On installe la grande table en teck sur l’allée en pelouse. C’est mon idée et Maria apprécie mon initiative disant que cela ferait plus intime. Pendant que Domi et Malika dressent la table, on descend tous les deux à la cave. Une lourde porte fermée par digicode, un long couloir légèrement en pente et on arrive dans l’antre de Bacchus. Des centaines, peut-être un millier de bouteilles impeccablement rangées et présentées avec soins.
— Que t’as dit Émile sur la fille qui l’accompagnait tout à l’heure ?
— Que c’était son chauffeur…
— Le coquin… C’est sa petite fille, la fille de Domi.
— Ouf…
— Eh oui, elle est belle ma nièce… Non ?
— Bin, elle était loin, mais effectivement, elle est canon.
— Bon, je te laisse choisir, tu as un petit chariot là, moi je remonte aider les princesses.
Elle me file une légère claque qui me fait sursauter et pousser un petit cri aigu. Elle éclate de rire.
— Tu es mignonne Vaness, je t’aime bien. Poursuit-elle en me faisant un bisou sur la joue.
Je la regarde partit. "Vraiment bien conservée pour son âge", pensai-je.
— bon, allez, où sont ces satanées bouteilles de champ. Au fond à droite.
Je regarde les bouteilles de rouge, mon péché mignon. Des "Pétrus", des "Cheval blanc" et j’en passe. Arrive devant les champagnes. Mon regard s’arrête sur une série de "Dom Pérignon" millésime 2009.
— Putain, ça vaut au moins 350 euros…
Il y a 24, j’en dépose, tout en douceur, six dans le chariot. Je termine ma livraison par six "Veuve Clicquot" et par une bouteille d’un "Salon Blanc de Blancs" 1997. Je remonte la pente douce.
— Ah, un monte-charge. J’espère qu’il marche.
J’y entre le chariot, appuis sur le bouton de montée. Au bruit, ça fonctionne. Je sors, non sans avoir contemplé une dernière fois ce temple dédié aux vins les plus fins.
Je rejoins les filles. Elles ont fait une table merveilleuse. Je demande à Maria où mettre le champagne. Elle me dit dans la cuisine. Il y a une cave à vin, une à champagne, et … Enfin, je ne devrai pas les louper. Je sors le petit chariot. Malika me regarde et invective ses deux amies.
— Elle n’est pas belle Ma Vanessa avec sa grosse queue.
— OUAIS, lui répond Domi. Je suis la seule ici à ne pas l’avoir eue dans ma chatte.
Le rouge me vient aux joues. Il est vrai que je n’ai pas encore baisé la grosse Domi. Je vais mettre un point d’honneur à réparer cette erreur.
Dans l’immense cuisine, je trouve les immenses caves à vins. Il y en a quatre, une pour le rouge, une pour le rosé, une pour le blanc et une pour le champ. Je range les bouteilles et ramène le chariot dans le monte-charge.
Elles sont toutes les trois en train de papoter autour de Maria qui prépare l’apéro-dinatoire. Ça sent bon la cuisine méditerranéenne. Une bouteille de vin rosé a été ouverte. Malika, avec sa démarche féline s’approche de moi et me tend son verre.
— Tient, Amour… Hihihihi.
Je regarde la bouteille. Un Bandol 2016 bien frais.
— Prend ça aussi, tu vas en avoir besoin.
Elle me tend deux pilules, une bleue et une grise.
— Avale direct…
Je lui obéis. Je m’approche de Maria qui est en train de préparer. Des Dolmades (Dolmadesse) me précise Maria. Des feuilles de vigne farcies au riz ou à la viande. Ça m’a l’air délicieux. J’aperçois des petits verres remplis de houmous. Je sais ce ne pas très Grecque, mais au combien exquis.
L’ambiance est joviale, voire triviale. Des mains s’égarent sur mes fesses, les miennes sur les trois paires de fesses qui s’offrent à mes attouchements. Je bande comme un âne, ce qui fait glousser les trois filles. J’ai envie de baiser, là maintenant. Je prends Domi par les hanches et frotte mon sexe entre ses grosses fesses.
— Non, dit Maria. Vous attendrez Émile. Tu seras la première à profiter de Vanessa. Allez oust, dehors bande de pervers.
On s’installe sur les fauteuils du salon d’extérieur d’Émile. L’ambiance est toujours aussi joviale, un peu moins triviale. Maria nous a rejoints avec la bouteille de rosé. Elle nous ressert tous. On trinque.
On part tous se préparer. Pour nous deux, douche, lavement et pose de notre bijou anal. On se retrouve tous autour de la table préparée par les trois donzelles.
Émile revient accompagné de Caro et de son Chirurgien de mari. On se fait de franches accolades. Caro me flatte la queue.
— Hum… Toujours aussi vaillante… Hihihihi.
Son mari lève les yeux au ciel.
Nos hôtes sont partis se changer, enfin se déshabiller. À leur retour ils sont nus, comme nous tous.
— Vanessa, me dit Émile. Champagne.
Je vais vite fait en cuisine je compte les convives. Six, sept, mais pourquoi huit assiettes ? Bof, je prends trois bouteilles et reviens à table. Émile me sourit.
— Très bon choix Vanessa, très bon choix. J’espère qu’il y aura la perfection pour finir la soirée ?
— Je pense, Émile, je pense… Lui répondis-je avec un clin d’il.
Le fait de doubler mes phrases comme lui, le fait éclater de rire.
— Ahlala… Sacré Vanessa, elle me fait rire, sacré…. Il repart dans un fou rire communicatif.
Une musique grecque accompagne cet apéritif. Mon chirurgien vient vers moi.
— Au fait, moi c’est David…
— Enchanté, David…
— Alors, ces seins ?
— Ils plaisent à Malika et à Émile, alors, ils me plaisent.
— Sont-ils sensibles ? Me dit-il en pinçant mes tétons.
Ils durcissent et pointent vers David. Il se penche et me les gobe tour à tour. Je me pince la lèvre inférieure et relève la jambe droite, comme l’aurait fait une gonzesse.
— Superbe travail, non ?
— Oui Docteur.
Un cling-cling nous interpelle. C’est Émile qui frappe son verre à l’aide d’un couteau.
— Mes deux petites chéries, venez ici, dos à moi.
Une fois placée comme il le souhaite, il tape deux fois dans ses mains, tel un sultan appelant ses serviteurs. Une déesse apparait du bout de l’allée. Elle est habillée d’un drap, telles les anciennes femmes grecques. Elle est blonde comme les blés, les yeux d’un marron profond. C’est la fille de Domi. Pas de sourire. Apparemment elle prend son rôle au sérieux. Elle porte en offrande deux boites de satin noir. Elle passe à côté de nous, sans même un regard. On entendrait une mouche voler.
— Signe de votre appartenance, voici les colliers que portaient nos ancêtres.
Je regarde Malika. Émile lui passe un collier ras du cou. Il est en cuir rose avec son nom en pierre, j’imagine être des diamants. Émile l’ajuste le collier en passant son petit doigt entre celui-ci et la gorge de Malika. Il en est fait de même pour moi, même collier, même couleur.
— Retournez-vous mes petits curs.
On pivote et Malika me saisit la main. Ses doigts s’enlacent autour des miens.
— Elles ne sont pas belles ?
— Si, magnifique…. Dit Maria et Domi en s’élançant à nos cous.
Elles nous embrassent, nous caressent. Malika prend la parole.
— Merci Émile…
Le petit vieux a la larme à l’il.
— Peut-on allez nous admirer ? Poursuit-elle.
— Théna, accompagne-les. Dit Émile d’une voix pleine d’émotion.
La belle blonde, qui s’est débarrassée de sa toge, se place entre nous deux. Elle se saisit de nos mains et elle nous emmène vers notre chambre. Devant le miroir, mon reflet, mon image me firent presque pleurer. Les colliers étaient superbes, de bonne facture, pas comme ceux que l’on trouve en boutique spécialisée. Les diamants brillent de mille feux. Émile ne m’a pas transformé en une simple "Shemale" mais en un savant mélange de la beauté, de la quintessence féminine et de la bestialité masculine. À cet instant, j’acceptai ma condition. J’étais faite pour donner du plaisir et en recevoir. Je tombe à genoux et me mets la tête dans les mains. Tant d’émotion. Malika et Théna me caressent tendrement la tête.
— Allez, ma belle, il y a des invités qui nous attendent.
— Oui viens, on va te remaquiller. Ma mère t’attend.