Lisa tremblotait sur ses jambes en sortant de la salle de bains. Elle avait enveloppé son corps parcouru de frissons dans une grande serviette qui cachait sa nudité du haut de la poitrine jusqu’à mi-cuisses.
Elle se dirigea vers sa chambre d’un pas mal assuré, sur la pointe de ses pieds nus et, pour se faire, devait passer devant la chambre de Bart. Elle ne savait pas s’il était rentré de l’école, mais se dit que si tel était le cas, il n’avait qu’à lui faire minette, lui aussi. Elle ouvrit à tout hasard la porte de sa chambre.
Hé ! rouspéta-t-il en constatant qu’il s’agissait de sa sur. Tu pourrais frapper !
Totalement surpris par cette intrusion, le garçon ne pensa même pas à cacher la trique qui bosselait de manière conséquente son jean.
Qu’est-ce que tu fais ? demanda Lisa.
La manière qu’elle avait de le toiser, de le jauger même, comme si se branler était le pire des crimes, déplut à Bart. Puis voyant le regard de sa sur dériver invariablement vers son entrejambe, il plaqua une main dessus, lair embarrassé.
Tu me le montres ? demanda-t-elle témérairement, en s’avançant de quelques pas vers le lit de son frère.
C’est à toi de me le faire, Lisa ! rétorqua-t-il plus doucement. J’ai trop envie que tu me branles !
Lisa ne parut pas se démonter.
Tu veux peut-être que Papa vienne voir aussi ? dit-elle avec un sourire malicieux.
Il est déjà rentré ? demanda Bart.
Lisa se contenta de hocher la tête, les lèvres pincées, un éclat pervers au fond des yeux.
Alors ? Tu veux que je l’appelle ?
Elle fut contente de l’état de panique qu’elle lisait dans le regard de son frère, mais fut soudain prise de remords, quand elle vit qu’il faisait des efforts pour retenir les larmes qui lui montaient aux yeux.
T’as honte, petit cochon ? ajouta-t-elle dans un murmure bruyant.
Ferme la porte et ta boîte à camembert ! ordonna-t-il.
Son frère semblait ne pas savoir comment faire pour s’en sortir. Puis, de fil aiguille, peut-être parviendrait-il à se livrer à un cunnilingus sur sa sur ?
Lisa s’exécuta et retourna au pied du lit, là d’où elle aurait une vue imprenable sur le truc de Bart. Elle tremblait presque d’excitation.
Je vais le voir ! se disait-elle. Je vais le voir et le toucher !
Elle attendait les bras croisés, manifestant son impatience en tapotant le sol du pied, le cur cognant dans sa poitrine.
C’est bon ! On n’est pas aux pièces ! marmonna Bart en ouvrant la braguette de son jean et en farfouillant dans son slip.
Pas comme ça ! le tança Lisa. Baisse tes culottes que je voie bien tout !
Quelle témérité dans la voix. Le frère ne reconnaissait pas sa sur et, d’une certaine manière, était presque ravi de sa hardiesse.
Le garçon attrapa pantalon et slip par l’élastique, et s’apprêtait à se cambrer en rentrant les reins pour s’en débarrasser, quand il interrompit son geste.
Et tu montreras ta chatte, après.
Ce n’était pas une question, mais Lisa répondit par un petit hochement de la tête. Les parties génitales de son frère apparurent devant ses yeux. Le scrotum était gonflé et tout ridé par en-dessous, et juste au-dessus s’érigeait mollement un pénis encore très enfantin, mais presque disproportionné par-rapport aux toutes petites couilles.
Ben, dis donc, s’indigna Lisa. Il est pas très gros !
Si tu le caresses un peu, il grossira, tu peux me croire.
Lisa devint blême.
Mais, j’ai jamais…
J’avais jamais tripoté de fille, avant hier soir !
Lisa resta silencieuse, observant ce sexe si affriolant malgré la mollesse de son érection. Sa sur commença à tendre la main vers lui et regarda son frère dans les yeux. Elle enserra l’organe dans son poing et l’agita d’un geste mécanique.
Non, arrête, Lisa ! vociféra Bart en faisant un geste pour se dégager.
Il ramena ses jambes vers sa poitrine, et appuya son visage sur ses genoux. Son robinet se recroquevillait, serré entre ses cuisses.
Lisa… c’était la première fois, non ? insista Bart, soudain inquiet.
Le pénis durcit légèrement et la tête rouge s’extirpa à demi de l’ourlet du prépuce, comme un petit coq en colère.
Dis-moi la vérité, maintenant ! Tu as déjà sucé et branlé un garçon ? Hein, c’est ça !
Lisa crut déceler de la déception et une pointe de jalousie dans la voie de Bart.
Je te jure que non, murmura-t-elle.
Sa voix paraissait lointaine et le garçon dut tendre l’oreille. En même temps, il s’aperçut que les joues de sa sur se coloraient de rouge.
Mais, j’ai déjà sucé mes copines et on se branle mutuellement ! Je ne trouve pas ça tellement différent. Et puis…
Lisa marqua un temps qui leur parut une éternité, à l’un comme à l’autre.
Et puis ? demanda Bart, trépignant d’impatience, se décidant à briser ce silence pesant.
Et puis j’ai déjà vu des garçons se le faire ! lâcha-t-elle en baissant les yeux.
Lisa paraissait transi de peur et de honte.
Où a-t-elle pu voir des garçons se sucer ? se demanda instantanément le jeune Simpson.
Milhouse et lui se livraient à ça depuis peu, et ils avaient pris toutes les précautions pour ne pas se faire surprendre ou interrompre.
Devant lembarras de sa sur, qui commençait à renifler, Bart se leva, se débarrassa de son jean et de son slip qui lempêchaient de marcher et, oubliant toute pudeur, prit sa sur dans ses bras. Ils sassirent tous les deux au bord du lit et le garçon donna son épaule à sa sur, pour quelle puisse y pleurer.
Allez, c’est pas si grave ! Te casse pas le baigneur !
Cette expression, qu’elle ne connaissait pas, fit sourire Lisa. Bart l’avait entendue, il ne savait plus vraiment où, et il aimait l’utiliser. On pouvait la traduire par : « Ne te tracasse pas ».
Et c’est-ce que sa sur finit par faire. Elle essuya ses joues barbouillés du revers de la main, ravala les larmes qui lui brulaient les yeux et renifla deux ou trois fois avant d’affronter le regard interrogateur de Bart.
Me regarde pas comme ça, Bart, je n’ai rien fait de mal. C’était dans un DVD que Janey m’a passé, sur la télé dans sa chambre, un soir où je suis allé coucher.
Le garçon écouta sa sur sans l’interrompre.
C’est l’histoire de trois jeunes garçons. Un jour, ils décident de regarder un film en DVD qu’ils ont trouvé caché dans la chambre à coucher de leurs parents, qui sont absents.
Ils sont trois alors, assis sur un canapé. Sur l’écran de la télé est apparu un petit garçon, tu aurais vu ses cheveux, Bart, mais d’un blond. Enfin bref, il était allongé sur un lit, en slip rouge, les joues brillantes. Il a dit quelque chose dans une langue que je ne connais pas et a enlevé son slip. Il y a un gros plan sur son pénis circoncis, puis il a commencé à se branler face à la caméra. Il fixait l’objectif de ses grands yeux avec l’air de dire : « Viens me sucer, ma chérie ! »
« Lorsqu’il a commencé à bien bander, un autre garçon, a peu près du même âge, brun et bronzé, celui-là, est arrivé, tout nu. Il s’est allongé à côté de l’autre sur le lit, et on a vu son pénis dur et gonflé. Ils se sont souris d’un air entendu et le brun s’est penché vers le sexe du blond, l’a caressé un petit peu dans sa main avant de l’introduire dans sa bouche. Il l’a sucé un bon moment et, pendant ce temps-là, la caméra faisait des gros plans.
« On pouvait voir les lèvres du garçon enroulées autour du truc de l’autre. Il avait encore grossi et celui qui le suçait l’avalait presque en entier. J’ai été choqué par la masse de cheveux noirs qui cachait toute l’action parfois.
« Le blond gémissait en se mordant les lèvres. L’autre continuait à sucer et on a fini par voir son sexe à lui. Il continuait à bander, mais c’était à peine croyable tant son organe était gros, et on voyait le bout sans peau.
« Le blond a posé ses mains sur les cheveux du brun et a commencé à les caresser. Puis, il a recraché le pénis, l’a gardé dans sa main et s’est mis à lécher les boules. Des boules comme des noisettes. Et de l’autre main, le brun s’est mis à se branler.
« Un des garçons qui regardait le film a senti un mouvement à côté de lui. Un de ses copains avait sorti son zizi et commençait à se branler. Il navait pas un gros zizi, lui par contre. On l’a vu en gros plan, entre ses doigts, et la caméra est montée jusqu’à son visage.
« Le garçon qui avait surpris son copain s’est levé pour enlever son pantalon et son slip. Il s’est rassit, et lui aussi a commencé à se masturber.
« Sur l’écran, les deux gamins se suçaient l’un l’autre.
« Le premier garçon s’est alors penché vers le sexe de celui qui avait enlevé son pantalon et a passé sa langue dessus, sans lâcher son zizi. Le troisième était vert. Il les regardait mais ne savait pas trop quoi faire. Un gros plan nous a montré que le truc durcissait dans la bouche.
Bart sentit son propre organe se redresser et pointer vers le ciel. Une légère sueur commençait à se former sur son front et au-dessus de sa lèvre supérieure.
« Puis le troisième, continua Lisa, s’est enfin décidé. Il a attrapé le sexe de celui qui suçait son copain, et a commencé à le branler. Il était tellement surpris qu’il a lâché le pénis et a demandé à celui qui le tripotait de le sucer. C’était dingue. Le premier se faisait sucer par un second qui se faisait sucer par un troisième qui se mit à se branler.
« A la télé, le spectacle continuait. Le blond enculait le brun. Mais les trois garçons continuaient à se sucer et puis, ils ont interverti les rôles. Ils se sont mis à jouir en même temps que le blond et le brun sur l’écran de la télé. A la fin les trois garçons sont allés prendre une douche et crois-moi, on a encore tout vu.
« Et Alexis m’avait déjà à moitié désapée et m’avait copieusement tripotée. Je ne m’étais rendue compte de rien tellement j’étais absorbée par le film…
Je veux bien te croire, dit Bart, la gorge sèche. Je ne savais pas que ça existait des films comme ça !
Mais si, c’est vieux comme le monde !
Avec des adultes, ouais, jai vu Papa en mater un, une fois, pour son boulot. Mais avec des enfants, j’ai jamais vu ça !
C’est quand même un peu… bizarre. Il ne me viendrait pas à l’idée de faire des cochonneries avec Terri et Sherry ou Janey devant une caméra. C’est dégoûtant à regarder, et ça ne regarde personne, de toutes façons !
C’est à ce moment-là que Lisa remarqua la bite de son frère, redressée et gonflée comme jamais. L’évocation du film avait rappelé à Bart son initiation par Jimbo et ses potes, et ses récents amusements avec Milhouse, sans toutefois en faire autant que le blond et le brun. Il se promit de tenter lexpérience.
(à suivre…)