Aucune protestation de sa part, si ce n’est un petit "hoummm". Je pars à la douche. C’est décidé, elle sera marquée aujourd’hui. J’entends la douche couler, s’arrêter et des pas lourds s’éloigner. Connaissant parfaitement ma maison, c’est dans la cuisine qu’elle court. Parfait, me dis-je, j’ai le temps de prendre soin de moi. Pas que je suis négligé, mais je vais nous offrir un cadeau qui scellera notre entente.
Je suis rasé de frais et propre de partout. Oui, oui, de partout. Il faut que je passe par chez Aurélie, mon esthéticienne, pour parfaire mon épilation intégrale. Ensuite je proposerai à Mélissa… Non, vous l’apprendrez en temps et en heure.
Je m’habille cool. Un short tahitien et un tee-shirt Hinano. Pour Mélissa, j’ai choisi un micro short en jean et un chemisier auquel j’ai découpé les trois derniers boutons du haut et les deux du bas. Il ne se referme plus que par deux attaches. Pour ce qui est du soutien-gorge, je lui ai choisi un supporte-mamelles en soie, provocateur sans être vulgaire. Pour la culotte, ce sera sans.
On monte dans ma voiture, Mélissa est ravissante et j’en bande déjà. La ceinture de sécurité, qui lui passe entre les seins, lui remonte encore un peu plus ceux-ci. Ses tétines dardent en dessous de son chemisier. Je démarre et roule doucement, l’institut d’Aurélie n’est qu’à 500 mètres. Je me gare et vais ouvrir à la belle. Quelle vue sur ses miches et sur son minou. Ma queue me fait mal. Ayant pris rendez-vous, le salon est vide.
Aurélie, comme à son habitude, me dépose un baiser à la commissure des lèvres et claque la bise à Mélissa.
— Alors les chéris, comment allez-vous. Pour toi épilation intégrale et pour Mademoiselle ?
— C’est pour les piercings…
— Ah, oui. Où avais-je la tête. Hihihi. Allez suivez-moi, dit-elle en verrouillant la porte, on ne sera pas dérangé.
Je précède les deux filles, je connais toutes les cabines et leur "utilisation". Je vous explique, ce salon est réputé pour accueillir des couples hétéros illégitimes, des femmes mariées voulant goûter aux plaisirs saphiques. Il y a même une équipée d’un "Glory-hole".
J’entre dans celle prévue pour ce que suit venu chercher. Je me désape et vais prendre une douche bien chaude, m’essuie et m’allonge sur le ventre en prenant soin de bien caler ma tige.
Mélissa est assise à côté de moi. Aurélie lui donne un livre, histoire de patienter. Devant le regard médusé qu’elle fait, je devine quel style bouquin elle lui a tendu. C’est une revue concentrant les différents styles de piercings, avec des photos en gros plan, parfois sanguinolentes.
Aurélie s’attaque à la raie de mes fesses. Elle adore cet endroit. Elle y met tout son cur à défaut de pouvoir y mettre sa langue. Elle se tourne vers Mélissa.
— T’inquiète, chérie, je suis une pro et je fais ça dans les règles de l’art, ma cochonne. Hihihihihi. Choisis bien, prends ton temps.
Elle me claque les fesses pour me faire comprendre que le côté pile est terminé. Je me retourne lourdement. Elle sourit en voyant mon érection. Elle s’attaque à ma bite, mes couilles et à mon scrotum. Elle s’applique, ne veut pas que je souffre de trop.
— Voilà, parfait, on en mangerait.
Bien qu’Aurélie soit une gonzesse charmante, je n’ai jamais pu me la faire. C’est une "goudou" accomplie. Oups, je ne vous l’ai pas présentée. C’est une femme d’une quarantaine d’années, blonde platine coiffée à la garçonne. Un gros fessier, une paire de miches hors norme, sans dépasser ceux de Mélissa. En taille, je dirais un petit mètre soixante-dix. Toujours souriante et terriblement coquine envers la clientèle féminine. Bref, une bonne amie et ça s’arrête là.
Je me lève et me re-douche pour enlever le restant de cire. Puis viens le moment que j’adore le plus. Le badigeonnage d’huile apaisante. Elle m’oint le corps en entier et insiste suer mes parties intimes fraîchement épilées. Ma bite réagit, elle suinte. Mélissa se délecte de cette scène. Elle n’en perd pas une goutte, si je puis m’exprimer ainsi. Aurélie l’invite à venir récupérer ce précieux liquide. Elle saute de son tabouret, en laisse tomber son bouquin et vient me gober le gland.
— Vas-y. Gobe-lui son gros gland. Voilà, comme ça…
Pendant ce temps, la belle esthéticienne la défrusque. Elle lui flatte son arrière-train, si doux au toucher, lui écarte ses grosses fesses. Mélissa, réceptive à ce genre de caresses, écarte les jambes et se cambre pour offrir l’accès à sa moule. Aurélie me félicite, qu’elle a bien progressé en si peu de temps. À moins que ce soit elle qui a des prédispositions à la soumission. Je ne réponds rien. Trop concentré au plaisir immense que me procurent les léchouilles de Mélissa. Elle joue avec mon frein, mon méat en essayant de me le pénétrer. Jouissif au plus haut point.
Quand Aurélie nous demande de changer de salle, Mélanie embrasse mon gland et me sourit. Nous quittons, à regret, nos positions pour aller dans une plus grande, plus chirurgicale. Elle est carrelée de blanc du sol au plafond. Au milieu, deux fauteuils de dentiste. On s’y installe, même si Mélissa va sur le sien en se posant une tonne de questions. Aurélie revêt des gants en latex, un masque hygiénique et tire au milieu des fauteuils une grande desserte à roulettes.
— Je commence par toi, me demande-t-elle, tu as rendez-vous, non ?
— Allez, allons-y. Mélissa, là cette fois-ci c’est peut-être moi qui vais faire une connerie.
— Rhoooo, fait Aurélie, depuis le temps que t’en voulais un… Chochotte, oui…
En très grande professionnelle, elle s’installe face à moi, entre mes cuisses. Elle tire sur mon prépuce et y place une pince en plastique jetable sur la partie inférieure de celui-ci. Elle me désinfecte et passe l’aiguille au centre. Après, je ne regarde plus. Je sens qu’elle me triture la bite. Pendant un moment je crois qu’elle me branle.
— Allez, c’est fini. Très bon choix pour ton faux Prince Albert. Cela fait pervers mais distingué.
Elle m’embrasse le gland et passe sa langue du gland jusqu’à la base.
— Pas un mot à Valérie (son officielle), sinon elle m’étripe… Hihihi.
Je me lève et sensation étrange. J’ai comme l’impression que mon gland pèse une tonne. Mon prépuce est étiré vers le bas, un gros anneau en or y a été posé. Magnifique.
— Bon, allez, file et laisse-moi seule avec Mademoiselle. J’en ai pour une heure.
Je me rhabille. Elle me raccompagne et verrouille derrière moi.
Mon rendez-vous est avec Gégé, car j’ai un drôle de texto qui me disait.
— Salut beau mec. Si tu es tombé amoureux de Mélissa, tant mieux. Elle a des possibilités et des fantasmes inavouables. Il faut que je te voie dès demain.
Je lui ai répondu.
— OK, demain 10 h 00 à ta boutique.
Je me gare devant le sex-shop, mon jour de chance et entre dans la boutique des plaisirs.
Gégé est occupée avec un couple. Je passe derrière elle en lui caressant les fesses. Je suis au rayon SM, et admire les tenues. Elles ont bien évolué depuis que j’ai arrêté ce type de relations et les prix aussi. Dans la cabine d’essayage, plusieurs tenues sont suspendues. Une attire mon attention. C’est une combinaison intégrale en latex avec des ouvertures aux points stratégiques. J’étire cette matière, elle épouse parfaitement ma main. Je regarde le prix, astronomique. 250 euros. Bien que j’aie les moyens, il ne faut pas exagérer.
Un "gling-gling" m’annonce que nous sommes seuls. Gégé me rejoint et me saute au cou. Le fait qu’elle se frotte à mon sexe me fait tressaillir. Je lui explique pour le piercing et lui montre. Elle me félicite et m’encourage pour en faire d’autres, aux tétons par exemple. Mais on n’est pas là pour ça.
— Bon, je vais te dire ce que Mélissa attend de toi. Sois bien attentif. Elle veut être traitée comme une reine du vice et de la luxure. Elle veut t’appartenir, t’être dévouée corps et âme.
— Mais bon sang, quand et comment avez-vous pu parler de tout cela ?
— Quand tu nous as laissées seules pour récupérer, à la piscine pendant que tu préparais le barbecue. Je voulais continuer son éducation, mais vous étiez tellement beau endormis sur ton lit. Toi le bras autour de son cou et elle sa main entourant ta bite. Trop chou.
— Ah…
— Mais il faut que tu réagisses. Dans trois semaines, mon père organise une soirée d’initiation, je vous y ai inscrits.
— Mais…
— Il n’y a pas de "mais". Voici la tenue qu’elle portera.
— T’as vu le prix ???
— C’est cadeau de Papa. C’est le proprio. Les murs et tout et tout. Fait-elle d’un air détaché. Je serais présente, ne t’inquiète pas, je ne voudrais pas louper ça et mon père non plus. La soirée sera en votre honneur. Il y aura quatre couples, en plus de moi et de Papa. Vous serez le centre d’intérêt.
J’assimile tant bien que mal toutes ses confidences.
— Heu… Une question, je peux ?
— Oui, mon chou.
— Tu couches avec ton père ?
— Oui, je suis son esclave attitrée mais pas exclusive. J’ai le droit de batifoler à droite et à gauche.
— Pouf, dingue, c’est dingue…
— Rassure-toi, mon père n’est pas mon Papa, il m’a adoptée il y a une quinzaine d’années. J’étais rebelle, dure et extravertie. Il m’a éduquée à la dure. Cela m’a plu et je le provoquais pour qu’il me punisse. Et de punition en punition, je me suis assagie et devenue sa soumise.
— Et ta mère adoptive ?
— Papa n’a jamais été marié. C’est en célibataire qu’il m’a eu. Par des relations. Voilà, tu sais presque tout sur moi. Au fait, j’ai l’autorisation de te dire que tu le connais.
— Quoi ? C’est une de mes relations de mon ancien travail ?
— Non, gros bêta, mon papa c’est Pierre, ton Pierrot…
Mes jambes ne me portent plus, je vacille. Je m’assois sur le banc dans la petite cabine.
— Tiens, je vous laisse. Il arrive…