquoi culpabiliserai-je d’en faire autant de mon côté ?
-T’as raison, admit-je.
Un nouveau long silence s’installa entre nous, avant que Marion ne le rompe.
-J’ai une idée, déclara-t-elle. Hého, Quentin, tu m’entends ?
-Hein ? Ah oui, pardon…
Une fois de plus, mon regard venait de se perdre entre sa poitrine, ses longues jambes nues et la culotte blanche qu’elle portait, chose qui, apparemment, ne lui avait pas échappé.
-J’ai une idée, je te dis, répéta-t-elle.
-C’est à dire ?
-Le problème, c’est pas que tu te branles en pensant à moi, et vice versa, c’est surtout qu’on est frère et sur, n’est-ce pas ?
-C’est vrai, oui…
-Dans ce cas-là, il faut que ça change !
-Comment ça ?
-Je viens d’inventer un super jeu ! Il s’appelle « Ni frère, ni sur » ! Le principe est simple : on va devoir inventer chacun un personnage, et faire connaissance. Ensuite, il arrivera ce qui arrivera, sauf que ça se passera pas entre nous, mais plutôt entre ces deux personnages !
-C’est ridicule, Marion !
-Mais non, ça peut être amusant, j’en suis sûre !
Je savais que ma sur avait beaucoup d’imagination mais là, ça allait loin. Elle venait tout simplement d’inventer un jeu qui allait peut-être pouvoir nous permettre de pouvoir baiser entre frère et sur ! Était-ce ridicule ou… ou quoi ? Ou était-ce une bonne idée ? En y réfléchissant une deuxième fois, peut-être…
-Je ne sais pas si c’est une bonne idée, dis-je, alors qu’au fond de moi, je mourrais d’envie de pouvoir passer à l’acte avec ma sur.
-Testons ce jeu, et on verra bien après, d’accord ?
-Pourquoi faire ça ici, dans cette capucine, alors que nos parents sont juste en dessous et qu’ils pourraient nous surprendre à tout moment ?
-Vu l’heure et connaissant papa, il va encore rouler pendant au moins deux bonnes heures avant de s’arrêter pour le petit-déjeuner, donc on est tranquilles pendant tout ce temps-là ! Pourquoi faire ça ici ? Justement, parce que je trouve ça… excitant !
Elle avait raison, une fois de plus. Non seulement c’était excitant mais, en plus, si il devait se passer quelque chose entre nous deux, je ne me voyais pas attendre davantage. Quant au fait que nos parents étaient juste à côté, et alors ? Il paraît que le fait d’avoir peur d’être pris sur le fait était un fantasme pour beaucoup de personnes, donc pourquoi pas tenter le coup ?
-Ok, finis-je par dire.
-Ok, quoi ?
-Je veux bien jouer.
-C’est vrai ?
-Oui, je suis sérieux. On procède comment ?
-Et ben… je vais commencer, d’accord ?
-D’accord.
Je ne savais pas vraiment comment elle allait procéder pour lancer la partie de ce nouveau jeu, et j’étais donc curieux de voir la suite. Elle marqua un silence de quelques secondes, comme si elle se concentrait, puis, elle me tendit la main.
-Bonjour, je m’appelle María, et toi ?
L’accent espagnol que venait d’utiliser ma sur pour interpréter ce personnage de María rendait la scène encore plus excitante qu’elle ne l’était déjà, et mon cur battait à la chamade à l’idée de ce qui allait se passer durant les prochaines minutes.
-Alors, comment tu t’appelles ? Insista-t-elle.
-Je m’appelle… Pablo !
J’avais décidé d’utiliser moi aussi un prénom espagnol, ce qui rendrait le jeu encire plus savoureux. Du moins, je l’espérais…
-Enchanté, Pablo, et tu viens d’où ?
-Je viens de Saragosse, et toi ?
-Moi aussi ! Charmante ville, n’est-ce pas ?
-Elle a du charme, oui, et ses habitantes aussi.
Jouer la carte du dragueur était vraiment un personnage à contre-emploi pour moi, étant donné que j’avais parfois du mal à draguer les nanas qui me plaisait. Seulement, comme je voulais mettre toutes les chances de mon côté aujourd’hui, il fallait que j’y aille franco.
-Ses habitants sont pas mal non plus, répliqua María en m’adressant un léger clin d’oeil.
Nous continuons donc de discuter dans la peau de nos personnages, et nous leur inventons à chacun une vie. María est étudiante en lettres, fille unique, vit encore chez ses parents, et adore sortir le week-end avec ses copines pour faire la fête. Pas pour draguer, non, entendons-nous, c’est surtout pour danser, car elle adore ça ! Quant à Pablo, il est mécanicien, a une famille nombreuse composée de trois frères et deux surs, à son propre appartement, et préfère les soirées chez lui avec ses potes, plutôt que d’aller en boîte de nuit. Coup de bol, ces deux personnages sont célibataires : María enchaine les conquêtes amoureuses alors que Pablo vient de se séparer avec sa copine avec laquelle il était depuis deux ans.
Finalement, je trouve ça très amusant de me mettre dans la peau de ce personnage, d’autant plus qu’il a l’air de beaucoup plaire à María, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Du coup, voyant que le courant passe bien entre nous, je continue de la tchatcher, de la faire rire, et de m’inventer une vie qui, j’en suis sûr, lui plait beaucoup.
María devient de plus en plus tactile. Des fois, elle pose sa tête sur mon épaule pour rigoler, ou alors met sa main sur mon bras, voire même sur ma cuisse. J’ai du mal à me contenir, mais pourtant, il faut que j’y arrive. Si je me laissais aller, une nouvelle gaule d’enfer verrait le jour, et ça irait trop vite, peut-être même que ça gâcherait tout.
Petit à petit, notre sujet de conversation devient plus… intime. Nous parlons de nos conquêtes fictives, et María m’avoue n’avoir eu qu’une seule histoire sérieuse dans sa vie. Il s’agit d’ailleurs du seul homme avec lequel elle a couché, même si cela n’est arrivé qu’une fois car ils ont rompu peu de temps après. Quant à Pablo, sa copine était une coincée du cul, si bien qu’elle ne lui a jamais offert son corps, et c’est pour cette raison qu’ils se sont séparé.
-Si je comprends bien, dis María, on est tous les deux peu expérimentés sexuellement parlant…
Je sentais que, suite à cette remarque, ce jeu allait prendre une autre tournure.
-On peut dire ça comme ça, oui, répond Pablo.
-C’est dommage, non ?
-Un peu, oui…
Un silence marqua ma réponse. À quoi était en train de penser María ? À essayer de trouver une façon de me dire qu’elle avait très envie de moi ?
-Dans ce cas-là, je te propose un jeu, me dit-elle.
-Encore un jeu ?
-Oui, ça te dérange ?
Elle me propose donc un jeu… dans un jeu ! Ok, original, ça aussi !
-Ça dépend du jeu…
-Un action ou vérité, ça te branche ?
Oh que oui, ça me branchait, c’était typiquement le genre de jeu durant lequel tout pouvait enfin déraper, et j’étais persuadé qu’elle ne l’avait pas choisi pour rien.
-Ok, mais c’est toi qui commence, alors…
-J’en avais bien l’intention ! Alors, action ou vérité ?
Je mourais d’envie de commencer par action, évidemment, mais il fallait que je me contienne, dans un premier temps, histoire de ne pas aller trop vite.
-Vérité…
-Je te plais ?
-T’es une très jolie nana, très sympa et très charmante, donc oui, tu me plais.
-C’est tout ?
-Une question à la fois, non ?
-C’est vrai. Dans ce cas-là, je vais dire… action.
Et ben ! Si j’avais su qu’elle commencerait d’entrée de jeu, je ne me serais pas retenu ! Vivement le prochain tour, tiens…
-Je veux que tu me fasses un bisou, à l’endroit que tu veux…
-Facile !
Elle se pencha aussitôt vers moi, et me déposa un baiser dans le cou. Lorsque ses lèvres rentrèrent en contact avec ma peau, je ne pu m’empêcher de frémir.
-Alors, c’était comment ? Me demanda-t-elle.
-Très agréable, mais trop court…
-Tout vient à point à qui sait attendre, mon mignon. Alors, action ou vérité ?
-Action.
-Débarrasse-toi de ce duvet !
Cela ressemblait plus à un ordre qu’autre chose, et je ne me fis pas prier. Trente secondes après, je m’extirpais de mon duvet et m’allongeait dessus, ce qui laissait à María une jolie vue sur mon boxer dans lequel j’avais peur de me sentir bientôt très à l’étroit.
-Pas mal, pas mal du tout, même, fit María sans lâcher mon boxer des yeux.
-Et encore, t’as pas tout vu ! Action ou vérité ?
-Vérité…
Quelques secondes furent nécessaires pour que je trouve la question à lui poser.
-Quel est ton fantasme ultime ?
-Me faire prendre par plusieurs hommes en même temps…
Sa réponse est cash. D’un seul coup, une question me turlupine : est-ce María qui a répondu, ou est-ce ma sur ? Pour le coup, je suis un peu perdu, mais j’arrive tout de même à me reprendre.
-Pas mal, comme fantasme.
-Et le tien ?
-Tu ne m’as pas posé la question ultime…
-Ah oui, pardon : action ou vérité ?
-Vérité, alors…
-Dans ce cas-là, quel est ton fantasme, mon beau Pablo ?
-Faire l’amour dans un endroit un peu exigu, où on serait obligé d’être collés serrés pour pouvoir faire nos petites affaires…
-Comme une capucine, par exemple ?
-Oui, ou alors un placard, un débarras, ou même une petite ruelle…
-Mais bien sûr…
Evidemment, elle sait bien que ma réponse est arrangée pour que cela colle bien à la situation. D’un seul coup, j’en ai marre de tourner autour du pot, et j’ai envie d’accélérer les choses.
-Action ou vérité ?
-Action…
-Caresse-toi les seins, s’il-te-plaît…
Une fois de plus, elle ne se fait pas prier et se malaxe la poitrine pendant de longues secondes sous mes yeux affamés. Si seulement je pouvais lui en faire autant. Bientôt, peut-être…
-Très excitant…
-Ça le sera encore plus sans soutien-gorge. Bref, action ou vérité ?
-Action…
-Et ben justement, tiens : enlève mon soutien-gorge et fait mumuse avec ma poitrine…
-T’es sûre ?
-Oh que oui !
Si je fais ça, ce sera impossible de faire marche arrière. Tant pis, le mal est fait, de toute façon. María me présente donc son dos et, maladroitement, je lui défait son soutif, après m’y être repris à plusieurs fois pour y parvenir. Dès que c’est fait, María se tourne vers moi, et là, c’est un magnifique spectacle qui s’offre à mes yeux : ses seins dont j’avais toujours rêvé sont à quelques centimètres de moi. Ils sont bien ronds, de bonne taille, avec de jolis tétons roses et des aréoles que j’ai très envie de suçoter dans tous les sens. Je n’y crois pas mes yeux. Quant à María, elle me regarde d’un air impatiente.
-Bon, tu me les tripotes ou je dois le faire toute seule ?
Après quelques secondes d’hésitation, je me lance et prend ses seins à pleine main. Putain, je tripote les seins de ma sur, ou plutôt de María qui est en fait ma sur, ou alors… Peu importe, finalement, c’est elle qui m’a demandé de faire ça, et je n’ai fait qu’obéir, c’est tout !
Je les malaxe donc pendant de longues secondes, les caresse doucement, les soupèse, puis, je fais délicatement rouler ses mamelons entre mes doigts. Maria à l’air d’aimer ça puisqu’elle me regarde en se mordant la lèvre et en ayant du mal à garder les yeux ouverts. Quant à sa respiration, elle a l’air haletante. Finalement, c’est elle qui me repousse les mains.
-C’était bien agréable, merci.
-J’aurais pu continuer, tu sais…
-J’en doute pas, mais autant faire durer le plaisir ! Bon, à toi…
-Action ou vérité ?
-Action, évidemment…
D’un geste très élégant, je lui montre mon boxer.
-Si tu veux toucher, fais toi plaisir…
Elle ne se fait pas prier, une fois de plus. Quelques secondes après, la petite main de ma sur passe sous l’élastique de mon boxer, et elle m’attrape le sexe, tout en me regardant dans les yeux. Moi, je suis pétrifié par ce qui est en train de se passer. D’un côté, c’est évidemment très agréable, mais de l’autre, c’est… bizarre !
-Dis donc, monsieur a l’air en forme, dit María, constatant par la même occasion que j’avais l’air d’avoir une bite assez bien développée.
-Tu me fais de l’effet, c’est normal.
-Je vois ça, oui.
Elle continue donc de me tripoter la bite pendant quelques secondes, redescendant même jusqu’à mes couilles qu’elle malaxe également, avant de remonter à nouveau vers mon sexe.
-T’aimes ça quand je te touche la bite ? Me demande-t-elle.
-C’est… très bon, oui !
Elle s’arrête aussitôt et sort sa main de mon boxer. Quant à moi, il me faut quelques secondes de récupération tant celles qui viennent de s’écouler ont été agréables.
-Action ou vérité ? Me demande María.
-Vérité, je réponds, espérant que Maria mettra quelques secondes avant de trouver sa question, ce qui me permettrait de retrouver mes esprits.
-Qu’est-ce que tu me faisais quand tu rêvais de moi, tout à l’heure ?
Et merde, je m’y attendais pas, à celle-là ! Et si j’essayais de m’en sortir par une pirouette ? Ok, je tente le coup…
-Qui me parle, je réponds, c’est Marion ou María ? C’est avec María que je joue à ce jeu, donc…
-Dans ce cas-là, je reformule ma question : qu’est-ce que tu faisais à Marion tout à l’heure quand tu rêvais d’elle ?
Et merde, elle est maline, la garce ! Elle veut la vérité ? Ok, elle l’aura…
-J’ai commencé par la baiser, et après, je lui ai mis trois doigts…
-Elle a aimé ça ?
Cette fois-ci, je me vois pas lui dire qu’elle n’arrêtait pas de me dire que j’avais une petite bite. Du coup, pour la première fois, je mens.
-Oui, ça avait l’air de lui plaire.
-J’en doute pas…
Soudainement, nous nous interrompons dans notre jeu car le camping-car s’arrête. Ni une ni deux, nous replongeons tous les deux dans notre duvet, et Marion cache sa poitrine nue. Nous attendons quelques secondes, puis une minute, puis deux, puis trois puis quatre. Cinq minutes après, le camping-car redémarre et reprend la route, brinquebalant. Mon père avait dû s’arrêter pour prendre de l’essence, tout simplement. Ma montre m’indiqua qu’il était sept heures du matin. Parfait, il nous reste environ une heure pour poursuivre notre jeu avec Marion.
-On a eu chaud, non ?
Je me tourne vers Marion qui me regarde avec un air amusé. Elle a retroussé légèrement son duvet pour ne laisser apparaître que ses seins, ses magnifiques seins, même. Mon dieu qu’elle est belle, cette garce !
-Un peu oui, je réponds, troublé par cette sublime vue.
Il y a quelques secondes de silence puis, je montre ses seins.
-Je peux les toucher à nouveau ?
-Qui me parle, Quentin ou Pablo ?
-Toujours Pablo, évidemment.
-Ok, mais à une condition : si tu me retouches les seins, je te retouche la bite !
-Ça me va…
Aussitôt, ma main gauche sortit de mon duvet et va se poser délicatement sur la poitrine de María. Une fois de plus, je les tripote, les malaxe, et joue ses petits tétons qui pointent. Sa peau est tellement douce que c’est un régal de jouer avec elle.
Quant à elle, de sa main gauche, elle me tripote la bite. Elle ne me branle pas, non, heureusement, elle joue simplement avec en la caressant de haut en bas, en me massant les testicules, en me tapotant le gland, bref, c’est que du bonheur.
-Bon, on reprend le jeu ? Propose Maria en enlevant sa main de mon boxer.
-Non, j’ai plus envie de jouer…
-Comment ça ?
-Dis moi directement ce que tu veux que je te fasse, María, ce sera plus simple.
-Monsieur s’impatiente ?
-Non, monsieur a très envie de toi, c’est différent !
Est-ce Pablo ou Quentin qui vient de dire ça ? Autant l’un que l’autre, à mon avis. À force de m’aguicher de la sorte, cette petite salope ne paie rien pour attendre !
-Dans ce cas-là, j’ai ce qu’il te faut…
Elle commence d’abord par ouvrir davantage son duvet puis, d’un geste tendre, elle m’attrape la main gauche, l’embrasse, puis elle la dirige dans son duvet, sans me lâcher des yeux. Je sens que la suite va être… torride !