J’ai cru que l’heure était arrivée, je veux dire que j’allais enfin connaitre ce grand secret que beaucoup de mes amies avaient déjà découvert. Je m’étais déjà fait jouir, un autre homme que mon grand-oncle m’avait aussi déjà fait jouir, mais uniquement avec ses doigts. J’avais résisté à ce copain pourtant fort séduisant et de mon âge en plus. Il faut dire qu’il n’était pas audacieux il avait laissé ses mains trainer sur mon corps, les avait glissées sous mes jupes, mais ne s’était pas attardé plus loin que mon petit abricot. Même sa langue n’avait cherché d’autres lieux que ma bouche.
Étais-je maudite ?
Jean ne chercha pas beaucoup plus, il m’avait fait jouir avec ses doigts comme cet ancien copain et bien qu’il fût beaucoup plus expérimenté que mon précédent galant il n’avait pas cherché à prendre mon hymen.
Son âge pourrait me laisser penser que ce que l’autre n’avait osé, lui n’avait pu le prendre, mais mes fesses collées contre son bassin m’avait démontré qu’il pouvait encore honorer ses envies, c’est du moins l’impression qu’il m’a laissée.
Après mon orgasme, il s’est écarté de moi et j’ai même failli m’effondrer. Il m’a retenu en éclatant de rire. Je m’attendais alors qu’il me dirige vers le lit et j’étais prête à le suivre, mais il n’en fit rien.
J’étais nue, toujours face au miroir et je ne savais ce que je devais faire. Je restais là immobile à attendre qu’il fasse quelque chose ou qu’il me dise quoi faire. Mais il restait muet et me regardait en gardant le silence.
Je regardais mes pieds, puis mon corps nu, les bras ballant avant de regarder Jean, ses yeux s’attardaient sur les parties de mon anatomie qu’apparemment il préférait. En effet, je pouvais le voir admirer mes fesses pour ensuite contempler ma poitrine dans le miroir. Il s’était mis quelques pas derrière moi et ses minutes me parurent une éternité.
Dans un coin de la chambre, il y avait un fauteuil en rotin, il se dirigea finalement vers lui pour s’y asseoir. A côté du fauteuil, il y avait un magazine, il commença à le lire. Je tournais la tête vers lui, mais avant même que je tente d’ouvrir la bouche pour parler, il mit son index sur son doigt.
– Chut !
Je n’ai donc rien dit, mais ne voulant rester bêtement devant le miroir, je commençais à me tourner afin de m’approcher de lui.
– Ne bouge pas, remet toi comme tu étais.
Mais que voulait-il ? Pourquoi faisait-il cela ? Je n’osais pas lui demander, mais je trouvais cela vraiment ridicule.
Au bout d’une dizaine de minutes, il était toujours assis dans son fauteuil en rotin et moi debout devant le miroir, mais les deux tasses de café que j’avais ingurgité se rappelèrent à mon souvenir.
– Il me faut aller aux toilettes.
Ai-je commencé à dire timidement.
– Ne bouge pas, j’arrive.
Il se leva, prit une bassine en émail et s’approcha de moi.
– Écarte un peu tes jambes.
Je ne sais pas pourquoi, mais j’obéissais sans protester. Il plaça la cuvette entre mes jambes.
– Voilà, soulage-toi et n’en met pas à côté.
Incrédule, je le regardais. Que me demandait-il ? De faire pipi dans une bassine et devant lui ?
Je me suis accroupie au-dessus de la cuvette et j’ai commencé à uriner. Il s’était placé devant moi et me regardait faire.
– Terminée ?
Me dit-il quand j’ai laissé partir la dernière goutte.
– Euh, oui
Il me donna une débarbouillette en tissus.
– Tient frotte tes lèvres pour enlever l’urine restante, puis tu iras vider la bassine dans les toilettes et mettra la débarbouillette dans le bac à linge sale qui se trouve dans la salle de bain. Ensuite, tu rinceras la bassine et la mettre à côté du lit.
Toujours sans protester, j’ai pris la bassine et le pire, c’est que j’étais fière de n’avoir mis aucune goutte à côté.
Quand je suis revenue avec la bassine propre, je l’ai découvert entièrement nu.
– Bon pose-là là.
Me dit-il en souriant et en me montant l’endroit où je devais mettre la bassine.
– Puis suis-moi.
Il se dirigea vers la salle de bain, fit couler la douche.
– Tu vas me laver maintenant.
Me dit-il en se faufilant sous la pluie d’eau chaude de la douche.
Il m’avança le gel douche.
– Tient dépose une noix dans la paume de ta main et vient !
Je commençais par son torse, ses bras et son dos. Puis je me suis accroupi pour laver ses pieds et ses jambes.
– N’oublie rien !
J’ai savonné son derrière puis il s’est retourné pour me présenter son sexe. Il bandait, je l’ai pris dans ma main pour étaler le gel douche sur sa hampe et ses testicules.
– Humm c’est bon !
Me dit-il.
– Asticote-bien !
Quand j’estimais que son sexe était assez lavé, il me disait de continuer, de bien frotter, que ma main l’entoure bien et astique rapidement. Je m’attendais qu’il me demande de le sucer, mais il n’en fit rien. J’hésitais à prendre cette initiative, drôle d’idée que celle de prendre sa queue en bouche sans qu’il me le demande. Je ne saurais dire pourquoi, mais j’avais la certitude qu’il n’aurait pas apprécié cette initiative. Je m’appliquais donc seulement à bien le masturber.
Finalement ce qui devait arriver arriva. Il cracha son plaisir et sa semence vint se mélanger à l’eau qui ruisselait sur mon corps.
Il nettoya son sexe avec sa main puis de cette même main, il caressa mes seins. Il sortit ensuite de la douche.
– Lave-toi !
Me dit-il en s’éloignant.
La douche prise, j’hésitais entre utiliser une serviette comme paréo ou aller le rejoindre nue, j’ai finalement pris la seconde option. En effet, il m’avait examiné en tenue d’Eve et connaissait mon corps de long en large, il me semblait donc ridicule de le couvrir.
Il n’était pas dans la chambre et mes vêtements non plus, j’ai donc pris la direction du salon et effectivement, il m’attendait là en sirotant un verre de whisky.
– Ah, te voilà enfin !
Il s’était habillée et je cherchais où il avait bien pu déposer mes vêtements. Il ne pouvait ignorer ce que je cherchais, mais il ne me donna aucune indication pour m’aider à les retrouver.
– Viens t’asseoir.
– Je cherchais mes vêtements
– Oui, ils trainaient dans la chambre.
Il avait dit cela en prenant un petit air de reproche alors que c’était lui qui les avait jetés n’importe où.
– Que veux-tu boire ?
Il ne me donna aucune information sur mes vêtements. Je me suis finalement résignée à m’installer nue dans le canapé.
Il me parla de moi en me disant que j’étais vraiment une belle femme.
– J’aime qu’une femme soit féminine, tu l’es, mais tu pourrais l’être plus.
Il ma flattait, mais n’hésitais pas non plus à me faire des reproches.
– Enfin, tu as le potentiel pour t’améliorer.
Il vanta le pouvoir de séduction des femmes et admis qu’il avait un caractère de dominant et qu’il aimait les femmes.
– Les femmes, toutes les femmes qui se sentent femmes, mais avec un petit plus pour celles qui aiment être dominées.
Le téléphone sonna, il sortit de la pièce avant de prendre son interlocuteur. Quelques minutes après il est revenu en tenant dans ses mains mes vêtements.
– Tient, habille-toi, il me faut t’abandonner.
Quand je fus prête, il me proposa de ma raccompagner. Dans la voiture il me parla du prochain samedi.
– N’oublie ce que nous avons convenu pour samedi prochain.
Je le regardais en cherchant ce qu’il voulait dire ? Qu’avions nous décidé ?
Voyant mon incompréhension, il précisa son propos.
– Tu seras intégralement épilée.
Nous n’avions rien convenu du tout, c’est lui qui m’avait demandé de le faire, mais je ne me souviens pas lui avoir dit que je le ferais.
Il me déposa au parking de la gare et partit en me criant :
– A samedi, Je serais ici à la même heure qu’aujourd’hui.