Pendant la partie de Monopoly, quand il est devenu évident pour moi que les choses étaient mal engagées et que, pour tout dire, j’allais probablement perdre, j’ai revu notre première et unique étreinte à Jérôme et à moi. Au fond, si elle n’avait pas eu lieu, je ne serais pas là.
Je suis resté ce soir, pour pouvoir faire l’amour encore une fois avec lui, sans m’abaisser à le demander, à l’implorer compte tenu du fait que j’ai été odieux avec lui après… pas très cohérent le garçon. Je me fait sauter, je l’engueule et j’y reviens ? On a tout de même sa fierté. D’accord, des excuses auraient été plus simples et une demande en bonne et due forme pour qu’il revienne dans mon lit plus élégante… mais voilà, je n’ai pas eu les couilles pour le faire, pour manger mon chapeau, ravaler ma fierté et mon orgueil; et puis, peut-être, je ne veux pas le laisser seul avec d’autres garçons. Jalousie ? Allons bon… je ne vais pas commencer à me poser des questions sur la nature de mes sentiments. J’en ai déjà suffisamment sur ma sexualité et ça m’occupe la tête à plein temps ces jours-ci.
S’il s’était contenté de me bouffer le cul, les roustons et la bite, serais-je ici ce soir, proie offerte à ces gars excités ? Sans doute que non. Flash-back !
Mais il a fallu, ce fameux soir d’août où je me suis donné à lui, qu’il se retourne, qu’il se mette à genoux, me chevauche et s’empale lentement sur ma queue, sans que je dise rien, sans que je m’oppose. Il l’a fait si vite que je n’ai même pas réagi. J’étais trop bien.
Sans gel, il s’est enfilé mon sexe dans son trou mouillé, tout doucement, avec résistance, et plus cela résistait, plus la pression sur ma queue augmentait, plus je trouvais cela bon. C’était étroit, j’étais serré, j’étais bien.
Une fois descendu jusqu’aux couilles, il s’est mis à aller et venir de plus en plus vite, de plus en plus vite, toujours plus vite. Je râlais, immobile, le laissant tout faire, les bras étendus. Il s’est penché sur moi, m’a sucé les tétons (aucune nana ne m’avait fait cela non plus avant) pour mon plus grand bonheur et a dévoré mes aisselles poilues (encore une nouveauté, et pas plus désagréable que les autres. Décidément, il m’en apprend des trucs le cochon !). J’ai tout laissé faire, sauf quand il a essayé de me rouler une pelle. La je l’ai repoussé : pas de ça mon coco ! J’suis pas ta copine…. tu me fais du bien d’accord mais pas de sentiments, hein ? Tu es encore un peu trop masculin pour moi… mais, en lot de consolation, je lui ai demandé de me rebouffer le cul.
Je me suis mis à quatre pattes pour mieux présenter la rondelle et qu’il puisse aussi lécher les couilles et toute cette zone que je découvre hyper sensible entre les deux.. Il s’est absenté un très court instant… ses pas dans le couloir, la porte de sa chambre… il revient. Je suis cul tendu, j’attends sa langue et elle s’agite à nouveau… hmmmm, si agile, si nerveuse si chaude si experte. Il tente de la pousser plus à fond et chaque fois, il m’arrache des gémissements de contentement. Et tout à coup, délicatement, il met un doigt : « Tu mouilles » me dit-il. Et il resuce, redoigte, resuce, redoigte de plus en plus profondément. C’est bon. Alors je dis : « Encule-moi » ! J’ai dit ça sans réfléchir, sous le coup de l’excitation et je crois que j’en ai très envie.
Il s’y attendait. Il l’a voulu, il l’a prémédité. Il connaît la force de ses caresses linguales. Il savait que j’y viendrait. Il m’a habilement préparé pour. Il est allé dans sa chambre exprès, chercher le gel. Il m’en enduit très vite. C’est froid et sa queue pénètre.
Il me dépucelle avec tact, avec une délicatesse experte, tout en modération. Je ne sens que ses mains sur mes hanches, et mon trou qui s’ouvre dans la douleur, mais pas trop, juste assez pour que mes doigts se crispent sur les draps. Le plus dur est passé. Ça coulisse, ça pénètre au millimètre jusqu’à ce que ses poils pubiens, frisottés et denses comme je les ai vus, viennent me caresser les fesses. Il ressort presque intégralement, puis replonge, à chaque fois plus vite et plus profond. J’ai mal, un peu plus, et c’est bon, j’ai encore mal et c’est encore meilleur, j’ai de moins en moins mal et c’est le pied. Alors je me redresse, sur mes bras et il me bourre à fond. Je ne peux rien faire d ’autre que de répéter : « oh oui, oh oui, oh oui… » jusqu’à ce que, sans me toucher, j’éjacule. Je sens à chaque spasme ma rondelle se rétrécir sur le nud et il jouit à son tour, longuement, en moi, sans une parole, juste en râlant de bonheur.
Nous nous sommes écroulés, lui sur moi, et aussitôt, j’ai été pris de honte, de dégoût, de mal-être.
Il restait sur moi, sa bite dans mon cul devenait molle et il m’a dit : « C’était bon »!
Alors j’ai explosé :
– casse-toi !
– Quoi ?
– Casse-toi, casse-toi, casse-toi ! Je ne veux plus te voir ! Tu as eu ce que tu voulais, alors barre-toi sale PD !
Oui, j’ai dit : « Sale PD ».
Il s’est levé, m’a regardé incrédule. Je l’ai violemment poussé hors de ma chambre. J’ai claqué la porte et l’ai fermée à clef.
J’ai pleuré de rage, de regret, de tout. Je suis révulsé ! Puis je me suis longuement lavé dans la baignoire comme pour me purifier. Le lendemain, cela allait mieux. Je me suis dit que finalement, ce n’était pas si mal et que j’avais mal réagi. Du coup, c’est de mon propre comportement, de mes insultes, de mon injustice dont je n’étais pas fier.
Alors je l’ai évité pendant plusieurs jours jusqu’à mon départ en stage. Nous avons renoué le contact par sms.
Il m’a demandé si je lui en voulais. J’ai dit que non qu’il fallait comprendre ma réaction mais que nous resterions amis, que ce n’étais pas grave, qu’il fallait oublier…
Je ne lui ai pas dit que plus le temps passait plus j’avais envie qu’il me refasse l’amour. Mais après la violence de ma réaction, comment le lui dire ?
Peu après mon retour, un soir, je suis rentré dans sa chambre. Il était sur l’ordi à chatter avec Christian. Il préparait la soirée où nous voila rendus.
Il m’a juste prévenu que ce serait vendredi en huit. D’habitude je rentre chez mes parents le week-end donc il a l’appartement pour lui.
Il m’a dit qu’il serait quatre. Je n’ai rien dit.
Et puis je suis finalement resté ce vendredi aussi.
Jérôme ne savait pas que j’étais là. J’ai entendu les mecs arriver. Ils ont discuté un long moment, alors j’ai fait mon apparition.
Ils avaient préparé le plateau de jeu mais n’étaient que trois.
– Tiens tu es là ? M’a dit Jérôme visiblement contrarié
– Ben oui, du boulot. Je reste ce week-end.
J’ai salué Mathis. On m’a présenté Christian.
– Vous ne deviez pas être quatre ?
– Si mais Alex bosse, il nous rejoindra plus tard a précisé Christian. Tu joues avec nous en attendant ? a-t-il demandé comme si ça allait de soi.
– Non, Maxime n’est pas gay! s’est empressé de dire Jérôme.
– Peu importe ! Qu’est-ce qu’il risque ? De se foutre à poil ?
– ben… non un peu plus quand même, s’il perd….
On a discuté. Je n’avais décidément pas envie de laisser Jérôme seul avec ces deux mecs. S’il perdait, qu’allaient-ils lui faire ?
Alors j’ai accepté, tout.
Jérôme m’a quand même pris à part.
– Tu fais quoi là ?
– Rien, je joue.
– Vu comment tu as réagi quand… enfin quand on l’a fait, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée. T’as oublié ? Tu vas faire quoi après ? Nous traiter tous de tarlouzes ? Moi je suis ton pote, ça peut passer, même si ça m’a fait très mal… mais eux… je sais pas comment ils vont réagir.
– J’vais pas perdre et toi non plus. Dès qu’un de ces deux mecs a perdu, j’vous laisse; Juste pour m’assurer qu’il ne va rien t’arriver… j’aurais pas dû te parler comme ça… et puis c’était pas si mal….
– OK, mais si tu perds, ils vont pas te rater… et moi non plus du coup… j’ai une petite revanche à prendre sur monsieur l’hétéro qui se fait sauter par le « PD » de service et qui le balance après comme une merde.
– J’vais pas perdre…. et tu n’es pas une merde… J’aurais pas dû te parler comme ça. Tu vois, je suis là pour me faire pardonner…
Mais j’ai perdu. Les premiers tours, j’ai bien pu acheter quelques terrains, rue de Courcelles, avenue Mozart, boulevard des Capucines, rue Lecourbe…puis la machine s’est enrayée. Les dès m’ont trahi. Chance, la mal nommée, caisse de communauté, prison, les terrains occupés par les autres….`
Quand j’ai baissé mon slip (j’en avais mis un tout neuf pour l’occasion, un tanga moulant , blanc presque transparent, acheté sur internet tout exprès pour montrer mes proportions sous le jour le plus flatteur possible), quand je l’ai enlevé donc, sous les applaudissements, seul Mathis avait déjà commencé à ôter ses fringues.
Maintenant ils me tripotent. Ils sont tous à poil, il me serrent. J’ai fermé les yeux. Qu’est-ce que j’ai fait ? Leurs mains baladeuses me tâtent le sexe qui reste mou, courent sur mon corps s’attardent dans la raie de mon cul. J’ai envie de partir et puis… et puis je ressens la bouche qui se ferme sur mon sexe. La bouche de Jérôme et aussitôt l’excitation me prend.
Les autres gars s’en rendent compte.
La bouche de Christian que je reconnais à sa fine moustache se pose sur la mienne. Je résiste mais il me broie la tête entre ses mains puissantes et j’ouvre mes lèvres pour laisser passer sa langue ravageuse qui cherche la mienne dans un flot de bave, de salives qui se mélangent.
Puis il passe dans mon dos. Me prend les mains. Les attache avec une paire de menottes.
– Les choses sérieuses commencent ! dit-il.
Je suis précipité à genoux et les bites tournent autour de ma tête. Mathis m’oblige à le sucer… oui, les choses sérieuses ont commencé. Pendant que je pompe Mathis puis la queue chérie de Jérôme, Christian déballe le contenu d’un sac sur la table. Il y a toutes sortes d’objets dont je reconnais certains (les godes c’est facile) mais dont j’ignore l’usage des autres.
– Merde, j’ai oublié les pinces à tétons… Zut, j’voulais commencer par là….
– J’ai des pinces à linge si tu veux… T’as qu’à textoter à Alex d’amener les pinces à tétons et on utilisera les pinces à linge en attendant.
– Cool. On y va. Remettez cette pute debout et tenez-la bien !
Il m’a bouffé la pointe des seins et a approché les pinces…
A suivre.