C’était un lundi après-midi. Etudiante en deuxième année de fac, j’avais fini les cours plus tôt et j’étais tranquillement sur mon canapé en train de regarder la télé quand quelqu’un frappa à la porte. Étonnée car je n’attendais personne, je me dirigeais vers le miroir histoire de rajuster mon tee-shirt et mon short, et je jetais un coup dil à ma tête. Mon maquillage léger était toujours présentable, mais mes longs cheveux blonds étaient un peu décoiffés, j’espérais que ce n’était pas quelqu’un d’important. En plus, je n’avais pas le temps de mettre un pantalon et j’étais gênée d’ouvrir la porte à peu importe la personne qui attendait derrière dans une tenue si courte. « Tant pis, de toute façon ça doit être une erreur » me dis-je en ouvrant la porte.
— Police Mademoiselle.
Je reconnu l’homme immédiatement : c’était un garçon que j’avais connu au lycée, il y a 4 ans, plutôt canon et qui avait l’embarras du choix parmi ses prétendantes. Son prénom était James si je me souvenais bien, c’était un beau brun, assez grand et musclé. Il avait un an de plus que moi et j’avoue que je n’étais pas insensible à son charme (ce qu’il ignorait), d’ailleurs il savait très bien en jouer avec toutes les autres filles du lycée à peu près à son goût. Je le trouvais mignon, mais je n’avais jamais rien envisagé avec lui, et nous nous étions toujours considérés comme des connaissances. Même s’il me draguait plus ou moins, il ne s’était jamais rien passé entre nous. Je n’avais pas eu de nouvelles de lui depuis la terminale. Pourtant il était devant ma porte, en uniforme, plus musclé et plus viril que quand je l’avais connu, et passée la fraction de seconde pendant laquelle je le reconnu, je m’inquiétais quand même de la présence de la police chez moi.
— Qu’est-ce qui se passe Monsieur ? Demandai-je, ne sachant pas trop comment réagir à son intrusion ni s’il se souvenait de moi.
— Vous êtes bien Serena Durand ?
— Heu oui, pourquoi ?
— Laissez moi entrer, me lança-t-il froidement, vous avez été dénoncée pour trafic de drogue.
— Pardon ? Demandai-je, choquée, je n’ai jamais touché à la drogue, alors trafiqué, c’est n’importe quoi !
— Vous ne verrez pas d’inconvénients à ce que j’inspecte votre appartement alors, me dit-il avec un sourire en coin.
— Vous avez le droit de faire ça ?
— Croyez moi, vous préférez coopérer avec moi plutôt que de vous mettre en travers de mon chemin.
Et il me poussa sur le côté. J’étais quasiment sûre que c’était illégal, mais de toute façon je n’avais rien à me reprocher, donc je le laissais passer. Il entra dans le salon et je me figeais. Là, sur le bureau dans le coin de la pièce, une mini barrette de résine trônait, qu’une amie passée hier avait oublié de récupérer. « Merde » me dis-je, je priais pour qu’il ne voit rien. Il faisait le tour de la pièce, regardait sur la table parmi le magazine, sur le meuble de la télé, il allait la voir… Je me faufilais jusqu’au bureau en faisant mine de fouiller dans mes cours, et jetais un coup dil vers le flic, qui s’était attaqué à une étagère de livres. J’attrapai le sachet, et le fourrai dans la poche arrière de mon short.
— Vous avez terminé monsieur? demandais-je un peu plus sèchement que je ne le voulais.
— Quasiment Mademoiselle. Il va falloir que je vous fouille, me dit-il avec son même sourire en coin.
— Vous n’avez pas le droit, dis-je avec toutefois une nette incertitude.
— On pari ? me dit-il, mettez vos mains sur la table, et reculez d’un pas.
Je ne bougeais pas.
— Bon on va pas y passer la nuit, dépêchez vous ! Dit-il d’un ton énervé.
Je m’exécutai de mauvaise grâce. Je mis les mains sur la table et reculai d’un pas comme il me l’avait demandé.
— Écartez moi ces jolies jambes.
Je serrai les dents et les écartai de la largeur de mon bassin.
— Plus que ça ! Ne vous inquiétez pas, j’ai déjà fais ça avec des filles bien plus jolies que vous ! Dit-il avec un sourire clairement moqueur.
Je crispais la mâchoire et écartais les jambes d’un pas de plus.
— Ou pas… souffla-t-il.
Légèrement troublée, je l’ignorai et persiflai : « Ça ira comme ça ? »
— Parfait, dit-il avec un air satisfait.
Il se plaça à côté de moi, et balada ses mains sur le devant de mes cuisses, en insistant sur les poches des côtés de mon short, puis sur mon ventre, et je le senti toucher ma poitrine, sur laquelle je ne portais pas de soutien-gorge, un peu plus longtemps que sur le reste de mon corps. Le mouvement me donna des frissons, que ma fierté espérait de peur et non d’excitation. En tout cas, il avait beau être mignon, s’il pensait qu’il pouvait se permettre d’avoir les mains baladeuses avec moi, il se foutait le doigt dans lil. Mais je la fermais car je ne voulais pas que sa fouille ne prenne plus de temps.
— Bon, vous avez fini ? Demandai-je, à la fois agacée et stressée qu’il se rende compte que ma poche arrière n’était pas vide.
— Quasiment.
Et il se baissa à hauteur de mes fesses, dirigea ses mains entre mes genoux, et les remonta très lentement jusqu’entre mes cuisses dénudées. Mes frissons devinrent plus intenses, m’arrachant un léger tremblement que je savais désormais pertinemment d’excitation.
— Vous savez, je ne cache rien sous ma peau, dis-je le plus sèchement que je le pouvais.
Sans parler, il continua son mouvement atteignant presque mon entrejambe dont j’espérais que la température ne soit pas trop plus élevée que celle du reste de mon corps. Je fermais les yeux, oubliant temporairement pourquoi le beau policier était là, ses mains remontèrent sur mes fesses…
— Qu’est-ce qu’il y a dans votre poche mademoiselle ?
Je me figeais, l’angoisse me paralysa.
— Dans ma poche ? Articulai-je difficilement.
— Oui.
— Heu je ne sais pas…
— Dans ce cas vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que je regarde.
Sans me laisser le temps de répondre, il remit sa main sur mes fesses et la dirigea doucement vers l’intérieur de ma poche. J’eu un mouvement de recul et essayai de me dégager. Mais il me poussa sur la table, une main entre mes omoplates qui tira sur une de mes longues mèches blondes et l’autre retourna sur mes fesses tandis que je continuais de me débattre, en vain car il était bien plus fort. Alors avec un sourire victorieux, il sortit le sachet.
— Hmm, je crois qu’il ne s’agit pas d’une feuille de marronnier dessinée sur ce sachet, dit-il avec un léger rire.
J’arrêtais de bouger, le cur battant.
— Ce n’est pas à moi…
— Bien sûr, puisque vous ne faîte que de la revente, donnez-moi le nom de celui qui vous fourni.
— Puisque je vous dis que c’est pas à moi !
— Alors, c’est à qui ?
Je me mordis la lèvre, je n’allais pas dénoncer mon amie, et puis il ne m’avait pas arrêté jusque là, de ce que j’en savais, il n’était peut-être même pas flic.
— Il me semblait bien, dit-il lentement tout en me relâchant, il semblerait que vous et moi ayons un problème.
— On dirait bien, lançai-je avec plus de confiance depuis qu’il m’avait laisser m’échapper et même une touche d’ironie, qu’est-ce que vous allez faire ? M’emmener au poste ?
J’étais maintenant debout face à lui, et je le regardais droit dans les yeux.
— Je pourrai, mais mon patron ne serait pas très content, vous voyez, ça fait plus d’un mois que je suis sur le dossier de ce dealer et si je ne donne pas de résultat je serais considéré comme incompétent et je me retrouverai dans la paperasserie, ce qui serait détestable.
— Et surtout que fouiller chez moi comme vous l’avez fais n’est pas très règlementaire, n’est-ce pas ? Dis-je avec un sourire.
Il m’ignora, mais je vis passer un éclat de colère dans ses yeux. Il était vraiment sexy quand il était énervé.
— Serena, comprend moi bien, je suis prêt à tout pour garder mon poste tel qu’il est, tu ne devrais pas faire la maligne avec moi.
Tiens, on n’était passé au tutoiement ? Tu veux jouer à ça mon loup… Malgré ma peur -mêlée d’excitation- je refusai de lui laisser penser que j’étais faible. Certes il m’avait prise au dépourvue, mais je sentais une brèche dans son attitude distante et ferme.
— James, articulai-je lentement avec un air de défi, ce que tu fais est illégal et si tu ne veux pas que je te dénonce, je te conseille de te barrer de chez moi.
Il ne paru pas surpris que je connaisse son nom. Je ne pouvais pas dire s’il se rappelait de moi ou pas, mais j’espérai que si ce n’était pas le cas, que je connaisse son nom le fasse reconsidérer sa façon de me percevoir. Il dû sentir qu’il perdait de son emprise, car son regard se fit menaçant.
— Serena, susurra-t-il déclenchant un nouveau frisson dans mon ventre, tu es toute seule contre moi, je pourrais te faire parler. Je pourrais te faire dire tout ce que j’ai envie d’entendre. Et ne compte pas sur tes voisins, je te ferais taire avant que tu ais le temps de crier.
Je sentais qu’il ne s’agissait plus seulement de drogue et ce peut-être même depuis le début, mais je jouais à l’idiote.
— Ecoutez, dis-je en revenant à un langage plus respectueux qui j’espérais le calmerait, cette drogue n’est pas à moi, mais je peux appeler la personne à qui elle appartient pour qu’elle me donne le nom du vendeur que je vous communiquerai ensuite, d’accord ?
— Tu vois Serena, le problème c’est que je veux appeler la « personne » moi-même, donne-moi son nom.
Je me doutais bien qu’il s’agissait d’un prétexte maintenant, mais dans le doute je ne pouvais pas donner le nom de mon amie, et lui le savait sûrement. Il s’avança vers moi, son visage à une quinzaine de centimètre du mien, peut-être pour tester mes réactions. Le problème, c’est que j’avais envie de lui, de son corps musclé mis en valeur par son uniforme, ses beaux yeux d’un marron profond fixant les miens. Je me rappelais avoir rêvassé de lui quand j’étais au lycée, admiré ses jolies fesses quand il passait dans le couloir et après m’avoir fait la bise, au plus près de ma bouche que la décence lui permettait, partir et se retourner avec un clin dil. Aussi, j’étais peut-être folle mais je n’avais pas peur, j’avais même envie qu’il perde un peu le contrôle, et de continuer ce petit jeu qui m’excitait énormément.
— Vous savez que je ne vous le donnerais pas, dis-je avec sérieux mais son corps proche me donnant chaud malgré mes vêtements légers, vous n’avez qu’à m’arrêter.
Il plissa les yeux.
— Tu sais quoi Serena, tu as gagné, et je ne t’enverrais pas d’amende pour ton petit paquet, dit-il froidement
« Encore heureux, pensais-je, vu comme tu en as profité en me « fouillant », c’est plutôt toi qui serait dans la merde »
— Je vais rentrer maintenant, au revoir.
Et il se dirigea vers la porte. Et là, la déception de le voir partir m’écrasa, si bien que je réfléchis à toute vitesse pour trouver quelque chose pour le faire rester. J’avais envie qu’il reste.
— Attendez ! Vous vous rappeliez de moi ou pas ?
Il s’arrêta, la main sur la poignée de la porte et se retourna lentement.
— Comment t’oublier Serena, 1ère B, belle et intelligente, ce qui est assez rare pour être souligné ; tu souriais tout le temps, dit-il avec un sourire.
Je sentais qu’il hésitait à partir maintenant.
— Je te propose un marché James, je te donne le nom et tu répètes ces jolis compliments, dis-je d’un air malicieux.
Son visage changea, je le sentais excité, tout comme moi, il essaya de rétablir son visage froid.
— Je te propose un marché Serena, tu me donnes le nom, tu t’excuses de m’avoir parlé avec cette familiarité et je ne te donnerais pas la fessée sur cette table avec ton petit short d’allumeuse aux genoux.
Les frissons redoublèrent dans mon ventre, je serrai les cuisses, la chaleur les irradiant. Il avait conservé un visage sérieux, mais je sentais ses yeux brûlants attendant ma réaction.
— Et si tu allais te faire f…
Je n’eu pas le temps de finir, il m’avait repoussé à plat ventre sur la table mais cette fois je senti son sexe dur contre mes fesses.
— D’accord Serena, je me contenterai de tes excuses maintenant, dit-il en m’attrapant les cheveux, mais sans les tirer.
Je gémis, j’adorais ça, comment pouvait-il savoir à quel point ça m’excitait ? Je voulais qu’il aille plus loin.
— Excuse-toi !
— Non. Dis-je.
Et sa main s’abattit sur mes fesses. Je retins un cri, il y était allé un peu fort.
— Toujours pas ?
— Je ne te ferais pas ce plaisir, dis-je en souriant.
Et je senti que ma résistance était son plus grand plaisir. Il m’envoya trois autres fessées, et déboutonna mon petit short en jean, qu’il descendit à mes genoux, comme il m’avait dit, il ne me restait plus que mon tanga noir pour cacher mes fesses. Il se mit derrière moi, j’écartai les jambes par réflexe et il mit son sexe contre le miens. Il enleva son tee-shirt et je vis son torse musclé, je tendis les fesses contre lui qu’il caressa.
— Tu permets ? Me demanda-t-il en tenant les bords de ma culotte.
— Vas-y, dis-je d’un voix un peu rauque.
Et il me la retira, l’envoyant valser avec mon short dans un autre coin de la pièce. J’étais maintenant à plat ventre, les fesses à l’air sur la table de mon appartement, mon corps suppliant mon esprit de s’abandonner à ce beau policier.
— Tu t’excuses maintenant ?
Je ne répondis pas, et je reçu deux autres fessées qui m’arrachèrent des gémissements. Il enleva son pantalon, je sentais son sexe contre le mien. Je n’avais jamais été aussi excitée de toute ma vie, je sentais à quel point j’étais mouillée, s’en était presque gênant. Il caressa mon clitoris d’une main tout en caressant mes fesses légèrement rougies de l’autre. C’était trop agréable, mais j’en voulais plus, je voulais le sentir en moi.
— Prend-moi James, suppliai-je.
— Excuse-toi d’abord.
— Arrête ça on s’en fiche sérieux !
J’allais pleurer s’il ne me prenait pas maintenant. Il frottait son sexe au mien, le plaça devant, caressant mon clitoris avec, je devenais folle. Il le rentrait d’un centimètre et le ressortait, je tendis les fesses vers lui. Il gémit, sa barrière de mec indéchiffrable tombait, je sentais que seule sa fierté l’empêchait de me pénétrer brutalement. Il changea de technique, me pris par les cheveux, et comme je ne donnais aucun signe de non-consentement, il me poussa à genoux par terre, et approcha mon visage de son sexe.
— Puisque tu ne veux pas de plaisir, pas de raison pour que je n’en prenne pas, me dit-il et il força mes lèvres.
Comme si c’était possible, mon excitation monta encore d’un cran et je m’appliquais à rendre ma fellation agréable, léchant son gland avec application. Il prit mes cheveux et s’enfonça un peu plus.
— C’est vraiment pratique ça, gémit-il parlant de ma longue tignasse qu’il tirait au rythme qui lui plaisait le plus Je sentais son gland contre mon palais et ma bave qui coulait sur mon menton sans que je ne puisse la retenir. Il se retira de ma bouche, me la fit ouvrir.
— Excuse-toi maintenant ou je jouis dans ta petite bouche.
Je senti qu’il était sérieux, et que si je ne lui faisais pas plaisir, il ne me donnerait pas ma part. Je mis ma fierté de côté, tant bien que mal, et lui dis d’une petite voix :
— Excuse-moi…
— Pardon ?dit-il sans que je sache s’il était furieux ou fou d’excitation, c’est comme ça que tu parles à un agent des forces de l’ordre ?
Sentant que je devais en rajouter dans le genre soumise, je le fixai dans les yeux, toujours à genou par terre, et avec tout le défi que je pouvais, lui dis d’une voix claire et en détachant chaque mot :
— Excusez-moi, Monsieur, de vous avoir manqué de respect, cela ne se reproduira plus.
Son visage exprima son désir et son soulagement, peut-être n’aurait-il pas pu tenir plus longtemps non plus, il me poussa sur le tapis, allongée sur le dos, et me pénétra d’un coup sec, sans ménagement. Je miaulai de plaisir. Son corps musclé était crispé contre le mien. Il tenait une cadence rapide et chacun de ses coups de reins me tordait le ventre de plaisir. Ses mains cherchèrent mes seins et je retirai mon tee-shirt, il les pris avec force et pris leur bout un par un dans sa bouche, les pinçant fort entre ses lèvres. S’il continuait comme ça, j’allais jouir en deux minutes. Mais il remonta une main vers mon cou et le caressa, son bassin se fit plus doux et il approcha son visage du mien, me regardant dans les yeux. Je soutenais son regard et il m’embrassa tendrement, presque amoureusement.
— Si tu savais depuis le temps que j’en rêvais, tu es encore meilleure que ce que j’espérais.
Je lui souri, incapable de répondre tellement je brûlais de plaisir. Puis ce moment fut terminé, je sentais qu’il luttait pour ne pas jouir avant moi, son visage se fit rageur voyant que je retardais mon orgasme au maximum pour profiter de toutes ces sensations délicieuses. Il s’allongea sur moi en me donnant des coups rapides, ses mains s’acharnant sur ma poitrine ultra-sensible, je me sentais partir de plus en plus haut dans l’échelle du plaisir. Lui, lâcha un gémissement et je fus submergée par l’orgasme le plus puissant de ma vie, et je le senti en même temps se raidir, et se mettre à crier avec moi.
— Putain Serena, qu’est-ce que tu es bonne !
Et je senti tout son plaisir en même temps que le mien. C’était parfait.
Nous sommes resté allongé ensemble par terre longtemps, sur le côté en nous regardant, il était vraiment trop beau, son torse était luisant de sueur.
Après un moment dans cette position où l’on reprenait notre souffle, je lui lançai :
— Dois-je en conclure que vous ne voulez plus m’arrêter monsieur l’agent ?
— Ça dépend si tu comptes remettre ça plus tard ma petite délinquante, répondit-il en rigolant.
Je lui tirai la langue et me reposais contre lui. Je me sentais merveilleusement bien.