— Oui, cela faisait un moment que jai envie de te le faire mais jusquà maintenant, je manquais de courage pour te le dire.
A la fin de cette phrase, je sentis mon cur se remplir de cette chaleur si agréable quil avait lhabitude daccueillir lorsque je songeais à ce magnifique garçon. Tranquillement et sans minquiéter le moins du monde, je négligeais volontiers son sexe qui se posa doucement sur son ventre, toujours aussi tendu par lénergie vigoureuse qui lanimait. En me relevant tout en restant sur mes genoux, jadressai une nouvelle question à mon bel ami.
– Tu veux que je prenne une certaine position qui te fais envie pour que tu me le fasses ou on avise ?
– Allonge-toi sil te plait, me dit-il.
Obéissant, je quittai rapidement ma posture pour mallonger de tout mon long sur le sol humide de ce bois qui se trouvait à proximité du fleuve. A ce moment, je ne me préoccupais nullement de salir mes vêtements avec de la terre et si ma mère maurait posé des questions à mon retour, je savais très bien que je naurais eu aucun mal à lui raconter quelques mensonges afin quelle me laisse tranquille. Dès que je métais installé, je pris soin de croises ses bras derrière ma tête afin de me composer un oreiller de fortune. Pendant ce temps, Jeremy se mit à genoux à son tour et sinstalla à côté de mes jambes tendues. Ensuite, il attrapa le bouton de mon pantalon et louvrit avec un rythme très calme.
Bizarrement, je le trouvais plutôt décontracté pour une telle expérience car cétait la première fois pour lui. Lors de ma première partie de jambe en lair, jétais tellement soucieux de vouloir bien faire les faire que mes mains ne cessèrent de trembler sous la nervosité. Pour son cas, tout semblait se dérouler paisiblement et ce constat saffirma lorsquil commença à caresser la bosse qui déformait lavant de mon boxer. Peu après, le jeune homme attrapa lélastique de mon sous-vêtement et tira légèrement sur celui-ci afin de faire connaissance avec ce qui lattendait. Néanmoins, lorsque ma verge se dévoila, animée de sa vigueur, je me montrai silencieux car je nai jamais ignoré avoir un sexe plus petit que celui de mon amant.
Redoutant une réaction désagréable de sa part, je fus surpris lorsquil se montra silencieux et attrapa mon membre pour le masturber doucement tout en le décalottant avec certaines de ses caresses. Enfin, comme pour se jeter dans la gueule du loup, Jeremy se pencha légèrement en avant, ferma sa mâchoire autour de mon gland et ne perdit pas de temps pour donner ses premiers coups de langue. Discret, je me laissais faire totalement et appréciais de sentir lhumidité de sa bouche au bout de ma verge qui maintenant son érection à son maximum. Au fur et à mesure que les secondes sécoulèrent, Jeremy lenfonça de plus en plus dans sa bouche et je fus étonné de son habileté. Pourtant, jétais sûr quil était novice dans ce genre dexpérience.
– Cest vraiment la première fois pour toi ? Lui demandai-je.
– Oui, me répondit-il tout en continuant à me sucer.
– Cest bizarre car jaurais plutôt limpression que tu es expert dans ce domaine.
Là, Jeremy abandonna ma verge de sa bouche pendant quelques secondes mais continua de me la cajoler en la masturbant. Ensuite, tout en me regardant droit dans les yeux, il saccorda du temps afin de me répondre et déclaircir mes doutes.
– Cest peut-être grâce aux films de cul que je mate lorsque je me retrouve seul chez moi.
– Jen doute et je sais de quoi je parle. Tu es sûr que je suis le premier garçon avec qui tu tamuses de cette façon ?
– Je te jure que oui.
– Dans ce cas, sache que tu es très doué.
– Merci.
Le jeune métisse sapprêta à refaire disparaître ma tige à lintérieur de sa bouche mais se ravisa pour me dire une dernière chose.
– Je ne pensais pas que jaimerai autant te sucer. Cest très bon.
Et cest avec un sourire sur mes lèvres que je lui répondis la chose suivante dune voix posée :
– Elle est toute à toi donc, fais-toi plaisir.
Ni une ni deux, le garçon continua de me pomper lorgane tandis que je posai ma tête sur le sol afin de savourer ce délicieux moment. Jévitai dexprimer ma joie car javais trop peur que nos camarades nous repèrent et sachent ce que nous étions en train de faire et sous cette crainte, je me devais de me montrer silencieux. Néanmoins, combien de fois devais-je planter mes ongles dans la terre humide tandis que mon corps se tortillait sous la langue bienfaitrice de mon jeune ami. Cette fellation dura de longues minutes et jespérais sincèrement que ce moment sachève par une éjaculation de ma part car je me concentrais pour offrir ce résultat à mon partenaire. Toutefois, mes oreilles distinguèrent des bruits, des éclats de voix mais aussi des rires.
A ce moment, Jeremy et moi navions aucun doute sur lidentité des personnes qui approchaient. Cétait le reste du groupe qui avait abandonné leur baignade pour venir nous rejoindre car certains dentre eux ne cessaient de prononcer nos prénoms. Très vite, je quittais ma position allongée pour massoir sur mon sied et avec la même vitesse, je portais mes mains sur mon entrejambe afin de la ranger dans mon boxer. Ensuite, je fermai le bouton et sa fermeture éclair pour me mettre debout quelques secondes plus tard. Bien sûr, Jeremy était le premier à se trouver sur ses jambes et cétait fébrile que nous attentions le retour des autres.
– Ben, vous êtes là ?
Lâcha le petit frère de Nicolas. Bien sûr quon était là mais on aurait aimé que vous veniez nous rejoindre bien plus tard. Du coup, Jeremy na pas pu continuer sa fellation et il était évident que jétais resté sur ma faim. De ce fait, je regrettai beaucoup de mêtre déplacé jusquici avec cette bande car si javais su que je croiserais Jeremy, jamais je me serais pointé dans le secteur avec mes amis. Tout en souriant, le gamin sapprocha de moi et me demanda sil ne nous dérangeait pas.
Afin déveiller aucun soupçon même si tout le monde se doutait que jentretenais une relation bien plus amicale avec Jeremy, je lui répondis que non. Pourtant, cest le contraire que je pensais dans ma tête et en regardant mon partenaire, je constatai que je nétais pas le seul à songer de cette façon. Alors que certains garçons de la bande montèrent sur un petit monticule de terre afin de regarder le fleuve qui coulait à notre proximité, jattendais le bon moment pour méloigner deux une nouvelle fois afin de misoler avec mon amant. Cette occasion se présenta très vite et je prétextais quon avait besoin de se parler car si on sétait isolé auparavant, cétait parce quon sétait prit la tête et rien dautres. Dès que je commençais à marcher, Jeremy memboîta le pas et on se foutait royalement de savoir si les autres allaient gober notre excuse bidon.
Peu de temps après, nous arrivons au pied dun arbre au tronc plutôt frêle et cette fois, nous avons pris soin de bien nous cacher afin de ne pas être déranger par nos camarades. Dès quon était sûr que lendroit était parfait pour abriter nos ébats, Jeremy sallongea sur le sol et attendait patiemment que je moccupe de lui. Je ne me fis pas prier très longtemps et une fois que jétais à quatre pattes au-dessus de son corps, je descendis afin de placer mon visage à hauteur de son entrejambe. Dès que sa queue pointa hors de son pantalon, je lenfonçai intégralement dans ma bouche et lui suça avec toute la gourmandise que je ressentais à son égard. Alors que ma langue passait sans cesse sur son gland, Jeremy exprima un besoin.
– Embrasse-moi sil te plait.
Cette demande enchanta mes oreilles et lorsque mes lèvres se scellèrent aux siennes, je sentis sa langue se frayer un chemin pour entrer en contact avec la mienne. Dès quelles jouèrent lune avec lautre, je sentis le besoin de fermer mes paupières pour mieux apprécier ce geste affectif. Lorsquil se retira, un « je taime » de ma part fut exprimé et mon amant laccepta en souriant, sans pour autant me le retourner. Ce nétait pas grave car je voulais lui prouver à quel point jétais du genre patient. Le jour où il ressentirait la même chose, jétais persuadé quil naurait aucune honte à me le dire et javais hâte que ce moment se produise dans les jours ou les mois à venir.
Après ce geste affectueux, je retournai volontiers à ma petite affaire et lattention que je lui portais vint à bout de sa résistance. Sur ma langue, je sentis les nombreux jets de sperme se déverser et comme à mon habitude, jattendais que sa semence soit entièrement crachée avant de lavaler. Ensuite, je me retirai et reprit ma position agenouillée pour savoir ce quil voulait faire par la suite. Tranquillement, Jeremy replaça correctement son sous-vêtement autour de sa taille ainsi que son pantalon quil ferma juste après et ensuite, il se mit debout. Suite à ce comportement, je compris que mon jeune ami ne poursuivra pas sa fellation et je fus très déçu.
Par contre, je me gardai bien de lui dire car jignorai totalement la réaction quil allait prendre et javais toujours cette peur de le voir séloigner de moi à chaque parole que javais laudace de prononcer. Pourtant, jaurais dû me rassurer suite à ses nouvelles initiatives et me dire que tout irait pour le mieux mais mon manque de confiance jouait beaucoup sur mes attitudes et je détestais agir de la sorte. Dès que jétais debout, nous sommes tombés daccord sur le fait quil était temps de rejoindre les autres afin de ne provoquer aucune mauvaise pensée dans leur esprit. Alors quil ouvrit la marche, je ne pus mempêcher de poser mes yeux sur son postérieur qui ne cessa de danser sous mon regard. Vue comment notre relation évoluait mais surtout, que nos jeux sexuels changeaient dans le bon sens, je nourris lespoir que son postérieur mappartiendrait un jour.
Alors que je lui suivais au milieu des arbres qui composaient ce bois dans lequel lair frais sengouffrait, jétais très loin de mimaginer que non seulement, son cul sera à moi mais que le mien aussi sera à lui. Pour lheure, je me disais que les fellations constitueraient les seules pratiques de nos rapports et que je devais men contenter pour le moment, tout en essayant de lui proposer dautres choses lorsque nous nous reverrons. Jaimais sincèrement ce garçon, du plus profond de mon cur et je naurais pas hésité une seule seconde à sacrifier ma vie si je devais sauver la sienne. Il savait ce que je ressentais pour lui mais je ne pense pas quil fut capable de mesurer à quel point. Malgré nos ébats amoureux, jaurais aimé passer davantage de temps avec lui pour faire des activités plus saines.
Je lui en faisais part régulièrement et de temps en temps, on passait des après-midi à marcher lun à côté de lautre dans les nombreuses rues que comprenait la ville dans laquelle il résidait. Le lendemain, jai dû retourner chez moi puisque mon séjour chez ma mère sacheva et sur le chemin du retour, je nattendais plus quune seule chose : être de retour afin de consacrer du temps à ce garçon qui savait faire battre mon cur.