Jour 5 :
Ces trois derniers jours, j’ai multiplié les expériences. Des inconnues, des connaissances et même ma sur ! J’ai touché un mec sans le faire exprès aussi mais avec un effet inattendu, ce qui m’a donné une idée.
J’ai déjà pu déterminer que lorsque ma main gauche touche une personne, celle-ci entre dans une espèce de transe mêlée d’excitation sexuelle qui peut durer entre une demi-heure et une heure. Cet état disparaît généralement après une perte de conscience momentanée qui survient après quelques orgasmes.
Bon, aujourd’hui, nouvelle expérience. Mon cobaye est Juliette, une collègue qui n’a jamais caché son homosexualité. Elle est plutôt grande, un mètre quatre-vingt sept (presque autant que moi), élancée mais pas fragile pour autant, elle est très sportive et a déjà battu quelques mecs au bras de fer. Son visage fin est encadré par une chevelure brune qui lui descend jusqu’aux épaules. Ses yeux marrons sont tantôt perçants et sévères, tantôt doux et bienveillants Bref, le genre de femme sur laquelle tout le monde fantasme.
Mon plan, j’en ai pas. Je la touche et vois ce qui se passe. Allez, je respire à fond et je l’appelle.
"Juliette ? Tu peux venir s’il te plaît ?
— Oui, pourquoi ?
— Euh (Merde, la faille du plan que je n’ai pas !)
— Hé ho, y’a quelqu’un ? Qu’est-ce que tu veux ?
— Rien de spécial, je voudrais ton avis sur un truc
— J’arrive, soupira-t-elle"
Elle se lève et marche vers moi, j’enlève discrètement mon gant et guette le moindre de ses mouvements. Forcément, vu sa grande taille, elle doit se courber pour regarder ce qu’il se passe sur mon bureau et s’y appuyer et c’est là que j’interviens ! J’attrape sa main et la sensation revient de plus belle, mon sang bouillonne, mon pouls s’accélère et mes poils se hérissent. Juliette halète, elle essaie de lutter mais mon pouvoir est trop fort. Elle se calme, évalue chaque personne autour d’elle en commençant par moi et finit par poser son regard sur Rose, la coincée de service. C’est vrai qu’elle est bien appétissante avec ses courts cheveux blonds et ses lèvres graciles comme dessinées d’un seul trait, sans oublier ses seins généreux qui
contrastent avec la poitrine plus petite mais aussi désirable de sa collègue.
Comme je le pensais, le contact n’oblige pas la personne à se jeter automatiquement sur moi, ça n’arrive que si cette dernière est attirée par les hommes. Et ce n’est pas le cas de la femme sublime qui se trouve devant moi, par contre c’est sans doute le cas de l’objet de sa convoitise. Je me demande comment Rose va réagir.
Assis à mon bureau, j’ai une vue imprenable sur ce qui va se passer. Juliette commence à se déshabiller, enlevant le haut et saute littéralement sur sa pauvre victime qui ne s’y attendait pas. Je jubile intérieurement. Ne voulant pas que le spectacle s’arrête, je m’approche de la petite foule qui s’est rapidement massée autour des deux femmes et déclenche une petite orgie histoire d’occuper les autres personnes en évitant de m’impliquer personnellement, je ne veux rien rater. La belle brune domine évidemment les ébats grâce à sa stature athlétique, tout d’abord elle plaque sa main sur la bouche de Rose qui tente de crier à l’aide, puis dans un éclair de génie enlève sa culotte pour la lui fourrer dedans, l’obligeant à goûter à la mouille de son amante qui décidément me plaît de plus en plus. En quelques secondes la blonde est nue et son sexe offert à la vue de tous (bon, en l’occurrence moi parce que les autres sont occupés mais l’effet reste le même). C’est fascinant, mon pouvoir n’a décidément aucune limite, enfin si, il en a une, je ne peux pas obliger des homos à avoir des relations hétéro et vice-versa, mais à part ça, je peux exciter n’importe qui à volonté. Bon, j’en ai marre de rester debout, je vais me chercher une chaise et profiter à fond de la folie de Juliette. Cette dernière, en position de soixante-neuf, les jambes retenant les bras de Rose, s’applique à un cuni royal qui ferait jouir n’importe quelle femme en quelques minutes, elle contrôle sa langue avec une dextérité incroyable, vu son niveau je devrais lui demander des conseils ! D’ailleurs la blondinette ne s’en plaint pas on dirait, elle essaie de lutter contre ce qui lui arrive mais elle ne peut pas vaincre l’orgasme qui s’empare d’elle, du coup on peut entendre ses gémissements et un léger cri étouffés par son bâillon qui finit par être retiré. Sa respiration est lourde et sa volonté anéantie, elle déglutit et respire à fond avant de plonger ses lèvres dans celle de son amante en guise de reddition, puis s’aperçoit de ma présence et recule d’un bond.
"Ne t’en fais pas, je ne suis là que pour observer, je ne m’interposerai pas entre Juliette et toi lui dis-je pour la rassurer-, de toutes façons, vu son état je n’ai pas intérêt, elle me ferait ma fête."
Elle n’a même pas le temps de me demander quoique ce soit car elle se retrouve maintenant et de nouveau à la merci de la belle brune qui reprend sa position au-dessus du visage de Rose en lui criant : "A ton tour, bouffe-moi la chatte". Waouh, des mots aussi crus de la bouche d’une femme aussi élégante, voilà qui m’excite encore plus. Étant très peu douée en la matière, je donne quelques conseils à la pauvre débutante, histoire de ne pas trop frustrer sa partenaire qui n’est pas en état de penser rationnellement (faut croire que je suis pas un mauvais prof parce qu’elle a réussi à la faire jouir au bout de dix minutes, ou alors sa sensibilité accrue a aidé l’orgasme à venir plus vite Mais je préfère croire que j’y suis pour quelque chose tout de même). Quelques pelles plus tard et c’est avec les doigts que les demoiselles jouent. Rose est la première à y passer, un doigt timide permet de la détendre et elle en redemande, ce qui ravit Juju, la voilà donc insérer l’annulaire en plus du majeur, suivi de près par l’index, je m’attends presque à la voir rentrer toute la main mais Rose cède en peu de temps avec trois doigts et un jet modeste qui gicle sur le visage en face d’elle. Non seulement elle a accepté de coucher avec une femme en plein lieu de travail (même si les collègues sont aussi occupés à baiser de l’autre côté de la pièce) pendant que je matte, mais en plus elle a éjaculé au deuxième orgasme. Comme quoi, Juliette est vraiment douée. A elle maintenant de se faire doigter, là encore je conseille sur la façon de faire, je lui fais commencer avec deux, vu le gabarit et l’expérience de Juliette, ça rentre comme dans du beurre, un troisième suit tout naturellement, là elle commence à prendre son pied mais c’est pas suffisant, un quatrième arrive sous mes encouragements et c’est le poing tout entier qui finit dans sa chatte, elle crie et gémit tellement fort qu’elle couvre les bruits de toute la troupe réunie derrière moi. Après en avoir fini, les deux femmes s’embrassent et s’endorment enlacées comme si rien n’existait autour. En ce qui me concerne, je suis plutôt satisfait et mes recherches ont bien avancé. Je ne sais toujours pas comment mon bras est revenu mais je comprends de mieux en mieux son pouvoir. Toujours assis devant ces deux beautés en face de moi, je suis surpris par une main qui s’accroche sur mon épaule, une femme aux cheveux roux, presque rouges (plus encore que ceux de Chris) s’était approchée de moi et s’assied sur mes genoux, face-à-face et m’enlace par delà ma nuque.
"Tu sais que la curiosité est un vilain défaut ? Me dit-elle avec un sourire jusqu’aux oreilles
—
— Qu’est-ce qu’il y a très cher, tu as perdu ta langue ?
— On se connaît ? Balbutiai-je
— Alors comme ça tu m’as oublié ? Voilà qui est vexant, cependant, j’aurais dû me douter que ça pouvait arriver. Il n’empêche que tu fais bon usage de ton nouveau don malgré avoir perdu tout souvenir le concernant, c’est très rassurant.
— Qui êtes-vous ?
— Je suis Lucie."