De retour en fin de journée, Alicia confirma les dires de Jasmine entendus par Sophie lors de sa conversation téléphonique :
« En passant par le CLSC, j’en ai profité pour prendre mes messages. Nous sommes mutées au point de service de Sainte-Marie-du-Chapelet. On croule sous les cas d’inconduites sexuelles dans la partie rurale du village. On me demande d’enquêter sur une possible épidémie de je-sais-pas-quoi’.
— Maman m’en a parlé au téléphone cet après-midi. Elle dit elle-même être appelée en renfort.
— Et bonne nouvelle, reprit la doc : ta période de congé a été accordée. Tu pourras demeurer auprès de Catherine à la maison en terminant d’écouler tes derniers jours de vacances.
— Ça c’est cool ! T’entends ça, Cathy ?
— Oui, c’est le fun ! Je vais rapidement être remise sur pieds grâce à vous et pouvoir reprendre du service. Et on aura peut-être même l’occasion de faire équipe ensemble ! »
La journée passa. Comme prévu, Catherine se retira dans sa chambre en compagnie de Sophie pour sa première nuit chez les tourterelles. S’étant complètement dévêtue, elle entreprit l’application de la pommade sur son épiderme marqué par les coups reçus la veille.
« Peux-tu m’en mettre dans le dos, Sophie ? demanda-t-elle en tendant le tube à celle qui devait l’accompagner pour la nuit. »
Sophie s’assit sur le bord du lit, vêtue de sa jaquette de nuit, et fit asseoir l’autre devant elle afin d’avoir accès à son dos. Des mains douces mais assurées appliquèrent le produit sur l’épiderme rougi de la blonde, faisant courir, de la région du cou jusqu’aux lombes, des doigts dans un mouvement de massage qui apporta chaleur et réconfort à la fille qui se sentit se détendre et s’abandonner à sa thérapeute. À sa surprise, la patiente vit Sophie se défaire de son vêtement de nuit, ne se laissant vêtue que de sa petite culotte-bikini de coton bleu.
« Pourquoi t’enlèves ça ? questionna Catherine.
— Je ne veux pas tacher ma jaquette avec le médicament. Ça ne te dérange pas trop ?
— Non non. C’était juste pour savoir… »
C’est en levant de nouveau la tête au ciel et en gémissant en sourdine que Catherine sentit ses seins et ses tétons de nouveau se faire caresser par les mains de Sophie qui, s’étant collé la poitrine sur le dos de la fille, poursuivait l’application de la pommade apaisante sur la peau sensible de la blonde.
« Lève-toi debout maintenant, petite sur. »
Sans mot dire, Catherine s’exécuta et se sentit enduire les fesses de pommade fraîche par les mains délicates de Sophie qui en profita pour explorer de nouveau tous les méandres de cette partie de l’anatomie de sa patiente. Catherine se remit à mouiller en sentant le tranchant de la main de la rouquine parcourir sa raie d’en arrière jusqu’en avant, s’attardant au passage sur l’entrée du vagin et remontant les petites lèvres jusqu’à son bouton d’amour.
Le traitement externe terminé, la psychologue devina l’hésitation de la fille alors que celle-ci avait en main le dispositif d’application du produit à base de cortisone destiné à traiter ses parties intimes, également agressées la veille.
« Veux-tu que je m’en occupe ? se risqua-t-elle à l’endroit de l’autre.
— S’il te plaît, j’aimerais ça, mais je t’oblige pas. Travailler dans le derrière des autres, c’est pas toujours notre tasse de thé.
— Oh, veux-tu ben ! protesta la rouquine. Ça me dérange pas pantoute ! Et puis, t’as assez de belles petites fesses !
— Arrête, Sophie ! Tu vas… tu vas me faire mouiller encore !
— Ben tant mieux ! Ça prouve que je pogne encore. »
Catherine ferma les yeux et ouvrit la bouche alors que Sophie, ayant légèrement écarté les petits ballons de l’autre qui s’était installée sur le ventre au centre du matelas, introduisit l’applicateur dans l’anus puis libéra le produit à l’intérieur du rectum de sa patiente.
« Est-ce que j’ai bien fait ça ? demanda-t-elle après le retrait de l’instrument.
— J’ai presque rien senti. Tu aurais fait une bonne nurse !
— Bon, au lit maintenant ! »
Sous les couvertures, le sommeil tardait à venir pour chacune des filles. Cette première nuit spéciale leur fit évoquer des souvenirs remontant à leur séjour à StoryX Island.
« Tu te souviens, Sophie, quand nous avons couché ensemble la nuit où nous avions fait connaissance au Service de Santé du Resort ?
— Et comment ! Je venais d’avoir piqué toute une crise de jalousie devant toi, Alicia et Simon ! »
[Flashback : Première rencontre de Catherine et de Sophie (lire Le Resort, chap. 14-15)]
En compagnie de Sophie qui la conduisait vers sa chambre d’hôtel, Catherine s’éloignait du Service de Santé où Simon et Alicia devaient terminer ensemble leur nuit spéciale. La blonde venait en effet d’inviter Sophie à téter en privé ses seins généreux, dont le lait avait nourri Alicia pendant les jours précédents.
« À voir vos draps et ta petite culotte, avait dit la rouquine à la blonde, on dirait vraiment que ton abricot pisse la mouille ! J’ai vraiment hâte de goûter à ce petit jus d’amour qui a soutenu mon épouse pendant toute la période où vous vous êtes gouinées toutes les deux ! »
La main dans la main, les deux filles firent leur entrée dans la chambre de Sophie, saluées par le garde de sécurité qui les avait escortées jusque-là :
« Bonne fin de nuit, mesdames, et amusez-vous bien ! »
« Voilà, c’est ici, annonça la rouquine. Rien d’extraordinaire : vue sur le jardin, tout simplement. Mais le lit est très, très confortable ! Tu prendrais quelque chose ?»
Les filles calèrent chacune une bière, suivie immédiatement d’une seconde.
« Je te montre mon petit papillon, maintenant, chérie ? Mets-toi à l’aise. »
Catherine ne s’opposa pas à la proposition. Sentant ses mamelles de nouveau remplies de lait tiède, elle n’attendait que le moment où, de nouveau, des lèvres féminines viendraient se poser délicatement sur ses mamelons gonflés et sensibles. Sans dire un seul mot, elle se défit donc rapidement de sa robe de chambre, exposant aux yeux de Sophie sa nudité complète, et prit place, assise sur le bord du lit.
« Tes seins sont tout blancs, Catherine.
— Oui. Ils sont dus. J’ai hâte que tu me les suces un peu, mais on a tout notre temps. Alors, ce beau petit papillon ? »
Debout devant l’autre, Sophie entreprit de se déshabiller, sous le regard convoiteur de la blonde. Le T-shirt et le soutif retirés, une mignonne poitrine dénudée s’offrit à la fille toujours assise sur le bord du lit. Sophie sentit ses petits mamelons se faire couvrir par des lèvres délicates, douces et chaudes alors que sa mouille commençait à inonder son bikini et que des bras enlaçaient son dos, l’obligeant à rester collée sur celle qui massait de la langue ses petits tétons en érection. Les mains de la blonde descendirent par la suite sur les fesses de la rouquine qui gardait les yeux clos.
Catherine défit la ceinture de la fille qui demeurait debout face à elle, et détacha le bouton doré retenant le pantalon sous la taille.
« Enfin c’est toi, Sophie. La femme dont Alicia m’a tant parlé. Tu me fais mouiller, ma belle. Ton corps est si séduisant. Tes parfums s’échappent déjà de ton jeans ouvert. Laisse-moi découvrir tes trésors ! »
Sophie gardait les yeux fermés, dans une intense expectative, prenant déjà plaisir à la suite des événements. Ne portant plus que sa petite culotte qui occultait toujours son tatouage et qui dégageait déjà une forte odeur de mouille, elle tourna le dos à sa nouvelle amante et lui présenta son derrière :
« Descends très doucement ma culotte, Catherine. Mon papillon est très, très timide ! »
Entrant dans le jeu et sentant elle-même de plus en plus les effets de l’alcool, l’autre saisit le rebord du délicat vêtement de fin coton bleu et tira lentement la culotte vers le bas, dévoilant graduellement des courbes naturelles et une raie délicate d’où s’échappaient de chaudes effluves vaporeuses et envoûtantes. Un petit papillon vert et rouge, imprimé sur le côté de la fesse droite de la rouquine, apparut aux yeux de Catherine, écarquillés d’admiration devant cette anatomie de déesse. La blonde ne put s’empêcher d’approcher son nez de cette raie d’où s’exhalait un excitant parfum sauvage.
« Il est toujours là ? demanda la coquine maintenant complètement nue. Tu peux le flatter, mais tout doucement. »
La blonde apposa ses mains soyeuses sur l’épiderme de Sophie, passant et repassant ses doigts sur le tatouage, aventurant ses doigts jusqu’à l’intérieur de la raie de la fille qui gardait le silence et soupirait de plaisir.
« Maintenant, tu peux t’approcher et lui donner un premier baiser, mais tout en douceur. »
Les lèvres de Catherine se posèrent sur un épiderme chaud et soyeux, ses mains s’étant posées sur les hanches de la fille qui demeurait debout, immobile et dans l’attente. Le papillon reçut un premier baiser, puis un second, Catherine ayant légèrement soulevé la fesse de la fille pour mieux porter le tatouage à sa bouche.
Sans avertir, Sophie pivota soudainement d’un demi-tour devant Catherine et lui intima tout en souriant :
« Vite ! remets tes mains sur mes fesses et cache-le ! Il ne faut pas l’effaroucher !
— Qu’est-ce qui se passe ? demanda l’autre.
— Je vais avoir un petit gaz ! annonça la rouquine en chuchotant. Il ne faut pas qu’il entende ni ne sente.
— Ah Seigneur ! J’ai affaire à une autre péteuse ! sembla soupirer Catherine.
— C’est vrai, mais dans le cas d’Ali, c’est son intolérance au lactose. Moi, c’est naturel. »
Un bruit à peine perceptible se fit entendre.
« Voilà : c’est passé.
— Au moins tes pets, ils ne sentent pas. C’est pas comme pour ta copine. Elle, elle pue ! »
Faisant maintenant face à sa nouvelle amante, Sophie se pencha et porta à son tour à la bouche un de ses nichons gorgés de lait. Une main soulevant le sein afin de le presser légèrement, elle commença à téter, doucement d’abord, puis avec de plus en plus d’avidité. Libres de tout vêtement, les deux filles s’allongèrent, Sophie surmontant Catherine qui écarta les jambes, permettant à sa partenaire de coller son sexe sur le sien. C’est avec excitation que Sophie sentit la stimulation de la pilosité pubienne de Catherine sur ses propres lèvres épilées. À son tour, l’autre sein se fit aspirer par des lèvres juvéniles et assoiffées. La bouche de Sophie, dégoulinante de lait frais, quitta le mamelon pour rejoindre celle entr’ouverte de la blonde qui brûlait du désir de frencher celle que lui prêtait Alicia pour la nuit. Un torride baiser au parfum de bière et de lait s’ensuivit, alors que deux boutons d’amour se mettaient à la recherche l’un de l’autre et que des effluves de cyprine fusionnaient sur les entrejambes des deux filles en pleine séance de gouinage.
« Descends plus bas, Sophie, la pria Catherine. Viens t’abreuver de ma mouille. J’ai tellement envie de sentir frétiller ta langue à l’entrée de ma grotte ! »
Semant de tendres baisers sur son parcours, la rouquine atteignit le sexe chaud et humide de la blonde. C’est la tête entre les cuisses qu’elle absorba à grands coups de langue le nectar que laissait échapper un tunnel d’amour au parfum enivrant, rattrapant tout d’abord ce qui s’échappait entre les cuisses mouillées, balayant de la langue la raie et l’anus rendus glissants par la cyprine, puis remontant jusqu’à des petites lèvres luisantes pour terminer sur un clitoris déjà à moitié décapuchonné.
Sous l’emprise des intenses et agréables sensations, Catherine se mouvait lentement sur sa couche, agrippant les draps autour d’elle dans des gémissements de jouissance incontrôlables. Prise de spasmes, elle connut un violent orgasme qui transforma son écoulement de mouille en un torrent parfumé et envoûtant.
« Sophie ! Oh, Sophie ! murmura-t-elle. Viens me dépuceler, mon amour. Mets tes doigts dans mon tunnel et prends mon point G ! »
Écartant des lèvres écarlates, chaudes et humides, la fille constata la présence de la membrane intacte de la vierge, puis hésita. Sachant qu’il s’agit là de l’événement d’une vie, elle eut une pensée pour Alicia, puis pour Simon. Elle se ravisa :
« Pas maintenant, ma belle. Je te réserve pour un meilleur moment. »
[Retour au temps présent : Catherine sous les soins de Sophie, dans l’ancienne chambre d’Alicia]
Catherine et Sophie qui s’était déculottée à son tour avant de se glisser sous les draps, étaient toujours côte à côte, dans le lit Queen d’Alicia.
« Comment s’était terminée la soirée, déjà ? demanda Catherine.
— Je me suis finalement retrouvée dans la salle de bain, vomissant un mélange de bière, de lait et de mouille. Mais quelle belle fin de soirée cela avait été !
— Tu avais été si tendre, si douce avec moi, Sophie ! J’en garde un merveilleux souvenir. »
Un silence se fit, brisé par un son sourd émanant de sous les couvertures.
« Tu as des gaz, maintenant ? demanda Catherine.
— Désolée, fit l’autre. Mon système ne dort pas la nuit…
— Comme ça vous êtes deux péteuses… enchaîna Catherine.
— Eh oui. Mais Ali, c’est à cause de son intolérance. Elle t’a déjà dit qu’on s’organisait des concours de pets à l’occasion ?
— Ouach, t’es dégueu, Sophie ! Des concours de… pets ?
— On faisait ça chez nous dans le temps, pour passer nos soirées quand on savait plus quoi faire. On gardait nos petites culottes puis on commençait par caler chacune deux bières, Ali et moi. La bière, ça me fait péter deux fois plus. Alicia avalait ensuite deux grands verres de lait avec lactose et la partie débutait vingt minutes plus tard.
— C’était drôle ?
— On se bidonnait sans bon sens. Moi, ça faisait prout’ ou pfff’, mais pour Ali, c’était tordant !
— Pourquoi ?
— Son petit trou était si serré que ça sortait toujours en son aigu : piiiiouououit’ ! Et plus on riait, plus on pétait. Et plus on pétait, plus on riait !
— Et comment ça finissait ?
— La fille dont le fond de culotte était resté le plus propre était déclarée gagnante !
— Le prix ? C’était quoi ?
— Bof, ça variait. Le droit de donner une fessée à l’autre ou de décider qui engoderait l’autre le même soir. C’était juste pour le fun. »
Timidement, Catherine tourna la tête vers sa compagne de lit :
« Sophie… j’aimerais ça si je pouvais à nouveau donner des bisous à ton petit papillon.
— Je crois qu’il dort, fit coquinement l’autre. Mais tu peux aller le réveiller ! »
Catherine rabattit lentement la couverture et approcha sa bouche des fesses de Sophie qui s’était retournée sur le ventre. Dans la pénombre, la blonde reconnut le petit tatouage rouge et vert sur le fessier droit, posa délicatement les mains sur les deux globes de la rouquine, puis déposa doucement ses lèvres humides et chaudes sur la bestiole imprimée.
« Oh Sophie, murmura-t-elle comme pour elle-même, les larmes aux yeux, si tu savais comme je t’aime ! Si je pouvais seulement te le dire ou te le faire sentir ! »
Sophie, qui n’avait rien entendu, laissa passer quelques minutes, immobile, savourant ce moment de tendresse partagé avec sa protégée.
« Tout va bien, Catherine ? se risqua-t-elle finalement à demander »
Aucune réponse ne se fit entendre. Catherine venait de s’abandonner à un sommeil profond, les deux mains sur les fesses de sa soignante, la tête appuyée sur un papillon.
(À venir : Le conte de fée de Sophie)