Ce que je vais vous dévoiler maintenant est la période la plus intense de ma courte vie. La plus difficile aussi, car elle correspond au passage de l’adolescence à l’âge adulte. Pour certains, ce passage dure plusieurs mois, voire plusieurs années ; pour moi, ce fut l’espace d’une soirée, d’une nuit. S’ensuivit un glissement progressif dans un monde dont j’ignorais tout ; ce qui a irrémédiablement détruit mon innocence.
Jeudi 6 octobre 2016. Ce soir-là en revenant du boulot, je filai directement dans ma chambre, fatiguée de ma journée. Javais travaillé du matin 9 heures jusquà 16 heures, avec une pause d’un quart-d’heure pour manger. Sept heures debout, à porter des cagettes de fruits et légumes, à garnir les rayons et jeter ce qui était abîmé.
Papa regardait la télé d’un il morne et je n’avais pas envie de m’installer à son côté. Même si je l’aimais, j’avais toujours eu peur de lui, ce bien qu’il n’ait jamais levé la main sur moi. Il faut dire que c’est un colosse, un géant (surtout pour moi et mon mètre soixante-cinq). À trente-neuf ans, c’était un bel homme, dans le pur style bûcheron, genre deux mètres pour cent-trente kilos de muscles et d’os. Son crâne rasé et quelques cicatrices rappellent son passé de militaire chez les commandos. Retraité depuis un an, il gagnait un peu d’argent en faisant divers boulots, chauffeur, garde du corps, videur, prof de krav-maga, comptable aussi (mais oui, il savait compter au moins jusqu’à dix, à force d’arbitrer des matchs de boxe ! ).
En fait, il avait arrêté l’armée lorsque maman avait découvert son cancer. Hélas, elle était décédée huit mois plus tard, subitement, lors d’un énième séjour à l’hôpital. Ouais, bientôt trois mois d’écoulés et la plaie dans nos curs était toujours aussi béante.
Depuis que papa était revenu, nous parlions peu, chacun restant muré dans sa peine. Fille unique, j’avais été élevée par ma mère, toujours présente pour moi, au quotidien, depuis ma naissance dix-huit ans plus tôt. Papa était toujours en mission dans les zones de conflit. Et quand il était là, une semaine par mois au mieux, il accaparait maman quasiment jour et nuit. J’étais jalouse d’être tenue à l’écart, bien sûr, de leurs « jeux d’adulte ».
C’est ainsi que les présentait maman quand papa était reparti en mission. Comme elle était toujours épuisée, les yeux rouges et cernés, marchant difficilement comme si elle avait mal, j’en avais déduit que papa était un de ces maris qui frappaient leur femme. La vérité était plus complexe.
Vers 19 heures, je ressortis et allai dans le séjour. Mais papa avait éteint la télé et n’était ni là ni dans la cuisine. Je marchai pieds nus jusqu’à la chambre parentale, au bout du couloir. La porte était entrebâillée, par curiosité je jetai un il, et rougis jusqu’aux oreilles : papa était debout, de profil par rapport à moi. Les yeux clos, il se masturbait juste en face d’une grande photo de maman en bikini sur une plage de sable doré. C’était la première fois que je le voyais nu, et je fus impressionnée par sa puissante musculature. Et surtout par sa monstrueuse verge. À dix-huit ans, je n’étais plus une oie blanche, j’avais eu deux petits amis. Mais aucun d’eux n’était pourvu d’un tel sexe, ni en épaisseur ni en longueur. Et il s’en fallait de beaucoup.
Je reculai lentement, sans faire de bruit. Mon cur battait la chamade comme je refermais doucement la porte de ma chambre. Je m’allongeai sur le lit, les yeux dans le vague. Papa se masturbait, une fois seul dans son refuge. Depuis le décès de maman mi-juillet il n’était jamais sorti, n’avait jamais reçu une autre femme ici. Il en était réduit à se masturber. Alors qu’il aurait pu avoir une nouvelle aventure. Songeuse, je me relevai pour aller devant le grand miroir du placard.
Je ressemblais énormément à maman, même taille et même poids, même pointure de chaussures, poitrine menue, la taille fine et les hanches pleines. Une musculature déliée et souple de sportive, les cheveux blond pâle et de grands yeux bleus mangeant un visage doux et pur.
Je ne sais pas ce que je dois faire après avoir vu ça. Papa est seul maintenant et il souffre. Il est en manque de sexe parce qu’il refuse de remplacer maman. Maman à qui je ressemble beaucoup. Ces choses ne se font pas, mais C’est une bonne action que je vais faire, un geste d’amour.
Je pris ma décision sans réfléchir plus avant : papa avait besoin de jouir et il méritait mieux que sa main gauche. Je poussai la porte de sa chambre et m’approchai de mon père, très vite, sans lui laisser le temps de réaliser. Doucement, je posai la main droite sur la base de sa verge.
Tu ne devrais pas avoir à faire ça, papa. Je suis là pour toi.
Mais tu es ma fille, objecta-t-il.
Oui. Ta fille qui t’aime. Tu n’es pas seul, papa. Maman me manque aussi. S’il te plaît, enlève ta main et laisse-moi faire.
Papa ne répondit pas, mais il ôta sa grosse paluche de sa bite. Il me faisait confiance, compris-je naïvement. Je n’allais pas le décevoir. Je commençai à caresser son membre viril, mais je m’aperçus aussitôt que ma main était loin d’en faire le tour. Il me fallait les deux pour enserrer le fût, surtout la base, véritable tronc dur comme l’acier. Papa n’était pas loin de la jouissance, je me baissai pour pouvoir donner des coups de langue sur le méat d’où suintaient des gouttes de liquide blanchâtre, tout en continuant à masturber son engin.
Sans rien dire, papa posa une main sur ma nuque pour guider ma bouche. J’entrouvris les lèvres pour sucer le gland. Il était si gros que je doutais de pouvoir un jour le prendre en entier. Puis le membre viril se mit à tressauter, devenant encore plus épais et rigide, la semence s’écoula du méat que je titillais de la langue ; par réflexe, je reculai brusquement et serrai les lèvres pour ne pas avaler du sperme qui jaillissait sous pression et inondait mon visage. Je fis la grimace, car je n’aimais pas le goût ni la consistance du liquide séminal.
Lil droit englué, je me relevai maladroitement et quittai la pièce sans oser regarder papa qui soufflait comme une forge. Une fois dans ma chambre je pus voir le résultat : mon visage, mes cheveux étaient couverts de ce liquide blanc et odorant qui coulait sur mon nez, mon menton, maculait mon grand tee-shirt.
Je me douchai longuement, incapable de tirer une leçon de ce qui s’était passé. Une fois séchée, je nouai mes cheveux en queue-de-cheval, enfilai un tee-shirt propre, une petite culotte en coton blanc et un short en jean avant d’aller en cuisine. Mon père préparait le repas du soir et comme d’habitude, je m’installais pour l’aider. Salade de tomates, concombre, ufs durs, riz froid et fromage de chèvre. Parfait pour un dîner. Papa était d’humeur sombre, je n’osai rien dire après ce qui s’était passé.
En fait, j’avais peur qu’il regrette ce que j’avais osé faire, qu’il estime que j’avais cassé notre relation père-fille et qu’il me demande de partir. À cette horrible pensée, des larmes perlèrent que je ne pus empêcher de rouler sur mes joues.
Alicia, ça ne va pas ?
Je ne sais pas. J’ai peur que tu me dises de quitter la maison, de te quitter.
Et pourquoi ? Parce que tu m’as aidé à jouir, ou parce que tu n’as pas été foutue de boire mon sperme ?
Je restai bouche bée. Il aurait aimé que j’avale sa semence ? Je fis la grimace, puis me dis qu’après tout ce n’était sûrement pas si mauvais, J’étais prête à essayer si cela lui faisait tellement plaisir. Et il n’avait pas l’air de vouloir me virer, non plus.
Pardon, papa. J’essaierai de goûter, la prochaine fois. Je suis là pour toi, maintenant.
Tu es sûre de toi ? J’ai de gros besoins, bien plus qu’un homme normal. Ta mère n’aimait pas toujours ce que je lui faisais, mais elle m’obéissait.
Papa, tu la battais ?
Oui, souvent. Je ne suis pas très patient
Ça, je le sais déjà, confirmai-je en souriant.
Attention à toi, Alicia, tu pourrais te prendre une bonne fessée si tu m’interromps encore !
Je rougis jusqu’aux oreilles mais me le tins pour dit. En même temps, mon ventre bouillonnait à la pensée de recevoir une fessée de la main paternelle, qui ne m’avait plus touchée depuis bien longtemps. Je sortis assiettes et couverts, papa servit la salade et nous mangeâmes en silence, chacun examinant l’autre à la dérobée. Après avoir fini, je chargeai le lave-vaisselle pendant que papa nettoyait la table. Dans le salon, il s’installa dans son fauteuil, face à la télé mais sans l’allumer ; je m’assis en tailleur sur le canapé.
Alicia, je sais que tu veux bien faire, mais prends garde. Ce que tu souhaites et ce que je veux sont des choses très différentes. Me masturber en rentrant du travail ne me suffira pas, loin de là. J’userai et abuserai de ton cul et de ta bouche tous les jours, matin et soir. Ton vagin, je ne le prendrai jamais. Je veux le préserver pour celui que je choisirai comme ton futur mari.
Le regard vide fixé sur la télé éteinte, j’étais transformée en statue, l’épiderme cuisant de honte. Je n’osais plus bouger, respirant à peine. Comble de confusion, je sentais mes seins tendre outrageusement le coton du tee-shirt et mon sexe mouiller ma culotte.
Bon sang, il n’y va pas de main morte, papa. Tu parles d’un deal ! Soit je reste cachée dans mon coin, soit je sors au grand jour et il me transforme en esclave sexuelle. Pas de nuance de gris avec lui, juste du blanc ou du noir. Et le pire est que ça semble me plaire. En plus, c’est lui qui va choisir mon mari, bien sûr.
Tu es ici chez toi, il n’est pas question que je te chasse. Demain matin, je t’attendrai dans la cuisine. À toi de choisir, soit tu viens habillée et je respecterai ton choix, il n’y aura plus jamais de sexe entre nous. Soit tu viens nue et à quatre pattes. Et dans ce cas tu remplaceras pleinement ta mère dans mon lit et dans ma vie. Sans retour en arrière possible. Tu deviendras mon vide-couilles permanent et mon souffre-douleur. Car tu seras souvent battue, pour mon plaisir et pour te punir. Maintenant, file dans ta chambre pour y réfléchir. Caresse-toi et jouis cette nuit, car si tu décides de te soumettre, ta jouissance m’appartiendra, tu n’auras plus d’orgasme sans ma permission. Tu as compris ?
Oui, bonne nuit papa.