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La Révélation de Sophie – Chapitre 8

La Révélation de Sophie - Chapitre 8



Avec l’assouvissement sexuel, le mirage de la transfiguration de l’ange en animal s’estompa. Il avait recouvré forme humaine et renoué avec son impassibilité déconcertante.

Pour ne pas écraser Sophie, d’une impulsion, il entraîna leurs deux corps enchevêtrés, ils roulèrent sur le lit et la jeune femme se retrouva au-dessus du mâle. Leurs chairs agglutinées par la sueur, ils semblaient indivisibles.

En roulant, ils avaient libéré l’endroit de la défloration ; Sophie s’était abondamment répandue sur le drap immaculé et l’acte sacré était stigmatisé d’une large auréole de jus de jouissance, elle-même éclaboussée en son cur par le sang de la virginité perdue.  

Sophie s’appelait tendresse. Elle était lovée de toute son étendue, comme une chatte amoureuse et éperdument reconnaissante, contre son amant aux muscles d’acier et à la pilosité luxuriante. Le contraste de la peau au hâle printanier avec cette carne – si coriace et si broussailleuse que la réminiscence bovine, tel un rêve tenace, persévérait encore – jouait catégoriquement en faveur de la sensualité féminine. L’entremêlement des lianes fines de la chevelure noire que berçait la plage paradisiaque du dos, la vague enchanteresse du creux des reins et la dune d’un somptueux cul immaculé (car phénomène incroyable : les stigmates des lanières en cuir s’étant, comme par miracle, évanouis, la chair moelleuse de l’arrière train était maintenant vierge de toute marque de fouet) dessinaient, sous la lumière crue des projecteurs, les contours d’un paysage au lyrisme exaltant Et très pourvue en érotisme torride ; la queue de l’ange était toujours partiellement fichée dans le con luisant de mouille et dégorgeant de foutre ; même en semi-repos la longueur du serpent de chair restait impressionnante ; ce trait d’union confirmait la démesure du coït.  

Les caméras (toujours invisibles) surplombaient le couple, elles filmaient en tournoyant au-dessus des deux corps enlacés et les images immédiatement projetées sur l’écran géant décuplaient la vertigineuse sensation de ferveur. Les paralytiques d’un côté, Phil de l’autre, tous étaient spectateurs de la communion entre la jeune femme et l’ange. La conversation des deux protagonistes porta justement sur cette stupéfiante absence d’intimité :

" Je me suis donnée à vous comme en spectacle et devant tous ces hommes. Comment ai-je pu faire ça ? Je suis habituellement si pudique.

— Votre don n’en a que plus de valeur. Vous n’imaginez pas encore à quel point ils vous en seront reconnaissants. Vous le constaterez très bientôt.

— Nous n’en avons donc pas fini ?

— Votre abandon, aussi intense soit-il, n’est encore que partiel. L’inestimable reste encore à accomplir. Mais seulement si vous le désirez. "

Sophie répondit par un long soupir fusionnel. Le mâle protecteur l’enlaça avec ses bras et, dans le même élan réconfortant, son emblème viril s’enfila de quelques centimètres supplémentaires dans la niche aussi gluante qu’accueillante. Remplie par la félicité, elle se blottit encore plus intimement contre l’ange protecteur. Sa joue si lisse reposait sur la forêt de poils, la bouche exactement à la hauteur du léger creux au bas du sternum, alors, comme mue par un instinct animal, pour s’imbiber encore plus intimement de l’odeur et du goût de son mentor, telle une délicate bichette qui s’abreuve à la source rare d’une clairière, elle entreprit de laper du bout de la langue le suc testostéroné. La minaudeuse leva ensuite l’ambre éclatant de ses yeux ; l’enivrement sexuel accentuait l’éclat de ses pupilles et aiguisait sa voix :

" Je veux de toute mon âme entièrement vous appartenir. Je ne désire que ça.

— Alors, je m’emploierai à combler ce désir. "

Elle désigne les hommes en fauteuil roulant.

" Il seront nos témoins ?

— Oui. Ils ont foi en vous.

— Alors je ne les décevrai pas. "

Et pour preuve de cette volonté, doucement, les mains en appui sur les épaules noueuses de l’ange, elle redressa son buste, ses seins, deux soleils éblouissants de rondeur et de plénitude, se levèrent, mamelons dressés vers les cieux, et, sa tête fièrement tournée vers le midi, son bassin ancré au mat de chair, avec, en guise de trône pour son cul de reine, le confortable coussin des lourdes couilles, elle s’empala sur la pine. L’ingénue ne simulait pas la pâmoison ; elle mordillait ses lèvres en une chaste grimace de grandiose salope.

Les longs doigts simiesques d’un ange par le coït à nouveau fait bête, prirent le contrôle des tétons. Entre le pouce et l’index, il triturait les délicats boutons roses. Comme un instrumentiste génial, il tirait de ces touches éminemment érogènes les sensations maximales. Sophie prise par l’intensité des vibrations, entama une danse du bassin. Elle ondula lascivement des hanches et charma l’immense serpent de chair emprisonné tout entier dans son panier vaginal. Ses gémissements de femelle tournèrent vite au concert animal. Sur les couilles du taureau et dans l’axe de la queue, la rotation de ce cul de déesse entraînait les rouages d’un manège obscène et hypnotique. Elle rejeta un peu plus la tête en arrière, sa crinière noire dégoulina vers ses reins, au sommet des collines orgueilleuses, les tétons durs et impétueux, plus roses que l’aube, éperonnaient le ciel. Elle se cambra encore. Yeux clos, bouche entrouvertes, lèvres aussi rouges que la chaleur qui embrasait ses entrailles, elle exhalait la passion.

Incroyable ! Le mâle se métamorphosait à nouveau, redevenait bête ! L’ardeur fantastique de Sophie ensauvageait-elle l’enveloppe corporelle de cet être surnaturel ? Etait-il possible qu’il soit vraiment un ange doté du don de la transfiguration ?

Le visage d’une beauté surhumaine restait impavide mais, indéniablement, toutes les autres chairs, carne virant au noir et se recouvrant de fourrure, prenaient les atours d’une bestialité bovine. Il n’avait plus des bras mais bien des pattes, pas des mains mais des pognes simiesques avec lesquels il saisit Sophie par la taille et l’invita à la cavalcade. Elle ne se fit pas prier et profita de l’impulsion. N’avait-elle pas conscience de l’effarante métamorphose du mâle ? Elle ne s’en étonnait pas !

Toute en souplesse et en génuflexion, elle chevaucha la pine et la fit coulisser dans son con, le son liquoreux était particulièrement explicite du massage incessant du fourreau ; la mouille s’émulsionnait en une crème liquide qui nappait copieusement l’engin ; le surplus de lubrifiant coulait sur les testicules et se répandait sur les draps. Cette glissade vers la jouissance était aussi truffée de chocs, quand, comme pour prendre mieux son élan, Sophie, dans un cri acéré, remplie jusqu’à la garde, écrasait pesamment son cul sur les couilles hypertrophiées. Les gueulements redoublèrent. La chevauchée devint sauvage. La magnifique pouliche s’emballa et au moment fatidique, en la clouant sévèrement sur sa pine, il la priva d’orgasme.

 Il l’immobilisa ainsi contre son gré. L’indomptable empalée se débattit, refusant l’intolérable frustration. En renâclant bruyamment, elle ballotait sa tête dans tous les sens, à cause de l’outrance de la surexcitation, la longue crinière noire giflait l’air violement. Mais elle eut beau supplier, " ALLLEZZZ-YYYY METTEZ LA MOIIII ENCORE ÔÔÔHHHHH PITIÉ ENCOREEE ", fulminer, rager, " PTIÉÉÉ ENCORE MAIS ENCOREEEEE ALLEZ-YYY ", l’ange-bête tint bon, ne lui lâcha pas la bride, ne l’autorisa pas à se désarrimer ne fusse que d’un millimètre pour partir au triple galop vers le nirvana. Tel un cheval que l’on ramène au pas, elle finit par se calmer et il put lui annoncer que le dernier acte de la défloration était venu.

" Vous le voulez Sophie ? Etre totalement accomplie ? "

Elle aurait pu se passer de mots. Les yeux enfiévrés par l’intempérance avaient amplement valeurs de réponse mais, dans l’escalade impudique, la bouche aux pétales rouges, autrefois réservées et maintenant si gloutonnes, renchérirent :

— ÔÔôoHHHHhh Oui Ange ! OUI OUI OUI !!! Mille fois OUI ! Je ne veux que ça. Dites-moi vite comment je dois me mettre !!!

— Quelle position adoptez-vous quand vous cherchez à communier avec votre Dieu ?

— Je me prosterne ? "

Sophie avait tout compris. Dans un long soupir d’aise, elle se désemmancha de l’astronomique pine et, quintessence de grâce et de féminité, s’étendit sur la couche, puis, sans se faire aucunement prier, elle inclina humblement son buste, posa son féérique visage sur le drap et, à seul fin de recevoir l’enculage, tendit à la bête sa somptueuse croupe.

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