D’où me vient cette attirance maladive pour les hommes dominateurs ?
Rassurez-vous ! Je ne vais pas vous raconter la perte pathétique de mon pucelage.
Dès ma naissance, mon cerveau a été probablement programmé différemment de celui des autres filles.
Il devait être écrit quelque part que je ne m’inscrirai jamais dans le moule de la conformité.
Je terminai de très brillantes humanités avant l’anniversaire de mes dix sept ans.
Malgré le fait que mes condisciples avaient deux ou trois années de plus que moi, je faisais partie des plus grandes physiquement et certainement aussi des plus éveillées aux choses de la vie.
J’avais reçu en héritage la beauté de maman et l’esprit frondeur de mon père.
Ils ont disparu tous deux dans un sinistre accident de circulation qui me précipita en pensionnat le jour de mes seize ans.
Le regard des garçons m’avait aidée, très tôt, à prendre conscience de mon corps et de ses pouvoirs.
Il est vrai que je savais depuis longtemps faire bander les hommes, d’un simple regard ou d’un innocent croisé de jambes.
C’était agréable, facile, et j’en avais vite abusé, sans complexe, certaine de ma puissance hédonique.
Très jeune, j’ai commencé à raccourcir mes jupes et à ouvrir en grand mon corsage.
J’ai aussi appris toute seule à me déhancher pour attirer les regards.
A force de chercher à exciter filles et garçons, je me suis plus d’une fois retrouvée toute tremblante au bord de la défaillance, prise à mon propre jeu.
Javais parfaitement assimilé le vieil adage qui dit que les adolescentes les plus vicieuses font souvent les femmes les plus heureuses ?
Le déclic qui m’a fait basculée dans la lubricité est survenu à la suite d’une situation rocambolesque.
Bien qu’étant assez sportive dans l’âme, je n’ai jamais été fanatique des leçons d’éducation physique durant mes études.
Pour échapper à la corvée bi hebdomadaire de ce cours, avec quelques complices, nous prétextions régulièrement l’oubli de nos vêtements de sports.
Mais le futé professeur, lassé de nos prétextes, trouva très vite la parade.
Pour changer de chanson j’avais invoqué ce jour-là, la perte de mon équipement.
Mais ce matin, coup de théâtre !
Il avait conservé à mon (notre) intention toutes les fringues que ses élèves avaient oublié à la piscine ou à la salle de sport depuis quelques années et quils navaient jamais réclamées.
C’est ainsi que le jour de mes seize ans, je me suis retrouvée au pied d’une corde lisse de dix mètres de hauteur en train de montrer à mes petites camarades comment je pouvais me débrouiller pour me hisser jusqu’au plafond à la force de mes poignets et simplement vêtue d’un maillot une pièce oublié dans une cabine du bassin de natation par une élève de primaire.
Depuis un certain temps déjà, je métais rendue compte de la volupté que je ressentais lorsque ma vulve se trouvait confrontée à un objet dur.
Le simple fait de me frotter clandestinement sur un bras de fauteuil ou un dossier de chaise suffisait pour m’échauffer les sens.
Qui plus est, les positions un peu cavalières que je prenais dans ces moments-là me troublaient délicieusement.
Les jambes largement écartées, les bras distendus en arrière sur le dossier, ma petite chatte exultait.
Au début un simple frottement à travers mes vêtements me comblait mais très rapidement, j’ai appris à rechercher des revêtements plus abrasifs.
Chemin faisant, il mapparut que le frottement induit serait beaucoup plus insupportable et troublant sans culotte.
Et je l’ai fait le plus souvent possible, améliorant régulièrement mon record de jouissance de la veille, délicieusement troublée par la peur de faire repérer ce que je considérais à lépoque comme un péché capital : « oublier sa culotte dans son tiroir ».
Pour être sincère, je n’ai jamais cherché à me corriger de ce défaut qui me permettait déviter une sécheresse vulvaire incompatible avec le plaisir de me frotter partout.
Au pied de ma corde avec ce maillot de bain étriqué qui s’immisçait dans ma fente humide et contenait si mal ma poitrine, le prof m’a obligée à entamer la plus lubrique des ascensions.
Mon professeur devina de suite mon affolement et se promit sans doute de me faire passer un bon moment avec la corde entre les jambes.
Mes seins, inconscients du spectacle qu’ils offraient, fuyaient l’encolure trop échancrée du maillot.
Je me sentais terriblement vulnérable et jadorais cela.
Dans un but purement didactique certes, Mr Francis rectifiait sans cesse ma mauvaise position en me caressant les cuisses et en insinuant davantage la corde rêche dans ma fente humide.
J’avais de plus en plus de mal à me concentrer sur ses explications tant ma vulve jubilait.
Sous les quolibets de mes amies qui assistaient au spectacle en se croisant les jambes d’excitation, je me suis trouvée emportée par un fantastique orgasme mouillé qui me vola toutes mes forces et me fit glisser au pied de la corde, exténuée.
Lorsque mes pieds touchèrent le sol, je fus envahi par la honte d’avoir souillé de ma jouissance les trois premiers mètres du cordage et le mètre carré en-dessous.
Sans le savoir, Mr Francis posa ce jour-là la première pierre de ma destinée.
Comment après cela résister à la force de persuasion d’un homme mûr, plein d’expérience et d’habileté ?
Il me prit en a parte pour me congratuler ironiquement sur mes dispositions évidentes de championne. ..du vice.
Il me complimenta aussi sur ma merveilleuse précocité et me proposa des cours particuliers pour améliorer mes capacités gymniques et éviter de .jouir trop viteou du moins de cacher mes grimaces si l’inévitable se produisait.
Il développa ainsi durant les trois derniers mois de l’année mes appétits colossaux tout en m’enseignant la docilité.
Aujourd’hui, ma petite chatte est devenue grande et est de plus en plus habitée par une voracité sexuelle difficilement répressible.
Bien écartée, elle adore toujours se frotter partout si on lui en laisse l’occasion.
Ce professeur si particulier m’a ouvert l’esprit tant au sport et quaux perversités.
Il a su cultiver et amplifier ce penchant exhibitionniste tapi au fond de mon être.
Profitant de ma grande sensibilité, il ne ratait jamais une occasion pour me mettre à l’épreuve sur la poutre ou la barre fixe et my maintenait aussi longtemps que je ne m’étais pas lâchée, se régalant de mon embarras et décrivant aux autres copines mes propensions masturbatoires indécentes.
En quelques mois, il est parvenu à me transformer en une véritable bête affamée de sexe.
Il cultivait l’art de me faire transpirer jusqu’à ce que mon petit short colle à ma peau et révèle le relief de mes lèvres intimes.
Ensuite, il me faisait mouiller jusqu’à ce qu’il soit bon à jeter en trouvant tous les prétextes pour me contraindre à me frotter le sexe et les seins en érection sur ses instruments de torture.
Il ne lâchait son emprise qu’après avoir acquit la certitude visuelle et tactile du soulagement humide des tensions qu’il avait sciemment provoquées.
Il avait trouvé un moyen imparable pour me masturber par procuration en toute légalité.
Mon éducation fut telle que je n’ai jamais eu problèmes de timidité avec ma nudité. Avec lui, j’ai définitivement appris à toujours être à l’aise dans mes relations sexuelles et à ne plus cacher hypocritement mes envies.
Quand j’ai quitté le lycée, je ne souhaitais plus qu’une seule chose : jouir treize ou quatorze mois par an.
Aujourd’hui, avec Eric, j’en suis encore à peine à me découvrir, et ce n’est pas une mince affaire.
Je suis ainsi faite.
J’aime qu’on m’aime et qu’on me fasse souffrir.
Nous avons décidé de commun accord de mettre notre formidable complicité au service de la passion pour mieux étouffer les banalités de l’existence et résister autant que possible à l’usure du temps.
Eric a décrété d’emblée que toute expérience qui pourrait m’apporter des sensations nouvelles serait bonne à prendre et amènerait un enrichissement inestimable pour nous deux.
Une fois cette philosophie bien assimilée, il devenait inconcevable de ne pas chercher à réaliser tous nos fantasmes.
Depuis, je vous assure que j’ai relevé gaillardement bien des défis.
Tout naturellement, nos relations ont évolué sur le mode sadomasochiste avec un bémol pourtantil jouissait de me voir jouir de sa main mais plus encore si je jouissais quand dautres me faisaient souffrir.
Tout a commencé lors de notre premier voyage d’amoureux par d’innocents jeux de bondage et de charmantes photos érotiques que mon ami prenait avant, pendant et après nos joutes amoureuses.
Insensiblement, cela ne lui suffit plus et notre relation évolua sur un mode carrément exhibitionniste.
Il affectionnait tout particulièrement d’exposer ma nudité dans des pauses suggestives.
Il m’a toujours obstinément refusé l’hypocrisie de dévoiler mon corps à contre-jour à travers une robe transparente.
Il avait le chic pour choisir des endroits connus pour héberger à certains moments de la journée des marginaux qui auraient tous loisirs d’abuser visuellement de sa femme sans risquer de nous reconnaître.
Il est ainsi fait mon Eric.
Chaque jour, il parvenait à dénicher le coin adéquat où il pourrait me montrer dévêtue.
Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que d’observer ma honte quand il avait la chance de débusquer un « client » plus audacieux qui n’hésitait pas à me farfouiller devant lui et les quelques amis qu’il se faisait un plaisir d’inviter le plus souvent pour partager mon inconduite.
Plus d’une fois, la situation dégénéra sous l’enthousiasme des voyeurs au point que je n’ai dû parfois mon salut qu’à l’intervention énergique de mes accompagnateurs.
Loin de m’avilir dans ces exhibitions, j’éprouvais même une certaine fierté à révéler mes charmes secrets aux flâneurs de passage.
Insensiblement, la recherche d’émotions toujours plus fortes nous a conduits à nous lancer des défis toujours plus audacieux.
Durant ces vacances, Eric et deux amis de rencontre m’emmenèrent peu avant le lever du soleil visiter les jardins dun casino andalou qui faisait face à notre appartement.
Dans l’obscurité, ils m’attachèrent, entièrement nue, par les poignets au plus bel araucaria du square, ne me laissant que l’appui de la pointe des pieds pour conserver mon équilibre.
Tu es si excitante qu’il disait avec ces chaînes et ces cordes pour seuls vêtements.
Un bâillon me contraignant au mutisme, ils me fixèrent une pancarte au cou, traduite en trois langues, pour éclairer les passants sur ma fonction véritable :
« Belle gazelle ardente et très chatouilleuse à consommer sur place »
Durant près d’une heure, j’ai dû endurer les câlineries et même certains sévices du personnel de salle qui terminait sa nuit de travail.
Exhibée dans cette position, ils avaient toutes facilités pour apprécier mes rotondités et fouiller mes cavités jusqu’à l’inéluctable orgasme qui clôturait leur bacchanale.
A daté de ce jour, j’ai eu le sentiment qu’un palier était définitivement franchi.
Il occupa l’essentiel de ses loisirs à rechercher d’autres hommes ou d’autres femmes à qui il pourrait proposer mes charmes et mon tempérament de feu.
Il désirait explorer avec moi toutes les facettes de mes possibilités jouissives.
Il me répétait souvent qu’il n’aurait que faire d’une amante peureuse aux idées étriquées.
Pour tout vous dire, il me trouvait trop belle et ne voulait pas que sa jolie fleur refuse quoique ce soit à qui que ce soit.
Voilà, vous l’avouerez, un principe dune générosité admirable mais à rejeter par toutes celles qui veulent éviter au maximum les épines de la vie.