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Au service (pas st secret) de Madame – Chapitre 4

Au service (pas st secret) de Madame - Chapitre 4



— Il nous faut te trouver un autre prénom.

— Que Madame ne cherche pas. Pour moi, tous les noms me conviennent. Après tout, je ne suis que votre dévouée esclave.

— Tu as certainement raison. Pourtant, pour ton tatouage, il en faudra un.

— Pute serait alors de bon gout pour une chienne telle que moi.

— Putain, non, trop vulgaire. Pas salope, il faut quelque chose qui sonne bien.

— Alors un numéro, par exemple, Manon 001

— Oui, excellent, je vais t’appeler première. Et puis non, Manon te va comme un gant, mon amour.

Je plonge mes doigts dans le sexe béant de Madame qui jouit sur l’instant. Allongée contre Madame, je caresse son corps qui sombre petite à petit dans un bon sommeil que j’espère remplit de rêves orgasmiques. Ma tête sur sa poitrine, j’écoute son cur battre.

En cuisine dès l’aube, je m’affaire à préparer le déjeuner de Madame. Quand j’ouvre la porte de sa chambre, elle s’étire en me souriant. Je dépose le plateau sur la table de nuit, de mes mains, je lui donne à manger comme je le ferai pour un enfant. Ma Maîtresse se laisse dorloter, je sais qu’elle aime ça. Plus tard, je lave tendrement Madame d’une éponge de mer et l’habille. Pour moi, une simple tunique à la romaine emballe mon corps avec, entre mes cuisses, la laisse choisie par Madame. Dehors, Madame m’enferme dans le coffre de sa voiture. Je ne sais pas où nous nous rendons. Dans le noir du coffre, je me sens un peu ballottée, Madame semble terriblement pressée. Elle doit rouler sur l’autoroute, la vitesse augmente rapidement, le moteur rugit. Soudain, Madame ralentit, elle manuvre, elle doit se parquer. Le coffre s’ouvre, il fait nuit ounon, nous sommes dans un parking sous-terrain. Sur mon sexe, elle attache la courte laisse. Menottée dans le dos, je la suis de près, de très près même. Un ascenseur nous fait monter bien au-dessus de la rue, juste le temps d’un langoureux baiser tendre. Quand la porte s’ouvre, j’ai un cri d’effroi. Ce doit être la déco de ce lieu qui m’effraie. J’y vois des têtes de monstres, des têtes de mort plus terriblement réalistes. Un homme arrive, il baise la main de Madame. Près de moi, il soulève ma tunique, s’amuse de mon anneau.

— C’est bien, aucune trace d’infection, c’est parfait. Alors, que puis-je pour toi ma belle.

— Six anneaux de plus pour elle.

— Je vois, alors où les veux-tu, sur les mamelons, ses nymphes et

— Sa cloison nasale et le dernier sur sa langue.

— Pour y mettre une laisse ?

— Pas seulement.

— Ok, je vois. Bon, toi, suis-moi.

Je suis entrainée, tenue en laisse par cet homme qui semble me connaitre. D’entrée de jeu, il me dit que je vais souffrir. Je hausse les épaules, en cherchant Madame des yeux sans la trouver. L’homme me retire ma tunique, m’installe de force sur sa chaise de gynécologie. Solidement entravée, il pose des pinces sur mes mamelons, mes nymphes et ma langue. Je sens ma chair se faire durement écraser par ces pinces. D’une pince plus étroite, il tire sur ma cloison nasale, il désinfecte, d’un bocal, sort un longue aiguille légèrement conique. Sentant la douleur qui va suivre, je pense à Madame, dans ma tête, je lui dédie ma souffrance. Quand l’aiguille traverse ma cloison, c’est l’enfer en mon corps. Je ne peux bouger ne seraient ce que d’un millimètre. En fait, mon corps cherche à fuir ce lieu de torture alors que mon cur insiste pour rester. L’aiguille reste en place, le temps pour l’homme d’aller prendre un anneau. Il en vérifie le diamètre, regarde l’aiguille qu’il enfonce encore un peu plus.

— C’est parfait. Je vais te mettre un anneau définitif. Seule ta Maîtresse pourra t’en libérer. Un petit clic et le voilà fermer à vie. La langue maintenant.

Je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle qu’une très longue aiguille traversait ma langue de bas en haut en passant à travers la pince et ses illets. En me perçant, il m’expliquait qu’en des temps très ancien, le blanc qui vendait une esclave noire la suspendait à une chaine par la langue avant de la laver ou, parfois de la fouetter durement. Je compris soudainement que Madame avait une occasion de plus de me conduire dans la cave. Avant de poser l’anneau, il retire sa pince et glisse l’anneau dans son orifice. Pour mes seins, il me bâillonne d’un bout de ma tunique qu’il enfonce bien au fond de ma bouche. Sein gauche, sein droite, j’ai envie d’hurler et pourtant, je ne le fais pas. Non pas que ma bouche est bouchée, mais parce que je veux me montrer digne de l’amour de Madame. L’homme le voit et me retire le bout de tissu de ma bouche.

— Brave petite, on a sa fierté, c’est bien. Tu es brave.

Enfin, sur mes nymphes, d’une pince à illet, il découpe ma chair. Là encore la douleur en est insupportable. Je manque de m’évanouir. Deux gros anneaux viennent alourdir mon sexe. Tous ces anneaux en place, l’homme gicle un produit sur tous les emplacements de mes anneaux, cela permet une cicatrisation presque instantanée. Le liquide est glacial, j’en ai la chair de poule. Il ne me délivre pas pour autant. À mes seins, il fixe une chainette qui les relie. Sur mon sexe, il fait de même, reliant les deux chainettes par une troisième qui va aussi rejoindre ma langue et mon nez. Enfin, lentement, avec plein d’attention, il me possède avec délicatesse. Étrangement, sans apercevoir Madame, je me sens bien quand il va et vient en moi. S’il me délivrait mes mains, je pourrais le lui faire comprendre en le caressant. Quand il jouit en moi, il m’entraine avec lui. Après quoi, sans plus aucune salive dans ma bouche, il enfonce sa queue dans ma bouche largement ouverte pour l’accueillir. Mais sans salive, il m’est difficile de le sucer comme je le voudrais. D’une pipette, par un coin de ma bouche, il la remplit d’eau. Alors je lui donne ce qu’il veut. Madame arrive enfin, sa main sur mes seins est douce. De mes yeux, je lui souris. Je suis heureuse de lui appartenir enfin un peu plus. L’homme jouit dans ma bouche. Madame me félicite de ne pas avoir trop crié. Puis, entre l’homme et Madame, on parle cout. Pendant que j’enfile ma tunique, je les entends qu’ils discutent de mon tatouage. Il semble qu’il lui montre des exemples si certain semble plaire à Madame, elle ne trouve pas son bonheur.

— Si Madame me le permet, je verrai bien le symbole du fouet avec mon nom d’esclave et celui de Madame en tant que propriétaire. Comme ceci par exemple.

— Joli dessin, tu as là une perle, ma chérie.

— Je ne le sais que trop. C’est elle qui a insisté pour être annelée entièrement. Ne bouge pas belle Première. Là, c’est mieux pour parler.

Ma bouche libre de la chainette, Madame me permit d’expliquer concrètement mon dessin et de l’affiner. Ainsi, je fis trois dessins. L’un avec mon visage, le crâne rasé, un lourd collier de fer au cou, l’autre que je terminais, celui du fouet qui s’enroule sur mon corps dessiné et le troisième, plus simple, des fers avec dans les anneaux, ou sur les chaines, mon nom d’esclave et celui de ma propriétaire. Je me mettais à genou, mes mains posée sur mes cuisses pour que Madame puisse choisir librement.

Elle porta son choix sans que je ne puisse savoir lequel elle avait préféré. Elle retirait la chainette qui reliait mon sexe à mon nez pour accrocher la courte laisse à mon nez. D’instinct, je plaçais mes mains dans mon dos, elles furent menottées, Madame m’embrassa tendrement comme nous aimons toutes deux. Dans la rue, elle me promenait longuement, mon corps à moitié nu. Nous croisions d’autres esclaves et leur Maîtres, si certains semblaient heureux, d’autres, une majorité, ne l’étaient pas du tout et cela nous désolait, Madame et moi. Sur une terrasse, elle prit place pour s’offrir un thé et quelques pâtisseries. Debout à sa droite, je me tenais prête à la moindre sollicitation de sa part.

— Ma chérie, j’ai envie de ta belle et savoureuse langue annelée sur ma chatte.

Entre ses cuisses déjà ouvertes, je me glissais pour laper son sexe exquis. Si Madame profitait d’un thé, je me régalais de sa liqueur d’amour. Je ne sais pas si l’anneau de ma langue y fut pour quelque chose, mais sa main gauche vint plonger ma tête sur son sexe sans ne plus la lâcher jusqu’à on orgasme. Dans ma bouche, elle laissait couler sa cyprine, je n’en perdais pas un goutte. On dut retirer la table pour que je puisse me relever parce qu’en buvant Madame, sans me toucher, j’avais joui et que je n’avais plus aucune force.

— Rentrons ma chérie, j’ai très envie de jouer avec ton corps.

Il était inutile de me demander quelle sorte de jeu, je le savais et, à mon grand étonnement, j’en étais heureuse. Durant le trajet de retour, je m’imaginais sur le chevalet, mes trous remplis, mes nymphes alourdies de poids comme mes seins et ma langue. Je me voyais aussi pratiquement suspendue par l’anneau de mon nez et Madame qui cingle mon corps, alternant, comme elle sait si bien le faire, des caresses somptueuses entre ses coups de cravache. Sans me sortir du coffre, elle profitait de faire un arrêt pour quelques courses. Cela dura une éternité et il me fallait me soulager. Quand elle revint, j’étais prête à uriner dans la voiture. Elle ouvrit le coffre et comprit immédiatement mon problème. Debout derrière l’automobile de Madame, jambe serrée, selon le vu de Madame, je me soulageais longuement. Elle me fouettait de délicieux coup de cravache pour ne pas avoir demandé avant de monter dans le coffre. J’avais mérité cette sanction et je l’appréciais à sa juste valeur, celle du plaisir de se savoir soumise entre de bonnes mains.

— On peut se la faire votre chienne ?

Un coup de cravache violent atterrit sur le visage de cet homme vulgaire. Il en tomba durement sur le sol. Madame me donnait sa cravache en me montrant l’homme et délivrant mes poignets. Hautaine, sourire coquin, elle me déclare :

— Je t’autorise à déverser toute ta haine sur cet homme. C’est un homme qui ne respect rien. Comme ceux qui te violèrent. Frappe ma petite Manon et frappe-le aussi fort que tu peux ! Ouiii, fais-moi mouiller ma Manon. Frappe le entre les jambes jusqu’à ce qu’il appelle sa mère.

Mon premier réflexe fut un bon coup de pied sur les parties génitales de l’homme. De la cravache de Madame, je cinglais ce corps masculin, Madame m’encourageait à frapper fort en pensant à mon viol. La voix de Madame est haineuse et j’adore, cela me décuple mes envies refoulées de vengeances. La chose fut merveilleuse, mon corps se libérait, mes coups pleuvaient sur cet homme qui ne pouvait plus bouger. Je venais de me vider de ma haine dans une colère monstre sur cet homme. Son camarade avait déjà pris la poudre d’escampette. Je tenais ma vengeance et je frappais sans ne plus pouvoir contrôler mes pulsions sadiques. Je ne cessais d’hurler à ma Maîtresse que j’étais libre désormais et que je l’aimais de tout mon être.

J’étais ivre de vengeance et cet homme était, pour son plus grand malheur, ma cible, celui par qui je me libérais enfin de ce viol. Quand Madame m’arrêtait, la police était sur les lieux et embarquait l’homme. Madame me conduit dans la voiture, à la place du passager. Elle m’embrassa en me caressant délicatement, tendrement. Je jouissais de me sentir libérée du poids de ce viol monstrueux. J’avais joui d’avoir frappé, battu cet homme. J’avais en moi ce sentiment très fort de pouvoir accomplir des prouesses. Dans l’instant présent, je n’avais qu’une envie, devenir encore plus soumise, plus esclave, plus chienne pour l’amour que je porte à Madame. Pourtant, près de la voiture, il me sembla qu’une délicieuse bouche m’avait longuement embrassée, que des mains très douces m’avaient caressé et je n’en gardais qu’un très vague souvenir.

— Tu as été fantastique. Je t’aime ma chérie. Je crois que je vais faire de grande chose avec toi. Vivement cette vente.

— Que Madame me pardonne si j’ai été trop violente.

— Oh que non, tu as été absolument parfaite ma chérie. Ce mâle se rappellera de sa leçon. Aller on rentre.

Dans la voiture, Madame se laissa aller à quelques égarements sur mon corps que je finissais de dénuder pour lui donner plus d’emprise. Madame ne cessait de me raconter mon exploit, les coups, là où l’homme les recevait. Je croyais que c’était Madame qui avait arrêté mon bras, en fait, c’était une policière. Il parait, et je crois Madame sur parole, que la policière m’a même embrassé tendrement pour me calmer tout en me caressant amoureusement. Je n’en ai malheureusement qu’un souvenir plus que lacunaire.

— Que Madame m’excuse, mais, si je le peux, un jour, je voudrais remercier cette policière comme il se doit d’être fait.

— Tu es encore plus merveilleuse qu’exceptionnelle ma chérie. C’est pour ça que je suis folle de toi. Ne t’inquiète pas, j’ai ses coordonnées. Nous ne manquerons pas de la remercier comme tu le désires, ma délicieuse petite salope.

Devant la maison, elle retire le reste de ma tunique, mes chainettes. Nue, je décharge l’automobile de Madame avec son aide. Je ne sais pourquoi, mais je ne vais pas aller à la cave la subir. Une fois les courses rangées, Madame, au visiophone, s’empresse de confier nos aventures à ses amies. Près de Madame, je retire mes chaussures et me mets à genou en posant ma tête entre ses cuisses. Ma bouche dévore Madame, sa main sur ma tête me dit qu’elle adore ma bouche. Je l’entends rire en expliquant comment j’avais brutalisé avec haine et acrimonie cet homme vulgaire. Je dois dire que si l’homme avait posé la question de manière plus civilisée, Madame m’aurait prêté à cet homme. Je regrette presque qu’il se soit montrer aussi vil. Madame jouit de mes attentions, ce qui me ravit à chaque fois car je peux boire sa cyprine si abondante. Me soulevant par mon anneau nasal, elle m’entrainait dans la salle de bain. Elle retirait ses atours pendant qu’un bain bien chaud coulait. Elle m’entrainait avec elle, nous fîmes l’amour jusqu’à plus soif.

Alors que nous nous prélassions dans ce bain à remous, Madame me fit un aveu. Pendant que je flagellais cet homme, elle m’imaginait en esclave punisseuse. J’avouais mon incompréhension.

— Ma chérie, il y a trois sortes d’esclave, les soumis purs et durs, les soumis amoureux, comme toi et les soumis qui aident leur propriétaire à dresser d’autres soumis. Enfin, c’est ainsi que je vois les choses. Je t’imagine très bien dans la seconde et troisième catégorie. Amoureuse, tu l’es autant que je le suis de toi. Mais pour la troisième catégorie, il te faut encore apprendre à te maitriser.

— Que Madame me pardonne, je ne pourrais jamais punir une femme, c’est bien au-dessus de mes forces.

— Et jumbo, par exemple ?

— Non Madame, pas jumbo. Des hommes aussi obscènes que cet homme sur le parking, je ne dis pas non.

— C’est ce que je voulais que tu me dises ma chérie. Tu sais que tu es bandante avec tes anneaux. Je regrette presque celui sur ta jolie et merveilleuse langue. Oui, je le regrette si bien que je vais te le retirer immédiatement.

— Madame ne craint pas que cela me donne trop de liberté ?

— Tu rigole ma chérie, tu es une perle dans ton genre. Viens, suis-moi, je veux te le retirer et raser ta jolie tête.

— Oh oui Madame.

— Ce que tu es bonne ma belle Manon. Et puis je ne vais pas te faire tatouée, du moins pas pour le moment. Quand je t’ai aperçue pour la première fois, je savais que tu serais la bonne. J’avais un autre contrat pour toi, bien plus sévère

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